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Objets rituels pour mieux vivre le quotidien

Gauthier, Geneviève January 2002 (has links) (PDF)
Ce travail s'inscrit dans le cadre de la maîtrise en arts à l'Université du Québec à Chicoutimi. Le sujet de cette recherche se veut une réflexion sur la vie quotidiennes et de l'importance que nous y accordons. Les petits riens et le train-train de tous les jours sont la trame de notre vécu. À cette époque où les gens semblent ne pas s'arrêter, ce travail propose une pause, le temps de réfléchir sur la vie quotidienne. L'intention de recherche de ce projet de maîtrise est de sensibiliser, par le biais d'objets fonctionnels, à l'importance de la vie quotidienne. L'utilisation de l'objet fonctionnel découle d'une pratique en design. L'objet utilitaire se retrouve partout dans toutes les sphères de la vie, il est, par conséquent, un véhicule idéal qui s'intègre facilement dans le quotidien. Plus concrètement, l?objectifs de ce travail est de créer, dans un esprit ludique, des objets à partir des quatre éléments, eau, air feu et terre, en s'inspirant du kitsch et de la culture de masse comme modèle esthétique. Créer des objets ludiques pour exprimer la joie de vivre. Les quatre éléments sont utilisés comme thèmes parce que, selon la philosophie pré-socratique, ils sont le fondement de la vie et aussi parce qu'ils représentent la nature, berceau de la vie humaine. Le kitsch et la culture populaire s'imposent comme modèle esthétique parce qu'ils utilisent un langage reconnaissable par tous, ils sont des lieux communs où la majorité des gens se reconnaissent. Leur affiliation au plaisir a également été un élément important. La structure de conception utilisée se base sur la complexité de l'échelle des besoins de l'être humain : d'un côté, l'Homme doit satisfaire des besoins d'ordre physique et de l'autre côté, il réclame également la satisfaction de besoins plutôt intellectuels et émotionnels. La méthode de conception s'édifie sur les fonctions d'objets pouvant répondre à certains de ces besoins, sur l'imagination populaire et les produits de consommation de masse. Les ?uvres sont regroupées en huit séries totalisant une cinquantaine d'objets qui utilisent différents principes pour établir une relation avec l'usager : répétition du geste, contemplation, position d'usage entraînant une plus grande implication du corps, imposition d'une série de gestes dans un ordre déterminé à la manière de rituels (détacher, dérouler, enfiler, nouer, etc.), les gestes symboliques, la subdivision de la fonction, montrer et exposer un contenu. Ces objets ne cherche pas à être efficace au niveau de leur fonctionnalité mais bien à susciter une réflexion sur les gestes que l'on pose au quotidien.
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La performance-installation et les relations d'acte-archivage

Bacon, Julie January 2001 (has links) (PDF)
Dans ma démarche de performance-installation, mon sujet explore le rapport entre l'acte et l'archivage par le moyen d'une pratique et d'une discussion théorique étroitement alignées, qui interroge certaines conditions du contexte social actuel. Coulant dans la veine des recherches antérieures et actuelles de la performance et de l'installation qui explorent notamment un rapprochement de l'art à la vie, l'intention des quatre ?uvres réalisées dans le cadre de cette recherche-pratique était de créer un sens de multiples valeurs de présence, en rendant plus immédiate la nature processuel du présent et de l'émergence de l'histoire. Cette multiplicité, qualificative importante de ce que j'appelle l'acte-archivage, implique un détournement et un dépaysement des codes et des paramètres de certaines structures qui encadrent la vie quotidienne. En outre, elle interroge des systèmes de valeurs liés aux processus d'histoire et à la connaissance. J'ai remis en cause les prémisses de la spécialisation et de la normalisation en considérant les limites de leurs perspectives en fonction de la séparation, de la dualité ainsi que de la hiérarchie qui les marquent. Cette considération est présentée en termes d'une critique de l'orthodoxie et du canon. À partir de cette critique, j'élabore une terminologie pertinente à la méthodologie du sujet, marquée par la simultanéité des registres et des perspectives parfois opposés et par une matrice créatrice - une partition-trajectoire - qui intervient dans les schémas des phénomènes quotidiens. Étant donné que la question d'acte-archivage dans cette praxis interdisciplinaire consiste à explorer la situation du corps - individuellement et collectivement - l'assomption d'un art contextuel est ici primordiale. Donc, en plus du discours artistique et philosophique il y a une quantité significative de discours sociologique, de même que politique et économique. Ce discours introduit la description des ?uvres qui voudraient agir sur les conditions de distanciation et de séparation, que je nomme des décalages. Trois performances-installations expérimentent la création de l'espace actif-archival par moyen de l'actualisation et du déplacement de données et de phénomènes. Deux particularités émergent : la création d'une collection en action, que je nomme la masse-critique, dans une ?uvre qui a une durée prolongée. Une dernière ?uvre fait converger les considérations artistiques et sociales par sa réalisation d'une collection qui interroge des stratégies d'archivage scientifique et commercial. Ce travail donne sur l'articulation future d'une épistémologie en lien étroit avec la prémisse anarchique de cette démarche.
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À travers l'objet, un récit

