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Fondements et orientations de l'université du troisième âge (UTA) de l'Université de Sherbrooke et facteurs chez ses étudiantes et étudiants selon qu'elles ou ils présentent le besoin ou non de pratiques pédagogiques qui favorisent la participation

Proulx, France January 2007 (has links) (PDF)
Aucune vision de la tendance à réduire l'aire de la philosophie de l'éducation au minimum, comme l'a démontré le sociologue québécois Jacques Grand'Maison (1980), n'aura été aussi éclairante pour comprendre comment la méthode, utilisée par les promoteurs de l'UTA de l'Université de Sherbrooke pour établir les fondements et les orientations de l'institution, contourne, jusqu'à maintenant, la nécessité d'une réflexion philosophique sur la question du rôle que les personnes âgées ont à jouer dans les orientations que prend la société et sur celle du rôle de l'éducation dans la finalité énoncée de l'institution, qui est "de permettre à celles-ci de continuer à jouer un rôle actif et utile dans la société" (Bernier, 1984, p. 80). Afin de combler ces lacunes, nous avons identifié, non pas dans le modèle théorique de l'enseignement traditionnel « rénové », tel qu'il s'applique dans la pratique historique de la pédagogie de l'UTA, mais dans le modèle de l'enseignement systématique, trois nouvelles stratégies pédagogiques qui favorisent la participation et les avons transformées en besoins de documents préliminaires, de participation en classe et de cours crédités. Pour les deux présentes études, les données de notre première étude intitulée « Résultats du sondage complété entre le 18 mars et le 9 mai 2005. Distribution des fréquences pour l'ensemble de l'U.T.A. de l'Université de Sherbrooke », portant sur 1 265 des 6 500 étudiantes et étudiants inscrits aux activités éducatives de la session d'hiver 2005, ont été analysées. Bien que fortement soupçonnée mais totalement inconnue jusqu'à maintenant, l'importance moindre des étudiantes et des étudiants avec les besoins mentionnés ci-dessus (un tiers), en comparaison avec celle des étudiantes et des étudiants sans ces besoins, a été confirmée. Les activités éducatives de l'UTA qui répondent au besoin que la majorité a d'une intervention favorisant la passivité sont susceptibles d'être jugées problématiques par la minorité dont les besoins d'une participation plus active ne sont pas comblés et, vice versa. En effet, nos résultats, qu'il se doit d'interpréter avec prudence, étant donné les faibles proportions de la variance expliquée et des sujets correctement classés par nos modèles prédictifs des besoins, révèlent que les groupes d'étudiantes et d'étudiants avec le besoin de participation plus active sont, en comparaison avec ceux sans ce besoin, plus insatisfaits par rapport à l'enseignement, plus jeunes, plus scolarisés, plus nombreux à être des hommes, des bénévoles dans l'organisation de l'UTA ou à être rattachés à une« antenne » de l'UTA ancienne (p < ,05). Selon Moody (1976, 1985), les activités jugées problématiques, telle l'éducation des adultes âgés, demandent d'être justifiées et cette justification doit être fondée sur une réflexion philosophique. Ainsi, l'écart dans les besoins d'une formation centrée sur la participation et les six facteurs explicatifs de ces besoins, comme l'a démontré notre recherche, pourraient accroître l'importance que revêt aux yeux de l'UTA la nécessité d'une réflexion philosophique sur la question du rôle que les personnes âgées ont à jouer dans les orientations que prend la société et sur celle d'augmenter l'utilisation des pratiques pédagogiques qui favorisent la participation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Philosophie, Éducation, UTA, Personnes âgées, Participation.
