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Routes et tracées de l'identité : analyse du discours martiniquais et réflexions sur le parcours de l'identité collective

Gélinas, Sophie January 2006 (has links) (PDF)
Trop souvent considérées pour leur potentiel touristique, les îles françaises des Caraïbes soulèvent des enjeux sociaux et identitaires incontournables. En effet, les Antilles françaises se situent au confluent de plusieurs influences et constituent un lieu unique d'interpénétration culturelle. Le caractère multiculturel de cette société interpelle le vivre-ensemble et amène à dépasser le cadre géographique antillais. Afin d'apporter un éclairage nouveau sur les différentes représentations au fondement du discours martiniquais, le registre individuel (entrevues) et collectif (articles de presse) est analysé à partir des perspectives rhétorique et actancielle. Le lieu unique que constitue le discours permet un accès privilégié à la dynamique de tension entre les sources d'identité. De plus, le cas martiniquais permet d'aller au-delà des réflexions identitaires traditionnelles et d'envisager de nouvelles pistes d'analyse. À partir des principaux éléments historiques et des différents courants identitaires existants en Martinique -la négritude, l'antillanité, la créolité, le désir d'assimilation et d'indépendance, le métissage, l'indianité, la place des Békés et des Métros -, les éléments composants l'identité martiniquaise sont analysés, soit le phénomène d'insularité, les moeurs et les valeurs, la place de la langue créole, la question controversée de l'école, la place de l'Autre, les préjugés de couleur, le sentiment d'appartenance des Martiniquais interrogés et les mythes au fondement de la mémoire collective. Il s'agit donc de mettre en lumière la façon dont le lien social se tisse dans un processus de mouvement entre ces pôles de tension. Ainsi, de ces tensions, de ces débats et même de ces conflits pour définir l'identité martiniquaise se construisent et se développent peu à peu des liens sociaux ainsi que des représentations communes. La question de l'identité antillaise permet de se pencher bien entendu sur les considérations et les réalités propres à la Martinique mais aussi de susciter la réflexion autour des questions de métissage, de coexistence au sein d'une même population de groupes d'origines diverses, phénomène auquel les sociétés occidentales doivent désormais réfléchir. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Identité, Analyse de discours, Martinique, Antilles françaises, Caraïbes.
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La construction de discours d'appartenance identitaire dans la littérature judéenne et chrétienne aux Ier et IIe siècles

