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L’agitation étudiante et lycéenne de l’après-Mai 1968 à 1986. Du cadre national à l’exemple clermontois / Students' and secondary school students' unrest from after May 1968 to 1986. From the national context to the example of Clermont‐FerrandCarboni, Nicolas 24 January 2012 (has links)
Longtemps, l’histoire des universités françaises et des lycées s’est limitée à une histoire institutionnelle, celle des réformes, des politiques scolaires et universitaires. Mais depuis de nombreuses années, de nouvelles problématiques sont au cœur des réflexions. Ainsi, depuis Mai 68, on s’interroge sur les acteurs de la vie universitaire et scolaire, notamment les étudiants et les lycéens. En effet, avec les événements de mai et juin 1968, étudiants et les lycéens français ont pris une place de plus en plus importante sur la scène politique et sociale. Cette évolution est particulièrement remarquable à Clermont‐Ferrand, où la jeunesse estudiantine et lycéenne se fait entendre à intervalles réguliers. Il existe effectivement dans la capitale auvergnate une tradition de lutte étudiante et lycéenne, qui trouve ses racines dans les événements survenus pendant la Seconde Guerre Mondiale, à l’occasion du repli de l’université de Strasbourg à Clermont, ou encore dans les luttes étudiantes et lycéennes contre la guerre d’Algérie et la guerre du Vietnam. De cette tradition de lutte naît un paysage politique et syndical particulier dans les lycées et facultés de la ville. Des années 1960 aux années 1980, lycéens et étudiants clermontois sont particulièrement impliqués dans les combats politiques et dans les luttes sociales, qu’ils concernent directement ou non le monde scolaire et universitaire. Ils s’intègrent à un mouvement plus large, ce mouvement étudiant et lycéen, qui atteint son apogée dans les années 1960 et 1970.Le travail de recherche présenté entend s’interroger sur ces relations entre mouvement local et mouvement national : est‐ce que les lycéens et les étudiants clermontois se distinguent du reste de la population étudiante et lycéenne ? Quels sont les grands sujets de mobilisation à Clermont‐Ferrand entre 1968 et 1986 et sont-‐ils en adéquation avec ceux de la jeunesse française ? Quelles sont les formes de mobilisation de la jeunesse étudiante et lycéenne clermontoise et différent‐elles de celles observables à l’échelle nationale ? C’est sur toutes ces questions que ce travail s’attarde, entendant montrer la place du mouvement étudiant et lycéen clermontois au sein du mouvement social local et français. / For a long time, the history of French universities and secondary schools has been restricted to an institutional history, the one of reforms, and university policies. But for many years, new issues have been at the centre of much thinking. Thus, since May 68, historians have been about the people involved in the university and school life, in particular students and secondary school students. Indeed, after the events of May and June 1968, French students and secondary school students have had an increasingly important role on the political and social scene. This evolution is all the more noteworthy in Clermont-Ferrand where young people at university and at school regularly make themselves heard. In fact, there is in the Auvergne regional capital a tradition of student and secondary school student struggle dating back to the events that occurred during the Second World War, when the university of Strasbourg withdrew in Clermont-Ferrand, or when students and secondary school students struggle against the war in Vietnam and in Algeria. From this struggle tradition, a special political and trade-union scene arises in the secondary schools and universities of the city. From the 1960s to the 1980s, secondary school students and students are particularly involved in political and social fights, whether they directly concern school and university or not. They are part of a larger movement that reaches its peak in the 1960s and 1970s. This research work is aimed at questioning the relationships between local and national movement : do Clermont-Ferrand 's secondary school students and students stand out from other French students ? What are the main causes and subjects of mobilization in Clermont-Ferrand from 1968 to 1986 ? Are they the same as other French young people or not ? This work is intended to show the role played by Clermont-Ferrand's secondary school students' and students' movement within a social local and national movement.
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L'agitation étudiante et lycéenne de l'après-Mai 1968 à 1986. Du cadre national à l'exemple clermontoisCarboni, Nicolas 24 January 2012 (has links) (PDF)
Longtemps, l'histoire des universités françaises et des lycées s'est limitée à une histoire institutionnelle, celle des réformes, des politiques scolaires et universitaires. Mais depuis de nombreuses années, de nouvelles problématiques sont au cœur des réflexions. Ainsi, depuis Mai 68, on s'interroge sur les acteurs de la vie universitaire et scolaire, notamment les étudiants et les lycéens. En effet, avec les événements de mai et juin 1968, étudiants et les lycéens français ont pris une place de plus en plus importante sur la scène politique et sociale. Cette évolution est particulièrement remarquable à Clermont‐Ferrand, où la jeunesse estudiantine et lycéenne se fait entendre à intervalles réguliers. Il existe effectivement dans la capitale auvergnate une tradition de lutte étudiante et lycéenne, qui trouve ses racines dans les événements survenus pendant la Seconde Guerre Mondiale, à l'occasion du repli de l'université de Strasbourg à Clermont, ou encore dans les luttes étudiantes et lycéennes contre la guerre d'Algérie et la guerre du Vietnam. De cette tradition de lutte naît un paysage politique et syndical particulier dans les lycées et facultés de la ville. Des années 1960 aux années 1980, lycéens et étudiants clermontois sont particulièrement impliqués dans les combats politiques et dans les luttes sociales, qu'ils concernent directement ou non le monde scolaire et universitaire. Ils s'intègrent à un mouvement plus large, ce mouvement étudiant et lycéen, qui atteint son apogée dans les années 1960 et 1970.Le travail de recherche présenté entend s'interroger sur ces relations entre mouvement local et mouvement national : est‐ce que les lycéens et les étudiants clermontois se distinguent du reste de la population étudiante et lycéenne ? Quels sont les grands sujets de mobilisation à Clermont‐Ferrand entre 1968 et 1986 et sont-‐ils en adéquation avec ceux de la jeunesse française ? Quelles sont les formes de mobilisation de la jeunesse étudiante et lycéenne clermontoise et différent‐elles de celles observables à l'échelle nationale ? C'est sur toutes ces questions que ce travail s'attarde, entendant montrer la place du mouvement étudiant et lycéen clermontois au sein du mouvement social local et français.