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Le courage d’éduquer : imagination morale et activité des éducateurs en contexte scolaire / The courage to educate : moral imagination and educators’ activities in a school environment

Lorius, Vincent 19 November 2013 (has links)
Notre thèse a pour but de proposer un modèle d’intelligibilité de la pensée éthique des éducateurs scolaires, obtenu par la mobilisation de concepts issus de la philosophie morale. Pour cela, nous nous appuyons en particulier sur la notion de minimalisme moral qui permet de prendre en compte le fait que certaines postures professionnelles, compatibles avec l’action institutionnelle, relèvent de principes moraux habituellement non reconnus comme valides dans un cadre scolaire, comme par exemple le principe de non-nuisance.Nos réflexions reposent sur une définition de l’acte d’éducation en contexte scolaire conçu comme contribution à une imputation partagée des responsabilités pour permettre l’accès au savoir des élèves. Ces responsabilités relèvent en effet à la fois et de façon toujours située, de l’acteur institutionnel, mais aussi de l’élève lui-même ainsi que des autres personnes qui assurent son éducation et en particulier ses parents. La compétence de l’éducateur scolaire dépend donc de sa capacité à comprendre et utiliser les apports de chaque acteur en fonction des moments éducatifs. Cette conception nous permet de saisir l’intensité de la porosité entre l’école et un monde où le pluralisme axiologique n’est pas l’exception mais la règle.De l’analyse d’entretiens avec des professionnels et à l’aide d’un cadre théorique permettant d’envisager la possibilité d’un recours au minimalisme pour éduquer scolairement dans un mode pluraliste, nous déduisons plusieurs résultats permettant de proposer un modèle de compréhension des repères moraux mobilisés par les éducateurs. Ce modèle permet en particulier de faire apparaître que les positionnements éthiques n’ont pas vocation à être fondés sur une liste finie de principes ou de valeurs, mais sont le produit d’une imagination morale s’attachant à prendre en compte les spécificités des situations. S'impose alors une philosophie du courage, défini comme capacité à l’exercice du jugement dans des situations limites sur le plan éthique, philosophie qui permet de penser l’action dans un environnement éthique complexe et toujours changeant. Le courage d’éduquer est donc pour nous ce qui permet le dépassement, dans des conditions que l’éducateur reconnait comme spécifiques, d’une morale scolaire de sens commun pour laquelle les solutions éthiques préexisteraient aux problèmes. / Our thesis aims at proposing a scheme of understanding of the ethical thought of educators in a school environment, built on the use of concepts originally used to speak of moral philosophy. Hence we base our analysis more specifically on the notion of moral minimalism, a theory which allows to take into account the fact that some professional positions, acceptable as regards the institutional action, arise from moral principle which are normally not considered valid in a school context, like for example, the “no harm done” principle. Our reflexion is based on a definition of the educational action in a school context, thought as a contribution to a sharing of responsibilities aiming at allowing students to have access to knowledge. These responsibilities both –and in a very precise way-arise from the institutional actor and the student, together with the people who are in charge of his education, namely his parents. The school educator’s ability hence depends on his capacity to understand and use the contribution of each actor according to the different educational moments. This belief allows us to understand the importance of the interaction between school and a world in which axiological pluralism is the law. From the discussions we had with professionals and with the help of a theoretical framework allowing the possibility to base education on minimalism in our pluralist world, we came to several conclusions allowing to propose a model of the moral points of reference used by educators. This model shows, in particular, that ethical positioning are not naturally set on a list of principles or values, but on the contrary are the result of a moral imagination which takes into account the specificities of every situation. Then a philosophy of courage is born, which can be defined as a capacity to judge in situations which are borderline in terms of ethics and which allows to think the action in a changing and complex ethical environment. The courage to educate thus permits, in situations which the educator identifies as specific, to push the limits of common sense school ethics, according to which ethical solutions would preceed the occurrence of problems
