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La Résilience islamique au Liban. Contribution à l'étude de l'évolution idéologique et structurelle du Hezbollah.

Leroy, Didier 11 October 2010 (has links)
Depuis les attentats du 11 septembre 2001, le galvaudage intensif du concept d’« islamisme » par les sphères médiatiques et politiques a eu pour effet de catégoriser de manière simpliste et illusoire des phénomènes sociaux très différents de par le monde, dans le registre du terrorisme. Dans ce contexte, le Hezbollah libanais -pourtant chiite et farouchement opposé à Al-Qaïda- a acquis un statut particulier dans la mesure où le Secrétariat d’Etat américain l’a désigné comme la principale menace terroriste dès 2002. Nous proposons ici une recherche casuistique sur le « Parti de Dieu ». Etude longitudinale retraçant l’évolution de ce mouvement milicien devenu parti politique, notre travail vise à mieux cerner ce « fait social » et à situer celui-ci au sein du vaste spectre des islams politiques. Nous synthétisons ici les phases de maturation idéologique que celui-ci a connues depuis son émergence et retraçons l’évolution structurelle de ce parti politique avant tout caractérisé par son projet de « société résistante ». Chacun de ces deux volets (idéologique et structurel) laisse entrevoir les interactions bilatérales qui se sont créées, dans la diachronie, entre le religieux et le politique au sein du Hezbollah, mais illustre surtout la soumission polymorphe de l’un comme de l’autre à la cause inébranlable de la résistance face à Israël. L’élément fondamentalement nouveau que nous apportons à la littérature scientifique spécialisée est une grille d’interprétation du cheminement global d’une grande partie de la communauté chiite du Liban. Celle-ci a pour point de départ le concept -initialement psychologique- de « résilience », et propose la transposition de ce dernier dans le champ sociopolitique. L’analyse qui en découle met en perspective l’« idéologie résiliente » et la « structure résiliente » que le Hezbollah a progressivement développées dans une optique stratégique.
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Que le vent emporte le mythe : la guerre de l'eau au Proche-Orient n'a pas eu lieu

Caouette, Geneviève 11 1900 (has links) (PDF)
Cette étude de cas traite de la relation « raréfaction et guerre hydrique ». Largement exploité par la littérature, l'exemple type de l'épuisement des eaux du Jourdain engage selon la pensée dominante, les États riverains, en l'occurrence le Liban, la Syrie, la Jordanie et Israël, à l'usage de la violence armée. Certains auteurs poursuivent en affirmant que les principales guerres forgeant le conflit israélo-arabe, à savoir celle de 1967 et 1982, ont été déclenchées par l'eau et son partage. Nous proposons que la raréfaction relative des eaux du Jourdain n'a pas provoqué une guerre de l'eau. A contrario, le fort degré de compétitions et de tensions entourant la ressource a plutôt encouragé les acteurs du bassin à développer un processus de négociations et de coopération dans le domaine. Les accords multilatéraux et bilatéraux traitant de la répartition, mais aussi de la qualité de l'eau en sont le digne résultat. Comme le souligne Wolf, ce mythe relève d'une incompréhension de l'enjeu hydrique de la région, voire de la manifestation du symptôme de « l'hydroparanoïa ». ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Eau, Raréfaction, Jourdain, Proche-Orient, Guerre, Conflit israélo-arabe, Coopération.
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Distance idéologique et refroidissement des relations syriano-américaines entre 2001 et 2005

