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Le réductionnisme dans le Traité de la nature humaine de David Hume

Noisette, Kim January 2016 (has links)
Résumé : À l’aube des études humiennes, Norman Kemp Smith appelait à représenter Hume « suivant toutes ses nombreuses activités », comme s’il pressentait que l’étude de la pensée humienne pouvait s’avérer un labyrinthe dans lesquels les commentaires pouvaient s’égarer et se perdre de vue. Ce pressentiment, on peut le dire aujourd’hui, s’est avéré juste, et il porte avec lui une clé de lecture : pour dépasser la représentation parcellaire, fragmentée et ultimement incohérente d’un Hume kaléidoscopique, le mieux est peut-être de s’intéresser à ses activités. La présente thèse vise à circonscrire la pratique humienne de la philosophie, ou, pourrait-on dire, du travail épistémologique et conceptuel, dans l’espace de son magnum opus, et cela à l’aide d’une clé de lecture : celle du réductionnisme. Si le Traité est une oeuvre que l’on peut qualifier d’empiriste, on ne saurait la lire seulement par ce biais ou par celui de questions localisées, et nous montrons que le projet du Traité ne peut se comprendre qu’en voyant comment Hume tente d’y réduire la et les connaissances à des dépendances ou à des parties de sa propre théorie de la nature humaine. Pour cela, nous procédons via quatre chapitres. D’abord, nous tentons de circonscrire les caractéristiques les plus importantes du projet humien, c’est-à-dire de ce que Hume avait l’intention de développer à travers les contenus particuliers du Traité ; ensuite, nous nous concentrons sur la base dont Hume part et dont il se servira pour accomplir des réductions, base que l’on peut appeler une théorie des perceptions doublée d’une théorie de l’esprit (principes, facultés, relations) ; ces deux théories, couplées à un standard strict pour obtenir le statut de « vraie idée » ou d’idée intelligible, semblent amener de par leurs prémisses assez directement au scepticisme, et c’est pourquoi on traitera du scepticisme avant d’évoquer les aspects « naturalistes » du Traité au-delà des éléments de base de la théorie des perceptions et de l’esprit, soit une manoeuvre qui ne suit pas tout à fait l’ordre humien d’exposition mais nous semble suivre un certain ordre des raisons ; enfin, la quatrième partie nous permettra de passer en revue diverses réductions opérées par Hume, celles qui mènent au scepticisme pyrrhonien mises à part, ce qui nous permettra de voir quelles sont les limites et les problèmes afférents à son réductionnisme particulier. Refondateur, systématique et totalisant dans ses intentions, le Traité suit bien plus qu’un projet simplement empiriste, et on verra que dans la démarche humienne l’empirisme apparaît davantage dans les conclusions qu’au point même de départ. En le lisant comme le lieu et la conséquence d’une orientation que l’on peut dire réductionniste, on peut trouver dans le Traité un fil conducteur qui, en dépit de problèmes plus ou moins importants rencontrés en cours de route, ne se rompt pas. / Abstract : At the dawn of Hume studies, Norman Kemp Smith called to study the philosopher “in all his manifold activities,” as if he foresaw there a serious risk for the comments to lose themselves as well as each other. Today, it can be said that Kemp Smith’s foreseeing was legitimate. Fortunately, it is possible to find here a reading key: in order to go beyond fragmented and ultimately incoherent readings of Hume, the better way to proceed may consist into focusing on his activities. The present dissertation aims at delineating Hume’s practice of philosophy, or rather his conceptual and epistemological work, in his magnum opus, by focusing on why, how and when he makes reductions. As well-known, the Treatise is an empiricist work, but can never be fully understood if one focuses only on that aspect or on local and tangential questions, and we aim at showing that the Hume’s project and development of said project can only be understood by following how the philosopher tries to reduce most (if not all) knowledge to dependencies of his own theory of human nature. In order to do that, we proceed through four chapters. First, we circumscribe the most important features of the project before and behind the Treatise, which is, what Hume intended to develop through the particular contents of the work. Second, we focus on the conceptual basis from where Hume accomplishes reductions, a basis we call his theory of perceptions, on which is grafted a theory of mind (principles, faculties, relations). These theories, associated to an intention to boil down everything into perceptions as well as to a strict standard to give a mental content the status of a “true idea,” seem to lead straight to skepticism, and this is why the third chapter will focus on the skeptical overtones of the Treatise before looking into aspects commonly referred to as “naturalist.” Though this maneuver does not exactly follow Hume’s own order of exposition, it follows, we think, a specific order of reasons. Finally, on the fourth chapter we review various reductions Hume proceeds (apart from those that lead to a Pyrrhonian skepticism), which will allow us to highlight the limits and problems that stem from his particular breed of reductionism. Following a foundationalist, systematic and totalizing project, Hume’s Treatise is much more than simply empiricist, and as we will see the empiricist aspect appears more as a set of conclusions than as a starting point. Read as both a place and an effect of a reductionist orientation, the Treatise shows a common threat which, in spite of sometimes important problems met on the spot, never breaks.
