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De Nasser à Nasrallah : l’identité arabe à l’épreuve de ses récits médiatiques. Une analyse sémio-pragmatique de l’émergence de deux symboles de la nation. Nationalismes et propagandes, 1948-2006 / From Nasser to Nasrallah : the representation of Arab identity through its media narratives. A semio-pragmatic analysis of the emergence of two symbols of the nation. Nationalisms and propaganda, 1948-2006.

Saber, Dima 15 December 2011 (has links)
Notre récit commence dans l’Egypte nationaliste des années 1950. Le coup d’Etat mené par Gamal Abdel Nasser et le “Mouvement des Officiers Libres” ouvre la voie à une révolution politique, économique, et socioculturelle, au Caire et dans l’ensemble du monde arabe. Il met alors en place un puissant dispositif médiatique : il fonde la radio la Voix des Arabes, publie La Philosophie de la révolution, et fera très rapidement du journal Al-Ahram la langue de sa révolution. De la guerre de Suez en 1956, à l’union avec la Syrie en 1958, l’Egypte soutiendra alors tous les mouvements de libération nationale jusqu’à la “catastrophe” de 1967, qui signe l’arrêt de mort du nationalisme nassérien. Lorsque le nationalisme laïc n’a pas réussi à restituer la Palestine et la dignité arabe perdues, certains ont cru que c’est la religion qui le fera. Deux modèles antagonistes secouent alors le consensus des années 1960 : au “pétro-islam” saoudien s’oppose désormais un islam chiite inspiré par la Révolution islamique en Iran et prôné par le Hezbollah et son Secrétaire général Hassan Nasrallah. Les années 1980-1990 correspondent aussi à l’introduction des chaînes satellites dans le monde arabe ; au pouvoir mobilisateur de la radio des années 1950, se substitue la force de l’image de chaînes comme Al-Jazeera et Al-Manar. Ainsi, trois décennies après la dernière guerre israélo-arabe, la question de l’identité est exportée sur le front libanais : Nasrallah dit mener, en 2006, “la guerre de la nation contre l’ennemi sioniste”. Comment, à travers leur couverture de la révolution, de la guerre, de la défaite et de la victoire, les médias arabes ont-ils dit l’identité tout au long des soixante dernières années d’histoire ? Comment la radio, la presse écrite, la télévision satellitaire, mais aussi la chanson, les clips et les jeux vidéo ont-ils dit l’arabité? Qu’est-ce que “être arabe” dans le discours médiatique d’aujourd’hui et de quelles manières l’islam politique prôné par les médias contemporains reprend-t-il les anciennes thématiques du nationalisme nassérien ? / Our story starts in the nationalist Egypt of the 1950s. The military coup undertaken by Gamal Abdel Nasser and the “Free Officers Movement” paved the way for a political, economic and socio-cultural revolution in Egypt and the entire Arab world. Soon after, Nasser established a powerful multifaceted media apparatus: he founded The Voices of the Arabs radio station, published The Philosophy of the Revolution, while Al-Ahram was slowly becoming the “tongue” of his revolution. From the Suez crisis in 1956, until the union with Syria in 1958, Nasser’s Egypt supported all anti-colonial liberation movements in the Arab world, until the 1967 defeat that signed the death sentence of pan-Arab nationalism. When secular nationalism couldn’t resuscitate Palestine and the tarnished Arab dignity, some thought that religion could. Two antagonistic models shook the fragile consensus of the 1960s: a Saudi “petro-Islam”, and the more recently emerging Shiite Islam, inspired by the Islamic Revolution in Iran, and mainly promoted by Hezbollah and its Secretary General Hassan Nasrallah. The 1980s also correspond to the introduction of the first satellite channels in the Arab world: the power of images on channels like Al-Jazeera and Al-Manar began to substitute radio’s mobilizing discourse of the 1950s. Three decades after the last Arab-Israeli war, the question of Arab identity is exported to the Lebanese front: Hassan Nasrallah says he is leading, in 2006, “the nation’s war against the Zionist enemy”. How did Arab media, through their coverage of revolutions, wars, defeats and victories, take part in the mechanisms of construction of post-colonial identities? How did the radio, the print and the satellite media, the songs, the music clips and the video games all define what is being “an Arab” today? And in which ways, does today’s political Islam, promoted by contemporary media narratives, reclaim the old pan-Arab and nationalist themes?
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Étude des partis politiques depuis la tentative d’ouverture démocratique en Algérie (1989-2014) / Sudy of Political Parties since the Attempt of Political Opening in Algeria (1989-2014)

