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Nature humaine et anarchie : la pensée de Pierre Kropotkine / Human nature and anarchy in Peter Kropotkin's thought

Garcia, Renaud 07 December 2012 (has links)
L'ambition qui préside à l'élaboration de ce travail est double : d'abord confronter une lecture précise de Kropotkine (1842-1921) à ce qu'en dit le post-anarchisme, lequel se fait fort de renouveler la compréhension de l'anarchisme à l'aide des outils légués par les auteurs post-modernes français ; ensuite reprendre le dossier de l'antinaturalisme dans la critique sociale. Nous soutenons dans cette thèse que loin de manifester une impasse pour tout discours qui voudrait dessiner les voies d'un changement radical de société, la notion de «  nature humaine  » telle que l'emploie Kropotkine offre de nombreux outils pour œuvrer dans cette direction. À la fois géographe et évolutionniste, Kropotkine ouvre la nature humaine en direction de la nature globale, et plus précisément du legs coopératif de l'évolution des espèces, à l'inverse de toute crispation essentialiste. C'est sur ce legs sans cesse retravaillé en fonction des contextes dans lesquels l'humain est conduit à vivre qu'il convient de s'appuyer pour contrer les effets de réductionnismes ruineux tels que le darwinisme social ou la sociobiologie. Conformément à la dimension fondationnaliste de la pensée de Kropotkine, la thèse s'organise de manière systématique autour de la notion de «  nature humaine  ». Après avoir posé les bases scientifiques de l'anarchie (I) nous travaillons les thèmes darwiniens de l'œuvre kropotkinienne (II). Le socle théorique est alors consistant afin d'établir des conséquences pratiques, du côté de la politique, de l'économie et de l'urbanisme (III). À l'intérieur du contexte ainsi défini, c'est aux réalisations supérieures de la morale et de l'art que nous finissons par nous intéresser (IV). / This work deals with two main issues  : first, it focuses on the way post-anarchism, which claims renewing the understanding of anarchism through the use of french post-modernists' concepts, depicts P. Kropotkin's thought  ; second, it addresses the anti-naturalistic trend within the frame of social criticism. We argue that far from standing as a hindrance to supporting radical social change, Kropotkin's view of human nature yields many tools in order to fuel such a change. Both a geographer and an evolutionist, Kropotkin includes human nature within the overall frame of nature itself, specifically within the evolution of species' cooperative legacy. This legacy has been continuously shaped within the different living contexts built by human being throughout his history. So there's nothing static about human nature, and the ever-evolving cooperative legacy provides tools to criticize reductionist ways of thinking such as social darwinism or sociobiology. According to Kropotkin's foundationalist bias, the thesis is systematically organized around the notion of «  human nature  ». First, we lay the scientific basis of anarchy (Part I), then we focus on darwinian themes (Part II). Once firmly grounded, Kropotkin's thought unfolds more accurately its practical consequences, addressing politics, economy and city planning (Part III). These three domains give shape to the contexts within which ethics and art should bring out the best in human nature (Part IV).
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L'influence de la Révolution française sur la pensée de Pierre Kropotkine

Brien, Simon January 2010 (has links) (PDF)
La Révolution française est un événement qui a profondément marqué la modernité. De nombreux courants de pensée du XIXe siècle se sont inspirés des idées qui y ont émergé, dont l'anarchiste Pierre Kropotkine qui a consacré un livre à son histoire. L'influence de la Révolution sur sa pensée est indéniable. L'anarchisme, une doctrine politique qui s'oppose au pouvoir en général et à l'État en particulier, s'est surtout développé en réaction à la déception populaire envers le libéralisme. Anarchisme et libéralisme proposent une lecture différente des événements de la Révolution française et de leurs conséquences. L'anarcho-communisme défendu par Kropotkine affirme s'inspirer directement de cet épisode historique pour faire la critique de la société moderne et la promotion de la prochaine révolution. Au niveau politique, plusieurs idées phares de la pensée de Kropotkine découlent de la Révolution. Le lien que font les sans-culottes entre la liberté et l'égalité, leur usage de l'action directe et leur rassemblement dans des lieux de pouvoir strictement populaires en sont des exemples frappants. D'un autre côté, l'appui du peuple à un État centralisé et à la Terreur va à l'encontre des thèses anarchistes développées au XIXe siècle. De plus, c'est l'échec du peuple à s'emparer du pouvoir et à l'assumer aux moments critiques qui a ouvert la porte à la domination de la bourgeoisie sur la société. Certains autres éléments de la pensée de Kropotkine viennent aussi nuancer son lien avec la Révolution française, notamment sa conception naturaliste de l'histoire. Sous cet angle, la Révolution apparaît plutôt comme l'épisode moderne d'une lutte entre les tendances hiérarchiques et libertaires de l'humanité. Au niveau économique, Pierre Kropotkine s'inspire du proto-communisme développé par les sans-culottes pour façonner son modèle économique. Les questions de subsistance et de solidarité qui étaient au coeur des revendications populaires trouvent leur écho chez Kropotkine. Par contre, on retrouvait aussi chez les sans-culottes un attachement à la propriété privée qui contredit la théorie anarcho-communiste. De plus, avec le rôle économique primordial accordé à l'État et la volonté de centraliser la production, on peut facilement douter de l'aptitude des sans-culottes au communisme. La conception historique qu'à Kropotkine de l'économie sociale qui émerge spontanément des masses populaires vient relativiser le débat autour de l'apport de la Révolution française. De plus, avec des enjeux comme l'expropriation, la division du travail et le lien entre production et consommation qui sont à peine effleurés par les sans-culottes, on ne peut pas voir dans la Révolution française la seule origine de la pensée économique de Pierre Kropotkine. À la lumière de la vision éthique et morale qui sous-tend sa pensée, on doit constater que le lien qui unit les événements de la Révolution française à la pensée de Kropotkine est parfois contradictoire. L'influence assez claire au niveau politique apparaît plutôt indirecte au niveau économique, alors qu'il n'y a pas réellement d'écho de la Révolution française dans la réflexion de Kropotkine sur la morale, qui constitue pourtant une part importante de sa philosophie. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Pierre Kropotkine, Révolution française, Anarchisme, Sans-culottes, Mouvement populaire.
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Nature humaine et anarchie : la pensée de Pierre Kropotkine

