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Développement de thérapies cellulaires pour les complications urinaires et sexuelles de la prostatectomie radicale / Development of cell therapies for urinary and sexual complications of radical prostatectomySwieb, Salem 01 July 2008 (has links)
Notre travail comporte une partie de chirurgie expérimentale sur animaux par création de modèles d'incontinence urinaire (chez la truie) et le dysfonctionnement érectile (chez le rat) et par évaluation de nouvelles thérapies cellulaires. Dans le modèle de l'incontinence urinaire chez la truie, nous avons montré que l'appareil sphinctérien de la truie se rapproche morphologiquement de celui de l'homme par sa taille, sa forme et sa composition en fibres de type I lui conférant une activité tonique basale mesurable en urodynamique. A l'aide de ce modèle, nous avons envisagé une nouvelle méthode de transfert intra urétral de cellules précurseur musculaires par implantation directe des fibres musculaires (CPM) avec leurs cellules satellites attachées en fourme de bandelette de muscle. Nous avons notamment observé la formation de fibres musculaires striées et un bourgeonnement de terminaisons nerveuses venant au contact de nouvelles plaques motrices. Nous avons conclu donc, que le transfert de CPM par implantation chirurgicale de bandelette musculaire apparaît comme une méthode simple permettant d'obtenir la formation de fibres striées en position ectopique. Et donc, nos résultats fournissent les bases biologiques pour une thérapie cellulaire des pathologies sphinctériennes en général. Dans le modèle de la dysfonction érectile chez le rat, les résultats qu'on a obtenus, suggèrent que le principal mécanisme de la dysfonction érectile après section des nerfs caverneux est plutôt la conséquence de l'apoptose diffuse des cellules conjonctives et des cellules musculaires lisses caverneuses que de l'absence de Nitrique Oxyde. L'injection de cellules médullaires de la moelle osseuse pourrait constituer un traitement curatif de la dysfonction érectile après prostatectomie radicale en remplaçant les cellules apoptotiques. / Our work included a part of surgical experiments on animals by creation of models of urinary incontinence (female pig) and model of erectile dysfunction (rat) and by the evaluation of new therapies for these two kinds of pathology. In the model of urinary incontinence of female pig, we showed that the urethral sphincter of the female pig gets closer morphologically to that of the human by its size, its form and its composition in type I fibres which excrete basic tonic activity measurable by urodynamique study. With the help of this model, we envisaged a new method of intra urethral transfer of precursor muscle cells (MPC) directly by surgical implantation of muscle fibres associated with their attached satellites cells in form of muscular band. We notably noticed the formation of striated muscular fibres and sprouting of nervous endings coming in contact of new motor unites. We concluded therefore, that the transfer of MPC by surgical implantation of muscular band appears as a simple method allowing the formation of new striated fibres in an ectopique position. And therefore, our results provide the biological bases for cell therapy for treatment of sphincter pathologies in general.
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Contribution au traitement de l'incontinence urinaire chez la chienne par soutènement urétral prothétique trans-obturateur/Contribution to the treatment of urinary incontinence in the bitch by trans-obturator prosthetic urethral slingClaeys, Stéphanie 24 October 2009 (has links)
Lincompétence du sphincter urétral (ISU) est la cause la plus fréquente dincontinence urinaire chez la chienne adulte. Elle affecte typiquement les chiennes stérilisées, dâge moyen et de grande race. Son traitement est initialement médical. La phénylpropanolamine (PPA) est le traitement médical de choix et son taux de succès varie de 85 à 97 % de continence. Des études expérimentales antérieures ont démontré lavantage urodynamique dune administration de PPA une fois par jour par rapport à ladministration 3 fois par jour recommandée habituellement. Aucune étude clinique na cependant été réalisée jusquà présent pour confirmer lefficacité de ce protocole de traitement chez la chienne incontinente.
Un traitement chirurgical est recommandé en cas de non réponse ou de réponse partielle au traitement médical, si la chienne devient réfractaire au traitement ou développe des effets secondaires, ou si les propriétaires ne souhaitent pas administrer un médicament à long terme. De nombreuses techniques chirurgicales ont été décrites pour traiter lISU chez la chienne mais aucune à lheure actuelle ne permet de garantir un taux de continence complète élevé et ce, à long terme et avec un faible taux de complications.
