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Biodiversité des insectes pollinisateurs sur un gradient d'utilisation du territoire en plaine inondable du lac Saint-PierreSlupik, Olivier 13 December 2023 (has links)
La plaine inondable du lac Saint-Pierre est un vaste ensemble de milieux humides et un écosystème d'une biodiversité exceptionnelle mais reste menacée par l'intensification de l'agriculture. Les insectes pollinisateurs étant un maillon important des écosystèmes terrestres et de l'agriculture, leur conservation est un enjeu dans la gestion durable du littoral du lac Saint-Pierre. Les objectifs du projet étaient d'inventorier les populations d'abeilles et de syrphes dans un gradient d'utilisation du territoire pour identifier les milieux essentiels à leur conservation ainsi que leur réponse possible aux effets des inondations printanières. Vingt sites, répartis dans quatre municipalités autour du lac Saint-Pierre, ont été échantillonnés en 2019-2020. L'abondance et la richesse spécifique des abeilles et des syrphes ont été comparées selon le type d'occupation du territoire, soit en régie agricole conventionnelle, en prairie semi-naturelle et en milieu naturel, et selon l'année de capture, les inondations ayant été exceptionnellement longues en 2019, mais courtes en 2020. Les captures ont été effectuées au moyen de pièges-bols. Un total de 2 099 abeilles de 85 espèces et 2 373 syrphes de 41 espèces ont été capturés. Les populations d'abeilles et syrphes étaient dominées par quelques espèces sur l'ensemble du territoire. En utilisant des modèles linéaires généralisés mixtes, nous avons trouvé que les marges des champs, qui contenaient une meilleure disponibilité florale, ont attiré plus d'individus et d'espèces d'abeilles que les milieux naturels. Les abeilles ont également été quatre fois plus nombreuses et deux fois plus diversifiées en 2020 qu'en 2019, suggérant un effet de mortalité due aux inondations prolongées. Au contraire, aucun effet du type d'occupation du territoire ou de l'année de capture n'a été mis en évidence pour les syrphes. Il s'agit de la première étude sur les pollinisateurs en contexte de plaine inondable en Amérique du Nord. / The Lake Saint-Pierre floodplain is a vast wetland and ecosystem of exceptional biodiversity and is threatened by agricultural intensification. As pollinating insects are an important link in terrestrial ecosystems and agriculture, their conservation is an issue in the sustainable management of the Lake Saint-Pierre shoreline. The objectives of the project were to inventory bee and hoverfly populations in different types of land use, to identify the environments essential to their conservation and their possible response to the effects of spring flooding. Twenty sites, located in four municipalities around Lake Saint-Pierre, were sampled in 2019-2020. Abundance and species richness of bees and hoverflies were compared by land-use type (conventional farm, semi-natural grassland, and natural environment) and by year of capture, as flooding was unusually long in 2019, but short in 2020. Captures were made using pan-traps. A total of 2,099 bees of 85 species and 2,373 hoverflies of 41 species were captured. The bee and hoverfly populations were dominated by a few species throughout the area. Using generalized linear mixed models, we found that field margins, that contained a greater floral availability, attracted more individuals and species of bees than natural environments. Bees were also four times more numerous and twice as diverse in 2020 than in 2019, suggesting a mortality effect of prolonged flooding. In contrast, no significant differences were found on hoverflies for either land-use type or year of capture. This is the first study of pollinators in a floodplain context in North America.