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Gènes et comportements. Au-delà de l'inné et de l'acquis. / Gene and behaviors. Beyond nature and nurture.

Perbal, Laurence 11 March 2009 (has links)
Le contexte historique et épistémologique de l’émergence de la génétique des comportements en tant que discipline trouve ses racines dans différentes disciplines biologiques : la génétique, la biologie de l’évolution et la biologie moléculaire. Ces dernières font partie du paradigme néodarwinien moléculaire. De cette origine, elle a hérité deux grands domaines de recherche, la génétique quantitative et la génétique moléculaire. Ils ont chacun des objectifs et des méthodologies différents. Les études concernant l’intelligence, les comportements agressifs, les comportements addictifs et l’orientation sexuelle permettent notamment d’illustrer ces différences. Elles permettent également de faire un état des lieux des recherches menées dans ce domaine parfois hautement polémique. En fait, la génétique des comportements est marquée par deux ères épistémologiques, l’ère génomique qui a débuté dans les années 1980 et l’ère post-génomique, qui comme son nom l’indique, lui succède dès le début des années 2000. Les résultats apportés par l’ensemble de ces recherches imposent une conclusion, les approches théoriques et techniques phares de l’ère génomique sont insuffisantes à rendre compte de la complexité des phénomènes développementaux liés aux comportements. L’ère post-génomique tente donc de combler les faiblesses de l’ère précédente. Ainsi, la biologie développementale revient au premier plan et ce retour est souhaité depuis longtemps par un courant philosophique majeur né dans les années 1990, la Developmental Systems Theory. L’ère post-génomique est également caractérisée par un pluralisme pragmatique, à la fois théorique et expérimental. La nécessité de multiplier les modes d’appréhension des comportements s’impose car leur complexité intrinsèque est reconnue et tend à être assumée. Les résultats plus récents apportés par les recherches sur l’intelligence, les comportements agressifs, addictifs et l’orientation sexuelle illustrent cette évolution épistémologique. L’opposition entre inné et acquis échoue à rendre compte de la complexité et du dynamisme développemental des phénotypes comportementaux./ The historical and epistemological context of the birth of behavioral genetics as a discipline has its roots in different biological domains: genetics, evolutionary biology and molecular biology. They are parts of the molecular neo-Darwinian paradigm. From this multiple outset, behavioral genetics has inherited two major areas of research, quantitative genetics and molecular genetics. They each have different purposes and methodologies. The study of researches on IQ, aggressive behaviors, addictive behaviors and sexual orientation illustrate these differences. It also permits to make an overview of results provided in this field that is sometimes highly controversial. In fact, behavioral genetics is marked by two epistemological eras, the genomic era that began in the 1980s and the postgenomic era that began by the early 2000s. The results provided by all these researches lead to one conclusion, the theoretical and technical approaches of the genomic era is insufficient to show the complexity of developmental phenomena associated with behaviors. The postgenomic era attempts to correct the weaknesses of the previous era. Thus, developmental biology comes back in the foreground and the necessity of this return has been defended by a major philosophical theory born in 1990, the Developmental Systems Theory. The postgenomic era is also characterized by a theoretical and experimental pragmatic pluralism. The complexity of the developmental patterns of behaviors is recognized and tends to be assumed. The latest results produce by researches on IQ, aggressive behaviors, addiction and sexual orientation illustrate these epistemological changes. The opposition between nature and nurture fails to properly apprehend the developmental dynamism of behavioral phenotypes.