Le traitement de lincontinence urinaire deffort chez la femme est principalement chirurgical et implique le placement dune bandelette sous-urétrale par voie vaginale. Parmi les techniques décrites, la TVT-O offre un très bon taux de succès et présente très peu de complications postopératoires.
Les objectifs de ce travail étaient donc dévaluer lefficacité clinique dun dosage quotidien unique de PPA et dadapter la technique TVT-O à la chienne en passant par une étude préliminaire sur cadavres et chiennes Beagles saines pour ensuite lutiliser chez des chiennes incontinentes atteintes dISU, afin den évaluer les effets cliniques, urodynamiques et morphologiques.
Dans la première étude, lefficacité clinique de la PPA administrée une seule fois par jour à un dosage de 1.5 mg/kg a été démontrée. En effet, le suivi à long terme (23.9 mois en moyenne) montre que 8 chiennes sur 9 étaient continentes après traitement. Une chienne na pas répondu à la PPA et a été traitée chirurgicalement. Aucun effet secondaire na été observé chez les animaux traités. Dun point de vue urodynamique, ladministration de PPA augmente significativement les valeurs de pression urétrale maximale de fermeture (MUCP). Ladministration de PPA 2 à 3 fois par jour, telle que recommandée habituellement, nest donc pas utile puisquune administration quotidienne unique, plus pratique et moins coûteuse pour les propriétaires, suffit à maintenir la continence chez 89 % des chiennes traitées.
La faisabilité de la technique TVT-O a ensuite été évaluée chez la chienne. La dissection de 12 cadavres de chiennes après mise en place de la bandelette montre que la TVT-O est faisable chez la chienne moyennant certaines adaptations. Une épisiotomie est notamment nécessaire chez la chienne contrairement à la femme. Les résultats montrent que la bandelette est située à une distance raisonnable des structures neuro-vasculaires importantes, y compris les vaisseaux fémoraux et le nerf obturateur, minimisant le risque de les léser. Elle est également localisée de manière constante en arrière du muscle élévateur de lanus, en région périnéale, rendant ainsi le risque de lésion vésicale quasi inexistant. La technique apparaît donc peu risquée et reproductible chez la chienne.
Lapplication de la TVT-O chez 2 chiennes Beagles continentes nous a ensuite permis dobserver labsence de complications intra- et postopératoires. Dun point de vue urodynamique, la pression intégrée (aire sous la courbe dUPP représentant la résistance urétrale) est augmentée jusquà 4 mois après lintervention. Les vagino-urétrographies postopératoires montrent un déplacement ventral et un rétrécissement de lurètre distal juste en avant du méat urinaire. Dun point de vue histologique, les tissus entourant la bandelette montrent une réaction fibroblastique modérée accompagnée dune réaction inflammatoire lympho-plasmocytaire légère à modérée. La bandelette semble donc relativement inerte et bien tolérée chez le chien. La tolérance de la bandelette est dune importance majeure puisquune réaction inflammatoire excessive peut induire une érosion vaginale ou urétrale pouvant entraîner une infection.
La TVT-O a ensuite été réalisée sur 8 chiennes incontinentes atteintes dISU. Après un suivi de 2 semaines à 12 mois (moyenne, 7.3 mois), 7 des 8 chiennes sont continentes. Une chienne a récidivé 2 mois après la chirurgie et a été traitée à la PPA. Dun point de vue urodynamique, MUCP et la pression intégrée sont augmentées significativement après lintervention. Laugmentation de pression se situe principalement au niveau de lurètre moyen. Il apparaît donc que la localisation du pic de pression urétrale postopératoire ne correspond pas à la localisation anatomique de la bandelette. Les vagino-urétrographies, pour la plupart non remarquables, montrent que la bandelette ne modifie pas la position du col vésical puisque les vessies en position pelvienne en préopératoire le restent en postopératoire. Une complication intra-opératoire sest produite chez une chienne chez qui une lésion urétrale caudale a été créée pendant lintervention. Aucune complication postopératoire na été observée. Les résultats cliniques à court et moyen terme de lutilisation de la TVT-O dans le traitement de lISU chez la chienne sont donc très favorables. Lhypothèse dun rétablissement dun support urétral déficient, entraînant une restauration de la fonction urétrale, reste à démontrer.