Villeneuve, Véronique January 2000 (has links) (PDF)
L'exposition Une vie comme un cirque, portrait d'Adrien Tremblay est constituée d'un ensemble construit où chaque fragment en interpelle un autre. Elle devient ce récit où objets et images sont autant de mots et de silences nécessaires à la lecture et à travers lesquels le spectateur circule. C'est à partir de cette vision que s'articule ma démarche : faire du thème de la vie d'Adrien Tremblay un récit se lisant par le déplacement, où le corpus met en scène des artefacts, photographies et autres documents d'époque se rapportant directement au personnage. L'approche artistique favorisée dans mon travail, tient compte non seulement de mon expérience, passée et présente, mais également de celle du personnage central de ce récit. Le caractère biographique du thème a justement permis de concevoir l'exposition à partir de l'expérience d'Adrien Tremblay, en incluant le contexte socio-historique de l'époque du sujet. Par cet aspect, le projet relève de la philosophie de la muséologie actuelle. La recherche sur l'évolution historique de la muséologie, les expériences préliminaires en création, l'analyse du corpus et du sujet sont apparues comme autant d'étapes nécessaires constituant la méthodologie, et permettant de respecter tant le thème que certains concepts propres à la présentation d'un sujet biographique. À travers la problématique du design d'exposition, j'ai exploré plusieurs avenues afin de répondre aux objectifs fixés, soit; expérimenter divers modes de monstration, réunir ma formation en histoire de l'art avec la pratique du design dans un même espace, concevoir des dispositifs d'exposition de nature artistique et enfin, mettre en forme un portrait d'Adrien Tremblay, mon grand-père, un des premiers amuseurs publics de la région du Saguenay Lac-Saint-Jean. C'est donc dans les différents volets de l'exposition qui mettent en scène les particularités du personnage, que sont exploités divers concepts de présentation afin de répondre à la thématique de chacun de ces volets. L'exposition présentée au Centre national d'exposition de Jonquière paraît donc comme la somme de tout ce qui l'a précédée en même temps qu'elle s'ouvre sur les prochaines expériences qui, je l'espère, me feront découvrir d'autres univers.
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Éclosion pour un paysage lyrique

