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Étude d'un boson neutre exotique : le Z' LeptophobeLeroux, Karine January 2002 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Immobilization [i.e. Immobilisation] d'une forme chimérique soluble de l'endopeptidase neutre 24.11 sur un support chromatographique et mise au point d'un test de liaison d'inhibiteurs radioactifsEllefsen Lavoie, Kim January 1998 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Contribution à l'étude de la terminologie grammaticale. La nomenclature des formes verbales.Bena, Jonas Makamina 19 December 2003 (has links)
Le 18 février 1949, Gustave Guillaume (1973 : 107-108) brossait, dans sa leçon à l’Ecole pratique des Hautes Etudes, un tableau peu flatteur de la terminologie grammaticale :
La terminologie grammaticale – fixée par un long usage, par la tradition – est peu satisfaisante. Elle correspond à des vues qui sont pour une grande part étrangères au véritable mécanisme de la langue, ignoré de ceux qui ont établi cette terminologie, devenue celle de l’enseignement. A quoi il faut ajouter que la terminologie traditionnelle, de caractère philosophique, toute pénétrée de logique formelle, a eu cette infortune d’être retouchée inconsidérément par des esprits moins pénétrants que ceux qui l’avaient conçue.
Ce point de vue est, aujourd’hui comme hier, partagé par la plupart des grammairiens lato sensu. Le verdict des uns et des autres est à la fois sévère et amer : la terminologie grammaticale est incertaine, incohérente, inexacte, incomplète, contraire à la vérité, trompeuse, confuse, désordonnée, défectueuse, voire désastreuse (Nicolas Beauzée, 1767 : 500-501 ; Antoine Meillet, 1936 : 31 ; Holger Sten, 1952 : 9) ; Robert-Léon Wagner, 1947 : 59 ; Gustave Guillaume, 1973 [leçon du 18 fév. 1949] : 108 ; Gérard Moignet, 1981 : 163 ; Louis Holtz, 1981 : 11). L’on ne pouvait faire meilleur état des lieux !
Ce travail s’est efforcé de répondre aux trois questions suivantes : 1° une terminologie « parlante » est-elle possible et nécessaire en grammaire ? 2° quelle(s) piste(s) les linguistes devraient-ils explorer pour rationaliser la nomenclature et la description des formes verbales ? 3° comment les grammairiens ont-ils forgé, au fil des siècles, la nomenclature des formes verbales ?
Que conclure ?
Nous voudrions d’abord noter que la question terminologique constitue un casse-tête consécutif, pour une grande part, à la forte pression de la tradition sur les pratiques grammaticales.
Les concessions faites à l’usage sont telles que toute tentative d’innovation est suspecte . Les exemples sont légion : Girard, Lévizac, Sicard, Domergue, Butet , etc. subirent tous, à tort ou à raison, les feux nourris de la critique à cause de leur engagement terminologique. Les détracteurs avaient pour noms : Voltaire, Du Marsais, Condillac, Roederer et Brunot.
Voltaire (cité par Brunot, 1905-1953, tome VI, 1e fascicule, p. 902) recommanda même le boycott de la nouvelle grammaire de Girard :
Je recommande, écrivit-il, sur-tout aux jeunes de ne pas lire la nouvelle grammaire de sieur abbé Girard ; elle ne feroit qu’embarrasser l’esprit, par les nouveautez difficiles dont elle est remplie ; et sur-tout elle serviroit à corrompre le stile.
Roederer ne fut pas plus tendre à l’endroit de Domergue. En somme, les attaques à l’endroit des « néologismes grammaticaux » constituent, dans l’histoire de la grammaire, une réalité permanente.
A la fin des années 60 et au début des années 70, Georges Galichet tournait en dérision la terminologie en usage en grammaire générative et transformationnelle, tandis que, plus près de nous, Marc Wilmet (1992) s’insurgeait contre ceux qui accusent les linguistes de « jargonner ».
En ce qui nous concerne, nous avons estimé dans cette thèse que la création terminologique est à la fois nécessaire et possible. Elle devrait conduire, comme nous l’avons postulé au § 3.2.2.1, à l’émergence d’une nomenclature explicative. D’ailleurs, des modèles de terminologie « parlante » existent : nous avons cité les travaux de Guillaume, Damourette et Pichon, Yvon, Wilmet.