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Rousseau nos cursos de formação de professores: conhecimento ou distorção / Rousseau dans les cours de formation d\'enseignants: connaissance ou déformation

Nacarato, Priscila Grigoletto 19 September 2008 (has links)
A presente tese trata da formação do professor normalista no Brasil e o lugar ocupado pelo escritor Jean-Jacques Rousseau nessa formação. A análise dessa questão foi delimitada aos cursos de formação de professores no Estado de São Paulo, entre os anos de 1946 e 1996. O primeiro capítulo da tese discute os currículos desses cursos de formação, tendo como ponto principal a disciplina História da Educação e os conteúdos explícitos nos programas curriculares. Esse estudo é realizado por meio de análise de documentos oficiais e pela legislação específica. O segundo capítulo trata do papel desempenhado pelo livro didático na disciplina História da Educação. Nesse tópico, faz-se uma leitura crítica dos referidos livros, de autores nacionais e estrangeiros, tendo em vista uma comparação dos temas por eles desenvolvidos e a atenção dedicada ao estudo de Rousseau, bem como a forma como ele é apresentado aos alunos em cada obra didática. No terceiro capítulo, examina-se a presença de Rousseau na memória de egressos dos cursos de formação de professores. Várias entrevistas, gravadas e transcritas, sobre a vivência escolar dos depoentes são analisadas, tendo em vista a complementação da análise realizada nos capítulos anteriores. Essa parte do trabalho dá voz a pessoas que têm uma contribuição importante a oferecer na questão relativa às atividades desenvolvidas na sala de aula que vivenciaram e no aspecto relativo ao estudo de Rousseau. No último capítulo, são apresentadas as idéias pedagógicas de Rousseau e as diferentes interpretações reducionistas de sua obra e a conseqüência disso na formação da consciência histórica dos futuros professores, tendo como base a teoria de Hüsen. Nas considerações finais, salienta-se a importância do estudo das idéias pedagógicas de Jean-Jacques Rousseau nos cursos de formação de professores e percebe-se que esse estudo tem sido realizado de forma ineficiente e inadequada, perdendo-se a oportunidade de conhecer com profundidade um ideário importante para a formação do futuro professor e de sua consciência histórica. / Cette thèse examine la formation de l\'enseignant à l\'ècole Normale au Brésil et la place occupée par l\'auteur Jean-Jacques Rousseau dans cette formation. L\'analyse de cette question a été délimitée aux cours de formation d\'enseignants dans l\'État de São Paulo, depuis lannée 1946 jusquà 1996. Le premier chapitre de la thèse soccupe des curricula scolaires de ces cours de formation, dont laspect principal est la discipline d Histoire de l\'Éducation et les contenus explicites dans les programmes curriculaires. Cette étude est réalisé par l\'analyse des documents officiels et de la législation spécifique. Le second chapitre soccupe du rôle joué par le livre didactique dans la discipline d Histoire de l\'Éducation. Dans ce sujet, on fait la lecture critique des livres didactiques, celui d\'auteurs nationaux et étrangers, selon la comparaison des sujets par eux développés et l\'attention dévouée à l\'étude de Rousseau, en constatant la forme dont il est présenté aux élèves dans chaque oeuvre didactique. Au troisième chapitre, on examine la présence de Rousseau dans la mémoire des gens qui sont sortis des cours de formation d\'enseignants. Plusieurs entrevues, enregistrées et transcrites, sur l\'expérience scolaire des déposants sont analysées, pour faire la complémentation de l\'étude réalisée aux chapitres précédents. Cette partie du travail donne la voix à des personnes qui ont une contribution importante dans le domaine des activités développées dans la classe dont ils ont fréquenté et sur l\'aspect concernant à l\'étude de Rousseau. Au dernier chapitre, avec lappui de la théorie de Rüsen, on présente les idées pédagogiques de Rousseau et les différentes interpretations réductives de son oeuvre et la conséquence de cela à la formation de la conscience historique du futur enseignant. Dans les considérations finales, on montre l\'importance de l\'étude des idées pédagogiques de Jean-Jacques Rousseau aux cours de formation d\'enseignants et on constate que cette étude a été réalisé de forme inefficace et inadéquate, en perdant l\'occasion de connaître avec profondeur les idées importantes pour la formation du futur enseignant et de sa conscience historique.