Courcelles, Mélanie January 2001 (has links) (PDF)
La couleur, de sa trace discrète à sa présence soutenue, pure et franche représente pour moi, le moteur de l'expression et de la dynamique du geste de peindre. Je cherche un contact avec l'effet englobant de la couleur intense sur la toile. Je transpose toute une gamme de couleurs empruntées à des lieux de végétations sauvages. Les couleurs m'inspirent un paysage lyrique où il est question de la portée poétique des éléments : eau, air et terre. La nature, dans une condensation circulaire d'énergie suggère un lieu vivifiant et salutaire pour l'âme telle une oasis d'abondance et de plénitude. Mais ce lieu ne serait-il pas mirage, rappelant notre passage éphémère sur terre? Le sujet de ma recherche vise à exprimer par les gestes de peindre les émotions transportées par la couleur. Je travaille spontanément la touche et la matérialité de la peinture. Ce corps à corps avec la peinture, je le vis dans l'action. Le tableau se construit geste après geste, une couleur en appelant une autre. Tel un palimpseste, les superpositions de peinture cachent plusieurs repentirs. Ainsi, certains gestes se perdent alors que d'autres persistent révélant leur importance jusqu'à la fin. Le processus de la peinture se rapproche de celui du rêve : l'image peinte révèle des états d'âme, des sources inconscientes qui émergent à la conscience. L'intuition, essentielle à ma recherche, m'amène sur le chemin de l'exploration intérieure. Créer un lieu d'évasion sert à déjouer le sentiment figé de la dualité vie/mort. Peindre me procure un sentiment d'infinies possibilités : un bien-être, un besoin de dépassement, un temps d'évasion et une liberté d'expression.
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Raconter et transmettre : les strates du réel photographique

Marchand, Julie January 1999 (has links) (PDF)
« La beauté, en art, n'est souvent que de la laideur matée.» Jean Rostand Cette recherche est une ode au temps qui passe, à l'histoire de celui-ci. Les traces qu'il laisse sur la matière architecturale sont les sources de ma pratique photographique qui, par la suite s'intègre à l'architecture par le biais d'installation photographique. C'est aussi l'histoire d'une rencontre entre la photographie et un édifice avec comme trame de fond la promenade, la découverte. L'errance guide l'acte photographique et les pas vers les inspirants ; qu'ils soient sous la forme d'un bâtiment, d'une arrière-cour ou d'un détail de construction. Par l'installation photographique, je déplace le sens de mes photographies. Elles deviennent des oeuvres/stratégies narratrices d'une rencontre, révélatrices du faux et du vrai d'une architecture, artefacts témoins du passage du temps révélé et d'un processus de création. Elles sont transmettrices aussi de mon expérience et de mes voyages. Par la construction de dispositifs de représentation, j'ai modelé le sens de ces fragments et les ai matérialisés dans la création de deux expositions : Les strates du réel photographique et Raconter et Transmettre à nouveau ; Les strates du réel photographique. Ces expositions sont le résultat de mes questionnements et de mes recherches. Ma préoccupation de départ était de trouver des moyens efficaces pour offrir mes photographies afin de transmettre aux regardeurs mon expérience. La communication avec le spectateur est donc au centre de cette entreprise. Cette recherche propose une manière de communiquer avec le spectateur, en partie inspirée du courant de transmission tel que développé par Régis Debray. Mon acte de transmission procède de l'expérience vécue et du partage de celle-ci avec l'autre, avec la collectivité, au moyen du support qui passe du subjectile à dispositif de représentation. L'exposition Les strates du réel photographique, réalisée en deux temps et deux lieux, m'a permis de concrétiser cette recherche et de vivre, moi aussi, la transmission par l'expérience.
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Traversées en territoires mnémoniques : du lisse et du strié, stratifications métaphoriques

