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"Travailler dans les Petits Mickeys" : les dessinateurs-illustrateurs en France et en Belgique de 1945 à 1968 / «Being a funnies maker» : cartoonists in France and in Belgium from 1945 to 1968

Kohn, Jessica 11 June 2018 (has links)
Ce travail s’attache à étudier la profession de dessinateur-illustrateur en France et en Belgique francophone de 1945 à 1968. La profession a longtemps été étudiée sous le seul prisme de la bande dessinée ou du dessin de presse politique. Grâce à une approche prosopographique et à l’étude de 400 trajectoires professionnelles, nous montrons que le métier de dessinateur est polyvalent dans les années 1950 et 1960, touchant autant à l’illustration qu’au dessin politique ou à la bande dessinée. Les dessinateurs sont dépendants du marché et multiplient les lieux depublication comme les pratiques graphiques, en particulier au sein des illustrés. Nous avons privilégié ce support pour appréhender la pratique professionnelle des dessinateurs du corpus. La polyvalence des dessinateurs et leur dépendance vis-à-vis du marché a des conséquences directes sur la manière dont ils construisent et définissent leur métier, en termes d’auto-représentation, de sociabilités comme de revendications. Le statut de journaliste devient unpoint d’ancrage pour nombre d’entre eux, apparaissant comme le meilleur moyen de bénéficier des acquis sociaux qui concernent la société salariale de la France et la Belgique des Trente Glorieuses. Dans le même temps, certains aspirent malgré tout au statut d’indépendant. Les dessinateurs endossent également leur rôle de journalistes dans leurs productions graphiques : leur travail pour la presse et les ouvrages à grand tirage fait d’eux des observateurs visuels de la société des Trente Glorieuses, dont ils transmettent les valeurs, les innovations et les questionnements. C’est dans ce contexte que s’imposent, parfois conjointement, le dessin absurde et la bande dessinée, sans pour autant qu’il s’agisse déjà de spécialisations professionnelles. / This dissertation documents the cartoonist’s trade in France and francophone Belgium from 1945 to 1968. Although this career has been traditionally addressed through the prism of comic art or political cartooning, this study based on a prosopographic approach and the analysis of 400 professional trajectories demonstrates that in the 1950s and 1960s, the trade was a multi-faceted one, in so far as cartoonists were equally likely to produce illustration art, political cartoons, or comics. Their dependence on the market typically brought them to rely upon multiple accounts and graphic techniques, particularly in comic magazines—the medium most closely analyzed in this study to comprehend their professional practices.The cartoonists’ versatility and dependence on the market directly conditioned how they perceived and defined their jobs in social, political, and legal terms. For most of them beingidentified as journalists became a recurring goal as the best means to take advantage of the same benefits and rights as wage-earners in post-World War II France and Belgium. Yet a minorityvalued self-employment. In their graphic productions many cartoonists fulfilled functions similar to those of journalists.Both in the mainstream press and mass-produced books they observed and recorded the values, innovations, and collective interrogations of their national societies in the postwar decades. It was against this background that comics and nonsense cartooning became established graphicforms, although they were often practiced by the same individuals.
