Spelling suggestions: "subject:"initiatives citoyenneté"" "subject:"initiatives citoyens""
1 |
S’associer pour habiter et faire la ville : de l’habitat groupé autogéré à l’habitat participatif en France (1977 – 2015) : exploration d’un monde en construction / Join to live and make the city : from self-managed housing projects to participative housing in France (1977 – 2015) : exploration a world in the makingD'Orazio, Anne 03 July 2017 (has links)
Cette thèse s’intéresse aux capacités des citoyens, en France, à agir collectivement et à impulser des productions « alternatives » de leur cadre de vie et de leur cadre habité. Fondées largement sur une critique des modes de production conventionnels, ces démarches en proposent un dépassement dans une perspective de mutualisation et de solidarité. Si elles se réclament d’expériences étrangères, elles s’inscrivent en même temps dans la poursuite d’un débat tant idéologique qu’opérationnel qui a parcouru le XX° siècle sur la participation des habitants à la production de l’habitat. En portant notre regard sur une série d’initiatives qui ont émergé au début des années 2000, nous analysons leurs modalités de structuration, d’organisation collective et d’interpellation de l’action publique. Ces mobilisations qui sont portées par des acteurs associatifs, politiques et institutionnels construisent ainsi le Monde de « l’habitat participatif ». Pour mieux saisir ce mouvement contemporain, nous nous sommes penchée sur l’héritage des expériences françaises de l’habitat groupé autogéré de la fin des années 1970. L’approche diachronique de l’enquête questionne les niveaux de filiation entre les initiatives d’hier et celles des années 2000. Cette analyse montre comment s’organisent ces militants et les stratégies qu’ils adoptent pour faire entendre leur revendication. Elle met en évidence les mécanismes d’élaboration d’une question publique et son traitement par des acteurs institutionnels. Cette thèse contribue à l’analyse de la transformation de l’action publique et questionne les capacités de co-construire et de dialogue entre initiative militante et acteurs institutionnels. / This thesis focuses on the capacity of citizens to collectively promote “alternatives” in terms of living and housing environments in France. Grounded in a broad critique of conventional modes of production, the study suggests ways of transcending these modes through social processes such as sharing and solidarity. Although many such experiments have occurred outside of France, they are linked to ongoing twentieth century ideological and operational debates about resident participation in the construction of their own housing. By closely examining a series of initiatives in the early 2000s, the present study analyzes how they were organized and structured and how they generated public action. Under the auspices of housing associations and political and institutional organizations, these mobilizations have collectively supported the construction of a World of “participative housing.” In order understand this contemporary movement in an historical perspective, the study has also investigated the legacy of self-managed housing projects in France in the late 1970s. This diachronic approach helps to critically appraise relationships between earlier initiatives and more recent examples in the early 2000s. The study demonstrates how activists organized themselves; it analyses the strategies they used to ensure their demands would be heard. It highlights the mechanisms through which this public issue was created and describes its reception by a range of institutional actors. This thesis contributes to an analysis of the transformation of public action. It questions the capacities to co-construct and to drive a dialogue between activist initiatives and institutional actors.
|
2 |
Sociologie des initiatives culturelles citoyennes : le pouvoir d'agir entre démocratie participative et économie solidaire / Sociology of cultural citizen initiatives : the empowerment between participatory democracy and solidarity-based economyJuan, Maïté 02 June 2018 (has links)
A travers l’analyse d’expériences citoyennes dans le champ culturel – un centre culturel de gestion communautaire, un centre socioculturel autogéré et une association de médiation artistique -, cette thèse interroge la capacité des initiatives citoyennes à constituer des espaces publics autonomes, en tant que foyers de créativité et de résistance, d’élaboration de discours critiques et de construction d’alternatives concrètes. Face aux limites de l’offre institutionnelle de participation, au formatage entrepreneurial des initiatives citoyennes et à la pénétration marchande du champ culturel, la recherche s’intéresse aux leviers de l’autonomie des espaces publics de la société civile, en combinant deux échelles d’analyse privilégiées : la fabrique des collectifs (institutionnelle, organisationnelle, économique mais aussi sociale et relationnelle) et le rapport aux institutions, à travers la tension entre institutionnalisation et contre-pouvoir, apprivoisement et innovation institutionnelle. S’inscrivant à la croisée de la sociologie économique et de la sociologie politique, les enjeux de cette thèse sont d’articuler les champs de la démocratie participative et de l’économie solidaire afin de saisir les conditions de l’autonomie citoyenne, d’enrichir l'approche habermasienne des « espaces publics autonomes » mais aussi de contribuer à une sociologie de l’émancipation qui, n’évacuant nullement l’attention aux processus de domination et de reproduction, soit apte à mettre en lumière les capacités critiques et instituantes d’espaces publics populaires. / Through the analysis of cultural citizens’ experiences – a cultural centre of comunity-based managment, a self-directed sociocultural centre and an association of artistic mediation – this thesis questions the capacity of citizens’ initiatives to constitute autonomous public spaces, as sources of creativity and resistance, of elaboration of critical discourses and construction of concrete alternatives. In front of the limits of institutional offer of participation, of entrepreneurial standardization of citizens’ initiatives and of commodification of the cultural field, this research investigates the various levers of the autonomy of public spaces of civil society, combining two main scales of analysis : the making of collective action (institutional, organizational, economic but also social and relational dimensions) and the relation to political institutions, through the tension between institutionalization and counter-power, domestication and institutional innovation. At the crossroads between economic and political sociology, the stakes of this thesis are to articulate participatory democracy and solidarity-based economy fields to understand the conditions of citizen autonomy, to enrich the Habermasian approach of « autonomous public spaces » but also to contribute to a sociology of emancipation that, without neglecting domination and reproduction processes, was able to enlighten critical and creative capacities of these popular public spaces.
|
3 |
Appropriations de l’espace urbain : études de pratiques citoyennes à MontréalPayen, Lena 06 1900 (has links)
No description available.
|
Page generated in 0.092 seconds