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Approfondir le moment de l'existence : l'homme et sa nature dans le débat entre l'humanisme intégral et l'existentialisme athée / Towards a Deeper Understanding of the « moment de l’existence » : man and his Nature in the debate between integral humanism and atheistic existentialism

Werz, Markus 09 January 2018 (has links)
L’historien de la philosophie Frédéric Worms distingue plusieurs « moments » dans la philosophie en France au XXe siècle. Le « moment de l’existence » en fait partie. Nous l’approfondissons en retraçant le débat philosophique entre Jacques Maritain et Jean-Paul Sartre au sujet de la nature humaine. Les deux philosophes sont les représentants majeurs de l’humanisme intégral et de l’existentialisme athée. Nos recherches élargissent ce débat en fournissant le contexte philosophique plus large avec la prise en compte du règne de la technique, de l’essor de la phénoménologie et de la menace totalitaire. Au fond du « moment de l’existence » nous retrouvons une interrogation existentielle sur la nature humaine face à sa relativisation technique, philosophique et politique. Nous plaçons la philosophie de Jacques Maritain au centre de nos recherches. Pour nous, on ne saurait pas approfondir le « moment de l’existence » sans l’examen de la contribution philosophique majeure de ce penseur chrétien. Ainsi, nos recherches remplissent un vide dans l’histoire de la philosophie du XXe siècle. / The French historian of philosophy Frédéric Worms distinguishes several “moments” in the French philosophy of the 20th century. The “moment de l’existence” is one of them. We try to give a deeper account of this moment through the representation of the philosophical debate between Jacques Maritain and Jean-Paul Sartre about human nature. The two philosophers are the major exponents of integral humanism and atheistic existentialism. Our research widens the debate introducing further elements of the philosophical context like the appreciation of the reign of the technology, the ascent of phenomenology and the totalitarian threat. At the deepest of the “moment de l’existence” we find an existential quest for human nature in spite of its technological, philosophical and political relativisation. We place the philosophy of Jacques Maritain in the centre of our research. In our opinion it seems quite impossible to gain a deeper understanding of the “moment de l’existence” without a look at the major philosophical contribution of this Christian thinker. Thus, our research fills a gap in the history of 20th century philosophy.
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De la singularité à la pluralité la question de la nature humaine dans l'anthropologie rousseauiste

Aumaître, Laura January 2010 (has links)
L'oeuvre de Rousseau n'a eu de cesse de se poser la question de la nature humaine car il n'est pas naturel pour l'homme de vivre en société. La nature de l'homme est faite pour qu'il vive dans la singularité, or, il vit à présent dans la pluralité. Avec le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, on comprend très vite que ce changement a eu pour l'homme des conséquences néfastes. En vivant avec ses semblables, l'homme a chuté vers son malheur. Car l'homme à l'état de nature était heureux. Comment et pourquoi un tel changement a-t-il eu lieu ? Avec le Contrat Social, il cherche un remède au malheur humain, de façon à ce qu'il retrouve son bonheur perdu, en vivant cette fois avec ses semblables, dans une société qui lui correspond. Cela doit passer par une dénaturation de l'homme, faisant de lui le peuple, le souverain, le sujet, mais surtout le citoyen de l'État.
