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Langage et poésie dans la pensée de Martin Heidegger de 1934 à 1938

Racette, Karl 07 1900 (has links)
Cette étude porte sur la nouvelle conception du langage que Martin Heidegger a élaborée de 1934 à 1938. Il faut entendre cette découverte du langage de deux façons. Premièrement, dès 1934, c’est la conception heideggérienne du langage qui paraît transformée : dégagé du cadre de l’analytique existentiale, le langage est de plus en plus compris dans l’horizon de l’être même. Deuxièmement, c’est le langage de Heidegger qui se métamorphose. À la suite de son approfondissement de la poésie de Friedrich Hölderlin, Heidegger déploie un tout nouveau vocabulaire philosophique. Ces quatre années sont donc décisives pour la conceptualité et la nouvelle orientation de la pensée de Heidegger. Pour analyser cette double transformation du rapport de Heidegger au langage, cette étude procèdera en deux temps. Dans un premier temps, nous proposons de nous pencher sur cette période décisive dans la pensée Heidegger dans la mesure où elle est marquée, comme nous entendons le montrer, par un tournant vers la question du langage et de la poésie. Ce tournant possède trois moments. Nous comprenons le cours de l’été 1934 La logique comme question en quête de l’essence du langage (GA 38A) comme la première documentation du moment logique du tournant vers le langage et la poésie de la pensée heideggérienne du milieu des années 1930. Débutant par des considérations logiques, le cours se termine de manière énigmatique sur la question de la poésie, qui annonce ainsi le cours du semestre suivant de l’hiver 1934-1935 Les hymnes de Hölderlin, La « Germanie » et « Le Rhin » (GA 39). Nous comprenons ce cours comme étant la documentation du moment poétique du tournant vers le langage dans le cours de 1934-1935 et dont nous montrerons qu’il est fondamental pour comprendre la découverte de la question du langage par Heidegger. Finalement, le questionnement logico-poétique fera apparaître un moment métaphysique dans le cours Introduction à la métaphysique (GA 40) de l’été 1935. Ces trois cours peuvent chacun être compris à la lumière des différents moments logique, poétique et métaphysique de la pensée heideggérienne du langage et de la poésie du milieu des années 1930. Cette période de la pensée de Heidegger doit être comprise comme la matrice conceptuelle de sa nouvelle conception du langage, qui posera la base de ce que l’on peut appeler la pensée du « second » Heidegger. Dans un deuxième temps, nous nous intéresserons à deux conférences décisives de cette période, L’Origine de l’oeuvre d’art et Hölderlin et l’essence de la poésie (1936), et à l’important iii manuscrit, alors non publié, des Beiträge zur Philosophie, dans lesquels Heidegger expose et approfondit sa nouvelle conception du langage. Dans ses trois versions de L’origine de l’oeuvre d’art (1931-1932, 1935 et 1936) et dans sa conférence sur Hölderlin de 1936, Heidegger présente publiquement pour la première fois sa nouvelle conception du langage et de la poésie. Les notions exposées dans ces conférences joueront un rôle central dans Les apports à la philosophie. De l’événement appropriant (1936-1938), qui peut être compris comme l’aboutissement de la remise en chantier de la pensée heideggérienne du langage du milieu des années 1930. Dans la continuité de ses réflexions présentées dans les cours de ces années, Heidegger propose de lire la poésie hölderlinienne comme naissant de l’expérience de la fuite des dieux et étant l’annonce prophétique d’un autre commencement de l’histoire. Penser le langage et la poésie reviendrait ainsi à penser le « projet poétique de l’être » : ayant accueilli la dispensation de l’être, le poète serait celui qui pourrait fonder le commencement de l’histoire. Si Heidegger se concentre sur la question du langage et de la poésie dans le milieu des années 1930, c’est afin de rendre possible un autre commencement de l’histoire, dont Hölderlin serait l’annonciateur. La visée de cette étude consiste à lire les cours, conférences et manuscrits non publiés des années 1934 à 1938 comme étant le lieu où Heidegger élabore sa nouvelle conception du langage. Nous tâcherons de montrer en quoi cette nouvelle conception du langage de Heidegger doit être comprise à partir de son effort incessant de combattre l’hégémonie de la conception techniciste de l’être. / This study focuses on the progressive development of Martin Heidegger’s new conception of language from 1934 to 1938. This new conception of language must be understood in at least two ways. Firstly, Heidegger’s conception of language appears transformed in 1934: freed from the existential analytics, language, for Heidegger, is now understood in the horizon of Being. Secondly, it is Heidegger’s language itself that is transformed. Following his discovery of Friedrich Hölderlin’s poetry, Heidegger deploys a whole new philosophical vocabulary. These four years are thus decisive for Heidegger’s conceptuality and vocabulary. In order to analyze this double transformation