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Etat des lieux des connaissances de la pratique face à l'incontinence urinaire du sujet âgé en Loire-Atlantique enquête auprès de 33 médecins généralistes /Bucy, Gonzague de Verquin Ferreol, Sophie January 2008 (has links)
Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2008. / Bibliogr.
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Evaluation fonctionnelle de l'ablation chirurgicale des bandelettes sous-urétrales douloureusesPothin, Patrice Rigaud, Jérôme. January 2008 (has links)
Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Gynécologie-obstétrique : Nantes : 2008. / Bibliogr.
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Effet d'un programme de formation offert aux infirmières et infirmiers responsables de personnes incontinentesCollette, Caroline. January 2001 (has links)
Thèses (M.A.)--Université de Sherbrooke (Canada), 2001. / Titre de l'écran-titre (visionné le 20 juin 2006). Publié aussi en version papier.
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Élaboration et pré-expérimentation d'une intervention gérontagogique d'éducation en incontinence urinaire pour les femmes agéesButeau, Rose-Anne 19 April 2018 (has links)
L'incontinence urinaire constitue un problème majeur de santé affectant de nombreuses femmes âgées et occasionne de multiples répercussions sur toutes les facettes de leur vie. La recherche en soins infirmiers a développé un intérêt marqué pour l'éducation à la santé dans le traitement de l'incontinence urinaire surtout par l'utilisation des autosoins. La présente recherche a donc pour objectif de concevoir et de pré-expérimenter un enseignement adapté à respecter le processus spécifique d'apprentissage des personnes âgées tout en rendant l'information accessible, utilisable et satisfaisante afin de faciliter l'adoption de comportements de santé pour la gestion quotidienne de l'incontinence urinaire. Le cadre théorique s'inspire de plusieurs approches telles que l'appropriation du pouvoir d'action, le socioconstructivisme et la gérontagogie. Le cadre méthodologique propose une recherche en deux volets : une recherche pré-expérimentale pour laquelle une formation incluant un outil didactique seront construits et pré-testés de même qu'une recherche qualitative permettant d'explorer la construction du pouvoir d'auto-soins. Pour la recherche préexpérimentale, la première étape de l'étude présente les éléments clés de l'élaboration de l'enseignement et de la rédaction en langage clair et simple du document écrit. La deuxième étape consiste en la validation du document d'enseignement à l'aide de tests de lisibilité: test de closure, test de Gunning et test de Flesch. Les résultats indiquent que le document rejoint un large public. La dernière étape consiste en la pré-expérimentation de l'enseignement auprès de 42 femmes âgées de 65 et plus. La mesure des variables se fait avant, trois mois et six mois après l'enseignement, à l'aide d'un journal des urines sur sept jours, un journal des liquides sur vingt-quatre heures et un questionnaire de qualité de vie (Ditrovie). Les résultats montrent une diminution des pertes d'urine jusqu'à six mois après l'enseignement ; une augmentation de la consommation de liquides et de la qualité de vie après trois mois qui se maintient jusqu'à six mois. Pour la recherche qualitative, l'étape consiste en l'observation, après l'enseignement, de l'utilisation, de l'appropriation ainsi que de la construction du savoir. Les entrevues réalisées mettent en évidence la satisfaction envers l'enseignement, l'utilisation des notions enseignées pour franchir le tabou et pour solutionner sa situation personnelle. Les participantes à l'étude interrogées identifient aussi le document écrit comme un outil majeur pour l'intégration et l'appropriation du contenu de même que pour mettre en pratique leur pouvoir d'autosoins.