Marinthe, Françoise January 1999 (has links) (PDF)
Le travail de recherche que je me propose de vous présenter, traite d'une mémoire intime, un portrait sociologique de nos souvenirs existentiels. J'utilise les techniques propres à la sérigraphie afin de transférer des bribes de réalité sur des toiles de grand format. Ce sont des oeuvres uniques, regroupées sous le thème de « Traversées en territoire mnémonique » et serviront à l'élaboration de vastes structures installatives. Mon travail procède par accumulation d'images, de provenances diverses issues de la mémoire collective combinées à des images de mon quotidien. L'image, par le passage de la photographie à l'impression de grand format, acquière des qualités formelles qui la ramène au dessin et catalyse sa transposition vers une représentation archétypale. La superposition des couleurs crée des strates qui fonctionnent par mélanges optiques. La juxtaposition d'images hétérogènes ouvre des fissures dans le sens et génère une lecture où la symbolique procède d'un facteur de démultiplication. La mémoire comme espace où se met en scène la multitude des souvenirs qui nous habitent. Mes recherches m'ont conduites à m'intéresser au nomadisme et à m'y identifier. L'adaptabilité de mon travail à tout lieu et à toute situation nouvelle est en accord avec ma vie quotidienne de femme, de mère, et d'artiste Tous ces éléments sont pour moi indissociables et permettent à mon travail d'évoluer constament au rythme de la vie et de se fondre à ma réalité. En constante organisation pour me déplacer et participer aux événements artistiques que l'on me propose, je fonctionne en semi-nomade. Les toiles sur lesquelles j'imprime en sérigraphie sont des supports récupérés au cours de mes périgrinations, draps de toile respirant encore les vieux rêves qu'ils ont abrité, toile de tente qui permet le voyage sur le fil de ma mémoire itinérante. Ce ne sont plus des supports mais des abris pour les images qui sillonnent les chemins de vie que je croise ou poursuis parfois. J'y imprime et y peins les étapes qui se sont traduites en images dans ma mémoire. Les photographies que j'utilise sont des jalons qui bordent ma route comme une signalétique implicitement liée au parcours suivi.
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L'en dedans comme voix du monde

Bouchard, Chantale January 1999 (has links) (PDF)
Dans un premier temps, j'ai questionné la peinture avec les notions de planéité, de support, de surface et de délimitation. Cela m'amena à créer des peintures tridimensionnelles en forme de cône. Cette méditation sur la construction d'une peinture s'est poursuivie en étudiant « L'espace-peinture ». Ces recherches me conduisent à une peinture qui se présente comme un espace à ressentir. Je situe la personne humaine au centre de ma peinture tridimensionnelle par l'expérimentation du sonore. La parole racontant l'histoire humaine qui se vit trouve ainsi un lieu de passage dans la peinture. Cette présence humaine est renforcée par une constante analogie au corps comme espace de l'intime et de la survivance. La présence de l'humain et le rapport au corps dans ma recherche picturale vise à proposer la pratique de l'art comme une mise en situation de l'être humain dans le monde, c'est-à-dire comme engagement, l'être humain et la peinture n'étant pour moi qu'un même projet en devenir. J'ai tenté un lien entre la nature de la peinture et la nature humaine.
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Atelier du monde en travail implique EDN, BLL, NOE, CHAOSMOSE : (programme d'un espace en travail, ode à Gaétane Morin)

Richard, Ronald January 1999 (has links) (PDF)
CHAOSMOSE ATELIER DU MONDE EN TRAVAIL implique EDN, BLL, NOE Le passé peut-il servir le présent? Comment? Utiliser les figures archaïques d'Eden-Babel-Noé comprises comme réservoir mythique et technique (archéologie) pour développer l'espace du vernaculaire. Proposition réversible, formalisation programmatique d'un processus, énoncé d'un horizon, celui d'une réflexion phénoménologique qui permet de relever dans ces figures le caractère spécifique de la dynamique locale qui les anime. Une sympathie à l'égard des préoccupations de la physique contemporaine - théories du chaos, des catastrophes et fractales, du moins ce qu'un fonctionnement par analogie nous permet de retenir, sert d'opérateurs formels. L'analyse des trois figures permet de dégager une conception de l'espace. Ce dernier, en échelle de complexité s'instaure par la découpe, s'amplifie par le pli, s'affirme, dense, par le noeud: rêverie topologique. Approche géométrique par surface, ligne, point. Un paradigme archéologique tend à enclore le travail: la réalité est stratifiée. L'esprit prélève, recase: la sculpture comme le moi sont considérés en couches, avec variance d'échelles. Au plan de la pratique, le paradigme holographique assure que l'information est diffuse dans la totalité de l'objet. À l'hypostase de la figure du créateur opposer l'assomption de trois monuments humains, contre la téléologie de "la croix ou l'enfer " substituer la contamination de l'espace du quotidien. La communication déterminera alors si ces objets localisés dans la région mitoyenne de la sculpture et de l'architecture, le vernaculaire, appartiennent à l'espace de la modernité ou de la post-modernité et si l'on peut y déceler une perspective en continuité avec la tradition axonométrique, lui ajoutant césure, incrustation, rupture d'échelle. L'espace comme profondeur sans fin, et l'objet dont le bois est le matériau privilégié, sont compris comme rupture stochastique. Chaosmose, mot valise processus de transformation.
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La mise en scène du corps en arts visuels dans une perspective transdisciplinaire en peinture

