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Les structures corrélatives isomorphes: étude des propriétés sémantiques, morphologiques et (micro-/macro-) syntaxiques des corrélatives isomorphes en "autant", "ni", "plus", "soit", "tantôt" et "tel" / Isomorphic correlative structures: study of semantic, morphologic and (micro-/macro-) syntactic properties of French isomorphic correlatives in "autant", "ni", "plus", "soit", "tantôt" et "tel"Roig, Audrey 23 October 2013 (has links)
Français :<br /><p><br /><p>Cette étude porte sur les structures françaises dites "corrélatives", construites en "autant.autant", "ni.ni", "soit.soit", "plus.plus", "tantôt.tantôt" et "tel.tel", soit des corrélatives "isomorphes". Si ces structures mettent toutes en relation deux termes ou structures, nous montrons ici, par le biais de descriptions sémantique, morphologique et syntaxique, que chacune de ces constructions est également très différente. À partir d’exemples tirés de corpus (français oral et écrit), ce travail ambitionne donc de mettre en évidence les propriétés des structures corrélatives isomorphes, de dresser le bilan des caractéristiques qui les unissent et les distinguent les unes des autres. Il a pour second objectif de questionner la place de la corrélation dans la typologie des modes de liaisons de prédications – c’est-à-dire la possibilité ou non d’assimiler les corrélatives françaises à de la subordination, de la coordination ou encore de la juxtaposition. Une tierce finalité, davantage méthodologico-épistémologique, a trait à l’examen de la façon dont les structures corrélatives isomorphes sont prises en compte respectivement en syntaxe traditionnelle, dans les approches graduelles et en macrosyntaxe (aixoise et fribourgeoise) ;il poursuit consécutivement un objectif plus général, celui de trouver une porte de sortie à l’impasse actuelle en syntaxe, née de l’apparente inconciliabilité des trois approches. <br /><p><br /><p>La réponse à ces trois objectifs nécessite une étude en deux étapes. Dans un premier temps, ce travail s'attarde ainsi sur chacune des six structures corrélatives, mettant en évidence leurs ressemblances et dissemblances tant sémantiques que formelles. Cette première étape offre alors la possibilité d’inscrire le phénomène de la corrélation isomorphe dans le cadre général des liaisons de prédications et de confronter plus spécifiquement les propriétés des structures dites "corrélatives" avec celles de ces autres modes de liaisons dans une les modèles 1) binaires ou ternaires des modes de jonctions propositionnelles (approche traditionnelle), 2) graduels (Foley & Van Valin, Rebuschi, Lehmann) et 3) macrosyntaxiques (écoles d'Aix et de Fribourg).<p><p><br /><p><br /><p><br /><p><p>English :<br /><p><br /><p>This project focuses on the study of so-called “correlative” structures in French that use "autant.autant", "ni.ni", "soit.soit", "plus.plus", "tantôt.tantôt" et "tel.tel", that is to say "isomorphic" correlatives. While all these constructions serve to connect two terms or structures, we shall show, through morphological, syntactic and semantic descriptions, that they each possess distinctive features. Using examples drawn from a corpus (French, oral and written), this project thus aims to establish the properties of isomorphic correlative structures, and to identify the characteristics they share and those that distinguish them from one another. The second aim of this project consists in (re-)examining the place of correlation in the typology of predication linking structures in an effort to determine whether or not French correlatives may be considered as a type of subordination, coordination or even juxtaposition. The third objective, which is methodological and epistemological in nature, will consist in studying how traditional syntax, gradual models and macrosyntax have respectively accounted for isomorphic correlative structures. In this way, we shall attempt to break the current deadlock resulting from the apparent incompatibility of the three approaches.<br /><p><br /><p>To reach these three goals, the study will be organized in two phases. First, the various correlative structures will be scrutinized in order to highlight semantic and formal similarities and dissimilarities. This will allow us to position the phenomenon of isomorphic correlation within the general framework of predication linking, and thereby compare the properties of so-called “correlative” structures with those of other linking structures. In the second phase, we will re-examine the place of correlative structures in the models advanced by traditional syntax, by gradual approaches (Foley & Van Valin, Rebuschi, Lehmann) and macrosyntax (Aix and Fribourg).<p> / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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