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Les Barbares du Nord à la conquête du génie latin : images et imaginaires dans la presse française (1870-1914) / When the northern Barbarians set out to conquer the latin genius : imagery and imagination in the french press (1870-1914)

Rogations, Laurence 24 November 2017 (has links)
À travers un millier d’articles issus de quotidiens et de revues, cette enquête embrasse une période s’étendant de la guerre franco-prussienne au début de la Première Guerre mondiale. Elle a pour ambition de comprendre la réception des Scandinaves en France et d’en présenter son évolution au sein d’une époque marquée par une montée du protectionnisme culturel et du nationalisme. L’étude des champs lexicaux confirme ces tendances ainsi qu’un ressentiment envers l’Empire allemand qui est convoqué, en filigrane, dans de nombreux articles. Cette thèse démontre également un schisme net dans la critique, que révèlent, au demeurant, l’engouement d’une presse novatrice et cosmopolite et la résistance d’une autre, conservatrice et académique. L’analyse portera, en outre, sur les images véhiculées collectivement sur les pays du Nord et sur leurs représentations. En effet, les récits de voyage de la première moitié du XIXème siècle ont forgé un archétype « exotique » de la Scandinavie, et plus particulièrement de la Norvège, mystérieuse et brumeuse. Celui-ci exerce une forte influence sur la réception de cette aire artistique méconnue et périphérique. Outre la peinture, la littérature et la musique, il sera pertinent d’étudier plus précisément le théâtre, thématique centrale de notre corpus, et de constater si la décennie 1890 est, comme il l’est communément admis, synonyme de « vague scandinave » à Paris. De surcroît, cette analyse exposera l’importance des réseaux et des interactions entre traducteurs, critiques, journalistes, éditeurs, metteurs en scène, acteurs, mais également passionnés et mécènes, qui ont tous été des passeurs culturels entre les Scandinaves et la France. / Based on a thousand articles from newspapers and reviews, this survey takes place in a period from the franco-prussian war to the early WWI. It aims to understand the reception of Scandinavians in France and to set its evolution during a time marked by a rise of cultural protectionism and nationalism. The analysis of the lexical fields do confirm this point and also shows a real resentment against the german Empire which appears as a watermark in several articles. This work proves, as well, a split in the critic : one is cosmopolitan and innovative while the other is conservative and academic. Furthermore, the collective images of the northen countries will be studied and analysed. Indeed, the descriptions done in the early XIXth century by travellers built up exotic representations of Scandinavia and especially a mysterious and hazy Norway. They had a harmful effect on the reception of artists from this unlying geographical area. Besides painting, music and litterature, theater is the main thema of the corpus. This analysis will contribute to demonstrate the significance of cultural networks in Paris for Scandinavians at this time.
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Les écrivains français et les États-Unis dans l’entre-deux-guerres (représentations, imaginaires, fantasmes) / French writers and the United States during the interwar period (imagery, mental representations and fantasies)

Buffet, Alexis 06 November 2014 (has links)
Avec leur entrée en guerre en 1917, les États-Unis s’imposent rapidement comme la principale force économique, industrielle et guerrière au monde. Avec les soldats, ce sont aussi la musique américaine (le rag-time puis le jazz), le cinéma (Charlot en tête, et bientôt les films noirs), ses légendes, ses propres mythes. Alors que la France traverse une crise de civilisation, parler des États-Unis ne saurait être anodin. Les discours sur les États-Unis se chargent alors d’enjeux existentiels, idéologiques mais aussi esthétiques. Aux inquiétudes d’époque qui traversent l’abondante production littéraire sur l’Amérique, se mêlent les sentiments personnels des auteurs. Se font entendre une pluralité de voix et de points de vue qui mettent sérieusement à mal l’idée reçue d’une France unaniment « antiaméricaine ». Rares sont les auteurs qui ne s’expriment pas à un moment ou un autre sur les États-Unis, qu’ils y voient la préfiguration de la vie future, ou l’avant-garde de la décadence, un marqueur de modernité ou l’occasion d’amitiés transatlantiques, un contre-modèle politique ou l’occasion d’une utopie démocratique… Ainsi a lieu l’avènement d’un foisonnant imaginaire français des États-Unis, bien loin d’un prétendu discours monologique, qui est l’occasion d’un formidable élargissement de l’horizon des écrivains, ou au contraire d’un repli européen ou national, parfois même nationaliste. Notre thèse se propose donc de rendre compte de la position centrale des États-Unis dans l’existence et la réflexion des écrivains français de l’entre-deux-guerres à travers les multiples formes de résonances et de déflagrations du mot et de la chose « Amérique » dans leur vie imaginative. On aura compris qu’il n’est pas nécessaire, pour parler d’Amérique, d’avoir traversé l’Atlantique. Les États-Unis apparaissent comme un terrain propice à la fiction