Bélanger, Steeve 24 April 2018 (has links)
Au cours des dernières décennies, la recherche scientifique, toutes disciplines confondues, s’est particulièrement intéressée aux phénomènes et questionnements identitaires, notamment en ce qui concerne les groupes et les mouvements minoritaires ou marginaux, mais également en ce qui concerne la question des identités nationales dont se délectent à leur tour politiciens et médias. Véritable reflet d’un des enjeux majeurs de nos sociétés contemporaines, cet intérêt des chercheurs pour les phénomènes identitaires a particulièrement porté sur l’étude des processus de construction et d’affirmation des identités individuelles et collectives, c’est-à-dire sur les modes et les modalités à partir desquels les identités se construisent, se structurent et sont affirmées dans un rapport comparatif, compétitif et dialogique entre le Soi et l’Autre. Si notre compréhension des phénomènes identitaires s’est considérablement précisée et nuancée depuis la publication dans les années 1950, voire antérieurement, des études fondamentales et fondatrices, il n’en demeure pas moins que le concept d’identité, peu importe les multiples terminologies qu’il peut prendre selon les disciplines, pose actuellement de nombreux problèmes et s’avère abondamment galvaudé par certaines recherches récentes qui en font usage sans nécessairement le définir, voire pire, le maîtriser, comme un champ d’études à la mode qu’il convient d’investir afin d’alimenter un lectorat avide de ces questions et problèmes identitaires. Il est vrai que les travaux scientifiques sur les identités paraissent à un rythme soutenu, voire insoutenable tant cette production est abondante et diversifiée. Tour à tour, les identités ethniques, nationales, provinciales, régionales, politiques, culturelles, religieuses, de genre, des groupes ou mouvements minoritaires et marginaux, pour ne nommer que certains des principaux champs d’investigation, ont été interrogées. Loin de se limiter aux sociétés, aux individus et aux collectivités modernes, les identités du passé, toutes périodes confondues, ont également été revisitées à la lumière des outils d’interprétation développés, entre autres, par la sociologie, par l’anthropologie culturelle et par la psychologie sociale. Bien évidemment, les spécialistes de l’Antiquité n’ont pas échappé à cette tendance, partant à leur tour à la conquête de l’identité (ou des identités) grecque(s), romaine(s), barbare(s), judéenne(s) et chrétienne(s). Leur intérêt s’est également porté sur les identités propres aux diverses catégories ou collectivités sociales, politiques, juridiques, religieuses et professionnelles. Toutefois, aborder la question des identités dans l’Antiquité oblige à délaisser les définitions et compréhensions modernes au profit d’un tout autre mode raisonnement identitaire et d’appartenance propre aux sociétés et collectivités anciennes en prenant en considération les dimensions « – emic » et « – etic » que requiert l’utilisation de cette notion afin d’en avoir recours comme une catégorie d’analyse adéquate pour cette période particulière, une approche double et complémentaire trop souvent négligée par une majorité de recherches dont les résultats aboutissent inévitablement à une compréhension anachronique et « distorsionnée » des réalités anciennes, ce qui est d’autant plus le cas en histoire des religions et des communautés socioreligieuses de l’Antiquité en raison de nombreux présupposés idéologiques et théologiques qui dominent encore tout un pan de l’historiographie actuelle. Bien que le concept même d’identité n’existe pas dans l’Antiquité, le terme « identitas » renvoyant à une tout autre réalité, cela ne signifie pas pour autant que les Anciens n’avaient aucune conscience de leur(s) identité(s) et qu’il est impossible pour nous modernes d’étudier les phénomènes et les discours identitaires antiques. Toutefois, cela impose d’aborder ces phénomènes avec une très grande prudence et beaucoup de nuances en évitant les généralisations hâtives et en circonscrivant bien les contextes d’énonciation dans lesquels ces identités se sont construites et ont été affirmées, car, déterminées par les appartenances, la définition de ces identités s’est constamment élaborée et réélaborée sur un rapport Soi / Autre, inclusion / exclusion et a reposé sur des stratégies discursives qui ont varié selon les époques, les lieux, les auteurs et les contextes d’énonciation. L’enjeu principal est alors de comprendre les stratégies et les mécanismes mis en œuvre par les auteurs anciens dans les processus discursifs de construction identitaire de leur groupe d’appartenance. Produit d’une rhétorique, l’étude des identités anciennes oblige donc de distinguer, ce qui est certes complexe, discours et réalités sociales, du moins cela oblige, encore une fois, à une extrême prudence et beaucoup de nuances afin de ne pas confondre discours et réalités. Si les discours ont effectivement pour effet d’ériger des frontières identitaires fixes et imperméables entre les différents groupes et collectivités, l’étude de la réalité vécue par les acteurs sociaux montre que ces frontières étaient plutôt fluides et perméables. / Pour étudier la question des identités dans l’Antiquité, plusieurs postes d’observation peuvent êtres sollicités en s’intéressant, notamment, à la formation des identités, à l’identité en auto-définition, à l’identité dans le miroir de l’Autre, à l’impact des interactions entre le Soi et l’Autre sur les définitions identitaires, aux frontières identitaires et à leurs transgresseurs, aux marqueurs identitaires, etc. Ces différentes approches, notamment lorsqu’elles sont combinées les unes aux autres, contribuent à mettre en évidence la complexité des processus de construction des identités dans l’Antiquité dont on reconnaît désormais le caractère fluide, dynamique et discursif, malgré les idéologies de stabilité sur lesquelles elles se sont élaborées et polémiquées. Loin de susciter de vains débats, les études sur les identités dans l’Antiquité permettent d’aborder sous un angle novateur certains acquis de la recherche et de leur apporter de riches nuances. Cependant, interpréter les phénomènes identitaires anciens à partir de paradigmes, de terminologies et de catégories erronés ou anachroniques a également pour conséquence indéniable de parvenir à une relecture « distorsionnée », si ce n’est orientée, du passé, en lui imposant des catégories de définition et d’auto-définition identitaires qui n’existaient pas dans l’Antiquité. C’est pourquoi il importe également, lorsqu’on tente d’aborder ces phénomènes identitaires, de réfléchir sur les paradigmes, les terminologies et les catégories qui sont invoqués par en parler et ne pas hésiter à les remettre en question en refusant d’adhérer, de manière consciente ou inconsciente, à un quelconque modèle préétabli. S’inscrivant dans ce courant réflexif majeur de l’historiographique actuelle sur l’étude des phénomènes de construction identitaire dans l’Antiquité, notre recherche s’intéresse plus particulièrement aux processus de construction de discours d’appartenance dans la littérature judéenne et chrétienne aux Ier et IIe siècles. Sans avoir cherché à circonscrire une définition unique et unilatérale des identités judéennes et chrétiennes de cette période – définition qui s’avère, selon nous, plus utopique que réaliste en raison de la pluralité des mouvements qui composent le « judaïsme » et le « christianisme » anciens et des auteurs qui ont tenté, par leurs discours, de définir et présenter ces identités – ou tenter d’établir une liste de critères à respecter pour délimiter ce qu’est l’identité judéenne ou chrétienne – et, par conséquent, ceux qui peuvent ou non se réclamer d’être Judéens ou chrétiens –, la perspective que nous adoptons dans cette recherche est plutôt de réfléchir à la manière dont il convient d’aborder les identités anciennes et les processus de construction identitaire dans l’Antiquité. Notre réflexion se veut donc d’abord et avant tout une réflexion méthodologique, épistémologique, terminologique et historiographique des questions et phénomènes identitaires dans l’Antiquité, notamment en ce qui concerne les identités judéennes et chrétiennes des Ier et IIe siècles qui sont abordées à partir de divers postes d’observation et dans une perspective socio-historique qui adopte une démarche « – emic » et « – etic ». Notre recherche est divisée en trois parties. La première sera consacrée aux discussions d’ordre « – etic », c’est-à-dire aux réflexions et aux remarques méthodologiques, épistémologiques, terminologiques et historiographies sur l’approche des phénomènes identitaires et de l’identité chrétienne dans l’Antiquité. Le chapitre I présentera des remarques historiographiques sur les travaux récents en histoire du « christianisme » ancien. Dans le chapitre II, nous discuterons des concepts modernes d’« identité », de « race » et d’« ethnie ». Le chapitre III présentera quelques réflexions épistémologiques et méthodologiques sur l’application des théories et concepts modernes aux réalités antiques dans l’approche des phénomènes identitaires. Finalement, le chapitre IV reviendra sur les différents paradigmes interprétatifs qui ont été utilisés dans le débat moderne sur la question du Parting of the Ways. La deuxième partie sera consacrée à la présentation des cadres contextuels du « judaïsme » et du « christianisme » anciens. Le chapitre V dressera un portrait général de la pluralité qui caractérise le « judaïsme » ancien à la période romaine (Ier – IIe siècles) et des principaux marqueurs identitaires des communautés judéennes de cette époque. Dans le chapitre VI, il sera question de l’origine et de l’expansion du « judaïsme chrétien » dans l’Empire romain (Ier – IIe siècles) de même que de la pluralité des courants chrétiens. / La troisième partie abordera la dimension « – emic » de notre recherche en s’intéressant aux processus discursifs de construction de l’identité chrétienne à partir de différents postes d’observation. Le chapitre VII analysera la présentation que l’auteur des Actes des apôtres fait des conditions d’entrée et des premières règles de vie dans la communauté chrétienne. Le chapitre VIII s’intéressera aux enjeux liés à la perception et à la représentation du Soi et de l’Autre en tentant de comprendre comment le mouvement chrétien a tenté de s’auto-définir et comment il a été défini par l’Altérité. Finalement, le chapitre IX analysera la manière dont les auteurs chrétiens se sont approprié le terme « γένος » et comment ils l’ont redéfini sur la base de critères cultuels ou religieux afin de présenter l’originalité distinctive du mouvement chrétien.
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Dans le contexte des équipes de travail multiculturelles, le développement d'une identité collective a-t-il des effets sur la résolution de conflits ?