of Heidegger’s relationship to language, this study will proceed in two steps. First, we propose to look at this decisive period in Heidegger’s thought insofar as it is marked, as we intend to show, by a turn toward the question of language and poetry. This turn has three moments. We understand the summer course of 1934 Logic as the Question Concerning the Essence of Language (GA 38A) as the first documentation of the logical moment of the turn in Heideggerian thought toward the question of language and poetry in the mid-1930s. Beginning with logical considerations, the course ends enigmatically on the question of poetry, thus foreshadowing the following winter 1934-1935 semester’s course Hölderlin’s Hymn “Germania” and “The Rhine” (GA 39). We understand this course as documenting the poetic moment of the turn to language in the 1934-1935 course, which we will show that it is fundamental to understanding Heidegger’s discovery of the question of language. Finally, the logico-poetical questioning will give way to a metaphysical moment in the course Introduction to Metaphysics (GA 40) of the summer 1935. These three courses can each be understood in the light of the different logical, poetical and metaphysical moments of Heidegger’s thought on language and poetry in the mid-1930s. This period of Heidegger’s thought should be understood as the conceptual matrix of Heidegger’s new conception of language, which will lay the foundation of what we will have retained as the thought of the “second” Heidegger. Secondly, we will focus on two conferences (of which we now have many versions) and the unpublished manuscript of the Beiträge zur Philosophie in which Heidegger expounds and deepens his new conception of language. In his three versions of The Origine of the Work of Art v (1931-1932, 1935 and 1936) and in his conference Hölderlin and the Essence of Poetry (1936), Heidegger publicly exposes for the first time his new conception of language and poetry. These ideas will play a central role in his Contributions to Philosophy. The Event (1936-1938), which can be understood as the culmination of Heidegger’s thought of language in the 1930s. In the continuity of the reflections presented in his lecture courses of the mid-1930s, Heidegger proposes to read Hölderlinian poetry as the experience of the flight of the gods and the prophetic announcement of another beginning of history. To think language and poetry would be to think the “poetic project of Being”: having heard Being’s dispensation, the poet would be the one who could ground a new the beginning of history. If Heidegger focuses on the question of language and poetry in the mid-1930s, it is in order to make possible another beginning of history, of which Hölderlin would be the herald. The aim of this study is to understand the courses, conferences, and unpublished manuscripts from 1934 to 1938 as the place where Heidegger elaborates his new conception of language. This thesis will show how Heidegger’s new conception of language is to be understood as one the main pillars of his ongoing effort to overcome the hegemony of the technicist conception of Being.
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A tale of two… l’identité sociale au sein d’un quartier en cours de gentrification : le cas du quartier Hochelaga-Maisonneuve à Montréal

Bourély, Claire 11 1900 (has links)
La présente recherche explore les interactions entre les différentes actrices d’un quartier dans un contexte de transformation urbaine, afin de comprendre en quoi ces interactions contribuent à façonner des identités sociales. Il s’agit de comprendre les dynamiques sociales qui se tissent entre les formes de pouvoir incarnées par les instances officielles, les médias et les résidentes d’un quartier. En s’appuyant sur le quartier Hochelaga-Maisonneuve (HM) à Montréal en cours de gentrification depuis le début des années 2000, cette recherche se penche sur l’hypothèse d’une identité sociale située, et montre que cette identité est liée aux discours médiatiques et officiels. Cette étude prend la forme d’une ethnographie rétrospective virtuelle qui plonge au cœur de la réalité socioéconomique du HM entre 2004 et 2023. L’étude transversale se concentre sur la période entre 2010 et 2012, au moment clé où discussions et actions visaient à transformer le quartier à travers la mise en place d’une opération marketing destinée à changer l’image du HM. L’étude longitudinale contextualise l’étude transversale et en vérifie les prolongements antérieurs et ultérieurs. Ces deux études conjointes ont été menées sur un grand corpus constitué d’un corpus médiatique composé d’articles tirés des journaux montréalais Le Devoir, La Presse, Le Journal de Montréal entre 2004 et 2023, du sous-corpus du corpus FRAN-HOMA 2012 (SC-FH), constitué de 38 entretiens sociolinguistiques réalisés en 2012 dans le HM, d’un corpus de locutrices du reportage YouTube « C’est quoi la gentrification à Hochelaga-Maisonneuve » réalisé en 2016 (R-YT) et composé de 15 locutrices du HM, d’un corpus communautaire, représenté par le site