Un métalangage grammatical explicatif devrait même, à notre avis, s’imposer et se généraliser pour les trois raisons suivantes : 1° la terminologie joue le rôle « d’avant-science »; 2° contrairement aux autres sciences dont le vocabulaire technique renvoie à des objets, en grammaire, derrière les “mots” se profilent non pas des objets, mais des idées et d’autres “mots” dont l’ensemble constitue la science grammaticale. Autrement dit, le triptyque « terme (mot) –> concept –> référent » pourrait être réduit à une reformulation simplifiée où le concept se confondrait avec le référent; 3° contrairement à l’arbitraire consacré du signe linguistique, la création des expressions métalinguistiques est en général utilitaire et plus ou moins individuelle.
A la lumière de ce qui précède, toute nouvelle création d’expression métalinguistique devrait satisfaire à une condition : l’adéquation, même partielle, de la nouvelle dénomination avec le contenu morpho-sémantique qu’elle désigne. En effet, chaque terme en linguistique contiendrait de manière condensée tout un programme sémantique. Mais, le terme ainsi crée devrait aussi répondre à un besoin réel.
Par ailleurs, la principale piste à explorer dans l’entreprise de la rationalisation et de l’harmonisation de la terminologie grammaticale consisterait à homogénéiser les critères définitoires des classes grammaticales. Pour les modes verbaux, nous avons proposé d’associer judicieusement les critères sémantiques et morphologique. Le premier concerne l’actualité, le second la personne grammaticale.
Ces deux paramètres interviennent, d’après Moignet (1981 : 57) et nous l’avons suivi dans son raisonnement, à part égale dans la faculté qu’a toute forme verbale de “signifier le “temps” en plus de sa signification propre”.
Grâce à l’exploitation de ces deux variables, nous avons, en nous inspirant largement de Gustave Guillaume et de Marc Wilmet, proposé à titre de simple hypothèse de travail, que les trois « chronothèses guillaumiennes » représentent effectivement, au niveau du discours grammatical, les trois modes verbaux auxquels elles correspondent: 1° le mode nominal (ou quasi nominal) = infinif + participe => mode virtualisatif impersonnel; 2° l’in fieri = subjonctif => mode virtualisatif personnel ; 3° l’in esse = indicatif => mode actualisatif personnel.
La principale objection à cette proposition serait d’opposer au double principe de « virtualisation » et d’« actualisation », sur lequel repose notre argumentation, des emplois contraires à cette tripartition modale. Ne nous leurrons pas, c’est une difficulté réelle. La parade nous est fournie, fort heureusement, par Gérard Moignet (1959b : 94-95) qui renvoie à l’enseignement de Gustave Guillaume:
Il [Guillaume] insiste dans son enseignement sur la prudence qui s’impose en linguistique de la parole : on y est toujours exposé à rencontrer un sens d’emploi de mot qui soit en contradiction avec la vue fondamentale que le mot apporte de lui-même.
Pour finir, nous avons suffisamment montré tout au long de notre dissertation que la nomenclature des formes verbales, comme d’ailleurs le reste de la grammaire, est dans ses grandes lignes constituée de l’héritage gréco-latin. A certaines époques, comme au XVIIe siècle, cet héritage est malheureusement « corrompu » : par ex., la suppression de toute trace référant à l’époque dans certaines étiquettes. C’est, malheureusement, encore le cas, aujourd’hui, dans la plupart des grammaires scolaires et dans les productions scientifiques des linguistes.
Il faudrait aussi mentionner, au passif des grammairiens du XVIIe siècle et certains de leurs successeurs du début du XVIIIe siècle, l’ignorance des formes verbales surcomposées, pourtant attestées au XVIe siècle.
Comme nous l’avons dit, la terminologie grammaticale est défaillante depuis l’antiquité gréco-romaine jusqu’à ce jour. Elle s’est formée, à travers les siècles, au gré des fantaisies personnelles greffées sur l’essentiel du génie grec et latin. A part quelques rares exceptions, les apports des grammairiens français n’ont amélioré ni les critères de description du verbe, ni la nomenclature des formes verbales.