Demers, Geneviève January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Émancipation et sécurité environnementale, vers une sécurité environnementale émancipatrice?

Saindon, Olivier 02 1900 (has links) (PDF)
L'auteur propose une redéfinition de la sécurité environnementale axée sur le concept d'émancipation. Le premier chapitre porte sur la définition du concept de sécurité. L'auteur fait état des principaux postulats et concepts des études de sécurité traditionnelles, en l'occurrence le réalisme, paradigme hégémonique des Relations Internationales. Aussi, il y explique les raisons pour lesquelles il se distancie du réalisme et pourquoi il choisit de faire appel à la Théorie critique de l'école de Francfort et au néogramscisme pour établir une distinction entre théorie traditionnelle et théorie critique. Cette distinction ouvre à l'exploration des études critiques de sécurité et plus particulièrement à l'école du Pays de Galles. Le chapitre suivant discute de deux des trois principaux concepts de cette école : l'émancipation et la sécurité. Selon les auteurs associés à « l'école du Pays de Galles », l'émancipation sert à la fois de base philosophique de but et de processus dans l'atteinte de la sécurité. Le chapitre suivant se concentre sur un troisième concept qui est celui de communauté qui permet entres autres d'aborder la question de l'identité. Ce chapitre se termine par une définition de la sécurité-émancipation. Le quatrième chapitre s'attaque à la sécurité environnementale. Cette partie du travail débute par un survol des études s'inspirant du paradigme hégémonique et aux apports conceptuels de l'école de Copenhague pour la sécurité environnementale. La suite est consacrée aux études critiques de sécurité qui traitent de l'environnement et à l'adjonction de l'idée d'émancipation à la sécurité environnementale. L'auteur soulève des questions d'éthique de l'environnement discute de la nécessité d'intégrer une éthique biocentrée au concept qu'il développe et qu'il nomme sécurité environnementale émancipatrice. Le dernier chapitre se concentre sur le potentiel du concept de communauté dans la mise en œuvre d'une sécurité environnementale émancipatrice. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : théorie critique, sécurité, émancipation, communauté, sécurité environnementale émancipatrice.
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Dans le contexte des équipes de travail multiculturelles, le développement d'une identité collective a-t-il des effets sur la résolution de conflits ?

