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Entre memoria et conscience aristocratique : femmes, art et religion dans le Royaume de Sicile (XIe-1ère moitié XIIIe siècle)Soustre de Condat, Bérangère 17 March 2009 (has links)
Dans le Royaume de Sicile, le patronage religieux entrepris par les femmes des dynasties normande et Hohenstaufen sous-tend la question de l'affirmation de l'individu dans la société médiévale. Comme dans les représentations iconographiques des reines et des princesses, ces actions mettent l'accent plus sur le pouvoir de la dame aristocratique que sur son appartenance au genre féminin. Mais le patronage féminin est aussi lié à la question de la mémoire du lignage; l'individu se définissant par rapport à un groupe formé de morts et de vivants, la commémoration des ancêtres disparus participe aussi à la création d'un mémoire aristocratique véhiculée par les femmes. / In the Realm of Sicily, the religious patronage begun by the women of the dynasties Norman and Hohenstaufen underlies the question of the assertion of the individual in the medieval society. As in the iconographic representations of the queens and the princesses, these actions emphasize more the power of the aristocratic lady than her membership in the feminine genre.But the feminine patronage is also connected to the question of the memory of the nobility; the individual defining itself with regard to a group formed by deaths and by alive, the remembrance of the disappeared ancestors also participates in the creation of an aristocratic report conveyed by the women.
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Entre memoria et conscience aristocratique : femmes, art et religion dans le Royaume de Sicile (XIe-1ère moitié XIIIe siècle)Soustre de Condat, Bérangère 17 March 2009 (has links)
Dans le Royaume de Sicile, le patronage religieux entrepris par les femmes des dynasties normande et Hohenstaufen sous-tend la question de l'affirmation de l'individu dans la société médiévale. Comme dans les représentations iconographiques des reines et des princesses, ces actions mettent l'accent plus sur le pouvoir de la dame aristocratique que sur son appartenance au genre féminin. Mais le patronage féminin est aussi lié à la question de la mémoire du lignage; l'individu se définissant par rapport à un groupe formé de morts et de vivants, la commémoration des ancêtres disparus participe aussi à la création d'un mémoire aristocratique véhiculée par les femmes. / In the Realm of Sicily, the religious patronage begun by the women of the dynasties Norman and Hohenstaufen underlies the question of the assertion of the individual in the medieval society. As in the iconographic representations of the queens and the princesses, these actions emphasize more the power of the aristocratic lady than her membership in the feminine genre.But the feminine patronage is also connected to the question of the memory of the nobility; the individual defining itself with regard to a group formed by deaths and by alive, the remembrance of the disappeared ancestors also participates in the creation of an aristocratic report conveyed by the women.
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L’aristocratie laïque du Glamorgan et l’abbaye de Margam (1147-1283) / The lay aristocracy of Glamorgan and Margam Abbey (1147-1283)Papin, Elodie 10 December 2016 (has links)
Le processus d’européanisation des élites aristocratiques au pays de Galles aux XIIe et XIIIe siècles constitue le point de départ de cette étude. L’objectif est de saisir les mécanismes de la réception de la culture aristocratique continentale par la noblesse autochtone ainsi que la sélection et l’adaptation de certains modèles culturels gallois par l’aristocratie anglo-normande. Ces mécanismes sont analysés à travers le prisme de l’abbaye de Margam. Elle est considérée comme un potentiel « espace de rencontre », inhérent au processus d’interculturation des élites aristocratiques du Glamorgan du milieu du XIIe siècle à la fin du XIIIe siècle. La production scripturaire de l’abbaye de Margam, fondée en 1147 par le comte de Gloucester, offre un riche corpus documentaire qui permet de dresser le portrait de l’aristocratie laïque du Glamorgan.Le portrait qui se dégage de cette étude reflète une aristocratie laïque aux multiples facettes. Malgré une hétérogénéité culturelle et sociale se dessine la naissance d’une identité catégorielle commune aux élites aristocratiques. Acquérant un rôle d’agents de transition et de transformation, les cisterciens ont répondu aux besoins spirituels des nobles gallois et anglo-normands qui recherchaient l’intercession de la Vierge afin de réussir leur salut. Anticipant toute contestation aux transferts de propriété, le monastère a sécurisé les transactions en s’adaptant aux usages propres aux grands laïcs du Glamorgan. Cette reconnaissance des pratiques de l’aristocratie locale n’a pas évité l’éclatement de conflits, parfois violents, souvent résolus devant la cour comtale du Glamorgan. Cette dernière apparaît alors comme un second « espace de rencontre » du processus d’interculturation.En tant qu’« espace de rencontre », l’abbaye de Margam a contribué au processus d’européanisation qui a touché l’aristocratie galloise du Glamorgan. Cependant, ce concept présente des limites. L’européanisation des nobles autochtones n’a pas été complète, car ils ont conservé leur héritage culturel. Il laisse également dans l’ombre le processus inverse. L’adaptation et la sélection de modèles culturels gallois par l’aristocratie anglo-normande mettent donc en lumière le processus d’interculturation des élites du Glamorgan aux XIIe et XIIIe siècles. / The process of Europeanization of aristocratic elites in Wales in the twelfth and thirteenth centuries is the starting point of this study. It aims at understanding the mechanisms underlying the reception of the Continental aristocratic culture by the local aristocracy as well as the selection and adaptation of some Welsh cultural elements by the Anglo-Norman aristocracy. In order to grasp these mechanisms, this study revolves around Margam Abbey. It is considered as a possible “meeting place”, inherent to the process of interculturation of the Anglo-Norman and Welsh aristocratic elites from the mid-twelfth century to the end of the thirteenth century. The written production of Margam Abbey, founded by the earl of Gloucester in 1147, gives a rich corpus to draw the portrait of the lay aristocracy in Glamorgan.The portrait made in this study is representative of a multifaceted lay aristocracy. In spite of a cultural and social heterogeneousness, the birth of a common class identity to the aristocratic elites draws. Obtaining a role of agents of transition and transformation, the Cistercians answered the spiritual needs of the Welsh and Anglo-Norman nobles, all seeking the Holy Virgin intercession in order to win their salvation. In order to prevent any claim to transfers of property, the monastery secured the transactions by different adaptations to the specific practices of the lay aristocracy of Glamorgan. This recognition of the aristocratic particularities did not avoid the breaking of conflicts, sometimes violent, often settled before the county court. This latter appears as a second “meeting place” of the process of interculturation.As “meeting place”, Margam Abbey contributed to the Europeanization impacted the lesser Welsh aristocracy in Glamorgan, who adapted to the Continental models. However, this concept presents some significant limits. The Europeanization of the native elites was not complete, because they kept their cultural inheritance. It does not also shed light on the reverse process. So, the adaptation and selection of Welsh cultural elements by the Anglo-Norman aristocracy highlight the process of interculturation of the aristocratic elites in Glamorgan.
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