Nous avons dans le corps de ce texte signalé les acquis de chaque époque retenue dans cette étude. Il serait donc superflu d’y revenir dans le détail. Nous allons cependant rappelé, au risque d’en faire une antienne, les quelques progrès réalisés dans l’étude du verbe entre le XVIIe siècle et le début du XXe siècle :
1° la distinction des temps simples et des temps composés selon la forme chez D’Aisy (1674, 1685), Régnier-Desmarais (1706), Buffier (1709), etc. ;
2° l’exclusion, déjà au XVIIIe siècle, de l’impératif de la liste des modes verbaux ; 3° l’intégration, depuis ce même siècle, des formes en –rais dans le mode indicatif (p. ex., chez Buffier, 1709 ; Restaut, 1730 et Ayer, 1853) avant que le XIXe siècle ne revienne en force au mode conditionnel;
4° l’institution par Nicolas Beauzée (1767) du principe des « ordres relationnels » (époque de comparaison, terme de comparaison, repère, rapport d’existence, etc.) dans la description des temps du verbe ; 5° l’exploitation de la série complète des formes simples vs formes composées (Buffier, 1709) ;
6° la tripartition des tiroirs en formes simples / composées / surcomposées chez Dangeau (cf. supra, § 6.3.1.2) : p. ex. : prétérit simple je chante /prétérit composé j’ai chanté /prétérit surcomposé j’ai eu chanté, etc. ;
7° l’usage par Dangeau (1754), à la suite de Girard (1747), des quantifiants et caractérisants numéraux comme discriminants des formes verbales : p. ex. : premier temps surcomposé que j’aie eu marché /second temps surcomposé que j’eusse eu marché / troisième temps surcomposé jaurois eu marché) ;
8° la mise sur pied des néologismes très producteurs : futur passé (Restaut, 1730 ; Lhomond, 1780 ; Girault-Duvivier, 1811), futur antérieur (De Wailly, 1754 ; Sicard, 1799 ; Noël et Chapsal, l823 ; Brachet et Dusouchet, 1888, 1889), futur du passé (Maquet et al., 1921), futur antérieur du passé (Clédat, 1896 ; Maquet et al., 1921).
De toutes ces innovations, la théorie des «ordres relationnels » est celle qui a eu le plus d’impact sur les linguistes du XXe siècle. Comme nous l’avons vu, Guillaume et Wilmet, pour ne prendre que ces deux exemples, s’en sont inspirés dans la mise sur pied de leurs théories respectives : celle de la « chronogénèse » et celle du « repère ».
Ces deux approches du système verbal ont conduit à une description intéressante des modes, des aspects et des tiroirs. C’est une véritable révolution. Un seul regret : la méfiance injustifiée des auteurs de manuels et livres de grammaire à l’égard de cet important renouveau terminologique.
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Néphrotoxicité des acides aristolochiques: approches expérimentales de l'atteinte tubulaire proximaleLebeau, Catherine 24 April 2006 (has links)
Les acides aristolochiques (AA) présents dans les aristoloches sont impliqués dans le développement d’une insuffisance rénale progressive chez l’homme, appelée néphropathie aux plantes chinoises (CHN). Elle se caractérise par une atrophie tubulaire sévère et une fibrose interstitielle associée à une fréquence élevée de cancers urothéliaux. L’observation en clinique d’une protéinurie tubulaire a suggéré que le tubule proximal était la cible des AA.
Le but des travaux présentés est d’explorer les premières altérations induites par les AA au niveau de la cellule tubulaire proximale.
L’approche in vitro montre que les AA inhibent de manière irréversible la réabsorption d’albumine par les cellules de rein d’opossum (OK). L’altération par les AA du processus d’endocytose médiée par récepteur s’expliquerait en partie par une diminution de l’expression de la mégaline.
L’approche in vivo confirme la survenue précoce d’altérations structurelles et fonctionnelles de l’épithélium tubulaire proximal dans le modèle de rat de la néphropathie aux AA. L’évolution de ces atteintes est biphasique : phase aiguë précoce suivie d’une phase chronique conduisant à une atrophie tubulaire majeure et une fibrose interstitielle. De plus, la diminution de l’expression de la mégaline et de la cubiline indique également que les AA interfèrent in vivo avec le mécanisme d’endocytose médiée par récepteur.
En conclusion, les résultats in vivo confirment les observations in vitro, selon lesquelles les AA induisent des altérations très précoces des cellules tubulaires proximales. Une meilleure compréhension, à l’aide de ces deux approches, des mécanismes physiopathologiques de l’atteinte tubulaire proximale précoce et de son évolution fournirait des informations clés pour comprendre le développement et la progression des maladies rénales aiguës et/ou chroniques.