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Impact des Pratiques Obstétricales sur l'Incontinence Urinaire de la Femme de l'Accouchement à la Ménopause.Fritel, Xavier 04 February 2009 (has links) (PDF)
L'objectif était de préciser l'effet des pratiques obstétricales préventives, épisiotomie et césarienne, sur l'incontinence urinaire (IU).<br />La première cohorte provient de 2 maternités aux politiques opposées pour l'épisiotomie. Une enquête préliminaire a déterminé le nombre de sujets nécessaire. Les critères d'inclusion sont une 1ère naissance vivante à terme en présentation céphalique et une adresse postale à jour, 774 femmes remplissent ces conditions, nous avons reçu 627 réponses (81%). L'autre population est issue de la cohorte GAZEL constituée de salariées volontaires pour la recherche médicale, 3114 femmes âgées de 50 à 62 ans ont reçu le questionnaire, 2640 ont répondu (85%).<br />Quatre ans après l'accouchement, les facteurs de risque pour l'IU d'effort sont l'âge, l'IU préexistante, l'IU de la grossesse, la durée du travail et le mode d'accouchement. La comparaison entre les 2 politiques d'épisiotomie ne montre pas bénéfice en faveur d'une utilisation systématique.<br />A la cinquantaine, les facteurs de risque pour l'IU d'effort sévère sont la parité, l'obésité, le diabète, la chirurgie de l'IU et un jeune âge au premier. Le mode d'accouchement n'a aucun effet.<br />L'effet du mode d'accouchement sur l'IU à l'effort s'atténue avec l'âge et n'est plus mesurable après 50 ans, qui est l'âge moyen pour la chirurgie de l'IU. Le risque lié à la grossesse est toujours identifiable à cet âge. Cette atténuation avec l'âge des conséquences de l'accouchement est en faveur d'un mécanisme d'altération de la continence indépendant du mode d'accouchement. Nos résultats suggèrent que la prévention de l'IU d'effort par des interventions à l'accouchement, épisiotomie ou césarienne, est inefficace.
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Développement de thérapies cellulaires pour les complications urinaires et sexuelles de la prostatectomie radicaleSwieb, Salem 01 July 2008 (has links) (PDF)
Notre travail comporte une partie de chirurgie expérimentale sur animaux par création de modèles d'incontinence urinaire (chez la truie) et le dysfonctionnement érectile (chez le rat) et par évaluation de nouvelles thérapies cellulaires. Dans le modèle de l'incontinence urinaire chez la truie, nous avons montré que l'appareil sphinctérien de la truie se rapproche morphologiquement de celui de l'homme par sa taille, sa forme et sa composition en fibres de type I lui conférant une activité tonique basale mesurable en urodynamique. A l'aide de ce modèle, nous avons envisagé une nouvelle méthode de transfert intra urétral de cellules précurseur musculaires par implantation directe des ficres musculaires (CPM) avec leurs cellules satellites attachées en fourme de bandelette de muscle. Nous avons notamment observé la formation de fibres musculaires striées et un bourgeonnement de terminaisons nerveuses venant au contact de nouvelles plaques motrices. Nous avons conclu donc, que le transfert de CPM par implantation chirurgicale de bandelette musculaire apparaît comme une méthode simple permettant d'obtenir la formation de fibres striées en position ectopique. Et donc, nos résultats fournissent les bases biologiques pour une thérapie cellulaire des pathologies sphinctériennes en général. Dans le modèle de la dysfonction érectile chez le rat, les résultats qu'on a obtenus, suggèrent que le principal mécanisme de la dysfonction érectile après section des nerfs caverneux est plutôt la conséquence de l'apoptose diffuse des cellules conjonctives et des cellules musculaires lisses caverneuses que de l'absence de Nitrique Oxyde. L'injection de cellules médullaires de la moelle osseuse pourrait constituer un traitement curatif de la dysfonction érectile après prostatectomie radicale en remplaçant les cellules apoptotiques.
