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Elf ERAP en Irak, de 1968 à 1977

Bakka, Karima 07 1900 (has links)
Dès sa création en 1966, l’ERAP s’est fixé pour but d’accroître la production du pétrole « franc », en diversifiant ses sources d’approvisionnement. Un tel objectif prend une tournure cruciale dès lors que les rapports tendus entre le groupe français et les autorités algériennes semblent menacer ses acquis dans le Sahara. Toutefois, se tailler une place sur le marché mondial semble à cette époque une tâche ardue, voire improbable, puisque les espaces les plus pétrolifères sont déjà occupés par les grandes sociétés, dites Majors. Néanmoins, la société d’État française réussit à s’implanter dans plusieurs pays producteurs, dont l’Irak en 1968, jusqu’alors considéré comme la chasse gardée de la Compagnie française des pétroles (CFP). Aussi, l’expérience irakienne, suite à l’insuccès en Algérie, incite Elf ERAP à se concentrer dans les pays pétroliers de l’Afrique subsaharienne et en Mer du Nord. Le 3 février 1968, Elf ERAP signe un accord avec la compagnie d’État pétrolière, INOC, pour se charger de la prospection et de l’exploitation d’une partie du territoire confisqué par l’État irakien à la puissante Iraq Petroleum Company (IPC). En contrepartie de ses apports financiers et techniques, Elf ERAP sera rémunérée par un approvisionnement garanti en pétrole irakien : il s’agit d’un nouveau genre de partenariat, dit « contrat d’agence ». Ce dernier succède au système classique des concessions et vaut à la société d’État un franc succès dans son projet de pénétration au Moyen Orient. Très vite, les prospections donnent lieu à la découverte de gisements. La production démarre en 1976 et s’élève à 5 millions de tonnes en 1977. Dès lors, Elf ERAP, devenue la SNEA, peut envisager avec optimisme son avenir énergétique, puisque sa sécurité d’approvisionnement est, en partie, assurée par le marché irakien. Mais, contre toute attente, le groupe d’État français se retire de l’affaire en mai 1977, laissant place à l’INOC, qui prend en charge le projet deux ans avant la date prévue par le contrat initial de 1968. Ce sujet de recherche consiste à éclaircir le rôle d’opérateur joué par l’ERAP en Irak, entre 1968 et 1977. Pour tenter d’expliquer le départ prématuré d’Elf Irak, il nous faut identifier les facteurs endogènes et exogènes qui ont pu motiver une telle décision. Autrement dit, la société d’État aurait-elle subi les revers de ses propres choix énergétiques ou un tel dénouement serait-il imputable à la politique pétrolière irakienne? Quelles sont les implications de la conjoncture pétrolière internationale dans le cas d’un tel retrait? Aidée des archives historiques d’Elf et de TOTAL, nous sommes arrivée à la conclusion que la compression du marché pétrolier, entre distributeurs et producteurs, au cours des années 1970, a considérablement nui à la rentabilité des contrats intermédiaires du type agence. / Ever since its creation in 1966, ERAP aimed to increase oil from the “franc” zone by diversifying its supply sources. Such an aim became all the more crucial as its acquisitions in the Sahara seemed threatened by tense relations between the French group and Algerian authorities. Still, to secure a share of the world market at that time seemed to a difficult if not an impossible task, the biggest oil-producing spaces having already been occupied by the big corporations called Majors. However, the French state company managed to settle in several oil-producing countries, including Iraq in 1968, until then viewed as a private hunting ground for the Compagnie française des pétroles (CFP). Also, following its failure in Algeria, the Iraq experiment prompted Elf ERAP to set its sights on oil-rich subsaharian African countries and the North Sea. On February 3rd 1968, Elf ERAP signed an agreement with the state oil company INOC to take charge of exploration and exploitation of a part of the territory that was confiscated by the Iraqi government from the powerful Iraq Petroleum Company (IPC). In return for this financial and technical input/support, Elf ERAP would be rewarded with steady supply of Iraqi oil. It was a new kind of partnership termed « service contract ». The latter replaced the old system of concessions and helped the state company succeed in its attempt to penetrate the Middle East. Exploration quickly led to the discovery of oil fields. Production started in 1976 and reached 5 million tons in 1977.This allowed the Elf ERAP, renamed the SNEA, to look with optimism at its energy supply future, the latter being provided in considerable part by the Iraqi market. Surprisingly, however, the French state company backed away from the deal in May 1977, and was replaced by the INOC which took over the project two years before the date planned by the initial contract of 1968. This research project seeks to clarify the operator role played by ERAP in Iraq between 1968 and 1977. To explain the premature departure of Elf Iraq, one needs to determine both the endogenous and exogenous factors that might have motivated such a move. In other words, did the state company suffer the repercussions of its own energy choices, or was the Iraqi oil policy responsible for such an outcome? To what extent was the withdrawal attributable to the international oil situation? With the help of Elf and TOTAL archives, we have come to the conclusion that the compression of the oil market uniting distributors and producers greatly affected the profitability of intermediary contracts « service contracts».
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Le discours de responsabilité sociale des compagnies pétrolières et son application dans le secteur du transport de produits pétroliers