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Jürgen Habermas et la théorie de l'agir communicationnel : la question de l'éducation

Robichaud, Arianne 11 1900 (has links)
La Théorie de l’agir communicationnel (1981), du théoricien allemand Jürgen Habermas, figure parmi les plus importants ouvrages de sociologie et de philosophie sociale du XXe siècle : son caractère universaliste, visant l’élaboration d’une théorie globale de la société occidentale moderne, en fait un écrit dont la réputation n’est plus à faire dans une diversité de champs académiques issus des sciences sociales. Toutefois, la théorie habermassienne n’a inspiré à ce jour qu’un nombre restreint d’études portant spécifiquement sur son articulation à l’éducation, que ce soit sur le plan de la nature de l’activité éducative ou encore d’une caractérisation théorique de l’éducation moderne institutionnalisée : ainsi, comment la théorie de l’agir communicationnel nous permet-elle de mieux comprendre les rouages de l’acte éducatif moderne et contemporain ainsi que l’évolution historique, politique et sociale des institutions scolaires européennes et nord-américaines? En tant que théorie de la société basée sur un renouvellement communicationnel du concept de rationalité, de quelle façon s’inscrit-elle dans une tradition philosophique éducative aux sources de l’école occidentale, et nous renseigne-t-elle sur les fondements de la relation pédagogique entre maîtres et élèves? En proposant une série de considérations à ce propos, cette thèse représente à la fois une étude des rapports entre la pensée philosophique et sociologique d’Habermas et l’éducation ainsi qu’une forte critique de celle-ci : en effet, la problématique centrale qui se dresse et subsiste à une articulation de la théorie habermassienne à différentes sphères éducatives demeure celle du statut de l’enfant dans un tel système rationaliste qui, malgré ses visées émancipatoires et libératrices pour l’acteur social, perpétue une négation de l’enfance propre au rationalisme de Platon à Kant. Dès lors, comment réfléchir l’éducation contemporaine à l’aune de la pensée habermassienne? Comment, finalement, penser l’éducation pour et contre Habermas? / The Theory of Communicative Action (1981), by the German theorist Jürgen Habermas, is among the most important works of sociology and social philosophy of the 20th century: its universal character, which aims to develop a comprehensive theory of the Western modern society, benefits from a well-established reputation in a variety of academic fields from social sciences (philosophy, sociology, anthropology, political science, law, history, ethics, etc.). However, to date, Habermas's theory has only inspired a limited number of studies in education in terms of the nature and aims of the educational activity or the theoretical characterization of institutionalized education in Modernity : thus, how does the theory of communicative action allow us to better understand the foundations of education’s historical, social and political development in Europe and North America? As a theory of society based on a communicative reinterpretation of the concept of rationality, how does Habermas's theory, as a prolongation of the educational and philosophical traditions at the sources of the Western modern school, can inform us about the mechanisms of the pedagogical relationship between teachers and students? In proposing a series of considerations to answer these questions, this thesis is both a study of the relationship between the philosophical and sociological thought of Habermas and a strong critic of his perspective : the central issue that remains unanswered from the philosopher is the child's status in such a rationalistic system that, despite its emancipatory and liberating ideals for the social actor, perpetuates a form of denial of childhood present in the rationalist tradition from Plato to Kant. How can we then reflect on contemporary education regarding Habermas's theory? How, finally, can we conceptualize education with and against Habermas?
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L'altruisme au cœur des conditions de l'Éducation : éthique de la relation éducative et émergence de la personne : investigation philosophique / Altruism at the heart of the conditions of Education : ethics of the educational relationship and emergence of the person : a philosophical investigation

Terraz, Tommy 30 November 2018 (has links)
L’éducation est une relation humaine vivante et nécessaire. Tissée de valeurs et tendue vers des finalités, elle comporte une dimension intrinsèquement éthique. Elle implique d’emblée le respect de tous les êtres humains ; chacun d’entre eux, sans exception, est toujours une Personne qui doit être respectée de façon inconditionnelle et universelle dans sa dignité, dans les principes de non-nuisance et de non-violence. De plus, si l’on considère qu’éduquer consiste à agir en relation en vue de faciliter l’émergence relationnelle de chacun des sujets éduqués comme personne dans ses dimensions plurielles (par exemple morale, sociale, cognitive, citoyenne, artistique, physique), ainsi qu’à mettre en place les conditions lui permettant de cheminer vers davantage de liberté intérieure et vers un mieux-être, alors nous pouvons entrevoir que l’éducation et l’altruisme semblent intimement liés. Pourtant, la notion d’altruisme n’a pas encore été interrogée de manière explicite et spécifique en sciences et philosophie de l’éducation. Ce travail entend réparer cet oubli et consiste ainsi à construire