Demers, Geneviève January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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L'esprit du Carnaval de Québec : entre participation citoyenne et fréquentation touristique

Bisson, Anne-Florence 23 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2015-2016 / Cette étude vise à mieux comprendre le rôle d’une fête, en l’occurrence le Carnaval de Québec, dans la création, l’adaptation et la mise en valeur d’un "esprit du lieu" à Québec. La fête participe à la transformation d'un territoire en « lieu », soit à accomplir un processus d’appropriation du territoire par la communauté pour en faire sien. Plus encore, elle donne au lieu un "esprit" car la fête sert de ciment identitaire pour ceux qui la célèbrent en leur permettant de se reconnaître et d’être fier du lieu qu’ils habitent. Le Carnaval de Québec offre un terrain privilégié pour observer ces processus de construction de l’esprit du lieu à travers l'organisation de la fête et le jeu des acteurs. Elle vise à montrer la place de la communauté d’accueil dans la création de la fête et dans la concrétisation de l’esprit du lieu.
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Poétiques identitaires : refigurations des identités québécoise et homosexuelle dans le film C.R.A.Z.Y.

Laverdière, Gabriel 17 April 2018 (has links)
L'objet de cette thèse de maîtrise se situe à la rencontre de l'Histoire et de la société québécoises, des relations entre fiction et Histoire, du cinéma québécois, de l'histoire de l'homosexualité, de l'homophobie et de l'éthique postmodeme des rapports de sexe et de genre. Dans un contexte qui relève de l'esthétique, cette recherche s'interroge sur les poétiques identitaires qui se manifestent dans le film québécois C.R.A.Z.Y. L'interrogation première porte sur l'identité québécoise, son histoire (réelle et imaginaire), et la seconde, sur l'identité homosexuelle, le genre (gender) et le processus de sortie du placard. II semble bien que le film C.R.A.Z.Y., eu égard à la période qu'il représente (Révolution tranquille), invoque la mémoire et l'imaginaire d'un passé fortement lié à l'identité actuelle des Québécois. De plus, l'homosexualité en constitue un thème central qui oriente sa structure narrative vers une reformulation identitaire marquée par l'empathie, la pluralité et la valeur humaine. Réfléchir au film en sa matérialité s'avère essentiel dans la mesure où cette manifestation permet d'atteindre au fonctionnement discursif du film et, d'un même élan, d'atteindre à celui de la réception. Comme l'explique Paul Ricoeur, dont l'étude du récit forme la base de la réflexion ici entreprise, le caractère ludique de la fiction réintègre le réel ainsi que les problématiques qui y habitent et qui ont servi de support à la fiction et au narratif.
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Mise en récit du passé à la télévision canadienne : production, articulation télévisuelle et réception du docudrame de la CBC/Radio-Canada Canada : A people's history/Le Canada, une histoire populaire (1995-2002)