Vignola, Guylaine January 2008 (has links) (PDF)
La responsabilité sociale de l'entreprise est une notion managériale née dans les années 50 et de plus en plus intégrée dans le discours des entreprises. Plus de 65 % des grandes compagnies à travers le monde ont produit un rapport de responsabilité sociale en 2005. Les compagnies pétrolières n'échappent pas à cette tendance. Ce mémoire cherche à analyser plus à fond en quoi consiste ce discours afin de le confronter avec les actions de ces mêmes firmes. En effet, lorsque nous observons le comportement des compagnies pétrolières, nous remarquons que certaines de leurs actions semblent entrer en contradiction avec leurs propos. C'est notamment le cas si nous nous penchons sur la question du transport des produits pétroliers. En effet, le retrait de ce secteur d'activité pourtant névralgique dans l'industrie pétrolière dénote un manquement flagrant à toute forme de responsabilité sociale puisque les conséquences de ce désengagement sont une augmentation des risques pour la sécurité du public et pour l'environnement de même qu'une diminution des conditions de travail et de la qualité des moyens de transport utilisés. Nous voyons dans cette recherche, à travers une étude documentaire qui nous permet de définir notre cadre conceptuel, ce que l'on entend par la notion de responsabilité sociale de l'entreprise. À partir d'une étude statistique et d'une analyse de cas, nous voyons comment le désinvestissement des compagnies pétrolières dans le transport de produits pétroliers nous laisse conclure à un fossé entre le discours des firmes et leur comportement. Enfin, le désengagement des entreprises de ce secteur est selon nous imputable à l'interprétation que donnent les pétrolières de la liberté entrepreneuriale et de la notion même de responsabilité sociale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Responsabilité sociale de l'entreprise, Éthique, Morale, Entreprises pétrolières, Transport de produits pétroliers, Accidents pétroliers, Oléoduc du Saint-Laurent.
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Elf ERAP en Irak, de 1968 à 1977