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Répartition des abeilles, des guêpes et des syrphes au sein de gazons et de prairies semi-naturelles en paysages agricoles et urbainsCloutier, Sabrina 29 August 2024 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2022 / La perte et la fragmentation d'habitats naturels au profit de l'intensification agricole et de l'expansion urbaine sont à la source du déclin des communautés d'insectes pollinisateurs. Ce projet a pour but 1) d'évaluer l'impact du type de paysage (agricole, résidentiel et industriel) sur les communautés d'abeilles, de guêpes et de syrphes et 2) de déterminer la valeur écologique des surfaces gazonnées pour soutenir ces pollinisateurs comparativement aux prairies semi-naturelles. Pour ce faire, 18 gazons et 18 prairies semi-naturelles répartis uniformément entre les paysages agricoles, résidentiels et industriels de l'Agglomération de Québec ont été échantillonnés pour évaluer l'abondance, la richesse et la composition en abeilles, en guêpes et en syrphes. L'environnement agricole était nocif pour les abeilles et les guêpes pour lesquelles une réduction de leur abondance et de leur richesse a été observée comparativement au milieu résidentiel, alors que les aires industrielles limitaient l'abondance et la richesse des guêpes seulement. Pour l'ensemble des paysages, les prairies semi- naturelles étaient indispensables pour l'établissement de communautés d'abeilles et de syrphes abondantes en individus et riches en espèces, alors que les aires gazonnées présentaient une forte dominance du genre d'abeille *Lasioglossum* et de l'espèce de syrphe *Toxomorus marginatus*. Pour les guêpes, les ressources des gazons étaient peu attirantes et visitées sporadiquement. Les résultats suggèrent que les actions de conservation visant les abeilles et les guêpes devraient assurer la présence de davantage d'espaces naturels dans les paysages agricoles et industriels. D'autre part, malgré le rôle esthétique et récréatif des gazons, ceux-ci attirent peu les communautés d'insectes pollinisateurs ce qui souligne l'importance de conserver des prairies semi-naturelles. / The decline of pollinating insects is partly caused by the loss and fragmentation of natural habitats, for which land conversion to the benefit of agricultural intensification and urban expansion plays a key role. This project aims to 1) assess the impact of landscape matrices (agricultural, residential, and industrial) on bee, wasp, and flower fly communities and 2) determine the ecological value of lawns to support those communities compared to semi-natural meadows. We sampled 18 lawns and 18 meadows distributed evenly between agricultural, residential, and industrial areas in the Quebec City Agglomeration to assess the abundance, richness, and composition of bees, wasps, and flower flies. The agricultural environment was harmful for bees and wasps for which a reduction in their abundance and richness was observed compared to residential areas, while the industrial areas limited the abundance and richness of wasps only. Thus, residential neighborhoods offered the greatest potential for maintaining social wasp's diversity and favored the abundance most bee species from the entire agricultural-urban system. Semi-natural meadows were beneficial for the colonization of bees and flower flies having various ecological requirements, while lawns revealed a strong dominance for the bee genus *Lasioglossum* and the flower flies species *Toxomorus marginatus* respectively. Lawn resources were unattractive and sporadically visited by wasps. Our results showed that conservation actions should prioritize landscape management to conserve central-place foragers, such as bees and wasps by increasing natural areas within agricultural and industrial landscapes. Moreover, despite their aesthetic and recreational role, lawns are detrimental to wasp communities and selectively sustain a limited number of bee and flower fly species. Our results highlight the importance of conserving meadows within managed ecosystems.
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Insectes pollinisateurs dans les paysages agricoles : approche pluri-échelle du rôle des habitats semi-naturels, des pratiques agricoles et des cultures entomophilesLe Féon, Violette 14 October 2010 (has links) (PDF)
pollinisateurs (abeilles et syrphes) dans les paysages agricoles, en présence d'une culture entomophile, le colza. Son originalité réside dans la prise en compte des pratiques agricoles, et non pas uniquement de la quantité d'habitats semi-naturels, pour évaluer l'impact de l'intensification agricole. A l'échelle de 14 sites européens, les abeilles sont affectées négativement par l'intensification agricole (mesurée par la quantité de pesticides et fertilisants azotés et par la charge en bétail) et positivement par la quantité d'habitats semi-naturels. A l'échelle du paysage, nous avons montré que : (1) les abeilles et les syrphes se concentrent au niveau des parcelles de colza, culture nectarifère fortement attractive ; (2) le rôle des habitats semi-naturels diffère en fonction du type de paysage : dans le bocage, les haies et les prairies jouent un rôle important ; dans l'openfield, les chemins (sites de nidification des abeilles terricoles) et les bordures de parcelles (sources de fleurs) semblent jouer un rôle majeur ; (3) une analyse de l'histoire récente (sur 5 ans) met en évidence le rôle positif de la présence de prairies temporaires dans les rotations culturales sur la richesse spécifique des abeilles solitaires. Une étude de la répartition spatiale des insectes pollinisateurs au sein des parcelles de colza indique que (1) dans le bocage, l'ensemble des insectes considérés utilise à la fois les bordures et l'intérieur des parcelles. Les bourdons, dont les capacités de vol sont les plus importantes, fréquentent préférentiellement le centre des parcelles, où nous avons montré que la quantité de ressources est maximale ; (2) dans l'openfield, où la surface en colza est plus élevée, nous observons un effet « dilution », qui rend plus difficile la compréhension du comportement des insectes. En améliorant les connaissances sur l'utilisation de l'espace par les insectes pollinisateurs, ce travail permet de mieux estimer les flux de pollen, et donc les risques potentiels associés à la mise en place de cultures transgéniques.