entendue dans le sens large de mythologies, fantasmes, clichés, représentations symboliques… Il faudra donc débusquer le stéréotype, le cliché, la projection d’un imaginaire personnel dans les œuvres, sans en sous-estimer la pertinence. Les textes littéraires évoluant dans un rapport ambigu à la réalité, il est possible que la ligne de partage traditionnelle entre le vrai et le faux ne soit pas des plus adéquates. Car il est vrai que l’Amérique des textes semble bien souvent être celle des fantasmes (personnels ou collectifs), ceci n’excluant d’ailleurs pas, par moments, le pressentiment d’une vérité ou la compréhension. La crise succédant au 11 septembre est le moment propice pour restituer dans sa complexité l’histoire plurielle d’un regard sur l’autre, au-delà de l’aversion et de la fascination trop souvent présentées comme les deux seules voies empruntées par les écrivains français / When they entered World War I in 1917, the USA rapidly established themselves as the main economic, industrial and military power in the world. Alongside the soldiers, it was also about American music (rag-time and jazz), cinema (the Tramp to begin with and very soon the film noir), legends and their own myths. While France was undergoing a civilisation crisis, talking about the USA could not be insignificant. Talks about the USA became then full of existential, ideological, but also aesthetic stakes. On the top of the worries of the time going through the abundant literary production about America, came the personal feelings of the authors.The many voices and points of view that could be heard seriously undermined the common idea of France being completely anti-American. The authors not talking at some point or another about the USA were very rare, whether they saw in it the foresight of a future life, the avant-garde of decadence, a landmark of modernity or the opportunity for Franco-American friendship, a countermodel in politics or the occasion to see in it a democratic utopia... It was hence the coming of age of a proliferating French imaginary about the USA, quite far from a monological speech which consisted in an amazing broadening of the writer's horizon, or, on the contrary, in a European withdrawal, sometimes even nationalist. Our thesis offers then to account for the central position of the USA in the being and reflection of French writers of the interwar period through the multiple shapes of resonance and deflagration of the word and the thing « America » in their imaginary life.We have understood by now that it is not necessary, in order to talk about America, to have actually crossed the atlantic. The USA appear as a favorable place to foster fiction-in its broad meaning encompassing mythology, fantasy, clichés, symbolic representations… Our job will be then to hunt down the stereotypes, clichés, the personal projection of the imagination in the works without underestimating its relevance. Since the literary texts evolve with an amibiguous relationship with reality, it is possible that the traditional division between true and false may not be adequate. It is true indeed that the « America » in the texts seems quite often to be the product of fantasies (personal or collective), it does not however exclude, sometimes, the feeling of a truth or understanding. The post 9/11 crisis is the right time to re-establish, within its full complexity, the plural history of a look on the other, beyond the avertion or fascination so often introduced as the only two paths taken by the French writers.
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Les relations cinématographiques entre la France et la RDA : entre camaraderie et exotisme ( 1946-1992) / The cinematographic relationships between France and the GDR : between camaraderie and exoticism (1946-1992)

Val, Perrine 22 May 2018 (has links)
A travers l'étude des relations cinématographiques entre la France et la RDA, cette thèse met en lumière la manière dont Je cinéma constitua un espace de rencontre entre l'Est et l'Ouest. Initiés après 1945 par des professionnels du cinéma portés par un même engagement communiste, les échanges de films entre la France et la RDA se heurtent rapidement à l'actualité géopolitique et notamment à l'absence de liens diplomatiques officiels entre les deux États. Grâce à plusieurs figures de passeurs, des collaborations singulières aboutissent néanmoins, telles que la réalisation de coproductions, la diffusion de films de la DEF A à Cannes et dans les ciné-clubs et la participation régulière de Français au festival de Leipzig. Les relations cinématographiques franco-est-allemandes dépassent souvent le cadre binational et s'étendent à d'autres horizons. La Chine de Mao et la guerre d'Algérie constituent ainsi des espaces où se croisent les regards des cinéastes français et est-allemands. Si la France et son histoire inspirent plusieurs films à la DEFA, seuls deux documentaires français s'intéressent à la RDA, avant et après Mai 1968. Ce déséquilibre s'accentue encore à partir des années 1970. La reconnaissance officielle de la RDA par la France en 1973 s'accompagne de l'institutionnalisation des relations cinématographiques, qui simplifie la circulation des films de part et d'autre du Rideau de fer en même temps qu'elle en accroît l'asymétrie. Ce n'est qu'après la chute du Mur que la France s'intéressera