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Le dictionnaire comme ressource sociolinguistiqueDrobysh, Jennifer January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Rôle de l'endopeptidase neutre dans l'obésité et la résistance à l'insuline, et, dans la néphropathie diabétiqueVentura, Nathalie January 2006 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Intégration hétérogène de systèmes communicants CMOS-SOI en gamme millimétrique sur substrat flexible / Heterogeneous integration of CMOS-SOI communicating systems in millimeter wave on flexible substratePhilippe, Justine 12 December 2017 (has links)
Le développement de nombreuses applications nomades, souples, déformables et sur de larges surfaces nécessite la réalisation de circuits mécaniquement flexibles, intégrant des capacités d'intéraction avec l'environnement, de communication et de traitement du signal. Une part importante de ces applications proviennent actuellement de l'industrie de l'électronique organique, mais l'apparition de nouvelles méthodes de fabrication a permis la réalisation de dispositifs à la fois souples mécaniquement et électriquement performants. En outre, les techniques de report sur substrat souple présentent de nombreux avantages (flexibilité mécanique, conservation des propriétés originelles, intégration hétérogène possible). Lors de ces travaux, une procédure d'amincissement puis de transfert sur film souple (métal, verre) des composants CMOS initialement réalisés sur des tranches SOI (silicium sur isolant) a été développée. Cette solution permet la réalisation de transistors MOS flexibles et performants possédant des fréquences caractéristiques fT/fmax de 165/188 GHz. De plus, l'utilisation d'autres matériaux que le plastique permet de modifier les propriétés originelles d'un dispositif en termes de dissipations thermiques ou de distorsions harmoniques par exemple, afin d'en améliorer les performances. La réalisation de composants souples, performants et stables a donc été démontrée. / The ability to realize flexible circuits integrating sensing, signal processing, and communicating capabilities is of central importance for the development of numerous nomadic applications requiring foldable, stretchable and large area electronics. A large number of these applications currently rely on organic electronics, but new fabrication methods permitted to realize flexible mechanically and electrically efficient devices. Besides the transfert on flexible substrates offers many advantages (mechanical flexibility, preservation of original properties, possible heterogeneous integration). In this work, a solution has been developed, based on thinning and transfert onto flexible substrate (metal, glass) of high frequency (HF) CMOS devices initially patterned on conventional silicon-on-insulator (SOI) wafers. This transfer process first enables the fabrication of high performance electronics on metal, with n-MOSFETs featuring characteristic frequencies fT/fmax as high as 165/188 GHz. Secondly, the use of materials other than plastic permit to modify the original properties of a device in terms of thermal dissipation or harmonic distorsions for example, demonstrating flexibility, high performance and stability.
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Mécanismes et conséquences évolutives de la dominance au locus d'auto-incompatibilité chez Arabidopsis / Mechanisms and evolutionary consequences of dominance at the self-incompatibility locus in ArabidopsisBurghgraeve, Nicolas 26 June 2018 (has links)
La dominance entre allèles S chez les Brassicaceae est contrôlée par un ensemble de petits ARNs non codants et de leurs séquences cibles. Les relations de dominance qu'ils établissent ont un ensemble de conséquences sur l'accumulation du polymorphisme au locus S lui-même mais également dans les régions immédiatement liées. L'idée du projet a été d'étudier 1) les critères d'appariement selon lesquels les petits ARNs non-codants provoquent le silencing transcriptionnel, 2) la diversité des petits ARNs, de leurs précurseurs et de leurs cibles en populations naturelles afin de déterminer si les contraintes fonctionnelles qu'ils subissent s'apparentent à celles qui pèsent en général sur les miRNAs et enfin 3) la diversité des séquences flanquantes, afin de déterminer d'une part l'ampleur du pic de polymorphisme attendu en raison de la sélection balancée et d'autre part si on peut détecter un fardeau de mutations délétères spécifique à chaque allèle le long de la hiérarchie de dominance. / The dominance between S-alleles in the Brassicaceae is controlled by a set of small non-coding RNAs and their cognate targets. These dominance relationships have important consequences on the polymorphism accumulated at the S-locus itself but also at the flanking regions. The aim of the project was to study 1) the base-pairing criteria by which the small non-coding RNAs transcriptionally silence their target gene, 2) the diversity of these small RNAs, of their precursors and targets in natural populations in order to determine if the selective constraint they undergo is similar to what we know for other miRNAs genes in the genome, and finally, 3) the diversity of the flanking regions, to determine the size of the predicted peak of polymorphism peak caused by balancing selection, test whether genes in these regions show evidence of the predicted sheltered load and whether polymorphisms at these genes are specifically associated with S-alleles.