Garcia, Renaud 07 December 2012 (has links) (PDF)
L'ambition qui préside à l'élaboration de ce travail est double : d'abord confronter une lecture précise de Kropotkine (1842-1921) à ce qu'en dit le post-anarchisme, lequel se fait fort de renouveler la compréhension de l'anarchisme à l'aide des outils légués par les auteurs post-modernes français ; ensuite reprendre le dossier de l'antinaturalisme dans la critique sociale. Nous soutenons dans cette thèse que loin de manifester une impasse pour tout discours qui voudrait dessiner les voies d'un changement radical de société, la notion de " nature humaine " telle que l'emploie Kropotkine offre de nombreux outils pour œuvrer dans cette direction. À la fois géographe et évolutionniste, Kropotkine ouvre la nature humaine en direction de la nature globale, et plus précisément du legs coopératif de l'évolution des espèces, à l'inverse de toute crispation essentialiste. C'est sur ce legs sans cesse retravaillé en fonction des contextes dans lesquels l'humain est conduit à vivre qu'il convient de s'appuyer pour contrer les effets de réductionnismes ruineux tels que le darwinisme social ou la sociobiologie. Conformément à la dimension fondationnaliste de la pensée de Kropotkine, la thèse s'organise de manière systématique autour de la notion de " nature humaine ". Après avoir posé les bases scientifiques de l'anarchie (I) nous travaillons les thèmes darwiniens de l'œuvre kropotkinienne (II). Le socle théorique est alors consistant afin d'établir des conséquences pratiques, du côté de la politique, de l'économie et de l'urbanisme (III). À l'intérieur du contexte ainsi défini, c'est aux réalisations supérieures de la morale et de l'art que nous finissons par nous intéresser (IV).
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Anarchisme et justice : la pensée de Pierre Kropotkine

Gadoua, Félix 04 1900 (has links)
Presque quiconque est exposé.e pour une première fois à l’abolitionnisme pénal est frappé.e d’une même interrogation : celle de l’alternative. Que devrions-nous substituer à l’État afin d’assurer la sécurité de toutes et de tous et l’accès à une justice équitable et égalitaire en cas d’offense? À une époque de fortes effervescences politiques, cette question devait nécessairement occuper les révolutionnaires anticipant la mise en œuvre de la commune libertaire. Du moins, ce fut le cas pour l’anarchiste Pierre Kropotkine. L’héritier d’une famille princière russe s’intéresse d’abord à l’évolution des espèces. Le géologue de formation parcourt son pays natal et découvre l’existence d’un procédé de régulation sociale présent dans la quasi-totalité du règne animal : l’entraide. En s’opposant aux darwiniens autoproclamés, Kropotkine démonte le mythe d’une espèce humaine cruelle à l’état de nature. L’État, inutile en ces circonstances, doit être renversé afin d’offrir un maximum d’espace à nos intuitions solidaires. Ces intuitions doivent être enseignées aux futur.es communard.es plutôt que réprimées tel que le fait une institution comme la prison. Sa critique, qui fait de l’institution carcérale une véritable école du crime, est reprise par les abolitionnistes actuelles. Qu’en est-il des alternatives qu’il propose? L’anarchiste serait-il ouvert à la punition? Favorable à une justice réparatrice? Difficile de résoudre ces interrogations. Une chose est certaine, il existe dans l’histoire une multitude de façons de pratiquer la justice qui s’affranchit d’une autorité centrale. Que ce soit en mobilisant quelques indvidu.es, une commune voisine ou encore toute la communauté, les sociétés étudiées par Kropotkine, en pratiquant l’arbitrage, parviennent à résorber leurs conflits. / Almost anyone who is exposed to penal abolitionism for the first time is struck by the same question: what is the alternative? What substitute can the state implement so as to assure security for all as well as equal and equitable access to justice in the case of an offense? At a time of strong political effervescence, this question had to occupy the revolutionaries anticipating the implementation of the libertarian commune. At least, that was the case for anarchist Peter Kropotkin. The heir to a Russian princely family is first interested in the evolution of species. The geologist travels through his native country and discovers the existence of a process of social regulation present in almost all of the animal kingdom: mutual aid. By opposing to the self-proclaimed Darwinians, Kropotkin dismantles the myth of a cruel human species in the state of nature. The State, useless in these circumstances, must be overthrown in order to offer maximum space to our solidarity intuitions. These intuitions must be taught to future communards rather than repressed by an institution like prison. His criticism, which makes the penal institution a veritable school of crime, is usefull to current abolitionists. What about the alternatives it offers? Would the anarchist be open to punishment? In favor of restorative justice? It is difficult to answer these questions. One thing is certain, there are in history a multitude of ways of practicing justice that frees itself from a central authority. Whether it be by mobilizing a few individuals, a neighboring town or even the entire community, the societies that Kropotkin studied, by practicing arbitration, manage to resolve their conflicts.

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