Web chlag.info en 2016 et 2017 et par les médias communautaires Le Fouineur libre (2004-2009) et La Serrure libre (2010-2012), et d’un corpus officiel contenant le plan stratégique de la Société de développement commercial (SDC) Promenade Hochelaga-Maisonneuve, composé de 85 pages de planification stratégique et marketing pour les deux artères commerciales du quartier. À travers ces différentes instances discursives, je m’intéresse aux toponymes utilisés par les actrices du corpus pour désigner le HM, et plus spécifiquement aux toponymes non officiels HoMa, Hochelag et Chlag. L’étude des toponymes révèle une dynamique complexe entre l’identité imposée de haut en bas par les instances officielles et les appropriations locales par les résidentes du quartier. Les médias traditionnels, en adoptant des toponymes tels que HoMa, contribuent à narrativiser la revitalisation, tandis que les résidentes du quartier, en privilégiant des appellations historiques ou populaires comme Hochelag et Chlag, manifestent une résistance à cette redéfinition et une affirmation de leur identité locale. Le cœur de cette recherche repose sur l’analyse de la façon dont les discours médiatiques et officiels sur la gentrification et la revitalisation interagissent avec les perceptions et les expériences vécues des résidentes. Cette interaction souligne l’existence d’une dualité au sein de l’identité sociale du quartier : d’une part, une vision modernisée et embourgeoisée promue par les médias et les promoteurs, et d’autre part, une identité plus ancrée et authentique ressentie par les résidentes. Cette dualité se traduit par des perceptions contrastées du processus de gentrification : certaines y voient une amélioration de la qualité de vie tandis que d’autres ressentent une perte d’authenticité et une menace à la cohésion sociale du quartier. L’analyse longitudinale et transversale du corpus révèle les dynamiques de résistance face à la gentrification. Alors que la SDC et les promoteurs tentent de remodeler l’image du quartier, une partie des résidentes exprime un désaccord, percevant ces efforts comme une forme de marginalisation et une menace pour l’identité historique et culturelle du quartier. Cette opposition est particulièrement évidente dans les discours des médias communautaires et des résidentes engagées contre la gentrification, qui mettent en lumière les tensions entre le développement économique et la préservation de l’identité sociale. Enfin, la recherche aborde la question de la mythogénèse dans la revitalisation du quartier. La création d’un mythe urbain autour du HM, soutenu par la SDC et relayé par les médias, vise à renforcer l’attachement des résidentes à leur quartier. Cependant, cette stratégie rencontre une résistance, car elle est perçue comme une tentative de réinvention artificielle de l’identité du quartier. Les résidentes cherchent à se réapproprier leur quartier en opposition à cette image idéalisée, mettant en relief une lutte pour le maintien de l’authenticité et de la réalité sociale du HM. Cette thèse révèle ainsi la complexité des dynamiques sociales dans un quartier en cours de gentrification. Elle met en lumière l’importance des discours médiatiques et officiels dans la formation de l’identité sociale et montre comment les résidentes naviguent et réagissent à ces influences pour maintenir une connexion avec l’histoire et l’identité réelle de leur communauté. / This research explores the interactions amongst various stakeholders within a neighborhood undergoing urban transformation, aiming to understand how these interactions play a part in shaping social identities. It delves into the social dynamics that weave between forms of power embodied by official institutions, the media, and neighborhood residents. Focusing on the gentrifying Hochelaga-Maisonneuve (HM) area in Montreal since the early 2000s, this study explores the hypothesis of a situated social identity of the neighborhood and demonstrates how this identity is linked to media and official discourses. The study adopts a virtual retrospective ethnography, immersing into the socio-economic reality of HM from 2004 to 2023. The cross-sectional analysis focuses on the period between 2010 and 2012, a critical time when discussions and actions aimed at transforming the neighborhood through a marketing operation intended to change HM’s image. The longitudinal study contextualizes and verifies the extensions of the cross-sectional study before and after this period. These joint studies were conducted on a large corpus comprising a media corpus of articles from Montreal newspapers Le Devoir, La Presse, Le Journal de Montréal between 2004 and 2023; the sub-corpus of the FRAN-HOMA 2012 (SC-FH), consisting of 38 sociolinguistic interviews conducted in 2012 in HM; a corpus of speakers from the 2016 YouTube report "What is Gentrification in Hochelaga-Maisonneuve?" (R-YT) composed of 15 HM speakers; a community corpus represented by the chlag.info website in 2016 and 2017, and community media Le Fouineur libre (2004-2009) and La Serrure libre (2010-2012); and