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Nature humaine et anarchie : la pensée de Pierre Kropotkine / Human nature and anarchy in Peter Kropotkin's thought

Garcia, Renaud 07 December 2012 (has links)
L'ambition qui préside à l'élaboration de ce travail est double : d'abord confronter une lecture précise de Kropotkine (1842-1921) à ce qu'en dit le post-anarchisme, lequel se fait fort de renouveler la compréhension de l'anarchisme à l'aide des outils légués par les auteurs post-modernes français ; ensuite reprendre le dossier de l'antinaturalisme dans la critique sociale. Nous soutenons dans cette thèse que loin de manifester une impasse pour tout discours qui voudrait dessiner les voies d'un changement radical de société, la notion de «  nature humaine  » telle que l'emploie Kropotkine offre de nombreux outils pour œuvrer dans cette direction. À la fois géographe et évolutionniste, Kropotkine ouvre la nature humaine en direction de la nature globale, et plus précisément du legs coopératif de l'évolution des espèces, à l'inverse de toute crispation essentialiste. C'est sur ce legs sans cesse retravaillé en fonction des contextes dans lesquels l'humain est conduit à vivre qu'il convient de s'appuyer pour contrer les effets de réductionnismes ruineux tels que le darwinisme social ou la sociobiologie. Conformément à la dimension fondationnaliste de la pensée de Kropotkine, la thèse s'organise de manière systématique autour de la notion de «  nature humaine  ». Après avoir posé les bases scientifiques de l'anarchie (I) nous travaillons les thèmes darwiniens de l'œuvre kropotkinienne (II). Le socle théorique est alors consistant afin d'établir des conséquences pratiques, du côté de la politique, de l'économie et de l'urbanisme (III). À l'intérieur du contexte ainsi défini, c'est aux réalisations supérieures de la morale et de l'art que nous finissons par nous intéresser (IV). / This work deals with two main issues  : first, it focuses on the way post-anarchism, which claims renewing the understanding of anarchism through the use of french post-modernists' concepts, depicts P. Kropotkin's thought  ; second, it addresses the anti-naturalistic trend within the frame of social criticism. We argue that far from standing as a hindrance to supporting radical social change, Kropotkin's view of human nature yields many tools in order to fuel such a change. Both a geographer and an evolutionist, Kropotkin includes human nature within the overall frame of nature itself, specifically within the evolution of species' cooperative legacy. This legacy has been continuously shaped within the different living contexts built by human being throughout his history. So there's nothing static about human nature, and the ever-evolving cooperative legacy provides tools to criticize reductionist ways of thinking such as social darwinism or sociobiology. According to Kropotkin's foundationalist bias, the thesis is systematically organized around the notion of «  human nature  ». First, we lay the scientific basis of anarchy (Part I), then we focus on darwinian themes (Part II). Once firmly grounded, Kropotkin's thought unfolds more accurately its practical consequences, addressing politics, economy and city planning (Part III). These three domains give shape to the contexts within which ethics and art should bring out the best in human nature (Part IV).
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La rationalité tragique. Essai sur la constitution d'une forme de pensée d'Héraclite à Thucydide et sur sa critique platonicienne

Ponchon, Pierre 23 October 2010 (has links)
Le tragique et la tragédie ont souvent été considérés, à la suite de la condamnation platonicienne, comme l’expression de l’émotion et de l’irrationnel. Le concept de rationalité tragique vise à approcher le tragique comme une forme de pensée pleinement rationnelle, quoique relevant d’une autre raison que la raison philosophique. Elle englobe des conceptions « littéraires », éthiques, politiques, théologiques voire ontologiques diverses mais relevant d’un même cadre de pensée, moins englobant que la mentalité et moins rigide que la doctrine, auquel se rapportent différents penseurs. L’enquête s’oriente à travers la critique de la tragédie et du tragique par Platon pour tenter de déterminer les caractères essentiels de cette forme de pensée à partir de l’opposition de Platon. Trois principes caractéristiques se dégagent : la Guerre, le Flux, et le Multiple. Dès lors la carte des présocratiques peut être redessinée. Non seulement on identifie une nouvelle tradition, celle de la pensée tragique, dont Héraclite est un représentant majeur, mais dont on trouve des traits aussi chez