Arel, Sébastien January 2010 (has links) (PDF)
L'arrivée au pouvoir de Bashar al-Asad à la tête de l'État syrien, en juin 2000, annonçait pour certains l'espoir d'un rapprochement diplomatique entre les gouvernements occidentaux et la Syrie. Malheureusement, et ce, malgré les attentes, la Syrie a poursuivi le chemin inverse au cours des cinq années suivantes, au point de se voir isolée sur la scène régionale. De ce fait, plusieurs spécialistes de la politique syrienne ont étudié la situation afin de mieux comprendre l'origine de cette détérioration politique. Cependant, suite à l'étude de leurs conclusions, plusieurs questions demeureront sans réponse sur les liens entre la dégradation des relations syriano-américaines et la marginalisation de la Syrie sur la scène régionale durant les années 2001 à 2005. Dans le cadre de cette recherche, nous avons cherché à déterminer les causes reliées à la détérioration des relations entre la Syrie et les États-Unis et à l'isolement de ce pays arabe sur la scène régionale entre 2001 et 2005. Pour arriver à nos résultats, nous nous sommes d'abord basés sur une démarche hypothético-déductive, puis sur le concept de distance idéologique à travers une perspective évolutionniste des relations inter-étatiques. Dans le but d'obtenir une analyse éclairée, nous nous sommes posé la question suivante: quel impact la distance idéologique a-t-elle eu sur l'établissement de relations syriano-américaines tendues et la marginalisation syrienne sur la scène régionale entre 2001 et 2005? En rattachant notre concept de distance idéologique à l'articulation évolutionniste des relations inter-étatiques, nous avons pu conclure que le conflit d'intérêts initial favorisant l'évolution négative d'une relation inter-étatique était dépendant de la distance idéologique entre les deux États à propos d'une série d'événements survenus durant cette époque. Suivant l'utilisation de données tirées d'articles scientifiques d'experts, d'un corpus provenant d'agences spécialisées en traduction de journaux arabes et quotidiens occidentaux et d'archives gouvernementales américaines, nous avons d'abord noté, dans le cadre du premier chapitre, que lors de la période entre septembre 2001 et avril 2003 les relations syriano-américaines ont connu une détérioration en raison des enjeux entourant le « terrorisme » et la condition irakienne lors de la « guerre contre le terrorisme », du conflit israélo-palestinien et de l'invasion américaine de l'Irak. Nous avons aussi observé, dans le cadre du second chapitre, l'influence de la distance idéologique au cours de la période de mai 2003 à avril 2005. Nous avons identifié les enjeux entourant les conditions américaines dans les dossiers israélo-palestinien, irakien et libanais, comme étant les facteurs qui ont mené à l'interruption des relations syriano-américaines et à la marginalisation de la Syrie sur la scène moyen-orientale. Conséquemment, dans son ensemble, nous avons constaté que l'accumulation de désaccords interprétatifs entre les États-Unis et la Syrie -résultant de la présence continue d'une distance idéologique sur l'ensemble des enjeux liés aux événements survenus entre 2001 et 2005 -, a engendré la détérioration progressive et la discontinuation finale des relations syriano-américaines, ainsi que l'isolement forcé du -régime syrien sur la scène moyen-orientale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Syrie, États-Unis, Distance idéologique, Théorie évolutionniste des relations interétatiques, Terrorisme, Conflit israélo-palestinien, Irak, Liban.
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La politique britannique au Proche-Orient au prisme des relations anglo-israéliennes : de la première guerre israélo-arabe (1948-1949) à la guerre des Six-Jours (1967) / The British policy towards the Middle-East through the prism of the Anglo-Israeli relations : from the first Arab-Israeli war (1948-1949) to the Six-Day War (1967)

El Hankouri, Ouadia 02 June 2015 (has links)
L'objectif de cette thèse est d'étudier la politique de la Grande-Bretagne vis-à-vis du conflit israélo-arabe au prisme de ses intérêts au Proche-Orient entre la première guerre israélo-arabe (1948-1949) jusqu'à la guerre des Six-Jours en 1967. Nous avons essayé de préciser, en ce sens, qu'en plus des intérêts politiques, géostratégiques et économiques, cette politique a été aussi marquée par les changements des rapports de force qui s'imposaient inévitablement dans le monde entier, notamment l'avènement des États-Unis et de l'URSS comme superpuissances mondiales, le nationalisme arabe…etc. Dans ce cadre d'intérêts politiques et économiques, nous avons souligné que la création de l'État d'Israël répondait aux besoins stratégiques des puissances occidentales au Moyen-Orient. D'ailleurs, cette approche prouvera sa validité dès 1956 quand l'État d'Israël va jouer un rôle déterminant pendant l'expédition de Suez. Nous avons mis l'accent sur la place qu'occupait l'industrie du pétrole et les intérêts commerciaux dans le processus de la décolonisation britannique du Moyen-Orient pendant les années 1950 et 1960. Bien que l'étude de la politique britannique au Proche-Orient soit négligée, et ce, en raison de son « déclassement politique », notre recherche a bien montré que la Grande-Bretagne a joué un rôle aussi important que celui des Américains dans la sauvegarde de leurs intérêts à travers une « gestion » commune des affaires du Moyen-Orient. / The aim of this thesis is to study the British policy towards the Arab-Israeli conflict through the prism of British interests in the Middle East from the first Arab-Israeli war in 1948-1949 to the Six-Day War in 1967. In addition to economic and political interests, we show that in the years under review the British policy has also been marked by a change in the world balance of power, namely the emergence of the United States and the Soviet Union as the world's leading superpowers, Arab nationalism ... etc. In this context, we emphasize that the creation of the State of Israel met the strategic needs of Western powers in the Middle East. This approach will prove its effectiveness only eight years after the creation of Israel when the latter played a decisive role during the tripartite invasion of Egypt in late 1956. Moreover, we point out the place occupied by oil industry and commercial interests in the process of British decolonization in the Middle East in the 1950s and 1960s. The study of British foreign policy in the Middle East has been neglected because of the “demise of Britain's political supremacy” worldwide. Nevertheless, we show that Britain has played a role as important as that of the United States in safeguarding their common interests in the Middle East through a close collaboration.
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Rivalités mimétiques et transformations militaires au Levant : une relecture du conflit israélo-arabe / Mimetic rivalries and military transformations in the Levant : a re-reading of the Arab-Israeli conflict