an official corpus containing the strategic plan of the Société de développement commercial Promenade Hochelaga-Maisonneuve, consisting of 85 pages of strategic and marketing planning for the neighborhood’s commercial arteries. Through these various discursive instances, the study focuses on the toponyms used by the actors in the corpus, specifically the unofficial toponyms HoMa, Hochelag, and Chlag. This analysis of toponyms reveals a complex dynamic between top-down imposed identity by official entities and local appropriations by neighborhood residents. Traditional media, by adopting toponyms such as HoMa, contribute to narrating the revitalization, while neighborhood residents, preferring historical or popular names like Hochelag and Chlag, demonstrate resistance to this redefinition and affirm their local identity. The core of this research lies in analyzing how media and official discourses on gentrification and revitalization interact with residents’ perceptions and lived experiences. This interaction highlights a duality within the neighborhood’s social identity: on one hand, a modernized and gentrified vision promoted by the media and developers, and on the other, a more rooted and authentic identity felt by the residents. This duality is reflected in contrasting perceptions of the gentrification process, with some viewing it as an improvement in quality of life and others feeling a loss of authenticity and a threat to social cohesion. The longitudinal and cross-sectional analysis of the corpus reveals dynamics of resistance to gentrification. While the SDC and developers attempt to reshape the neighborhood’s image, some residents express disagreement, perceiving these efforts as a form of marginalization and a threat to the historic and cultural identity of the area. This opposition is particularly evident in the discourses of community media and residents actively engaged against gentrification, highlighting tensions between economic development and preservation of social identity. Finally, the research addresses the role of mythogenesis in the neighborhood’s revitalization. The creation of an urban myth around HM, supported by the SDC and relayed by the media, aims to strengthen residents’ attachment to their neighborhood. However, this strategy encounters resistance as it is perceived as an artificial reinvention of the neighborhood’s identity. Residents seek to reappropriate their neighborhood in opposition to this idealized image, highlighting a struggle to maintain authenticity and social reality. This thesis thus reveals the complexity of social dynamics in a gentrifying neighborhood. It illuminates the importance of media and official discourses in forming social identity and shows how residents navigate and react to these influences to maintain a connection with the history and real identity of their community.
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Naming and contingency: towards an internalist theory of direct reference / Sens des noms et contingence: vers une théorie internaliste de la référence directe

Bochner, Gregory 15 December 2011 (has links)
This work is an essay on the reference of names in language and thought. According to the Theory of Direct Reference, nowadays dominant in philosophy of language, the semantic content of a proper name is directly its referent (Chapter 1).<p>Nevertheless, despite its current fame, this theory must face two major difficulties, familiar since Frege and Russell: the Co-Reference and the No-Reference Problems. The traditional response to these problems consisted precisely in abandoning Referentialism in favour of a version of Descriptivism according to which the semantic content of a proper name would be, not its referent, but a descriptive condition (Chapter 2).<p>However, it is also this traditional version of Descriptivism that the arguments offered by the pioneers of modern Referentialism—including Kripke, Putnam, and Kaplan—have largely discredited (Chapter 3).<p>The theoretical tools developed within the framework of possible worlds semantics enable to restate the problems generated by Referentialism in terms of the opacity of linguistic intensions and Modal Illusions (Chapter 4).<p>At this stage, our semantic theory of names seems to have reached a dead end: on the one hand, modern Referentialism recreates the problems which classical Descriptivism was meant to solve, but, on the other hand, this kind of Descriptivism appears to be refuted by the argumentation of new Referentialists. A common reaction, then, has been to devise more complex semantic theories purporting to combine Referentialism with crucial features from Descriptivism. However, a careful examination reveals that the various versions of this strategy fail (Chapter 5).<p>Another type of reaction, also ecumenical, has been to draw a distinction between two kinds of contents which would be associated with names and the sentences in which these occur: while the first kind of content would be descriptive, the second would be referential. The Two-Dimensionalist framework has received several interpretations (pragmatic, semantic, metasemantic); but a new construal, metasyntactic, is defended in this work (Chapter 6).