Empédocle ou Protagoras, mais cette tradition ne se limite pas aux penseurs qu’on classe comme philosophes. En plus des poètes tragiques, on peut y faire figurer un écrivain comme Thucydide. L’étude détaillée de la rationalité tragique dans son œuvre nous permet à la fois d’identifier comme des produits tragiques ses grandes réalisations que constituent sa forme littéraire originale, sa conception de la nature humaine et son réalisme politique, mais aussi de vérifier sur un exemple non tributaire de Platon la pertinence des concepts qui définissent le tragique comme rationalité / Tragic and tragedy has often been regarded, as a result of Plato's condemnation, as being the expression of emotion and irrationality. The concept of tragic rationality aims to approach tragic as a fully rational form of thought, although belonging to another type of reason than the philosophical one. It includes various «literary», ethical, political, theological or even ontological conceptions belonging to the same frame of thought that many thinkers relate to, less encompassing than mentality and less inflexible than doctrine.The inquiry makes its way through Plato's criticism of tragic and tragedy in order to determine this form of thought's essential characteristics, drawing from Plato's opposition. Three characteristic principles emerge : the War, the Flow, the Multiple.From then on, a new presocratic map can be drawn. Not only do we identify a new tradition, that of tragic thought, of which Heraclitus is a major representative and which is featured in Empedocles and Protagoras' works, but we discover that this tradition spreads beyond the group of thinkers classified as philosophers. Besides tragic poets, we can also include a writer like Thucydides. A detailled study of tragic rationality in his work enables us both to identify as tragic products the great achievements that are his original literary form, his conception of human nature and his political realism, and to verify the relevance of the concepts defining tragic as a form of rationality, using an example independant from Plato
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Natureza, perfectibilidade e progresso em Rousseau

Moura, Nívea Daniela Santos 17 February 2009 (has links)
L´objectif de cette recherche est analyser, dans la pensée de Rousseau, les sujets liés à la nature humaine, au perfectionnement de l´homme et, par conséquent, au Progress atteint de perfectibilité. À partir de cet ordre enragez délimiter la vision du philosophe concernant la nature humaine, que a été modifié par influence de la capacité de perfectionnement de l´homme, appelé par le Genevois de perfectibilité. Au moyen de cette caractéristique innée, l´homme a avancé dans tous les aspects de sa vie, de même dans le contexte intellectuel et scientifique, en réussissant à atteindre un Progress aussi significatif à l´étape où, paradoxalement, il a dégénéré la nature interne et, en conséquence l´externe. Donc, pour le citoyen de Génève, au moment où l´homme il a sorti de l´état de nature et est arrivé à ce de courtoisie a créé des stratagèmes qui l´éloignaient de plus en plus de leur propre nature. Dans cette condition, tout le type humain s´est éclairci et a perfectionné leurs dispositifs. Néanmoins, le défaut de forme de notre perfectionnement, masqué par une présomption progrès, a intensifié la domination de l´homme sur le monde, et, surtout, il a établi son propre aliénation, résultante d´une crise qui est, au-dessus de tout, moral. / O objetivo desta pesquisa é analisar, no pensamento de Rousseau, os temas ligados à natureza humana, ao aperfeiçoamento do homem e, por conseguinte, ao progresso alcançado por meio da perfectibilidade. A partir desta ordem iremos delimitar a visão do filósofo acerca da natureza humana, que foi alterada por influência da capacidade de aperfeiçoamento do homem, denominada pelo genebrino de perfectibilidade. Por meio desta característica inata, o homem avançou em todos os aspectos de sua vida, inclusive no âmbito intelectual e científico, conseguindo alcançar um progresso tão significativo ao passo em que, paradoxalmente, degenerou a natureza interna e, consequentemente a externa. Pois, para o cidadão de Genebra, no momento em que o homem saiu do estado de natureza e chegou ao de civilidade criou artifícios que o distanciavam cada vez mais da sua própria natureza. Nessa condição, todo o gênero humano se esclareceu e aperfeiçoou seus engenhos. Porém, a deformidade do nosso aperfeiçoamento, mascarado por um suposto progresso, intensificou a dominação do homem sobre o mundo, e, sobretudo, estabeleceu a sua própria alienação, resultante de uma crise que é, acima de tudo, moral.