Bakka, Karima 07 1900 (has links)
Dès sa création en 1966, l’ERAP s’est fixé pour but d’accroître la production du pétrole « franc », en diversifiant ses sources d’approvisionnement. Un tel objectif prend une tournure cruciale dès lors que les rapports tendus entre le groupe français et les autorités algériennes semblent menacer ses acquis dans le Sahara. Toutefois, se tailler une place sur le marché mondial semble à cette époque une tâche ardue, voire improbable, puisque les espaces les plus pétrolifères sont déjà occupés par les grandes sociétés, dites Majors. Néanmoins, la société d’État française réussit à s’implanter dans plusieurs pays producteurs, dont l’Irak en 1968, jusqu’alors considéré comme la chasse gardée de la Compagnie française des pétroles (CFP). Aussi, l’expérience irakienne, suite à l’insuccès en Algérie, incite Elf ERAP à se concentrer dans les pays pétroliers de l’Afrique subsaharienne et en Mer du Nord. Le 3 février 1968, Elf ERAP signe un accord avec la compagnie d’État pétrolière, INOC, pour se charger de la prospection et de l’exploitation d’une partie du territoire confisqué par l’État irakien à la puissante Iraq Petroleum Company (IPC). En contrepartie de ses apports financiers et techniques, Elf ERAP sera rémunérée par un approvisionnement garanti en pétrole irakien : il s’agit d’un nouveau genre de partenariat, dit « contrat d’agence ». Ce dernier succède au système classique des concessions et vaut à la société d’État un franc succès dans son projet de pénétration au Moyen Orient. Très vite, les prospections donnent lieu à la découverte de gisements. La production démarre en 1976 et s’élève à 5 millions de tonnes en 1977. Dès lors, Elf ERAP, devenue la SNEA, peut envisager avec optimisme son avenir énergétique, puisque sa sécurité d’approvisionnement est, en partie, assurée par le marché irakien. Mais, contre toute attente, le groupe d’État français se retire de l’affaire en mai 1977, laissant place à l’INOC, qui prend en charge le projet deux ans avant la date prévue par le contrat initial de 1968. Ce sujet de recherche consiste à éclaircir le rôle d’opérateur joué par l’ERAP en Irak, entre 1968 et 1977. Pour tenter d’expliquer le départ prématuré d’Elf Irak, il nous faut identifier les facteurs endogènes et exogènes qui ont pu motiver une telle décision. Autrement dit, la société d’État aurait-elle subi les revers de ses propres choix énergétiques ou un tel dénouement serait-il imputable à la politique pétrolière irakienne? Quelles sont les implications de la conjoncture pétrolière internationale dans le cas d’un tel retrait? Aidée des archives historiques d’Elf et de TOTAL, nous sommes arrivée à la conclusion que la compression du marché pétrolier, entre distributeurs et producteurs, au cours des années 1970, a considérablement nui à la rentabilité des contrats intermédiaires du type agence. / Ever since its creation in 1966, ERAP aimed to increase oil from the “franc” zone by diversifying its supply sources. Such an aim became all the more crucial as its acquisitions in the Sahara seemed threatened by tense relations between the French group and Algerian authorities. Still, to secure a share of the world market at that time seemed to a difficult if not an impossible task, the biggest oil-producing spaces having already been occupied by the big corporations called Majors. However, the French state company managed to settle in several oil-producing countries, including Iraq in 1968, until then viewed as a private hunting ground for the Compagnie française des pétroles (CFP). Also, following its failure in Algeria, the Iraq experiment prompted Elf ERAP to set its sights on oil-rich subsaharian African countries and the North Sea. On February 3rd 1968, Elf ERAP signed an agreement with the state oil company INOC to take charge of exploration and exploitation of a part of the territory that was confiscated by the Iraqi government from the powerful Iraq Petroleum Company (IPC). In return for this financial and technical input/support, Elf ERAP would be rewarded with steady supply of Iraqi oil. It was a new kind of partnership termed « service contract ». The latter replaced the old system of concessions and helped the state company succeed in its attempt to penetrate the Middle East. Exploration quickly led to the discovery of oil fields. Production started in 1976 and reached 5 million tons in 1977.This allowed the Elf ERAP, renamed the SNEA, to look with optimism at its energy supply future, the latter being provided in considerable part by the Iraqi market. Surprisingly, however, the French state company backed away from the deal in May 1977, and was replaced by the INOC which took over the project two years before the date planned by the initial contract of 1968. This research project seeks to clarify the operator role played by ERAP in Iraq between 1968 and 1977. To explain the premature departure of Elf Iraq, one needs to determine both the endogenous and exogenous factors that might have motivated such a move. In other words, did the state company suffer the repercussions of its own energy choices, or was the Iraqi oil policy responsible for such an outcome? To what extent was the withdrawal attributable to the international oil situation? With the help of Elf and TOTAL archives, we have come to the conclusion that the compression of the oil market uniting distributors and producers greatly affected the profitability of intermediary contracts « service contracts».
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Mariage et procréation à Oman et au Koweït : étude des mutations générationnelles dans le contexte d’Etats rentiers / Marriage and procreation in Oman and Kuwait : a study of generational changes in the context of rentier states