Berger, Chloé 06 February 2016 (has links)
Ce travail de thèse se présente comme une relecture du conflit israélo-arabe depuis ses origines (Palestine ottomane) à travers une analyse des transformations militaires mises en oeuvre par les acteurs, parties au conflit. Ces transformations sont motivées par des effets de rivalités mimétiques. Au fil des affrontements, chaque adversaire adapte son système de défense en fonction de celui de son ennemi et inversement. Ainsi, sur le temps long du conflit on peut repérer des formes de continuité entre les différents acteurs armés en dépit des différences idéologiques et des circonstances historico-politiques. Ces transformations, parce qu’elles visent le plus souvent à re-symétriser le différentiel de puissance avec l’adversaire, privilégient les stratégies alternatives ou dissymétriques. Elles impliquent des innovations qui touchent l’ensemble de la société, suggérant l’existence de mécanismes guerriers travaillant les sociétés dans la guerre et pour la guerre. De ces mécanismes découle le caractère hautement polémique des sociétés de la région et la survivance en leur sein de différentes formes de combattants irréguliers. A partir de ces formes on peut proposer une typologie des figures contemporaines du partisan, de l’Etat islamique aux groupes armés palestiniens et libanais, en passant par la question de la violence des colons religieux-nationalistes des Territoires occupés. Cette pluralité de figures de la guerre du partisan moderne fournit des clés pour analyser les évolutions des formes de violence dans la région (crises en chaîne, délitement des Etats-nations, soulèvements révolutionnaires, etc.). / This thesis consists in a re-reading of the Arab-Israeli conflict since its origins (in the Ottoman Palestine) through an analysis of the military transformations conducted by actors involved in this conflict. These changes are driven by mimetic rivalries processes. Over the clashes, each opponent adapts its defense system according to his enemy’s one and vice versa. Thus, forms of continuity between the different armed groups are perceptible on the long-time conflict in spite of the ideological differences and historical-political circumstances. These Transformations favor alternative or di-symmetrical strategies, because they aim mostly to symmetrically re-balance the differential of power with the opponent. They involve innovations impacting the whole society, suggesting the existence of war mechanisms which affect societies for and through the war. The highly polemic nature of the region’s societies ensues from these mechanisms as well as the survival of different forms of irregular combatants within them. Based on these forms, it could be proposed a typology of the partisan’s contemporary figures, including the Islamic State, the Palestinian and Lebanese armed groups, as well as the issue of the religious-nationalist settlers’ violence in the Palestinian Occupied Territories. This plurality of the modern partisan warfare patterns provides tools for analyzing the evolutions of violence forms in the region (chain crisis, disintegration of nation states, revolutionary uprisings, etc.).
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Recherche sur le statut juridique des réfugiés palestiniens au Proche-Orient : application de leur droit au retour comme règlement juste pour une paix durable

Khaled, Ghassan 06 November 2001 (has links) (PDF)
Cette recherche s'intéresse tout d'abord au statut juridique des réfugiés palestiniens au Proche-Orient tel qu'il a été reconnu par le droit international, à savoir un statut particulier et provisoire résultant des résolutions de l'ONU, et de celles de la Ligue arabe. La spécificité du statut des réfugiés palestiniens se caractérise par l'exclusion de ceux-ci du statut général des réfugiés établi par la Convention de Genève (1951). On observera que selon les pays d'accueil (Jordanie, Syrie, Egypte, Liban, Cisjordanie et bande de Gaza) les statuts attribués aux réfugiés palestiniens sont variés, mais généralement précaires, et sont conditionnés par l'attente de l'application de leur droit au retour. Tandis que dans les territoires occupés, les réfugiés, comme les habitants originaires, ont subi un régime discriminatoire et répressif imposé par l'occupant israélien. Depuis l'instauration de l'autonomie dans ces territoires par les Accords d'Oslo, les réfugiés ont un statut transitoire dans l'attente d'un règlement définitif. Cette étude montre donc la nécessité de l'application du droit de retour afin de mettre un terme à ces statuts précaires. Le droit de retour a effectivement été reconnu par le droit international des droits de l'homme et par le droit international spécial. Ainsi, la résolution 194 (III) de 1948 de l'Assemblée générale constitue l'un des fondements juridiques de la revendication de l'application du droit de retour des réfugiés palestiniens. Application cependant continuellement rejetée et bafouée par l'état d'Israël bien qu'il l'avait acceptée lors de son admission à l'ONU. De plus, ni les Accords de paix avec les pays arabes ni ceux d'Oslo avec les palestiniens et les négociations y ayant succédé n'ont prévu le règlement de cette question du retour. Il apparaît toutefois que seule l'application du droit de retour puisse aboutir à un règlement juste et à une paix durable.
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Les responsables politiques québécois face au conflit israélo-arabe (1944-1995)

