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Anthropologie des relations de l'Homme à la Nature : la Nature vécue entre peur destructrice et communion intimeChanvallon, Stéphanie 25 September 2009 (has links) (PDF)
Comment comprendre les relations de l'Homme à la Nature ? Cette étude, menée autour d'enquêtés sensibles, s'appuie sur de l'anthropologie qualitative et réflexive, nourrie, entre autres, de paléoanthropologie, d'anthropozoologie et d'éthologie, de symbolique et d'imaginaire. Si l'Homme a peur de la Nature, comment le manifeste-t-il ? La Nature désacralisée, dominée, maîtrisée, « mise en boîte », polluée, détruite, recréée en ersatz et simulacres, interroge l'Homme, ses peurs multiformes et complexes, ses paradoxes. Et l'Homme en quête de Nature dans le quotidien ou dans des situations extrêmes, que recherche-t-il ? La Nature est alors vécue comme un incontournable besoin, une source d'exploration des sens, parfois un refuge pour un « repos social ». Elle permet un retour sur soi, s'apparente à une épreuve, et renvoie parfois à sa propre animalité. Ces relations sont ambivalentes : entre peur destructrice et communion intime, elles dévoilent autant de représentations, de comportements et d'engagements qu'il y a d'individus. Et les relations avec la vie sauvage, comment sont-elles vécues et pour quoi ? Elles se révèlent être la possibilité pour l'Homme de se (re)découvrir en découvrant l'Autre, l'animal, et offrent la richesse de compréhensions différentes face à cet inconnu qui accepte d'entrer en contact, d'échanger. La Nature offre de multiples nourritures : corporelles, sensorielles, émotionnelles, affectives, cognitives, psychiques, spirituelles. L'Homme accède ainsi à une évolution, une transformation intérieure
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Les représentations collectives de l'événement-catastrophe : étude sociologique sur les peurs contemporainesVidal, Bertrand 07 December 2012 (has links) (PDF)
Lorsque les désastres et les catastrophes apparaissent comme des traits marquants de l'existence sociale et collective, notre vision/conception du monde, tant esthétique que cognitive, se voit interpellée, voire prise à défaut. Le monde contemporain est traversé par une crise de nos certitudes de maîtrise de la nature et de la société, crise paradoxale puisqu'elle s'enracine dans nos immenses pouvoirs de transformation, ceux-là mêmes qui entretenaient nos espoirs de progrès et dont les conséquences imprévues nourrissent aujourd'hui nos appréhensions et nos peurs collectives. A travers un regard sociologique, cette recherche interroge le poids des imaginaires sociaux sur la production de l'événement-catastrophe, et, en retour, l'influence de cette dernière sur les opinions, les attitudes et les comportements de prévention du danger et les représentations sociales de la sécurité. Construit sur un corpus d'une dizaine de catastrophe (de la tempête de décembre 1999 en Europe de l'Ouest à la catastrophe de Fukushima en 2011), et soutenu par un travail de terrain (presse, littérature, cinéma, jeux-vidéo mais aussi groupes de préparation aux désastres), ce travail fait apparaitre l'efficience de l'archétypologie durandienne et dévoile de la réactivation d'anciens mythes et l'apparition de nouveaux récits dans le complexe sociétal, introduisant alors une idée neuve en Occident : notre époque est fascinée par sa puissance mais aussi terrifiée par un avenir dans lequel elle ne sait plus lire que des promesses de déclin.
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Les imaginaires cinématographiques de la menace. Émergence du héros postomoderne / The imaginaries of threat in films. Emergence of postmodern heroBoudou, Nadine 27 November 2012 (has links)
Cette thèse montre comment les imaginaires cinématographiques de la menace d’origine naturelle, technologique ou sociale traduisent le climat mental qui se développe à notre époque. L'émergence d'un héros postmoderne semble être le signe d'une mutation du social. La recherche s'appuie sur différentes analyses sociologiques du cinéma, sur l'analysede contenu d'un corpus de trente films réalisés durant la première décennie du XXIe siècle, sur des réponses à des sondages d'opinion auprès de jeunes et sur des textes d'observateurs du monde contemporain. Ceci afin de mettre en évidence les interactions qui lient le cinéma et le monde réel. Ces films constituent un terrain d'observation des obsessions du temps présent. / This thesis shows how the imaginaries in films concerning the threat inherent to nature, technology or social issues emphasizes the mental climate developing nowadays. The emergence of a postmodern hero seems to indicate a deep change in the social sphere. This research uses different sociological analysis of film-making, the analysis of the contentof a corpus of thirty films directed during the first decade of the twentyfirst century, youth answers to opinion polls and texts from contemporary world observers. In so doing it reveals the interactions linking cinema and reality. These films constitute a ground of observation of the nowadays obsessions.