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Anciens-nes élèves du lycée pilote innovant de Jaunay – Clan : trajectoires et constructions identitaires / Alumni Lycée Pilote Innovant from Jaunay - Clan : social integration routes and identity constructionsBergeron, Pierric 13 November 2013 (has links)
Cette recherche étudie, dans une démarche inductive, ce que sont devenus les lycéens passés par une structure scolaire différente dont les pratiques pédagogiques et le projet d'établissement inspirés par l'éducation nouvelle affichent l'ambition de « former des jeunes autonomes responsables, ouverts, créatifs, capables de s'adapter, d'évoluer et de travailler en équipe ». Le dispositif méthodologique de recueil des données est constitué de quarante-deux récits de vie d'anciens élèves sortis de l'établissement entre 1990 et 2005, d'analyses secondaires de questionnaires existants, de statistiques produites par l'institution scolaire et du suivi de 450 anciens élèves sur les réseaux sociaux numériques depuis 2008. Les résultats montrent comment les élèves ont construit leur identité dans une expérience scolaire singulière et en quoi cette scolarité a joué, d'après eux, sur ce qu'ils sont devenus. Plus loin, ils montrent aussi que ce qui a été déterminant sur le long terme dans le devenir des élèves et la réussite de leur insertion sociale et professionnelle se serait passé en dehors de la classe, dans les relations et les apprentissages autonomes entre pairs, entre jeunes et adultes, la construction de réseaux sociaux durables et dans le développement de compétences psychosociales où la dimension collective est centrale. Enfin, cette étude atteste que cet établissement n'est pas à l'écart du monde mais au contraire que la parole des anciens élèves renseigne sur ce que seront les lycéens français demain. / This research based on an inductive approach, studies what the students became after having studied in a high school where different educational methods and an official school project inspired by the new education emphasize the ambition to train responsible and autonomous young students, open-minded as well as creative, who are able to adapt, evolve and work in a team. The methodological device of data collection consists of 42 accounts made by former students of this particular school who left the institution between 1990 and 2005, but also of secondary analyses of existing surveys, statistics produced by the school institution and the follow-up of 450 former students on social networks since 2008. The results show how these students built their identity thanks to a particular school experience and how according to them, their school years changed who they are today. They also show that what was decisive in the long run for their own personal success, their social and professional integration, happened outside their class, thanks to relationships and autonomous learning process between peers, but also between adults and themselves, or with the building of lasting social network and in the development of psychosocial skills where the collective dimension is central. This study also demonstrates that this school isn't aside the world but on the contrary that their words tell about what the future students will be.
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Anciens-nes élèves du Lycée pilote innovant de Jaunay - Clan : trajectoires et constructions identitairesPierric, Bergeron 13 November 2013 (has links) (PDF)
Cette recherche étudie, dans une démarche inductive, ce que sont devenus les lycéens passés par une structure scolaire différente dont les pratiques pédagogiques et le projet d'établissement inspirés par l'éducation nouvelle affichent l'ambition de " former des jeunes autonomes responsables, ouverts, créatifs, capables de s'adapter, d'évoluer et de travailler en équipe ". Le dispositif méthodologique de recueil des données est constitué de quarante-deux récits de vie d'anciens élèves sortis de l'établissement entre 1990 et 2005, d'analyses secondaires de questionnaires existants, de statistiques produites par l'institution scolaire et du suivi de 450 anciens élèves sur les réseaux sociaux numériques depuis 2008. Les résultats montrent comment les élèves ont construit leur identité dans une expérience scolaire singulière et en quoi cette scolarité a joué, d'après eux, sur ce qu'ils sont devenus. Plus loin, ils montrent aussi que ce qui a été déterminant sur le long terme dans le devenir des élèves et la réussite de leur insertion sociale et professionnelle se serait passé en dehors de la classe, dans les relations et les apprentissages autonomes entre pairs, entre jeunes et adultes, la construction de réseaux sociaux durables et dans le développement de compétences psychosociales où la dimension collective est centrale. Enfin, cette étude atteste que cet établissement n'est pas à l'écart du monde mais au contraire que la parole des anciens élèves renseigne sur ce que seront les lycéens français demain.
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