Gagnon, Renée January 1995 (has links) (PDF)
Cette communication écrite accompagne l'exposition intitulée: «LES LIEUX DU CORPS, LE CORPS MATRICE». Ce travail comprend quatre chapitres en plus de l'introduction et de la conclusion. Mon sujet de recherche développe la mise en scène du corps, en arts visuels, dans une perspective transdisciplinaire en peinture. La performance et le travail en processus (work in progress) actualisent ma démarche de création. L'instauration de l'oeuvre devient la proposition même de cette démarche. Dans le premier chapitre, je présente la genèse de mon travail actuel en trois volets: 1. l'art comme une perspective d'intégration du corps-âme; 2. le corps comme lieu intime de l'activité créatrice; 3. la discipline de l'Eutonie Gerda Alexander comme fondement de mon intérêt pour le corps et comme outil nécessaire dans mon approche de la performance. Au chapitre suivant, le processus d'instauration de l'oeuvre devient le noeud central de mon travail artistique. C'est par la poïétique, l'?uvre en train de se faire, que se dévoile le motif de l'oeuvre. La performance comme discipline, y est définie et une description d'une performance-type réalisée complète le tout. Mon processus de création est décrit par les éléments qui le composent pour nous amener à comprendre son développement. J'essaie par la suite de situer ma pratique dans le champ de l'art sans faire toutefois un bilan historique de la performance. J'utilise plutôt la performance comme un tremplin vers une poïétique picturale renouvelée. Mes réflexions débouchent sur la compréhension du processus d'individuation et de la notion de corporéité. Le quatrième chapitre laisse la place à la description des oeuvres exposées et fait comprendre l'installation de l'exposition elle-même. En conclusion, je réalise que mon hypothèse de départ, c'est-à-dire m'engager corporellement dans mon oeuvre en ayant comme point de vue son instauration, renouvelle et dynamise ma peinture. Je mets ainsi à l'avant-scène une sorte d'art somatique qui révèle la présence du corps agissant et toute l'énergie qui l'habite. Ma recherche m'ouvre de nouvelles perspectives.
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Une méditation sur le temps : pour un espace poétique

Saint-Amant, Ginette January 1998 (has links) (PDF)
Nourri de ma propre pratique « une recherche de sens par l'estampe et du mouvement possible de ce sens », influencé par ma condition d'ambidextre, ce projet de recherche s'est développé par une approche métaphorique autour de la notion de temps. C'est grâce aux qualités temporelles et spatiales de la spirale, parce que celle-ci permet l'évolution du geste dans mon travail; ainsi qu'à la notion de répétition et de son ouverture possible sur d'autres champs de connaissance, qu'a pu s'opérer un déplacement de point de vue dans la discipline de l'estampe. Dans mon travail de création où la discipline de l'estampe, avec ses procédés et ses qualités particulières devient matériau, les ?uvres proposent des parcours où l'idée du temps se manifeste dans la matière, au travers une métaphore de l'« horloge ». Tout au long de cette recherche, je tente d'amener à l'essentiel chacune des formes réalisées, par une sorte de méditation sur le geste répété; endroit, envers, endroit. J'y explore également une alternance de la pratique et de la théorie afin de nourrir les formes et de mieux décoder le sens qu'elles proposent. Enfin, cette idée d'un déplacement de point de vue, issue de la répétition dans l'estampe par la lithographie et l'eau-forte, m'apparaît contenir en puissance le germe d'une autre répétition. C'est par une réflexion touchant à la fois les arts, la philosophie, et la métaphysique que j'ai vu naître des ?uvres encore difficiles à nommer.

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