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L'État, l'Église et l'éducation : le partenariat comme nouveau paradigme axiologique face aux défis de l'éducation en Centrafrique et ses enjeux / The State, the Church and education : the partnership as a new axiological paradigm facing the challenges of education in the Central African Republic and its stakesYérima Banga, Jean-Louis 28 June 2017 (has links)
L'histoire des politiques et des réformes éducatives en Centrafrique reste surtout marquée par un désert épistémologique et par une absence de recherches universitaires dans le domaine des sciences de l'éducation. Cette thèse revient sur les 120 ans de cette histoire depuis 1889. Elle retrace l'histoire de la collaboration entre l'État et l'Église dans le domaine scolaire depuis les débuts jusqu’en 2009. Au cours de cette période, les relations traversées par les questions politiques et scolaires entre les deux institutions sont analysées et expliquées. Cette thèse qui appréhende l'institution scolaire comme lieu des convergences réciproques des énergies et de collaboration expose non seulement l'évolution et les ruptures des relations entre l'État, l'Église et l'École, mais scrute aussi les innovations constatées dans les orientations de la politique éducative en terme de partenariat depuis un certain temps. La recherche menée fait ainsi apparaître la reconfiguration de l'école centrafricaine grâce à la transformation et à une large ouverture de la politique éducative aux nouveaux acteurs dits privés à la faveur du partenariat éducatif : on passe désormais des écoles catholiques aux écoles privées laïques. Enfin, l'étude de cette histoire éducative restée pendant longtemps peu explorée repose sur l'analyse des archives publiques et privées portant sur l'évolution des politiques scolaires dans le grand sillage de la mondialisation / The history of the education's policies and the educational reforms of the Central African Republic remains particulary marked till now by a tremendous lack of academic research in the fiel of education sciences. This thesis underlines 120 years of the history of the policies and the schools reforms in Central African Republic since 1889. The thesis follows the ways State and Catholic Church historically collaborated during the past years in the field of school from the beginning up to 2009. During this period, the relationships with politics and schools as points of focus between the two institutions are analysed and explained. This thesis, undestanding the school as the place of mutual convergence of the energies and collaboration, tries to monitor, not only the evolution and the breaks between the State, the Church and the school, but also monitors the innovations we can discovert today as new orientations in the éducation policy through the concept of partnership. Our research put forward the new reconfiguration of Central African school with its transformations and its school policies wide opened to new actors than the only catholic schools with the concept of partnership. Finally, binding to the history of education that remained a long time unexplored, the research is based on the analysis of the public and private archives related to the school policies’s evolution led out by the agenda of globalization
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Félix Eboué, 1884-1944 : mythe et réalités coloniales / Félix Eboué, 1884-1944 : myth and colonial realitiesCapdepuy, Arlette 16 October 2013 (has links)
Descendant d’esclaves, Félix Éboué est né dans le milieu de la petite bourgeoisie de Cayenne (Guyane) en 1884. Il termine ses études secondaires à Bordeaux puis ses études supérieures à Paris : il sort diplômé de l’École coloniale en 1908. A sa demande, il est affecté en Oubangui-Chari (colonie de l’AEF). Il reste en brousse vingt deux ans avant de devenir administrateur en chef (1931). Il est ensuite nommé à différents postes : secrétaire général de la Martinique (1932-1934), secrétaire général du Soudan français (1934-1936), gouverneur de la Guadeloupe (1936-1938), gouverneur du Tchad (1938-1940). A l’été 1940, il choisit le camp de la Résistance avec de Gaulle. Le ralliement du Tchad donne au chef de la France libre un territoire français en Afrique, d’une importance stratégique capitale. En novembre 1940, de Gaulle le nomme gouverneur général de l’AEF à Brazzaville et Compagnon de la Libération. Jusqu’à février 1944, grâce à sa maîtrise de l’administration coloniale, il gère les hommes et les ressources de l’AEF pour le plus grand profit de la France libre et des Alliés. Épuisé et malade, il décède au Caire en mai 1944.La mémoire d’État s’empare de sa mémoire pour en faire rapidement une icône : il entre au Panthéon en mai 1949. Mais, Félix Éboué ne se réduit pas à son mythe : s’il est un personnage emblématique de la IIIe République, il est un homme ancré dans son époque par son appartenance à des réseaux de pouvoirs et par ses idées. Sa spécificité est d’avoir espéré réformer le système colonial et d’avoir cru qu’il était possible de lutter contre le préjugé de couleur, contre le racisme au nom des valeurs de la République. S’il fut un pionnier, c’est par le domaine du sport qui était pour lui un outil par excellence de l’intégration et d’épanouissement de l’individu. / Descendant of slaves, Felix Eboue was born in the middle of the lower middle class of Cayenne (Guiana) in 1884. He finished high school in Bordeaux and his graduate studies in Paris: he graduated from the “Ecole coloniale” in 1908. At his request, he was assigned in Oubangui-Chari (AEF colony). It remains in the bush twenty two years before becoming Chief (1931). He was appointed to various positions: Secretary General of Martinique (1932-1934), Secretary General of the French Sudan (1934-1936), governor of Guadeloupe (1936-1938), governor of Chad (1938-1940). In the summer of 1940, he chose the side of the Resistance with de Gaulle. The rallying Chad gives the leader of Free France, a French territory in Africa, a strategic importance. In November 1940, de Gaulle appointed Governor General of the AEF in Brazzaville and Companion of the Liberation. Until February 1944, thanks to his mastery of the colonial administration, he manages people and resources of the AEF for the benefit of Free France and the Allies. Exhausted and ill, he died in Cairo in May 1944. The memory State seizes his memory to make an icon rapidly enters the Pantheon in May 1949. But Felix Eboue is not limited to the myth: it is an iconic character of the Third Republic, he is a man rooted in his time by his membership in networks of power and ideas. Its specificity is to be hoped reform the colonial system and have believed it was possible to fight against the prejudice of color against racism on behalf of the values of the Republic. If he was a pioneer, this is the sport that was for him an ideal tool for the integration and development of the individual.
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