Lévesque, Alexandre 17 April 2018 (has links)
En 1973, les pays arabes exportateurs de pétrole décrètent un embargo afin d'exercer des pressions sur la politique des États appuyant Israël dans le cadre de la guerre du Yom Kippour. L'onde du choc pétrolier provoqué par cette mesure atteint le Québec et conduit les responsables provinciaux à revoir leur attitude à l'égard du conflit israélo-arabe. L'analyse de leurs discours et de leurs comportements dans les décennies précédant et suivant la crise énergétique permet de constater que la réaction des responsables politique du Québec ne relève pas simplement d'une réaction ponctuelle à un stimulus externe. Entre 1944 et 1995, leur attitude changeante témoigne aussi des mutations dans les représentations qu'ils partagent du conflit israélo-arabe. Rythmées par les bouleversements survenant sur les scènes politiques locale et internationale, ces représentations mutent au fil des années et s'organisent de manière cohérente à l'intérieur de trois périodes distinctes. Le conflit se présente d'abord à leurs yeux comme un soulèvement nationaliste localisé, puis comme un antagonisme interétatique d'ampleur internationale et, enfin, comme une crise humanitaire mondiale.
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La quête de la juste mémoire : "Histoire de l'autre", un manuel scolaire israélo-palestinien

Beaudoin, Sophie 12 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2007-2008. / Histoire de l'autre répond à une impasse : l'impossibilité de concilier les expériences nationales israélienne et palestinienne de la Terre sainte. Les mémoires impérieuses rappellent qu'elles sont matrices de l'histoire dans ce conflit où la piété filiale envers les martyrs scelle le sort des vivants. Le manuel prend le parti d'assumer l'impasse en présentant deux versions de trois événements : la déclaration Balfour, la guerre d'Indépendance/Nakba de 1948 et l'Intifada de 1987. Les limites de l'interprétation historique seraient ainsi repoussées par une histoire thérapeutique appelant à la reconnaissance de la mémoire de l'autre. Cette quête, plus juste que vraie, permettrait une résolution pacifique du conflit. Quant à la forme que prendrait le fait assumé d'une terre matrice de deux peuples, la réalité a peut-être déjà décidé au regard de l'enchevêtrement des populations et de leurs souffrances mitoyennes. La forme fédérative d'Histoire de l'autre ne dévoile-t-elle pas l'irréductible vérité israélo-palestinienne ?
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Les affrontements idéologiques nationalistes et stratégiques au Proche-Orient vus à travers le prisme de la Société des Nations et de l'Organisation des Nations Unies