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Tradition et modernité : étude des tragédies de Voltaire / Tradition and modernity : study of tragedies of Voltaire

Shibuya, Naoki 10 January 2014 (has links)
Voltaire a-t-il été rénovateur ou défenseur du classicisme ? Bien qu’il l’appréciât, il s’opposait à l’introduction de la galanterie qui était la tradition classique. Car, pour lui, la puissance de la tragédie, c’était d’inspirer la crainte et la pitié afin d’instruire les hommes. À ses yeux, la galanterie ne pouvait qu’affaiblir le rôle éducatif de la tragédie. Ainsi, il a tenté d’instruire dans le théâtre français des scènes qui inspirent la terreur, tout en respectant la bienséance du classicisme. Pour ce qui est de la pitié, il a mis en avant l’importance des liens familiaux ; les liens du sang font entendre la voix de la nature. Cela nous amène à la question de la nature humaine. En réalité, Voltaire avait confiance en la nature de l’homme, tout en soutenant l’empirisme. De là, une contradiction apparaît. Si l’homme est façonné par son environnement, il y a des cas où il se dénature et commet un crime. Voltaire pensait plutôt que l’homme était originellement l’être faible qui commit la faute. Alors, le crime s’unit à la nature humaine. Cependant, il croyait malgré tout à la bonté de l’homme car ce dernier possède la capacité de se régénérer. C’est là qu’intervient la force du remords. Pour Voltaire, ce sentiment est une des composantes de la vertu gravée dans la nature humaine. Même si un mortel commet un crime, il peut se régénérer grâce au remords. L’être humain, selon lui, résulte de sa nature bonne et l’empirisme. Voltaire a tenté jusqu’à sa mort d’être à la fois dramaturge et philosophe afin de mettre en lumière le rapport de la vertu et de la régénération. Pensant toujours à éduquer l’homme, tantôt il défend la tradition classique, tantôt il introduit de la modernité dans le classicisme. Toutefois, pour lui, moderniser la tradition classique était un moyen de la conserver, non pas de la détruire. En effet, il pensait que la tragédie classique était la plus efficace manière d’éduquer les hommes. La tragédie voltairienne, c’est donc l’intégration de la modernité à la tradition du classicisme. / Was Voltaire the refomer or the guardian of the classicism ? Although he appreciated it, he opposed the insertion of the coquettish story which was the classical tradition. For him, the power of the tragedy that was to inspire fear and pity in order to educate humain being. In his eyes the coquettish story weakens the educational role of the tragedy. And so, for fear, he tried to introduce the spectacle of terror in the French theatre. But at the same time he minded the reserve of the classicism. In terms of pity, he highlighted the importance of family ties. He emphasized the voice of the nature in the same blood. This brings us to the problem of human nature. He trusted actually the nature of man, whereas he supported the empiricism. That so, the contradiction happens inside him. If human being is shaped according to his environment, there are cases where he is corrupted and commits a crime. Rather, he thought that man was originally the weak creature who committed the fault. In this thought, the crime joins human nature. However, Voltaire still believed in the goodness of human nature, because man has also the ability to regenerate : it is the power of remorse. For Voltaire, that feeling is one of the components of virtue engaved in human nature. Even if he commits crime, man has the possibility of regeneration, thanks to the felling of remorse. Such a fusion of the human nature and of empiricism was his thought about man. Voltaire tried until his death to be both playwright and philosopher in order to highlight importance of the relation between virtue and regeneration. Always thinking to educate man, sometimes Voltaire defends the classical tradition, sometimes he introduces modernity in classicism. However, for him, modernizing the classical tradition was a way to conserve it, not to destoy it. Indeed, he thought that the classical tragedy was the most effective manner to educate man. So, Voltaire’s tragedy is characterized by the integration of modernity into the classical tradition.
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L’Anthropologie de l’Alcibiade de Platon : l’être humain considéré comme la partie rationnelle de son âme

Boulet, Jacques 04 1900 (has links)
Qu’est-ce que l’être humain ? La question se pose depuis plusieurs millénaires. Platon n’y échappe pas et il suit l’inscription du temple de Delphes, le fameux « connais-toi toi-même », lorsqu’il cherche à mieux cerner l’homme dans ses écrits. Cette quête de l’essence de l’homme est présente à plusieurs moments de l’œuvre de Platon, mais nous sommes d’avis qu’il ne suggère jamais de définition de l’homme aussi claire que dans l’Alcibiade. Toute la fin de ce dialogue se consacre à cette question et l’on y trouve un Socrate avide de partager sa propre pensée sur le sujet. Les commentateurs de ce dialogue ne s’entendent pourtant pas sur la signification que l’on doit donner à ce développement parfois obscur sur l’essence de l’homme. Plusieurs affirment que l’homme y est présenté comme étant essentiellement son âme, d’aucuns que l’homme y est la réunion du corps et de l’âme, et d’autres encore que l’homme y est plutôt présenté comme étant la partie rationnelle de son âme. Les trois chapitres de ce mémoire présentent et analysent les arguments principaux de chaque camp dans le but de trancher la question. Il y est défendu que dans l’Alcibiade l’homme est, de manière approximative, son âme, mais que de manière plus précise, il correspond à la partie en lui qui domine, soit sa raison. Il y est également suggéré que cette conception de la nature humaine est reprise ailleurs dans le corpus platonicien. / What does it mean to be human? Plato is one of many to have pondered the eternal question and followed the famous Temple of Delphi inscription, “Know thyself.” While the quest for the essence of humanity is present in many of Plato’s writings, I believe that the Alcibiades gives us his clearest definition. Indeed, the entire ending of the dialogue is devoted to it, with Socrates enthusiastically offering his thoughts on the matter. Scholars are of different minds as to the proper interpretation of this somewhat obscure passage on the essence of human nature. Some argue that Plato is portraying man as primarily defined by his soul, others that the body and soul are both part of the definition of man, and others still, that man is the rational part of his soul. The three chapters of this thesis outline and analyze the main arguments of each school of thought in the hopes of resolving this contentious question. The argument will be made that in the Alcibiades, man is defined broadly as his soul, but more specifically as the dominant part of himself, his reason in other words. It will also be suggested that a similar portrayal of humanity is found in other works by Plato.