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Incidence et rémission de l’incontinence urinaire des femmes entre 45 et 60 ans. / Incidence and Remission of Female Urinary Incontinence at MidlifeLegendre, Guillaume 08 December 2016 (has links)
Objectif : L’objectif principal de ce travail était d’évaluer les facteurs de risque d’incidence et de rémission de l’incontinence urinaire (IU) au sein d’une cohorte de femmes de la cinquantaine en prenant en compte le type d’IU (Incontinence urinaire d’effort - IUE -, Incontinence par argenture - IUU- et Incontinence urinaire mixte – IUM) et la gravité des symptômes.Matériel et Méthodes : Les données sont issues des questionnaires de l’enquête « les femmes et leur santé », des questionnaires annuels de la cohorte GAZEL et du questionnaire spécifique « les troubles urinaires » posé en 2000 et 2008. Un modèle de Cox a été utilisé entre 1990 et 2008 à partir des données de la question « Avez-vous des difficultés à retenir vos urines ? ». Des modèles de régression logistiques ont été utilisés entre 2000 et 2008 à partir de la question validée de l’IU « Au cours des 12 derniers mois, vous est-il arrivé d’avoir des fuites involontaires d’urine ? ».Résultats : Au sein de notre population, le taux annuel d’incidence de l’IU est de 5,5 % et le taux annuel de rémission est de 6,2 %, confirmant que l’IU est un phénomène dynamique avec des périodes possibles d’aggravation et d’amélioration partielle ou totale. Ces taux sont variables avec le type d’IU : entre 2000 et 2008, les taux d’incidence étaient respectivement de 14,9 % pour l’IUE, de 3,2 % pour l’IUU et de 3.1% pour l’IUM. L’IUE est le type le plus enclin à connaître une rémission de l’IU en comparaison à l’IUU et l’IUM. Les facteurs associés à l’apparition d’une IU sont des facteurs sociaux (le niveau d’études élevé), obstétricaux (la parité), hormonaux (la ménopause), et en rapport avec l’état de santé, physique ou mentale (la prise de poids, l’apparition de symptômes dépressifs, la dégradation de la qualité de vie - dans les dimensions tonus et isolement social du score NHP). La rémission complète est d’autant moins fréquente que les femmes vieillissent et qu’elles prennent du poids. Pour chaque type d’IU, l’influence des facteurs de risque semble différente. Ainsi, le niveau d’étude (être titulaire du baccalauréat), l’IMC (à l’inclusion, et au cours du suivi) et un syndrome dépressif à l’inclusion sont associés à l’apparition d’une IUE. Un antécédent de prise en charge chirurgicale de l’IU est associé à l’apparition d’une IUU et d’une IUM. La correction chirurgicale de l’IU pendant le suivi est, comme attendu, associée à une rémission des symptômes d’IUE, mais en revanche la rééducation périnéale et un antécédent d’accouchement par voie vaginale, sont associés à une persistance des symptômes d’IUE. L’accouchement par voie vaginale était également associé à la persistance de l’IUM. L’IUU et l’IUM sont les types d’IU les plus graves à l’inclusion. De plus, l’aggravation est plus marquée en cas d’IUU ou d’IUM que d’IUE. Hormis le type, les facteurs associés à une aggravation des symptômes sont une operation pour une IU (à l’inclusion) et l’apparition d’un syndrome dépressif. L’aggravation des symptômes est négativement associée à la consommation d’alcool à l’inclusion et une chirurgie de l’incontinence pendant la période d’étude. Le rôle des facteurs sociaux, comme l’obtention du baccalauréat par exemple, est associé à l’apparition d’un IU légère, alors que des facteurs obstétricaux comme un antécédent d’accouchement par voie basse est associé à une apparition de l’IU grave.Conclusion : L’IU est un phénomène dynamique avec des périodes possibles d’aggravation et d’amélioration partielle ou totale. L’analyse des facteurs de risque associés à l’IU doit intégrer une différentiation du type et de la gravité. Les données concernant l’épidémiologie de l’IU chez les femmes entre 45 et 60 ans sont encore trop peu nombreuses. D'autres enquêtes longitudinales incluant un nombre plus important de femmes sont essentielles afin de confirmer nos résultats et mieux conseiller les femmes en présentant les symptômes. / Objective: The main objective of this work was to evaluate the risk factors of incidence and remission of urinary incontinence (UI) in a cohort of women at midlife, taking into account the type of UI (Stress urinary incontinence - SUI – Urge urinary incontinence – IUU - and mixed urinary incontinence - IUM) and the severity of symptoms.Material and Methods: Data were obtained from the survey questionnaires "women and their health," the annual questionnaires cohort GAZEL and specific questionnaire "urinary problems" posed in 2000 and 2008. A Cox model was used between 1990 and 2008 from the data of the question "Have you trouble holding your urine? ". Logistic regression models were used between 2000 and 2008 from the issue validated UI "Over the last 12 months, did you have any