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Les limites du langage d'un siècle à l'autre chez Charles Baudelaire, Hugo Von Hofmannsthal et Henri Michaux / The limits of language from one century to another : charles Baudelaire, Hugo Von Hofmannsthal et Henri Michaux

Rajkumar, Joanna 27 November 2009 (has links)
De la seconde moitié du XIXe à la fin du XXe siècle la question des limites du langage devient centrale. Chez Baudelaire, Hofmannsthal et Michaux, les contradictions du concept de Littérature et du romantisme aboutissent à une double postulation entre rêve et maladie du langage. Ils placent tous les trois au cœur de leurs préoccupations poétiques l’écriture d’une « langue muette » (Baudelaire), qu’ils désignent comme « le langage du rêve » (Baudelaire), la langue des « choses muettes » (Hofmannsthal) et la « phrase sans mots » (Michaux). Dans chacune de ces œuvres se manifeste une métamorphose progressive du problème des limites du langage. L’absolu poétique et la tendance métaphysique à « donner du front contre les bornes du langage » (Wittgenstein) sont dépassés par la mise en œuvre de poétiques de conciliations des contraires et par un franchissement des « limites assignées à la poésie » (Baudelaire). Le renouvellement du lyrisme s’accompagne d’un intérêt pour les arts, qui se manifeste notamment par un passage à la scène du théâtre et de l’opéra pour Hofmannsthal, et par un « déplacement des activités créatrices » vers la peinture pour Michaux. De la question des limites du langage au dépassement des limites de la poésie, l’idée d’une traduction de la langue muette met en jeu une structure de promesse au coeur du langage. Les réponses poétiques qu’y apportent Baudelaire, Hofmannsthal et Michaux, ainsi que leurs réflexions sur la nécessité d’une conscience de l’indicible et d’une éthique du malentendu engagent le développement d’une pensée synoptique des limites du langage, dans laquelle le geste et la danse offrent une voie d’accomplissement. / From the second half of the XIXth century to the end of the XXth century, the problem of the limits of language becomes central. With Baudelaire, Hofmannsthal and Michaux, the contradictions of the concept of Literature and of romanticism leads to a double set of themes between the dream of language and the illness of language. As their main poetical care, all three authors respectively focus on the writing of the “mute language” (Baudelaire), that they call “dream’s language” (Baudelaire), “silent things” language (Hofmannsthal) and “sentence with no words’ (Michaux). In each of those works, a progressive metamorphosis of the problem of the limits of language can be observed. The authors go beyond the idea of a Poetical Absolute and the metaphysical tendency to “run against the boundaries of language” (Wittgenstein) with the construction of poetics of overcoming contraries and the passing over of the “limits set to poetry” (Baudelaire). The renewal of lyricism goes with an interest for arts, that manifests itself through a transition on the stage of theatre and opera for Hofmannsthal and through a “shift of creative activities” towards painting regarding Michaux. From the problem of the limits of language to the exceeding of the limits of poetry, the idea of the translation of the silent language puts a promise at stake in the very heart of language. The poetical answers given to that stake by Baudelaire, Hofmannsthal and Michaux, and their thoughts on the necessary consciousness of both the unspeakable and the ethics of the misunderstanding engage the development of a synoptic thought of the limits of language, in which gesture and dance offer a way of accomplishment.
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L’indicible. Heidegger, Lévinas, Wittgenstein / Unsayable. Heidegger, Levinas, Wittgenstein