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Paradoxos da condição humana: grandeza e miséria humana como paradoxo fundamental na filosofia de Blaise Pascal

Rocha, Arlindo Nascimento 08 December 2016 (has links)
Submitted by Filipe dos Santos (fsantos@pucsp.br) on 2016-12-22T11:10:09Z No. of bitstreams: 1 Arlindo Nascimento Rocha.pdf: 2342668 bytes, checksum: d4030b527385b93ff83bdf6934099719 (MD5) / Made available in DSpace on 2016-12-22T11:10:10Z (GMT). No. of bitstreams: 1 Arlindo Nascimento Rocha.pdf: 2342668 bytes, checksum: d4030b527385b93ff83bdf6934099719 (MD5) Previous issue date: 2016-12-08 / Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior / Influencé par la culture Pos-Moderne, la majorité des hommes ont la tendance à accomplir la malédiction de “l’homme actualisé” pour définir l’illusion de, en étant plus proche de l’information globale, plus proche nous serons de la sagesse, et, conséquemment plus heureux nous serons. Cette myopie fait partie de notre actuelle culture, ou alors du dernier homme interprété comme une parodie de la tyrannie du bien-être physique, typique de notre époque. Le commun des hommes est convaincu de sa dignité, le demi sage dénonce sa fragilité, mais le sage découvre que sa vraie dignité existe dans sa pensée et qui ne devrait pas référer uniquement à sa dimension épistémologique vue que c’est indispensable la dimension éthique, où la dignité humaine devrait manifester à travers la reconnaissance de sa grandeur misérable. Mais le grand problème c’est que la majorité des hommes contiennent contrairement à cette avertissement et cherchent la connaissance et la joie où l’on ne peut pas les trouver. La majorité des pistes sont comme des circuits fermés, ronds ou elliptiques, ne conduisant pas à nulle part et servent uniquement pour courir en cercles. Cette dissertation a comme but analyser la conception paradoxale de la nature humaine, présente dans la philosophie de blaise pascal dans sa dimension existentiale, comme être essentiellement contradictoire où l’on met en évidence la relation entre « grandeur et misère, comme paradoxe fondamental dont le centre de la réflexion c’est l’homme déchu, et rechercher l’idée d’une individualité de l’homme qui connaît sa propre identité. Notre analyse a été thématique en tenant compte les aspects historiques, anthropologique, épistémologique et psychologique. D’abord on analysera le contexte historique de la France au XVII ème siècle, les précurseurs du concept de la nature humaine, la vision anthropologique de l’homme pascalien avant et après le péché original; les limites de la connaissance rational qui sont posés par la condition de la propre finitude humaine et des multiples insuffisances; et, dernièrement un regard sur l’épistémologie et la psychologie pascaliennes, qui gardent une relation étroite avec son anthropologie et on évidence des concepts comme: imagination, angoisse, et divertissement comme des marques de l’insuffisance humaine. Contemporain de Descartes, pascal vit dans une époque qui cherche à exalter les potentialités humaines et principalement l’existence rational de l’homme. Voici la raison qui nous distingue, seulement son usage autonome et intégral consiste la voie pour la réalisation humaine. Malgré lui Pascal a vécu dans un contexte historique du XVIIème siècle dont la caractéristique plus forte a été le rationalisme cartésien, cela distingue profondément dans les principes et conséquences du style de pensé qui marque de manière décisive les routes de la philosophie moderne. À l’horizon de son apologie l’on trouve la connaissance de Dieu et de l’homme, et plus précisément la tentative de comprendre la nature humaine à travers de sa provenance divine et la tentative de comprendre quelque chose de Dieu par son image imprimé dans le coeur de l’homme. À partir de cela l’existence contradictoire représenté par la noblesse de la créature divine et dans l’abjection d’avoir nié à Dieu. Pour