involuntary loss of urine ? ".Results: In our population, the annual rate of incidence of UI was 5.5% and the annual rate of remission was 6.2%, confirming that the UI is a dynamic condition with possible periods of worsening and of improvement. These rates vary with the type of UI: between 2000 and 2008, incidence rates were 14.9% for SUI, 3.2% for UUI and 3.1% for the MUI. SUI is the most likely type to experience a possible remission of the UI compared to UUI and MUI. Factors associated with the occurrence of UI are social factors (high educational level), obstetrical (parity), hormonal (menopause), and factors in relation with physical or mental health status (weight gain, onset of depressive symptoms, impairment in health-related quality of life - energy dimension and social isolation dimension of NHP score). Complete remission is even less common as women gain in age and in weight. For each type of UI, the influence of risk factors seems different. Thus, educational level (baccalaureate), BMI (at baseline and during follow-up) and a depressive syndrome at baseline are associated with the onset of SUI. An antecedent of surgical procedure for UI is associated with the occurrence of UUI and MUI. Surgical correction of the UI during follow-up is, as expected, associated with remission of symptoms of SUI. By contrast, pelvic floor muscle training exercises and vaginal childbirth, are associated with persistence of symptoms of SUI. The vaginal delivery was also associated with the persistence of MUI. MUI and UUI are the more severe types of UI at baseline. Furthermore, the aggravation is more pronounced in case of UUI or MUI that for SUI. Aside from the type, the factors associated with worsening symptoms are a prior surgery for a UI (at baseline) and the onset of a depressive syndrome. A worsening of UI is negatively associated with alcohol consumption at baseline and incontinence surgery during the study period. The role of social factors, such as the baccalaureate for example, is associated with the appearance of a slight UI, while obstetric factors such as a vaginal childbirth is associated with the appearance of a severe UI.Conclusion: The UI is a dynamic condition with possible periods of worsening and of partial or total improvement. The analysis of risk factors associated with the UI must incorporate a differentiation of the type and severity. Data on the epidemiology of UI in women between 45 and 60 years are still too few. Other longitudinal studies including a larger number of women are essential to confirm our results and to better counselling women with UI symptoms.
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Vers une modélisation de l'incontinence urinaire des femmes / Modeling Urinary Incontinence in WomenBedretdinova, Dina 30 November 2015 (has links)
VERS UNE MODELISATION DE L’INCONTINENCE URINAIRE DES FEMMES Introduction : L’objectif principal était de mieux comprendre l’histoire naturelle de l’incontinence urinaire (IU) féminine grâce à une modélisation de sa prévalence sur ses facteurs de risque, en tenant compte de sa gravité et de ses types. Un objectif secondaire était de travailler sur la classification des circonstances des fuites urinaires.Matériel et méthodes : Nous avons utilisé les données de deux sondages téléphoniques sur une population représentative, Le Baromètre Santé 2010 (3089) et Fecond (5017) ; de deux enquêtes postales au sein de la cohorte GAZEL (3098), l’une générale et l’autre centrée sur les problèmes urinaires ; et enfin d’un sondage internet de volontaires adultes, NutriNet-Santé (85037). L’IU a été définie à partir d'un questionnaire validé, l’ICIQ-UI-SF et à partir d’une liste de problèmes de santé. Nous avons utilisé des modèles binomiaux et multinomiaux de régression logistique, des analyses de correspondances multiples et de classification ascendante hiérarchique.Résultats : La prévalence de l’IU tout venant (quel que soit son type ou sa gravité) variait de 1,5 % à 38,8 % selon les enquêtes et était égale à 17,3 % dans les 2 échantillons représentatifs. La conception de l’enquête, c’est-à-dire la nature de l’échantillon (représentatif ou non), son objectif (centré sur la santé générale ou l’IU), le mode de recueil des données et la mode de définition de l’IU (à partir d’un questionnaire spécifique validé ou basée sur une liste de maladies) étaient susceptibles de modifier à la hausse ou à la baisse les estimations de la prévalence de l’IU.Les fuites les plus fréquentes étaient les fuites à la toux, les fuites avant d’arriver aux toilettes et les fuites lors de l’exercice physique. Les femmes décrivant des circonstances attribuées aux principaux types d’IU, effort, par urgenturie et mixte, formaient un groupe distinct de celles déclarant des circonstances attribuées au type IU autre. De même, les femmes déclarant des circonstances attribuables à une IU d’effort se démarquaient de celles déclarant des circonstances