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Pollinator-mediated selection, reproductive isolation and the evolution of floral traits in Ophrys (Orchidaceae)Vereecken, Nicolas 15 May 2008 (has links)
Cette thèse aborde l’écologie et l’évolution des relations qu’entretiennent les orchidées du genre Ophrys avec leurs pollinisateurs. L’approche comparative et la combinaison (i)<p>d’analyses chimiques de phéromones sexuelles et de parfums floraux, (ii) d’analyses génétiques avec des outils moléculaires, et (ii) de tests de comportement réalisés sur les insectes in situ nous ont permis d’éclairer certains aspects méconnus de ces interactions inter-spécifiques. La pollinisation des orchidées du genre Ophrys est assurée par des mâles d'abeilles ou de guêpes solitaires qui opèrent une tentative d’accouplement (pseudocopulation) sur le labelle des fleurs. L'attraction des pollinisateurs est généralement hautement spécifique, régie par un mimétisme des signaux (chimiques, visuels, tactiles) des femelles des espèces d'insectes concernés. Malgré cette spécificité, des hybrides se forment occasionnellement en conditions naturelles, témoignant de la perméabilité partielle des barrières d'isolement reproductif entre espèces. Au cours de<p>ce programme de recherche, nous avons entrepris l’étude des interactions Ophryspollinisateurs en mettant l’accent sur trois aspects spécifiques, à savoir (i) la sélection des caractères floraux par les pollinisateurs, (ii) l'isolement reproductif entre espèces d'Ophrys sympatriques, et enfin (iii) l'évolution des caractères floraux au sein d'un complexe d'espèces-soeurs d'Ophrys associées à différents pollinisateurs. Les principaux<p>résultats de ce travail sont repris ci-dessous, ponctués de références aux articles qui rassemblent l’intégralité des études réalisées. / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Biodiversité des pollinisateurs dans les cannebergières : effets des pratiques culturales, du type de sol et de l'habitat naturelGervais, Amélie 24 April 2018 (has links)
Les pollinisateurs indigènes sont importants pour la production de canneberges. Ils sont pourtant menacés par les pratiques agricoles qui s'intensifient. Pour établir un plan de conservation efficace, une meilleure connaissance des facteurs intrinsèques aux exploitations est essentielle. L’objectif principal de cette étude était de déterminer la diversité et abondance des abeilles et syrphes retrouvées en cannebergières. Quinze fermes ont été échantillonnées selon la régie de culture, le type de sol et le type d’habitat naturel retrouvé près des cannebergières. Des pièges-bols disposés en transect ainsi que l’utilisation de filet entomologique ont été utilisés pour échantillonner les pollinisateurs. Au total, 135 espèces de pollinisateurs indigènes ont été capturées en 2013 et 2014. Le type de sol ainsi que l’habitat naturel influençaient les communautés de pollinisateurs, alors que la régie de culture ne les affectait pas. L’abeille Melitta americana, spécialiste du pollen de canneberge, a été capturée plus souvent dans les tourbières. / Cranberry flowers greatly benefit from insect pollination, increasing fruit production. Recently, there has been a growing interest in wild pollinators. The main objective of this study was to document the diversity and abundance of Hymenopteran and Dipteran pollinators found in cranberries grown in Quebec. A total of 15 farms were sampled. Pollinator biodiversity was compared according to crop management (organic vs. conventional), soil type (sand vs. peat) and natural habitats (meadow, forest and bog). A combination of netting and pan traps was used to sample pollinator before, during and after cranberry blooming period. A total of 135 wild pollinator species were identified in 2013 and 2014. The soil type and the natural habitat influenced the bee community, while the management type did not affect the flies nor the bees. The bee Melitta americana, a cranberry specialist, was more prevalent in bogs.
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