Sami, Abdelhakim 06 March 2018 (has links)
Cette thèse s’intéresse au phénomène partisan depuis la tentative d’ouverture du champ politique en 1989 en Algérie. Elle tente de comprendre comment fonctionnent les partis politiques algériens, leur organisation structurelle, leur mission et leur rôle dans la compétition politique pour conquérir le pouvoir à travers les élections. Bien que l’ouverture au pluralisme (1989-1992) ait produit des opportunités politiques profitées notamment aux islamistes du FIS, l’interruption du processus électoral en 1992 a conduit à la refermeture du champ politique, et à une crise politique (après la dissolution du FIS) tournant au conflit armé (entre l’État et le FIS). L’échec de la transition démocratique s’explique par la nature du système politique algérien, qui est incompatible avec les partis. Cela réduit les partis à des appareils au profit du système politique notamment depuis l’arrivée d’Abdelaziz Bouteflika à la présidence (1999). Cette étude propose donc une analyse socio-politique des élections depuis 1989 en Algérie, qui a permis d’expliquer les comportements électoraux, l’engagement politique, les trajectoires des militants, et de saisir les représentations liées notamment à l’histoire de l’Algérie, la nature de son système politique, la socialisation, la famille, la région d’habitation, etc. L’étude des partis algériens combine trois niveaux d’analyse, d’abord au niveau macro, l’environnement des partis (culture politique, administration, mode de scrutin, enjeux politiques, etc.) constitue un obstacle à leur évolution démocratique. Au niveau micro et méso, l’analyse se situe au niveau de l’attitude et de comportement des citoyen, militants et électeurs, tout en s’intéressant à leur entourage familial, amical, et le rôle ambivalent (mobilisateur et démobilisateur) des partis. / This thesis deals with the partisan phenomenon since the attempt of opening the political field in 1989 in Algeria. It tries to understand the functioning of the Algerian political parties, their structural organization, their mission and their role in political competition in order to conquer power through elections. Although the openness to pluralism (1989-1992) produced political opportunities benefited particular by the FIS Islamists, the interruption of the electoral process in 1992 led to the re-closure of the political field and to a political crisis (after the dissolution of the FIS) leading to armed conflict (between the State and the FIS). The failure of the democratic transition is explained by the nature of the Algerian political system, which is incompatible with the parties. This reduces the parties to devices to the benefit of the political system, in particular since the arrival of Abdelaziz Bouteflika to the presidency (1999). This study therefore proposes a socio-political analysis of the elections since 1989 in Algeria, which made it possible to explain the electoral behavior, the political commitment, and the trajectories of the militants. It also permitted to grasp the representations linked in particular to the history of Algeria, the nature of its political system, socialization, the family, the region of residence, and so on. The study of the Algerian parties combines three levels of analysis: first at the macro level, the parties’ environment (including political culture, administration, electoral system, political stakes, etc.) constitutes an obstacle to their democratic evolution. At the micro- and meso-level, the analysis focuses on the attitudes and behavior of citizens, activists and voters, while taking into consideration their family, friends, and the ambivalent (mobilizing and demobilizing) role of parties.
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La résilience islamique au Liban: contribution à l'étude de l'évolution idéologique et structurelle du Hezbollah

Leroy, Didier 11 October 2010 (has links)
Depuis les attentats du 11 septembre 2001, le galvaudage intensif du concept d’« islamisme » par les sphères médiatiques et politiques a eu pour effet de catégoriser de manière simpliste et illusoire des phénomènes sociaux très différents de par le monde, dans le registre du terrorisme. Dans ce contexte, le Hezbollah libanais -pourtant chiite et farouchement opposé à Al-Qaïda- a acquis un statut particulier dans la mesure où le Secrétariat d’Etat américain l’a désigné comme la principale menace terroriste dès 2002. Nous proposons ici une recherche casuistique sur le « Parti de Dieu ». Etude longitudinale retraçant l’évolution de ce mouvement milicien devenu parti politique, notre travail vise à mieux cerner ce « fait social » et à situer celui-ci au sein du vaste spectre des islams politiques. Nous synthétisons ici les phases de maturation idéologique que celui-ci a connues depuis son émergence et retraçons l’évolution structurelle de ce parti politique avant tout caractérisé par son projet de « société résistante ». Chacun de ces deux volets (idéologique et structurel) laisse entrevoir les interactions bilatérales qui se sont créées, dans la diachronie, entre le religieux et le politique au sein du Hezbollah, mais illustre surtout la soumission polymorphe de l’un comme de l’autre à la cause inébranlable de la résistance face à Israël. L’élément fondamentalement nouveau que nous apportons à la littérature scientifique spécialisée est une grille d’interprétation du cheminement global d’une grande partie de la communauté chiite du Liban. Celle-ci a pour point de départ le concept -initialement psychologique- de « résilience », et propose la transposition de ce dernier dans le champ sociopolitique. L’analyse qui en découle met en perspective l’« idéologie résiliente » et la « structure résiliente » que le Hezbollah a progressivement développées dans une optique stratégique. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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