cela le salut de l’homme dépend d’une grâce mystérieuse absolument gratuite. Donc il existe en nous une grandeur qui devient de notre origine divine et du destin que la créature doit accomplir en retournant à son créateur, et une misère provenant du péché original par lequel la créature a préféré l’affirmation de sa sagesse à l’harmonie qui devrait caractériser la relation entre l’homme et Dieu. / Influenciado pela cultura Pós-Moderna, a maioria dos homens tende a cumprir a maldição do “homem atualizado” para definir a ilusão de que, quanto mais perto estamos da informação global, mais perto estaremos da sabedoria, e, consequentemente, mais felizes seremos. Esta miopia é parcela da nossa atual cultura, ou seja, do “último homem” interpretado como uma “paródia” da tirania do bem-estar físico, típico da nossa época. O comum dos homens está convencido da sua dignidade, o semissábio denuncia sua fragilidade, mas, o sábio descobre que a sua verdadeira dignidade reside no pensamento, que não deveria referir unicamente à dimensão epistemológica, uma vez que, é imprescindível a dimensão ética em que a dignidade humana deveria manifestar-se através do reconhecimento da sua grandeza miserável. Mas, o grande problema, é que a maior parte dos homens comporta-se contrariamente a essa advertência e buscam o conhecimento e a felicidade onde não podem encontrá-los. A maioria das pistas são como circuitos fechados, redondos ou elípticos, não levam a lugar nenhum, e servem apenas para correr em círculos. Esta dissertação tem como objetivo analisar a concepção paradoxal da natureza humana, presente na filosofia de Blaise Pascal, em sua dimensão existencial, como ser essencialmente contraditório, onde enfatizamos a relação entre “grandeza e miséria”, como paradoxo fundamental, cujo centro da reflexão é o homem decaído, e investigar a ideia de uma individualidade do homem que reconhece sua própria identidade. Nossa análise foi temática, com o enfoque histórico, antropológico, epistemológico e psicológico. Analisamos inicialmente o contexto histórico da França do século XVII; os precursores do conceito de natureza humana; a visão antropológica do homem pascaliano antes e depois do pecado original; os limites do conhecimento racional, que são colocados pela condição da própria finitude humana e das múltiplas insuficiências; e, por último, lançamos o olhar sobre a epistemologia e a psicologia pascalianas, que guardam uma relação estreita com sua antropologia, e, enfatizamos conceitos como: imaginação, tédio e divertimento como marcas da insuficiência humana. Contemporâneo de Descartes, Pascal vive uma época que procura enaltecer as potencialidades humanas e principalmente a existência racional do homem. Sendo a razão aquilo que nos distingue, somente o seu uso autônomo e integral, pode ser o caminho para a realização humana. Embora Pascal tenha vivido no contexto histórico do século XVII, cuja característica mais forte, foi o racionalismo cartesiano, distingue-se profundamente, nos princípios e nas consequências do estilo de pensamento que marcou de maneira decisiva os rumos da Filosofia Moderna. No horizonte da sua apologia está o conhecimento de Deus e do homem, mais precisamente, a tentativa de compreender a natureza humana através de sua procedência divina, e a tentativa de compreender algo de Deus por via de sua imagem impressa no coração do homem. Daí, a existência contraditória representada pela nobreza da criatura divina e na abjeção, por ter renegado a Deus. Por isso, a salvação do homem depende de uma graça misteriosa absolutamente gratuita. Portanto, existe em nós, uma grandeza que deriva da nossa origem divina e do destino que a criatura deve cumprir, retornando ao seu criador, e, uma miséria, proveniente do pecado original, pelo qual a criatura preferiu a afirmação da sua sabedoria, à harmonia que deveria caracterizar a relação do homem e Deus

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