Benfredj, Esther 12 1900 (has links)
L’effondrement et le démantèlement de l’Empire ottoman à la suite de la Première Guerre mondiale ont conduit les Grandes puissances européennes à opérer un partage territorial du Proche-Orient, légitimé par le système des mandats de la Société des Nations (SDN). Sans précédent, cette administration internationale marqua le point de départ de l’internationalisation de la question de la Palestine, dont le droit international allait servir de socle à une nouvelle forme de colonialisme. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’Organisation des Nations Unies (ONU) continua l’action entreprise par la SDN en s’occupant également de cette question sur la demande des Britanniques. En novembre 1947, l’ONU décida du partage de la Palestine en deux Etats pour résoudre les conflits entre sionistes et nationalistes arabes. Si ce partage fut accepté par les sionistes, il fut rejeté par les Etats arabes voisins et de nombreux Arabes palestiniens. Les affrontements opposant nationalistes arabes et sionistes de Palestine laissèrent place au conflit israélo-arabe après la proclamation d’Indépendance de l’Etat d’Israël en mai 1948. Au commencement de la guerre froide, les Etats-Unis et l’URSS prirent conscience de l’intérêt géostratégique de cette région, progressivement désinvestie par la France et la Grande-Bretagne. Dans cette étude, nous verrons comment la scène interétatique et la communauté internationale, successivement composée de la SDN puis de l’ONU, ont en partie scellé le sort du Proche et Moyen-Orient. Nous consacrerons également une analyse au rôle joué par les idéologies nationalistes arabes et sionistes, qui tiennent une place centrale au sein de ce conflit. / The collapse and dismantling of the Ottoman Empire following World War I, led the great European powers to engage in a territorial division of the Middle East, legitimized by the mandates system of the League of Nations. Without any precedents, that international administration marked the beginning of the internationalization of Palestine’s thorny issue. The international law would serve as the pillar for a new form of colonialism. The day after World War II, the United Nations continued the action taken by the League of Nations, as well as for the demand of the British. In November 1947, the UN decided to divide Palestine into two States. If the Zionists had accepted that split, their neighbors, Arab States and Palestinian Arabs, would have rejected it. The clashes opposing the Arab Nationalists and the Palestine Zionists gave space to the Arab-Israeli conflict after the independence of Israel, on May 14, 1948. At the beginning of the Cold War, the United States and the Soviet Union became aware of the geo-strategic interest in this region, gradually divested by France and Great Britain. In this study, we will see how the interstate scene and the international community, successively composed by the League of Nations and the United Nations, have partially sealed the fate of the Near and the Middle East. We will also devote a preliminary analysis related to the role played by the Arabs and Zionists nationalist ideologies, which are central in this conflict.
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Entre chocs pétroliers et conflit israélo-arabe : la France et l’institutionnalisation de la politique proche-orientale de la Communauté Européenne : de la création de la Coopération Politique Européenne en 1969/70 à la déclaration de Venise de 1980 / Between oil price shocks and the arab-israeli conflict : France and the institutionalisation of a European Near-Eastern Policy : from the launching of European Political Cooperation in 1969/70 to the Venice declaration of 1980

Sattler, Verena 08 July 2015 (has links)
C’est avec le lancement de la Coopération Politique Européenne (CPE) en 1969/70 que les six États membres de la Communaute européenne (CE) ont tourné une page dans l’histoire de l’intégration européenne. À partir de cette date les membres de la CE se sont consultés sur des questions de politique étrangère afin d’harmoniser leurs vues et d’élaborer des positions communes. Dès le début la France avait le plus grand intérêt à mettre le Proche-Orient sur l’agenda des Six. Comme les deux chocs pétroliers de 1973/74 et de 1979 risquaient de peser lourd sur les relations euro-arabes, les autres États membres de la Communauté ont consenti en principe à développer une position commune envers le Proche-Orient. Ainsi une politique proche-orientale des Six, et àpartir de 1973 des Neuf, s’est institutionnalisée au cours des années 1970 qui était basée d’une part sur des déclarations communes sur la situation au Proche-Orient et d’autre part sur une coopération économique interrégionale plus étroite, notamment dans le cadre du dialogue euro-arabe. Sous la présidence de Georges Pompidou tout comme sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing la France a été le moteur dans le développement des relations euro-arabes des années 1970. Même si l’action française qui visait à faire adopter sa propre politique proche-orientale par ses partenaires européens n’était pas toujours couronnée de succès la déclaration commune du 6 novembre 1973 et surtout la déclaration commune de Venise du 13 juin 1980reflètent nettement position pro-palestinienne de la France. / By launching European Political Cooperation (EPC) in 1969/70 the six member states of the European Community (EC) openend a new chapter in the history of European Integration. Henceforward the six member states consulted each other in foreign policy issues in order to develop commun positions where possible. From the beginning France showed the greatest interest in putting the Middle East on the European agenda. As the two oil price shocks of 1973/74 and 1979 put a strain on the euro-arab relations the other member states of the EC supported the French request to develop a commun European Near-Eastern policy. Consequently, the 1970ies were marked by a process of institutionalisation of commun policy towards that region that was, on theone side, based on common European declarations, and, on the other side, on a more intense euro-arab cooperation in the field of economics, and this especially within the framework of the euro-arab dialogue. Both under the presidency of Georges Pompidou and under the presidency of Valéry Giscard d’Estaing France can be described as motor of the development and the extension of euro-arab relations. Even if the French diplomacy that tried to make her Near-Eastern policy a common European policy has not always been crowned with succes the common Brussels declaration of November 1973 and especially the common Venicedeclaration of June 1980 reflect clearly the pro-Palestinian stance of France.

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