Safar, Jihan 04 May 2015 (has links)
Depuis le boom pétrolier (tafra) des années 1970 et l’émergence des Etats rentiers, l’institution de la famille a connu d’importants changements dans les pays du Golfe, notamment à Oman et au Koweït. En particulier, le mariage et la procréation, deux événements clés qui servent à reproduire la famille, ont été affectés. Le « modèle de nuptialité traditionnel » longtemps caractérisé par un mariage précoce et universel, un écart d’âge important entre époux et la polygamie semble aujourd’hui remis en cause par l’enrichissement matériel, l’éducation de masse, l’urbanisation et les progrès sanitaires. En plus d’une transition de la nuptialité, on observe une transition de la fécondité dans les deux pays. Cependant, l’application des hypothèses de la théorie de la modernisation dans la casuistique des pays pétroliers produit des schémas démographiques atypiques : le maintien du mariage consanguin, l’émergence de nouvelles formes « non conventionnelles » de polygamie, la hausse du douaire, une fécondité toujours élevée, des choix matrimoniaux toujours déterminés par la famille et l’Etat, etc. Ces schémas obligent à repenser les schémas linéaires et déterministes des théories de la modernisation toujours utilisées en démographie, et à saisir les dynamiques adaptatives de la famille face au paradigme moderne. Intégrer la dimension politique permettra de comprendre certains de ces paradoxes. Bien que l’Etat ait incité à la modernisation des comportements démographiques, il semble avoir favorisé sur un autre front des pratiques matrimoniales et procréatives traditionnelles dans le but de consolider l’identité nationale. Les Etats rentiers ont pu, à travers le déploiement de moyens matériels et idéologiques transmettre des idéaux natalistes et prolonger le patriarcat. A travers les entretiens semi-directifs menés à Oman et au Koweït avec plusieurs générations, cette étude cherchera à situer les comportements dans un contexte économique, culturel et politique déterminé. / Since the oil boom and the emergence of rentier states, Gulf families have undergone tremendous changes, notably in Oman and in Kuwait. Particularly, marriage and procreation which represent two major events for reproducing the family, have been transformed. The traditional nuptiality model, characterized by early and universal marriage, age difference between spouses and polygamy seems today questioned by the material affluence, mass education, urbanization and health advances. In addition to a nuptiality transition, a fertility transition has been also observed. However, the application of modernization theory hypothesis in the cases of oil countries produces atypical demographical patterns: preservation of consanguineous marriage, new forms of “non conventional” polygamy, preservation of still high fertility rate, soaring bride prices, matrimonial choices still dictated by family and state. These patterns oblige us to reconsider the linear an determinist patterns of the modernization theory which is still used in demography; as to better understand the adaptive dynamics of the family in front of the modern paradigm. The introduction of the political dimension helps us understand some of these paradoxes. Although the state has encouraged the modernization of demographic behavior, it has in another side favored traditional practices related to marriage and procreation, in the aim of consolidating the national identity. The rentier states, through material an ideological means, could have enhanced natalist ideals and reinforce patriarchy. Through semi directives interviews conducted in Oman and Kuwait with different generations, this study seeks to situate the behaviors in a political, cultural and economic context.
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Développement du leadership international dans les multinationales : les effets des programmes de mobilité internationale

Blondin Beye, Amineta January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Le rôle du pétrole dans le développement économique et l'évolution du niveau de vie au Congo-Brazzaville / The role of petroleum in economic development and the evolution of living standard in Congo-Brazzaville

Koumba Tchibindat, Mesmin Brice 18 December 2015 (has links)
Cette thèse a pour objectif d’étudier l’impact de l’industrie pétrolière sur l’économie, et sur le développement des conditions de vie des populations au Congo. Dans ce pays, c’est en 1928 que commence, les premières recherches des indices sur le pétrole. Mais la véritable Histoire de cette ressource énergétique débute en réalité en 1957, avec la découverte par ELF-Congo du premier gisement de pétrole au large de Pointe Noire : le gisement de la Pointe Indienne, dont l’exploitation a procuré environ 700.000 tonnes cumulées de brut entre 1960 et 1970. Comme dans la plupart des pays pétroliers d’Afrique subsaharienne, le Congo fait partie de ceux où l’exploitation pétrolière a réellement pris son envol au début des années 1970. Avant le développement de cette activité, l’économie congolaise était plutôt orientée vers l’exportation du bois et des produits agricoles. Cependant, en dépit de la croissance de ses revenus issus en grande partie de l’industrie pétrolière, l’économie congolaise ne connaîtra jamais de période de prospérité. Car malgré l'augmentation conjointe de la production et du prix du baril de pétrole,le pays reste dans un chaos profond et n’arrive pas à faire face aux grands défis de la modernisation. Au cours de cette thèse, nous montrons que l’activité pétrolière n’a pas vraiment amélioré les conditions de vie des populations. Elle a au contraire aggravé les inégalités entre les classes sociales. / This PhD thesis aims at studying the impact of the oil industry on the Congolese economy and on the development of the living conditions of the Congolese population. The first researches on petroleum resources began in 1928, but the real story started in 1957 with the discovery of the first oil deposit by the ELF-Congo company off the coast of Pointe Noire: the Pointe Indienne deposit, whose exploitation provided around 700.000 tonnes of crude oil between 1960 and 1970. As in most oil producing countries in sub-Saharan Africa, the oil exploitation really took off in the beginning of the 1970s. Before the development of this activity, the Congolese economy was rather oriented towards wood and agricultural products exports. Nevertheless, despite of the increase of the revenues of the oil industry, the Congolese economy will never reach economic prosperity. In fact, despite the rise of both quantities produced and price of the barrel of oil, the country stays in a deep chaos and could not face the challenges of modernization. This PhD thesis shows that the oil activity has not really improved the living conditions of the Congolese population. By the contrary, it has increased disparities between social classes.
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Essai sur la crise du régime rentier d'accumulation en Algérie Une approche en termes de régulation.