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Contribution à l'étude du milieu interstellaire par l'observation de<br />la raie en absorption à 21 cm de longueur d'onde de l'hydrogène<br />neutre.Crovisier, Jacques 05 December 1978 (has links) (PDF)
L'un des constituants essentiels du milieu interstellaire est<br />l'hydrogène atomique neutre. Une méthode classique, mais efficace,<br />pour étudier ce constituant est l'observation de la transition<br />hyperfine à 21 cm de longueur d'onde de l'hydrogène neutre.<br />L'observation de cette raie en émission peut être complétée utilement<br />par la mesure de la raie en absorption sur le rayonnement continuum<br />des radiosources discrètes. Le profil d'absorption donne la<br />profondeur optique de l'hydrogène neutre sur la ligne de visée, ce<br />qui, comparé avec le profil d'émission, permet en principe de<br />déterminer la densité de colonne et la température d'excitation de<br />l'hydrogène dans la direction étudiée.<br /><br />Nous présentons ici des observations de profils d'absorption à 21 cm<br />dans la direction de 819 radiosources extragalactiques, effectuées<br />avec le radiotélescope de Nançay (Chapitre II). Nous discutons<br />l'efficacité de cet instrument pour ce genre de mesure (Appendice au<br />Chapitre II).<br /><br />Nous nous servons ensuite de l'échantillon des composantes<br />d'absorption détectées (300 à |b| > 10°) pour effectuer une analyse<br />statistique des nuages d'hydrogène proches. L'étude des vitesses<br />radiales permet d'obtenir le mouvement du Soleil par rapport au gaz<br />interstellaire local ; en retrouvant l'effet moyen de la rotation<br />galactique différentielle, nous déterminons la distance moyenne des<br />nuages d'hydrogène neutre au plan galactique, ainsi que la dispersion<br />de vitesse radiale de ces nuages (Chapitre IIl).<br /><br />Nous étudions quelques biais observationnels qui affectent notre<br />échantillon : le mélange des composantes spectrales provenant de<br />nuages de vitesses radiales voisines, la présence de composantes<br />spectrales parasites dues à la contamination des profils d'absorption<br />par la raie à 21 cm en émission (Chapitre IV, 1 et 2). Puis nous<br />présentons l'histogramme des dispersions de vitesse interne des nuages<br />(Chapitre IV, 5). Nous essayons ensuite de déterminer la distribution<br />des profondeurs optiques des nuages, ainsi que la probabilité de<br />rencontrer un nuage de profondeur optique donnée sur une ligne de<br />visée, en tenant compte des biais et de la sensibilité des<br />observations (Chapitre IV, 4). La comparaison de nos résultats avec<br />les prédictions de certains modèles descriptifs récents du milieu<br />interstellaire indique que ces modèles doivent être révisés (Chapitre<br />IV, 5).<br /><br />Dans le but de préciser les rapports entre nuages moléculaires denses<br />et nuages d'hydrogène neutre diffus, nous avons effectué des<br />observations des raies radio du radical hydroxyle et de la molécule de<br />monoxyde de carbone dans certaines des directions où l'absorption à 21<br />cm est connue. La présence de molécules dans quelques nuages diffus<br />suggère une continuité entre nuages diffus et nuages moléculaires<br />(Chapitre 7).