Tirelli Soriente, Guillermo Adrian 08 October 2011 (has links)
W. von Humboldt introduit une pensée romantique du langage, s’éloignant ainsi des interprétations nées chez les philosophes grecs. La langue est considérée digne d’une étude philosophique sérieuse.Plus tard, les courants contemporains du langage élaborent de nouveaux rapports entre langue et réalité. La tradition herméneutique et, principalement, le tournant linguistique donnent une clé de compréhension des philosophes du vingtième siècle. En outre, la lecture constructiviste de Derrida est aussi considérée mais ses atouts sont finalement contestés en estimant l’argumentation de Marion.Dans ce cadre, les philosophies de Heidegger, Lévinas et Wittgenstein sont abordées, d’abord dans une étude du rapport entre langue et être et ensuite dans des problématiques discrètes qui illuminent le sujet.Au fil du texte, la question sur l’indicible et sur les limites du langage est toujours présente et guide le récit.Les analyses faites sur des œuvres principales des trois philosophes ainsi que des critiques faites à ce propos signalent tant le rejet de l’héritage métaphysique traditionnel et de sa conception du langage que des nouvelles façons de considérer le rôle du langage dans la philosophie contemporaine. Pour chaque philosophe, en dépit des différences, la langue devient centrale et sa source se trouve en elle-même.Ces analyses mènent à l’affirmation qu’il n y a pas de place pour un indicible proprement dit dans leurs pensées. Au contraire, le tournant vers le langage a pris le chemin vers une dicibilité totale. / W. von Humboldt introduced a romantic approach to language, far from the interpretations which originated with the Greek philosophers. Language is considered worthy of serious philosophical study.Later, new relationships between language and reality would develop from contemporary thought about language. The hermeneutics tradition and, mainly, the linguistic turn provide a key to understanding the philosophers of the twentieth century. The text also considers a constructivist reading of Derrida but such a reading is ultimately weakened by Marion’s argumentation.In this context, the philosophies of Heidegger, Levinas and Wittgenstein are discussed, first in a study of the relationship between language and being, then in terms of more specific issues which help to throw light on the subject.In the course of the text, the question of the unsayable and of the limits of language is always present and guides the discourse.Analyses of major works of the three philosophers and their critics show a rejection of inherited metaphysical conceptions and the consequent views of language as well as new ways of looking at the role of language in contemporary philosophy. For every philosopher, despite their differences, language becomes central and its source is found in itself.These analyses lead to the assertion that there is no place for a proper unsayable in the thought of the three philosophers. On the contrary, the turn towards language has forged a path to a full sayability.
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Les limites du langage ou la critique du langage comme thérapie dans la philosophie de Ludwig Wittgenstein

Beaudry, Marc-Antoine 04 1900 (has links)
Dans ce mémoire, je me propose d’analyser la question des limites du langage; d’examiner la place et le rôle de l’indicible dans la philosophie de Wittgenstein. La notion d’indicible suppose un critère pour saisir les limites du langage. Dans le Tractatus, le critère nous est donné par la structure logique de l’image. Or, en laissant tomber cet accord de forme entre le langage et le monde, suggéré par la théorie picturale, l’indicible ne semble plus se montrer dans les écrits postérieurs au Tractatus. Du moins, avec la notion de « jeux de langage », le critère pour saisir les limites du langage n’est plus aussi clairement défini et les règles qui déterminent les usages légitimes du langage ne sont plus aussi strictes. Enfin, en concevant la signification comme « usage », la nature du langage est appréhendée comme le fait d’une forme de vie, et dans une perspective pragmatique, arrimée à une position minimaliste, une conception déflationniste de la vérité peut se développer, évitant ainsi la réification de faits superlatifs associés à l’indicible et à l’ineffabilité des critères sémantiques. Par conséquent, l’indicible et l’ineffable ne seraient plus associés avec une posture mystique à l’égard du réel, et le quiétisme philosophique de Wittgenstein, toujours inspiré par le nihilisme thérapeutique, demeure l’avenue privilégiée pour neutraliser le discours métaphysique et le contraindre définitivement au silence. / I propose to analyze the question of the limits of language. My intent is to examine the place and role of what is account to be unsayable in Wittgenstein's philosophy. This notion presupposes a criterion to grasp the limits of language. In the Tractatus, the criterion is given by the logical structure of the proposition. However, after he rejects this agreement of the logical form between language and reality, suggested by the pictorial theory, what’s taken to be unsayable does not seem to show up in the later writings after the Tractatus. At least with the notion of “language games”, the criterion to grasp the limits of language is no longer as clearly defined and the rules that determine the legitimate uses of language are not as strict. Finally, designing meaning as "use", the nature of language is seen as the result of a form of life, and from a pragmatic perspective, but under a minimalist position, a deflationary conception of truth can be established, avoiding the reification of superlative facts associated with the reality of what is unsayable. Therefore, the ineffable truth would no longer be associated with a mystical attitude toward reality, and Wittgenstein’s quietism, inspired by the therapeutic nihilism, remains the best avenue to neutralize the metaphysical discourse.

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