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Les imaginaires cinématographiques de la menace. Émergence du héros postomoderneBoudou, Nadine 27 November 2012 (has links) (PDF)
Cette thèse montre comment les imaginaires cinématographiques de la menace d'origine naturelle, technologique ou sociale traduisent le climat mental qui se développe à notre époque. L'émergence d'un héros postmoderne semble être le signe d'une mutation du social. La recherche s'appuie sur différentes analyses sociologiques du cinéma, sur l'analysede contenu d'un corpus de trente films réalisés durant la première décennie du XXIe siècle, sur des réponses à des sondages d'opinion auprès de jeunes et sur des textes d'observateurs du monde contemporain. Ceci afin de mettre en évidence les interactions qui lient le cinéma et le monde réel. Ces films constituent un terrain d'observation des obsessions du temps présent.
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Les représentations collectives de l’événement-catastrophe : étude sociologique sur les peurs contemporaines / Collective Representations of Disaster Events : a Sociological Study of Contemporary Fears / As representações coletivas do acontecimento-catástrofe : estudo sociológico sobre os medos contemporâneosVidal, Bertrand 07 December 2012 (has links)
Lorsque les désastres et les catastrophes apparaissent comme des traits marquants de l’existence sociale et collective, notre vision/conception du monde, tant esthétique que cognitive, se voit interpellée, voire prise à défaut. Le monde contemporain est traversé par une crise de nos certitudes de maîtrise de la nature et de la société, crise paradoxale puisqu’elle s’enracine dans nos immenses pouvoirs de transformation, ceux-là mêmes qui entretenaient nos espoirs de progrès et dont les conséquences imprévues nourrissent aujourd’hui nos appréhensions et nos peurs collectives. A travers un regard sociologique, cette recherche interroge le poids des imaginaires sociaux sur la production de l’événement-catastrophe, et, en retour, l’influence de cette dernière sur les opinions, les attitudes et les comportements de prévention du danger et les représentations sociales de la sécurité. Construit sur un corpus d’une dizaine de catastrophe (de la tempête de décembre 1999 en Europe de l’Ouest à la catastrophe de Fukushima en 2011), et soutenu par un travail de terrain (presse, littérature, cinéma, jeux-vidéo mais aussi groupes de préparation aux désastres), ce travail fait apparaitre l’efficience de l’archétypologie durandienne et dévoile de la réactivation d’anciens mythes et l’apparition de nouveaux récits dans le complexe sociétal, introduisant alors une idée neuve en Occident : notre époque est fascinée par sa puissance mais aussi terrifiée par un avenir dans lequel elle ne sait plus lire que des promesses de déclin. / When disasters and catastrophes are prominent features of social and collective life, our aesthetic and cognitive vision or conception of the world is challenged or even overwhelmed. The contemporary world is experiencing a crisis that has shaken our certainties about nature and society’s control. This crisis is paradoxical, because it is rooted in our immense powers of transformation; the very same powers that sustain our hopes of progress. The unexpected consequences of these powers now feed our collective anxieties and fears. This research takes a sociological perspective to assess the influence of the social imaginary on the production of disaster events, and, in turn, the impact of the production of disaster events on the opinions, attitudes and risk-prevention behaviors and social representations of security. Based on a corpus of ten catastrophes (the December 1999 storm in Western Europe to the Fukushima disaster in 2011), and supported by field work (press, literature, cinema, video games and also disaster preparedness groups), this work reveals the effectiveness of the Durandian archetype and reveals reactivation of ancient myths and the emergence of new tales in the social complex, while introducing a new idea in the Occident: our age is fascinated by its power, but also terrified of a future in which it can see only promises of decline. / Quando os desastres e as catástrofes surgem como traços marcantes da existência social e coletiva, é a nossa visão/concepção do mundo, tanto estética como cognitiva, que é interrogada, e mesmo posta em xeque. O mundo contemporâneo é atravessado pela crise das nossas certezas de dominação da natureza e da sociedade, uma crise paradoxal, dado que se enraíza nos nossos imensos poderes de transformação. Esses