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INTENSITÉS DU NEUTRE, À la recherche d’une posture Neutre face au Chaos / INTENSITIES OF THE NEUTRAL, In search of a Neutral posture towards ChaosAvissar, Ido 13 June 2018 (has links)
Cette recherche se focalise sur la posture Neutre face au Chaos. Elle émerge d’une volonté de rompre avec une lecture paradigmatique de l’urbanisation et d’un désir de trouver un rapport apaisé avec le Chaos urbain qui nous entoure, un Chaos qui n’est plus la congestion spectaculaire de la Grande Ville mais un Chaos gris : diffus, silencieux, insignifiant. Ce regard que l’on qualifierait de Neutre est proche d’une certaine quiétude de l’esprit que l’on trouve dans le Zen ou le Taoïsme. Comme dans ces philosophies orientales il exprime une déconnexion et un dé-saisissement.Le Neutre est une expérience immédiate du réel qui implique une destitution du sujet, la sortie du rapport duel sujet-objet pour tenter une expérience indistincte de l’événement, sur un mode fusionnel, de réceptivité totale. Mais le Neutre qui nous intéresse dans cette recherche est un Neutre créatif et non pas purement contemplatif, un Neutre susceptible de ‘faire projet’. Ce Neutre, en tant que récepteur du Chaos, cherche à transformer la vitalité chaotique en processus actif. Notre argument principal se porte sur ce potentiel créatif et productif de la posture Neutre, et de sa manière à se saisir du Chaos comme source intarissable.La recherche s’organise selon des principes de fragmentation, transdisciplinarité, assemblage et redondance. Les onze figures qui la composent sont autonomes mais elles ne sont pas de la même nature. En effet, elles s’organisent en trois chapitres distincts, qui correspondent aux trois temps, ou trois mécanismes de la posture Neutre : (1) l’indiscernabilité (ou le Neutre réceptif), (2) le Désengagement (ou le Neutre passif) et (3) l’Énonciation (le Neutre actif). Ainsi, les trois premières figures (le Bruit, le Conflit et le Noeud), qui composent le premier chapitre, se rapportent à la réalité exogène, à ce qui se situe en dehors de nous et qui nous entoure ; les cinq figures qui suivent (l’Indifférence, le Laissez-faire, l’Idiotie, la Retraite et l’Infirmité) se rapportent toutes à l’attitude du sujet lui-même, à sa posture passive vis-à-vis du monde ; alors que les trois dernières figures (le Gris, le Pathos et l’Acceptation Active) se rapportent aux moyens d’expression et à l’accès au langage, c’est-à-dire à l’énonciation du projet.La recherche révèle que la posture Neutre ne constitue pas une méthode mais une démarche. Certes, une démarche n’a pas la même force transformatrice qu’une méthode. Elle est plus difficile à partager et à décrire. Elle est impossible à appliquer de façon constante et continue. Cependant, elle peut s’avérer tout aussi précieuse en tant que pensée du projet. / This research focuses on a Neutral posture towards Chaos. It comes from the will to break with a paradigmatic reading of urbanisation and from a desire to find a pacified relationship with the urban Chaos surrounding us, a Chaos which is no longer the spectacular congestion of the Großstadt, but a grey Chaos : diffuse, silent, insignificant. This view, that we qualify as Neutral is close to a certain quietude of the mind that might be found in Zen or Taoism. Like in these eastern philosophies, it expresses a form of disconnection and divestiture. The Neutral is an immediate experience of the real which implies a destitution of the subject, an exit from the dual relationship of subject-object to attempt an indistinctive experience of the event, in a fusional mode, of total receptiveness. But the Neutral on which we are focused in this research is a creative Neutral and not a purely contemplative one, a Neutral which is likely to become a means of projection. This Neutral as a receptor of Chaos, tries to transform chaotic vitality into an active process. Our main argument focuses on this creative and productive potential of the Neutral posture and on its way of taking hold of Chaos as an inexhaustible source. The research is organised according to the principles of fragmentation, transdisciplinarity, assembly and redundancy. The eleven figures of which it is composed are autonomous and of various natures. Indeed, they are organised in three distinct chapters, which correspond to three different moments, or three mechanisms of the Neutral posture : (1) Indiscernibility (or the receptive Neutral), (2) Disengagement (or the passive Neutral),(3) Enunciation (the active Neutral). Thus, the three figures (Noise, Conflict, Node)that make up the first chapter, relate to the exogenous reality, to that which is situated outside of us and that which surrounds us ; the five following figures (Indifference, Laissez-faire, Idiocy, Retreat and Infirmity) all relate to the attitude of the subject himself, to his passive posture towards the world ; whereas the three final figures (Grey, Pathos and Active Acceptance) relate to the ways of expression and to access to language, that is to say the enunciation of the project. The research reveals that the Neutral posture does not constitute a method but an approach. Certainly, an approach does not have the transformative force of a method. It is much more difficult to impart and to describe. It is impossible to apply in a way which is continuous and constant. However, it might turn out to be just as precious as a projective thought.
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