Côté, Olivier 24 April 2018 (has links)
Cette thèse porte sur la production, l'articulation télévisuelle et la réception médiatique et populaire des dix-sept épisodes de la série Canada : A People's History/Le Canada, une histoire populaire, présentée sur les ondes de CBC/Radio-Canada en 2000-2002. La série est analysée sous l'angle novateur de la comparaison des scénarios originaux et finaux, des interactions multiples du son, de l'image, de la trame narrative et des 900 courriels envoyés au service à l'auditoire de la CBC/Radio-Canada par les téléspectateurs. La théorie du codage/décodage (Stuart Hall) nous sert à qualifier l'économie politique du média télévisuel et celle de la réaction des téléspectateurs. Notre analyse s'inscrit au coeur du courant des "cultural studies" (Critical race theory, critical multiculturalism theory, critical gender theory, critical journalism studies) dans sa volonté d'expliquer les représentations historiques à l'aune de la structure inégalitaire de la société canadienne. À la suite de nos analyses empiriques, nous constatons que la série est un mélange hétéroclite de nation-building passéiste et de nouveau multiculturalisme. À la confluence des représentations coloniales et postcoloniales, le récit de la série propose aux téléspectateurs une grandiose excursion dans le temps du Canada. Racontée sur le mode d'une grandiloquente narration, l'histoire fait la belle place aux paysages sauvages, aux "Great White Men", au patrimoine autochtone et à l'histoire de l'installation des migrants. Dans les faits, ces reconstitutions historiques spectaculaires obscurcissent cependant une réalité implacable, soit que la série constitue une refondation imaginaire de l'ordre libéral canadien, une mise en récit du passé telle que l'envisagent les élites libérales actuelles du pays. Ainsi, le récit télévisuel définitif ne conteste jamais la légitimité historique de l'État fédéral. De même, dans sa reconnaissance des torts causés aux minorités ethnoculturelles, il s'aligne plus directement sur le nouveau modèle du vivre-ensemble multiculturel. Par ailleurs, la censure - à l'interne de la production - de la violence des peuples autochtones et du racisme entre groupes ethnoculturels minoritaires fixe les limites de la paix sociale de la société libérale canadienne contemporaine. En définitive, cette mise en récit télévisuelle sert l'hégémonie culturelle des élites libérales anglo-canadiennes, surtout ontariennes, à laquelle le producteur délégué Mark Starowicz, les journalistes radio-canadiens et certains historiens de l'école historiographique des limited identities participent bon gré mal gré. Cette hégémonie culturelle n'est toutefois pas omnipotente : elle est fortement contestée, à l'intérieur même de la production tout autant que dans la société, par des historiens, des journalistes et des téléspectateurs qui s'opposent au récit proposé et à l'ordre libéral établi en vertu de leur antilibéralisme, de conceptions nationalistes franco-québécoises, d'un féminisme diffus, d'un anticolonialisme militant ou de régionalismes assumés. / This thesis focuses on the production, articulation and popular and media reception of the TV series Canada: A People's History, which consist of 17 episodes and was broadcast by the CBC/Radio-Canada network in 2000-2002. This TV series is analyzed using a ground-breaking approach, including: comparative analysis of original and final scripts; study of sound, image and narrative interactions; and examination of 900 e-mails sent by viewers to the CBC/Radio-Canada Audience Relations department. Stuart Hall's encoding/decoding theory is used to qualify the political economy of the television medium and viewer's reaction. Our analysis lies within the scope of cultural studies (Critical race theory, critical multiculturalism theory, critical gender theory, critical journalism studies) in its efforts to explain historical representations in terms ofthe unequal structure of Canadian society. Following our empirical analysis, we find that the series is an eclectic mix of old-fashioned nation-building and new multiculturalism. At the confluence of colonial and postcolonial representations, this TV narrative offers viewers a grand tour of Canada's past. The story's bombastic narration offers a unique endeavor composed of scenic landscapes, "Great White Men", Aboriginal heritage and history of migrant settlement. In fact, these spectacular reconstructions of history obscure an implacable reality. The series is an imaginary "refounding" of the Canadian liberal order, the transformation of the past into a narrative envisaged by today's liberal elites. This definitive TV narrative never denies the historical legitimacy ofthe federal state. Similarly, by recognizing wrongs caused to ethnoculrural minorities, it aligns itself more directly with new model of multicultural coexistence. Moreover, in-house censorship of indigenous peoples' violence and racism between ethnoculrural minority groups set the limits of social peace within contemporary Canadian liberal society. Ultimately, this TV transformation of the past into a narrative fits the cultural hegemony of English speaking Canadian liberal elites, mainly from Ontario; Executive producer Mark Starowicz, CBC journalists, and some historians belonging to the 'limited identities' historiographical school, are the participants of this hegemony, whether they were cognizant or not. This cultural hegemony is not omnipotent: it is highly contested by production members and society at large, including historians, journalists and viewers who oppose the TV narrative as much as the liberal order by virtue of their anti-liberalism, French-Québécois nationalist conceptions, diffuse feminism, militant anti-colonialism or strong regionalism.
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La Diablada : dramatización de la historia andina

Lafrance, Emmanuelle January 2003 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Analyse de l'identité collective des mouvements sociaux : le cas des mères de la place de Mai pendant la transition démocratique en Argentine (1982-1987)

Goyer, Renaud January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.

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