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Évaluation de l'intention des médecins de famille enseignants et des résidents en médecine familiale de prescrire et d'interpréter la spirométrie : une étude descriptive transversaleDesjardins, Audrey 27 February 2019 (has links)
Résumé Problématique. La spirométrie permet d’objectiver l'obstruction des voies aériennes, mais reste sous-utilisée en soins primaires. Objectifs. Nous avons évalué, chez des médecins de famille enseignants et des résidents en médecine familiale, leur intention de prescrire la spirométrie chez des patients chez qui ils suspectent une maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) et celle d’en interpréter le résultat. Cette évaluation est fondée sur le cadre théorique proposé par Godin et al. pour l'étude des facteurs influençant le comportement des professionnels de la santé. Méthodes. Les participants à cette étude descriptive transversale ont été recrutés dans huit Unités de médecine familiale (UMFs) du réseau de l’Université Laval. Ils ont rempli un questionnaire autoadministré de 23 items mesurant leur intention de prescrire et d’interpréter les tests de spirométrie ainsi que certains déterminants de cette intention (croyances en ses capacités, croyances concernant les conséquences, influence sociale et norme morale). Les réponses à chacun des items du questionnaire ont été notées sur une échelle de Likert (score de 1 à 7) où un score plus élevé indiquait un plus grand accord avec l’énoncé. Résultats. Parmi les 284 médecins éligibles, 104 ont été inclus. Le score moyen ± écart type de l'intention des médecins de prescrire la spirométrie (6,6 ± 0,7) était plus élevé que celui d’en interpréter les résultats (5,8 ± 1,5). Les scores moyens de tous les déterminants de l’intention mesurés étaient également plus élevés pour la prescription que pour l’interprétation de la spirométrie. Conclusion. Les résultats suggèrent que les participants ont une très forte intention de prescrire la spirométrie. Même si l’intention d’en interpréter les résultats est positive, elle est plus faible que celle de prescrire le test. Des études supplémentaires seront nécessaires pour évaluer les barrières à l’interprétation des résultats de la spirométrie. / Background: Spirometry is the best test to demonstrate airway obstruction, but remains underused in primary care. Objectives: We assessed, among family medicine physician teachers and residents, their intention to prescribe spirometry in patients suspected of chronic obstructive pulmonary disease (COPD) and their intention to interpret spirometry results. This evaluation is based on the theoretical framework proposed by Godin et al. for the study of factors influencing healthcare professionals’ behaviors. Methods. Participants of this descriptive cross-sectional study were recruited in eight Family medicine units (FMUs) of Laval University’s net. They completed a 23-item self-administered questionnaire measuring their intention to prescribe and to interpret spirometry as well as some determinants of this intention (beliefs about capabilities, beliefs about consequences, social influence and moral norm). Answers to each of the items in the questionnaire were scored on a Likert scale (score 1 to 7) where a higher score indicated a greater agreement with the statement. Results. Of the 284 eligible physicians, 104 were included. The mean score ± standard deviation of physicians' intention to prescribe spirometry (6.6 ± 0.7) was higher than to interpret the results (5.8 ± 1.5). Mean scores for all determinants of intention measured were also higher for prescription than for interpretation of spirometry. Conclusion. The results suggest that participants have a very strong intention to prescribe spirometry. Although the intention to interpret the results is positive, it is weaker than for the prescription of the test. Further studies will be needed to assess the barriers of spirometry interpretation.
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Opinions, croyances et connaissances des diététistes et des médecins généralistes du Québec sur les aliments fonctionnels et les nutraceutiquesMarsolais, Jean-François 16 April 2018 (has links)
Cette enquête postale a permis d'explorer les opinions, les croyances et les connaissances des diététistes et des médecins généralistes du Québec sur les aliments fonctionnels et les nutraceutiques (AFN). Quatre cent cinquante-neuf diététistes et 275 médecins ont répondu à notre questionnaire. L'enquête démontre que les diététistes et les médecins ont une attitude positive envers les AFN mais que des différences existent entre les deux corps professionnels. Les diététistes sont davantage intéressées, ont une opinion plus positive et de meilleures connaissances des AFN que les médecins. Les diététistes recommandent plus souvent des aliments fonctionnels que les médecins mais ceux-ci recommandent légèrement plus souvent des nutraceutiques. Pour les diététistes et les médecins, le fait de recommander ou non des AFN à leurs patients est influencé par leur intention d'en recommander et leur perception de contrôle sur ce comportement. La majorité des répondants avait recommandé des AFN à leurs patients dans l'année précédant l'enquête.
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Travailler avec un interprète : représentations sociales de médecins de familleLaforest, Karine 19 April 2018 (has links)
Cette étude vise à explorer les représentations sociales des médecins au sujet du travail avec un interprète. Des entrevues ont été conduites avec des médecins expérimentés (n=17), des résidents (n=15) et des étudiants (n=8) et des vignettes vidéo leur ont été présentées. Les données ont fait l'objet d'une analyse métaphorique et thématique afin d'en dégager les représentations sociales et de les comparer entre les catégories. Il semble que la perception des médecins du travail avec un interprète est une vision objectivante de l'interprète qu'ils voient comme neutre et détaché. Alors qu'il se dégage des ressemblances dans leur discours, leur perception semble se cristalliser au fil de leur cheminement autour d'un rapport de force où ils ont l'impression de perdre leur pouvoir. Les médecins pourraient bénéficier d'améliorer par le biais d'une formation leur capacité à travailler avec un interprète, ce qui risquerait d'améliorer la qualité des soins prodigués.
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