attribuables à une IU par urgenturie. Les circonstances les plus discriminantes pour classer les femmes incontinentes étaient : fuites tout le temps, à la toux, pendant le sommeil et après la miction. Dans toutes les enquêtes nous avons identifié des associations significatives entre presque tous les facteurs de risque disponibles et l’incontinence ; mais certains facteurs étaient liés avec toutes les formes d’IU et d’autres seulement avec certaines formes. De plus nombreuses associations ont été observées avec l’IU grave, c’est-à-dire quotidienne, qu’avec l’IU hebdomadaire. Nous avons observé plus d’associations significatives avec l’IU mixte et l’IU autre qu’avec l’IU d’effort et l’IU par urgenturie. Les plus fortes associations ont été observées pour la dépression et l’obésité, liées avec presque toutes les formes d’IU. Les variables obstétricales étaient souvent liées à l’IU mixte. Conclusion : Le questionnaire ICIQ-UI-SF est approprié pour estimer la prévalence de l’incontinence urinaire dans des échantillons représentatifs mais il apparaît insuffisant pour définir tous les types d’IU. Nos résultats ont objectivé qu’il est possible d’utiliser les circonstances des fuites d’urine pour identifier des groupes spécifiques de femmes incontinentes, et que certaines circonstances peu utilisées en cliniques sont pourtant très discriminantes. Il y a probablement des travaux à faire et à poursuivre pour explorer dans quelle mesure les circonstances des fuites ont une valeur pronostique ou prédictive de réponse au traitement. Grâce à la modélisation, où nous avons pris en compte le type et la gravité de l’IU, nous avons pu constater quelles modalités de l’IU sont liées à certains facteurs de risque et quelles modalités ne le sont pas. / TOWARDS A MODELLING OF FEMALE URINARY INCONTINENCE Introduction: The main objective was to better understand the natural history of the female urinary incontinence (UI) through modelling of its prevalence by risk factors, while taking into account its severity and its type. A secondary objective was to work on the classification of the circumstances of urinary leakage.Methods: Data came from two telephone surveys of a representative population, The Health Barometer 2010 and Fecond; two mail surveys within the cohort GAZEL, one general and the other centred on urinary problems; and an Internet survey of adult volunteers, NutriNet-Health. We defined UI from a validated questionnaire, the ICIQ-UI-SF, and from a list of diseases. We used binomial and multinomial logistic regression models, multiple correspondence analysis and hierarchical clustering.Results: The prevalence of any UI ranged from 1.5% to 38.8%. In both representative samples it was 17.3%. The design of the survey, i.e. the sampling (representative or not), its objective (centred on general health or UI-centred), the data collection mode and UI definition (symptom-based or perception-based) were likely to change either upwards or downwards the estimates of the prevalence of UI.The most frequent circumstances were leaks during coughing, leakage before getting to the toilet and leaks during physical exercise. Women describing circumstances attributable to stress, urge or mixed types of incontinence formed a separate group from those reporting leakage circumstances attributable to other UI. Similarly, women declaring circumstances attributable to stress UI stood out from those declaring circumstances attributable to urge UI. The most discriminating circumstances to classify incontinent women were: leaks all the time, leaks during coughing, leaks during sleep and leaks after urination.In all the surveys included in our work we have identified significant associations between almost all available risk factors and incontinence, but some factors were associated with all forms of incontinence and others only with few forms. In addition, more associations were observed with severe UI (i.e. daily UI), than with weekly UI. Among UI types, we observed more significant associations with mixed UI and other UI than with stress and urge UI. The strongest associations were found for depression and obesity with almost all forms of UI. Obstetric variables were often associated with mixed UI.Conclusion: Precise estimates of UI prevalence should be based on non–UI-focused surveys among representative samples and using a validated standardised symptom-based questionnaire, as ICIQ-UI-SF, but it appears to be insufficient to define all types of UI. We found that it is possible to use the circumstances of urine leaks for identifying specific groups of incontinent women. But we need to explore to what extent the circumstances of urinary leakage have prognostic or predictive value for response to treatment. With modelling, as we took into account UI type and severity, we identified which UI modalities are related to certain risk factors and which are not.
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