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Heightened perception: Donald Judd, John Chamberlain, Robert Irwin, and Larry Bell, 1960-1975

Kohn, Adrian Michael 01 February 2010 (has links)
This dissertation explains how and why some American artists investigated visual phenomena and heightened perception during the 1960s and 1970s. As an analytical account grounded in the perceptual experience of artworks and in archival research of the claims artists made for their creations, this study is centered around the themes of re-sensitizing one’s body and perceptual faculties, the process of empirical discovery, and the ultimate inability of language to satisfactorily describe sensory phenomena. In Chapter 1, I establish a brief intellectual history of research concerning the sensory faculties from fields in the humanities, including psychology, philosophy, and art history. In Chapter 2, I analyze Judd’s art-critical concept of optical phenomena and consider the art about which he wrote, including his own, on the basis of this tentative classification. In Chapter 3, I evaluate John Chamberlain’s lacquer paintings in terms of the visual phenomena generated by his innovative paint mixtures and application techniques, then consider his provisional separation of intuition and intellect. In Chapter 4, I examine Robert Irwin’s efforts to refine his visual attentiveness and, in the course of doing so, I also test the accompanying artworks he made that demand such unusually acute observation. In Chapter 5, I argue that distinguishing physical, pictorial, and reflected visual phenomena in Larry Bell’s pieces proves to be an exceptional challenge, a problem compounded by the inefficacy of trying to communicate visual discoveries using language. In the Conclusion, I demonstrate that by restoring the role of heightened perception and sensory discovery to the history of art of the 1960s and 1970s, this dissertation helps to preserve the complexity and variety of works made during that time. / text
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Le questionnement de la rationalité dans l'art minimal et le déplacement de l'esthétique au politique à partir de Deleuze et Adorno

Lefebvre, Luce January 2005 (has links) (PDF)
Donald Judd, Dan Flavin, Carl Andre et Sol LeWitt sont parmi les principaux représentants de l'art minimal aux Etats-Unis. Les oeuvres analysées dans cette thèse sont majoritairement tirées de leur pratique des années soixante et soixante-dix, et se rattachent à la sculpture. À partir de ces oeuvres, notre recherche se propose de montrer les rapports entre l'esthétique et le politique, en regard d'un questionnement sur la rationalité que ces oeuvres induisent. Dans les premier et second chapitres, nous présentons une analyse initiale des oeuvres en exergue, et une mise en situation contextuelle. Celle-ci s'établit en regard d'un corpus critique et d'un commentaire sur le climat épistémologique de l'époque étudiée. Le troisième chapitre renvoie aux sources formelles et théoriques, en maintenant l'idée de filiation -et d'infléchissement de ces mêmes filiations -qui se dégagent des chapitres précédents. Les deux derniers chapitres reprennent les principaux éléments théoriques que nous avons retenus pour les besoins de notre analyse. Nous y étudions, à l'aune des pensées de Deleuze et d'Adorno, l'articulation particulière de l'esthétique et du politique dans l'art minimal. Le politique s'y appuie sur une interrogation de la rationalité qui travaille l'idée de totalité et d'immédiateté de la perception. Avec la prémisse de la reconduction dans l'oeuvre d'instances paradoxales basées sur une synthèse connective ou une répétition profonde qui sous-tend la répétition sérielle première. En somme, il s'agit dans le commentaire critique des oeuvres et des artistes choisis, d'étudier des notions qui se posent comme paradigmes de l'ambiguïté de l'oeuvre minimale. L'ancrage théorique privilégié en découle. L'investigation de concepts prégnants dans l'oeuvre minimale, tels la différence et la répétition, le matériau et les rapports forme/contenu, et la mimésis qui renvoie aux problématiques du simulacre ou du reflet, qualifient la représentation dans l'oeuvre minimale. Une analyse renouvelée de ces termes récurrents demandait un champ théorique inusité. Ce dernier ouvre à une qualification de l'oeuvre minimale basée, non pas uniquement sur les certitudes de ce que l'on voit, mais également sur ce qui échappe à la perception immédiate. Cette conjonction spécifique reconduit une oeuvre déterminée par ce qui l'indétermine. Et une interrogation de l'esthétique et du politique à travers celle d'une rationalité où perce le sensible. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Art minimal, Esthétique, Politique, Rationalité, Éléments.

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