Bellal, Samir 30 March 2011 (has links) (PDF)
Par-delà son aspect morphologique, l'accumulation du capital est avant tout une dynamique sociale dans laquelle les configurations que prennent les rapports sociaux jouent un rôle clé. La présente étude a pour but de montrer que dans le contexte particulier d'une économie rentière (type pétrolier, en l'occurrence), la question de la crise du régime rentier d'accumulation peut être appréhendée de façon particulièrement féconde à travers l'analyse de la combinaison des formes institutionnelles considérées comme fondamentales par l'Ecole de la régulation. L'étude se propose, sur la base d'une périodisation des formes institutionnelles, de caractériser successivement dans un premier temps les évolutions qui se sont produites dans les configurations concrètes de chacune des formes institutionnelles qui, ensemble, constituent un mode de régulation. Dans un second temps, il s'agit d'examiner la compatibilité des régulations partielles et leur aptitude à générer et piloter un nouveau régime d'accumulation qui soit en rupture avec le régime rentier. L'étude conclut que, paradoxalement, seule l'implication du politique, et donc de l'Etat, est à même de permettre la définition d'un arrangement institutionnel favorable à l'accomplissement d'une telle rupture.
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Approche culturelle des communautés de pêcheurs traditionnels et mise en tourisme des îles du Mozambique

Claquin, Bérengère 03 November 2008 (has links) (PDF)
Dans les pays du Sud, le tourisme est généralement une activité valorisée par les institutions gouvernementales du fait de son essor international actuel. Les zones côtières sont particulièrement convoitées par cette activité de part l'attractivité que représentent les plages et les écosystèmes marins notamment. Les zones côtières du Mozambique qui représentent plus de 2700 km où la qualité environnementale des plages constitue une des plus importantes attractivités touristiques du pays, sont sollicitées par les entrepreneurs étrangers. Traditionnellement exploitées par des communautés de pêcheurs dont les ressources de pêche sont le principal moyen de subsistance, les zones côtières du Mozambique sont aujourd'hui au coeur des plans d'aménagement et de développement impulsés par les différents secteurs d'activités présents sur le littoral tels que le tourisme, la pêche et plus récemment la prospection pétrolière. Comment le gouvernement parvient-il alors à concilier les intérêts de chaque secteur économique ainsi que ceux des communautés locales existantes ? A travers les exemples de cas des archipels de Bazaruto et des Quirimbas, nous montrerons l'identité originale des sociétés côtières par rapport à la formation de l'Etat-Nation du Mozambique, en apportant des connaissances sur leurs pratiques traditionnelles de pêche liées à la gestion communautaire des ressources naturelles. Nous établirons les effets de la mise en tourisme des îles associée à la mise en conservation des écosystèmes marins pour les communautés locales, en évaluant l'impact sur leur organisation sociale et leur représentation culturelle.
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La RSE et le discours de développement durable du groupe Royal Dutch/Shell