davantage au sort de l'ex-RDA, en produisant plusieurs films sur l'après-1989 et en mettant la DEFA à l'honneur dans le cadre de rétrospectives. / Through the study of cinematographic relationships between France and the GDR from 1946 to 1992, this PhD thesis highlights how cinema constituted a meeting area between the East and the West. Initiated after the Second World War by film professionals sharing the same communist commitment, film exchanges between France and the GDR are quickly confronted with the geopolitical situation, in particular the Jack of official diplomatic relations between the two states. Thanks to several figures of conveyor, peculiar collaborations could succeed, such as the realization of co­productions, the diffusion of DEF A films in Cannes or in film clubs and the regular French participation in the festival of Leipzig. Franco-East-German film relations often go beyond the binational framework and extend to other horizons. Mao's China and the Algerian war thus constitute areas where French and East-German filmmakers look at. If France and its history inspire several DEFA films, only two French documentaries focus on the GDR, before and after May 1968. This imbalance increases even more from the l 970's onwards. The official recognition of the GDR by France in 1973 is accompanied by the institutionalization of cinematographic relationships, which simplifies the circulation of films on both sides of the Iron Curtain, while at the same time increasing its asymmetry. It is only after the fall of the Wall that France becomes interested in the fate of the former GDR, by producing several films about the post-1989 period and putting the DEFA in the limelight of festivals and retrospectives.
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Du concert au show business. Le rôle des impréssarios dans le développement international du commerce musical, 1850-1930 / From concert to show business : The role of the impressarios in the international development of the musical trade, 1850-1930

Corbière, Laetitia 19 June 2018 (has links)
Cette recherche porte sur le développement international des tournées musicales entre 1850 et 1930, période caractérisée par l’affirmation de la fonction d’intermédiation et par une approche commerciale de plus en plus assumée du concert. En adoptant la perspective des intermédiaires qui ont porté cette évolution, nous nous proposons d’étudier comment le changement d’échelle de ces échanges culturels et économiques que constituent les tournées musicales a provoqué de profondes mutations. En particulier, la dimension transatlantique qu’acquiert le commerce musical à partir de 1850 a des conséquences décisives sur le concert. En effet, non seulement la structure des échanges doit être adaptée à cette nouvelle échelle, mais les répercussions sont sensibles également sur les objets artistiques et sur les pratiques sociales qui entourent l’activité musicale. Traitant le concert comme un spectacle, les imprésarios américains promeuvent une approche résolument commerciale qui, a priori, s’oppose aux conceptions artistiques européennes. Cependant, par le jeu des concurrences et des coopérations transnationales, les innovations apportées par les intermédiaires américains transforment le commerce musical dans son ensemble. Elles suscitent notamment l’émergence, par réaction mais aussi par réappropriation, de directions de concerts modernes à partir des traditionnelles maisons d’édition musicale européennes. En outre, parce que les œuvres musicales sont aussi des objets symboliquement connotés, socialement et nationalement, leur commerce reflète les tensions entre démocratisation et distinction d’une part, et entre enjeux nationaux et tentation universaliste d’autre part. / This research concerns the international development of musical tours between 1850 and 1930, a period characterized by the affirmation of the intermediation function and by an increasingly commercial approach to concerts. By adopting the perspective of the intermediaries who have brought about this evolution, we propose to study how the change in scale of those cultural and economic exchanges that musical tours are has caused profound changes. In particular, the transatlantic dimension that the music trade acquired from 1850 onwards had decisive consequences for the concert. Indeed, not only the structure of the exchanges had to be adapted to this new scale, but the repercussions were also sensitive on the artistic objects and on the social practices which surround the musical activity. Treating the concert as a show, the American impresarios promoted a resolutely commercial approach which, a priori, was opposed to European artistic conceptions. However, through transnational competition and cooperation, the innovations brought by American intermediaries transformed the music trade as a whole. In particular, they led to the emergence, by reaction but also by reappropriation, of modern concert directions based on traditional European music publishing houses. Moreover, because musical works are also symbolically, socially and nationally connoted objects, their trade reflects the tensions between democratization and distinction on the one hand, and between national issues and universalist temptation on the other.

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