<p>The metasyntactic interpretation of Two-Dimensionalism allows for a radical gap between language and thought: while the thoughts of their users can remain descriptive, names are supposed to achieve direct reference by themselves, and independently of the mental states of their users. Hence, names must be regarded as objects living in the external world, on a par with other ordinary objects like trees or chairs, and not as mental objects. An Externalist metaphysics of names is then submitted, as well as a corresponding epistemology, according to which external names are described in the mind through a description of their reference (Chapter 7).<p>The general strategy pursued in this work amounts to combining a Theory of Direct Reference in language with a Descriptivist (hence, Internalist) account of thought. Also, certain influential arguments — notably devised by Burge — intended to support Mental Referentialism (hence, Externalism) beyond Linguistic Referentialism, are rejected; it is moreover argued that a Non-Descriptivist conception of the mental is incapable of securing the introspective transparency of thoughts, which, however, seems indispensable, among other things in order to solve and even pose the Co-Reference and the No-Reference Problems (Chapter 8).<p><p>----------<p><p>Ce travail est un essai sur la référence des noms dans le langage et la pensée. Selon la Théorie de la Référence Directe, aujourd'hui dominante en philosophie du langage, le contenu sémantique d'un nom propre est directement son référent (Chapitre 1).<p>Or, malgré son succès récent, cette théorie Référentialiste se heurte à deux obstacles majeurs, reconnus depuis Frege et Russell : les Problèmes de la Co-référence et de la Non-Référence. La réponse traditionnelle à ces problèmes consistait précisément à abandonner la conception Référentialiste en faveur d'un Descriptivisme selon lequel le contenu sémantique d'un nom propre serait, non pas son référent, mais une condition descriptive (Chapitre 2).<p>Toutefois, c'est aussi ce Descriptivisme traditionnel que les arguments formulés par les hérauts du Référentialisme moderne—dont Kripke, Putnam, et Kaplan—ont largement discrédité (Chapitre 3).<p>Les outils théoriques développés dans le cadre de la sémantique des mondes possibles permettent de reformuler les problèmes générés par le Référentialisme en termes d'opacité des intensions linguistiques et d'Illusions Modales (Chapitre 4).<p>A ce stade, la théorie sémantique des noms semble dans une impasse : d'une part, le Référentialisme moderne recrée des problèmes que le Descriptivisme classique devait résoudre, mais d'autre part, ce Descriptivisme paraît bel et bien réfuté par l'argumentation des Référentialistes. Aussi, une réaction commune a été de chercher à concilier le Référentialisme et une forme de Descriptivisme au sein d'une même théorie sémantique. Cependant, un examen approfondi révèle que les différentes versions de cette stratégie échouent (Chapitre 5).<p>Une autre réaction, elle aussi œcuménique, a été d'opérér une distinction entre deux types de contenus qui seraient associés avec les noms et les phrases dans lesquels ceux-ci figurent : le premier contenu serait descriptif, tandis que le second serait référentiel. Le cadre offert par un tel Bi-Dimensionnalisme a reçu plusieurs interprétations très différentes (pragmatique, sémantique, métasémantique) ; mais c'est une nouvelle version, métasyntaxique, qui est défendue dans ce travail (Chapitre 6).<p>Le Bi-Dimensionalisme métasyntaxique autorise une séparation radicale entre langage et pensée : tandis que les pensées de leurs utilisateurs peuvent rester descriptives, les noms sont censés référer directement par eux-mêmes, indépendamment des états mentaux de leurs utilisateurs. Dès lors, les noms doivent être considérés comme des objets appartenant au monde extérieur, au même titre que des objets ordinaires tels que les arbres ou les chaises, et non comme des objets mentaux. Une métaphysique externaliste des noms est proposée, ainsi qu'une épistémologie assortie, selon laquelle les noms externes sont décrits dans l'esprit à travers une description de leur référence (Chapitre 7).<p>La stratégie générale qui est défendue dans ce travail revient à combiner une Théorie de la Référence Directe dans le langage avec une conception Descriptiviste (et donc, Internaliste) de la pensée. Aussi, certains arguments influents — émis par notamment Burge — censés établir un Référentialisme non seulement linguistique mais aussi mental (et donc, un Externalisme) sont rejetés ; il est en outre défendu qu'une vision Non-Descriptiviste du mental apparaît incapable de garantir la transparence introspective des pensées, cependant indispensable, notamment pour résoudre et même poser les Problèmes de Co-Référence et de Non-Référence (Chapitre 8). / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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