Laprise, Patrick January 2009 (has links) (PDF)
Cette étude de cas traite du discours de développement durable de la compagnie pétrolière anglo-néerlandaise Shell. Frappé au milieu des années 1990 par des scandales touchant à son comportement envers l'environnement et envers certaines communautés, le groupe pétrolier géant a produit à partir de 1997 des Rapports de développement durable, distincts de ses rapports financiers. Cette recherche porte sur le contenu des rapports de développement durable publiés de 1997 à 2005 inclusivement. À partir d'une méthode d'analyse qualitative inspirée de la théorisation ancrée, nous avons analysé le discours porté par les rapports hautement publicisés. Nous avons orienté notre analyse de ce discours à l'aide d'une conception tri-dimensionnelle de la responsabilité sociale et environnementale des entreprises (RSE). Le concept de légitimité et la théorie qui s'est développée à partir de celui-ci, que nous avons revisités notamment à travers des auteurs classiques tels Max Weber et Alain Touraine et à travers la littérature la plus récente, ont servi de fondation à notre cadre d'analyse. Nos questions de recherche visent à tester l'hypothèse selon laquelle l'entreprise se légitime par le discours de responsabilité sociale et environnementale à la fois parce qu'elle se rapproche des intérêts de la société par ce discours, mais aussi parce qu'elle influence les valeurs et les croyances en vigueur, grâce notamment au potentiel discursif de cet acteur. Nous avons fait ressortir dans nos conclusions que les thèmes traités dans les rapports de développement durable servent à remplir le fossé de légitimité qui se crée entre les attentes de la société et les objectifs de l'entreprise avec un discours qui non seulement vise à améliorer l'image que la société a de l'entreprise, mais également à transformer les valeurs environnementales de la société, ce qui va à l'encontre du respect de l'environnement et du bien commun et sert avant tout les intérêts de certains membres de la classe dirigeante. Un tel comportement s'avère également nuisible aux idéaux portés par le développement durable et la théorie de la RSE. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Environnement, Développement durable, Responsabilité sociale et environnementale de l'entreprise, Légitimité, Shell, Pouvoir, Domination, Société, Régulation, Institutions sociales privées, Institutions, Pétrolières, Touraine, Discours, Communication.
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Le choix de la date optimale des investissements irréversibles dans les projets pétroliers avec asymétrie d'information et incertitude : l'approche des options réelles

Ould Biha, Ahmedou January 2006 (has links) (PDF)
Ce travail vise à contribuer à l'élargissement de l'approche des options réelles dans l'examen du choix de la date optimale des investissements irréversibles, en présence d'un côté, du problème d'agence, dû à l'information privée, et de l'autre côté, d'un remboursement préétabli de la firme au principal. Nous introduisons un jeu entre un gouvernement et un agent dans lequel, le gouvernement (le principal) délègue à un agent (la firme) la décision concernant le choix de la date optimale d'un investissement en vue d'extraire ses réserves pétrolières. En contrepartie, la firme verse un remboursement préétabli (taxe) au propriétaire (gouvernement). L'agent détient une information privée sur une partie de coût constant de l'investissement, tandis que le principal connaît seulement sa fonction de distribution. Quant à l'autre partie du coût constant de l'investissement, elle est supposée connue par les deux agents. L'information privée dont dispose la firme est par hypothèse constante. De plus, la firme produit une quantité de pétrole fixe jusqu'à épuisement de ressources. Elle rembourse au propriétaire un pourcentage constant de cette quantité extraite sous forme de Royalty (taxe) et celui-ci dépend de l'information privée de la firme. La seule source de l'incertitude provient du prix de l'actif sous-jacent qui varie stochastiquement selon un Mouvement Brownien géométrique (MBG). Nous ignorons toute présence des coûts autre que le coût de l'investissement. Nous supposons que la firme a l'option d'attendre avant de se lancer dans le projet. Son problème est de choisir la date optimale de l'investissement, étant donné son information privée et l'incertitude sur le prix. Tandis que le problème du principal est de concevoir le contrat optimal qui incite la firme à révéler la vraie valeur de son information privée, afin d'optimiser la valeur de son opportunité d'investissement. En plus, nous faisons l'hypothèse que le gouvernement a le pouvoir de s'engager, d'une manière crédible à ne pas renégocier sa politique de révélation, une fois la firme révèle son coût jusqu'à la fin du projet. Nous montrons, que le principal, sous information parfaite choisira la même date optimale d'investissement que celle choisie par la firme sans intervention du gouvernement. De plus, nous montrons, en utilisant l'approche des options réelles, que la présence d'asymétrie d'information retarde le choix de la date optimale de l'investissement ce qui cause une distorsion qui entraîne un sous-investissement. Le niveau efficace de l'investissement social ne peut pas être atteint en présence d'une asymétrie d'information. Enfin, nous montrons que pour des valeurs élevées de coût de l'investissement, la rente de la firme est nulle. En revanche, pour un coût d'investissement minimal, la rente du principal est maximale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Option réelle, Contrats pétroliers, Asymétrie d'information, Irréversibilité, Incertitude, Valeur d'option, Prix critique, Royalty.

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