poderes alimentavam as nossas esperanças de progresso. Mas as suas inesperadas consequências estimulam hoje as nossas angústias e os nossos medos coletivos. Através de um olhar sociológico, esta pesquisaquestiona a força dos imaginários sociais na produção do evento-catástrofe e, em sentido contrário, a influência que o evento-catástrofe tem nas opiniões, atitudes e comportamentos de prevenção do perigo e nas representações sociais da segurança. Construído sobre um corpus de uma dezena de catástrofes (da tempestade de Dezembro de 1999 na Europa Ocidental até à catástrofe de Fukushima, em 2011), e apoiado numa pesquisa de campo (imprensa, literatura, filmes, videojogos, como também grupos de preparação para os desastres), este trabalho torna manifesta a eficiência da arque-tipologia durandiana e revela a reativação de mitos antigos, assim como o surgimento de novas narrações no complexo societal. Uma nova ideia irrompe no Ocidente: a nossa época está fascinada pelo seu poder, mas também se encontra aterrorizada por um futuro em que apenas consegue ler promessas de declínio.
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Les usagers des campus universitaires marseillais face à la délinquance et aux incivilités / University campuses users in Marseille confronting delinquency and incivilityWeiss, Pierre Olivier 03 December 2018 (has links)
La question de la sécurité et du sentiment d’insécurité à Marseille se résume trop souvent à la problématique des « cités » et à l’image des trafics de drogue et des règlements de compte qu’ils évoquent. Ces sujets sont certes réels et importants, mais ils ne doivent pas occulter les problèmes de « délinquance » et d’« incivilités » plus classiques et autrement plus nombreux qui se posent dans toutes les grandes villes, de multiples manières. Les années 1980, sous l’influence des recherches anglo-saxonnes, marquent justement un tournant majeur puisque, conscient des limites de la statistique administrative, on commence à mesurer ces phénomènes sociaux du point de vue de la victime. Alors que des enquêtes en population sont réalisées en France depuis plusieurs années, aucune d’entre elles ne s’intéresse aux usagers des campus universitaires quand bien même les effectifs d’étudiants explosent dans le dernier quart du 20e siècle. En effet, aujourd’hui, l’université représente un passage obligé pour une part importante de la jeunesse.Comment, les campus universitaires, des espaces sociaux similaires au premier regard, laissent-ils apparaître des différences en termes de victimation et de sentiment d’insécurité ? Quelle est le volume des victimations recensées et qui sont les victimes ? Peut-on comprendre l’origine des peurs éventuelles des étudiants et des personnels de l’université ? En quoi l’organisation de la sécurité, les problèmes de délinquance locale ainsi que les représentations sociales forment-ils un ensemble de phénomènes qui s’articulent et s’alimentent ? / The question of security and fear of crime in Marseille is all too often limited to the problem of "cités", the image of drug trafficking and the settling of accounts they evoke. These topics are certainly real and important, but they should not overshadow the more classic and numerous "delinquency" and "incivility" problems that arise in many ways, in all major cities. The 1980s, under the influence of Anglo-Saxon research, mark a turning point. Aware of the limits of administrative statistics, we began to measure these types of social phenomena from the point of view of the victim. While population surveys have been carried out in France for several years, none of them are interested in members of university campuses even though the student population exploded in the last quarter of the 20th century. Indeed, today, the university represents a necessary passage for a substantial part of the youth.How do social spaces, which are similar at first glance, reveal differences in terms of victimization and fear of crime? What is the intensity of victimization and who are the victims? Can we understand the origin of the fears of students and university staff? In what way are the security organizations, the problems of local delinquency as well as the social representations a set of phenomena that articulate and feed each other?This thesis, which is a part of the sociology of delinquency and urban sociology fields, does not resolutely lean towards spectacular crime incidents absent from the campus landscape, but rather, towards everyday life problems of members of 3 main Marseilles’ campuses.
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