puis à explorer une problématique de recherche portant sur l’altruisme en éducation. Cette interrogation apparaît d’autant plus légitime que l’époque actuelle, qualifiée parfois d’hypermoderne, est une période charnière caractérisée par des mutations plurielles, des promesses comme des difficultés, qui sont autant de défis à relever. Dans ce contexte, et en vue d’échapper au double piège du nihilisme et du dogmatisme, il apparaît fondamental de s’interroger sur des repères universalisables, à la fois théoriques et praxéologiques, non exhaustifs, et à réinterroger sans cesse, à propos de ce que semblent être les principales conditions, valeurs et finalités d’une relation véritablement éducative. À travers une démarche philosophique au sein des sciences de l’éducation, le parcours réflexif et spéculatif proposé mobilise les domaines de l’éthique, de l’épistémologie, de l’ontologie, de la philosophie du langage et de l’anthropologie philosophique, tout en s’articulant avec les études scientifiques ; l’investigation porte sur les liens entre l’éthique de l’éducateur et l’émergence relationnelle du sujet éduqué comme personne. L’altruisme est inconditionnel, universel et désintéressé. Il s’agit d’une vertu éthique relationnelle avec laquelle il est possible de se familiariser et de progresser durablement. C’est une intention dynamique – qui va colorer les actes de l’agent moral dans la relation avec, par et pour autrui – que l’autrui universel puisse accéder de façon durable à davantage de liberté intérieure et de bonheur. L’altruisme favorise l’instauration d’une juste et bonne distance dans la relation éducative, qui permet d’éviter les pièges de la fusion relationnelle, de la manipulation, du dressage, comme de la totale permissivité, de l’indifférence, du laxisme et de la complaisance. La démonstration logique et analytique fait apparaître progressivement que l’altruisme est au cœur des conditions de l’Éducation, ce qui pourrait participer à l’ouverture d’un nouveau regard, voire à la constitution d’un nouveau paradigme. Se dessinent alors, de manière réflexive et non moraliste, les contours possibles (philosophiques, empiriques, pédagogiques et institutionnels) d’une éthique éducative de l’altruisme qui pourrait faire l’objet d’une démarche de sensibilisation auprès des professionnels des métiers de l’éducation, mais qui ne saurait être imposée. Prenant la forme d’une invitation à philosopher soi-même, elle s’appuie sur le discernement, l’expérience et la réflexion personnelle de l’éducateur en tant qu’agent moral. Cette éthique éducative, laïque, prend forme à travers une praxis relationnelle, étroitement liée à l’avènement du dialogue dans l’intégration interlocutive et éthique du tiers personnel, d’une autorité éducative émancipatrice, ou encore du postulat d’éducabilité. / Education is a living and necessary human relationship. Interwoven with values and aiming at finalities, it entails an intrinsically ethical dimension. It implies from the outset respect for all human beings; each of them, without exception, is always a Person who must be respected unconditionally and universally in his dignity, in a harmless and non-violent way. Moreover, if we consider that educating means acting in a relationship in order to facilitate the relational emergence of each educated subject to become gradually emancipated as person through the development of his manifold dimensions (as a moral, social or cognitive subject, as a citizen, etc.), and if it means setting up the conditions allowing himself to progress towards more inner freedom and better well-being, then we can suggest that education and altruism are intimately connected. Even so, this dimension has not yet been questioned explicitly in the context of sciences and philosophy of education. This thesis intends to fill this gap and will thus consist in building and then exploring altruism in education as its research question. Such a question appears all the more legitimate since the present time, sometimes described as hypermodern, is a pivotal phase characterised by multifaceted changes, promises as well as difficulties, which are actually just as many challenges to face. In such a context, and with a view to avoiding the double pitfall of nihilism and dogmatism, it seems essential to look for both theoretical and pragmatic reference points that may be universalised (while being non-exhaustive), and which may be open to continuous questioning in relation to what appear to be the main conditions, values and goals of a truly educational relationship seem to be. Through a philosophical approach within the domain of science of education, the reflexive and speculative research path proposed here draws upon the fields of ethics, epistemology, ontology, philosophy of language and philosophical anthropology, while interacting with scientific studies; our investigation focusses on the links between the educator’s ethics and the relational development of the educated subject as a person. Altruism is unconditional, universal and disinterested. It is a relational ethical virtue with which it is possible to familiarize oneself and to achieve constant progress. It is a dynamic intention that the « autrui universel » can have lasting access to greater inner freedom and happiness: this intention will colour the acts of the moral agent in the relationship with, by and for others. Altruism allows to establish a just and adequate distance in an educational relationship, thus avoiding the pitfalls of a fusional relationship, of manipulation, or of mere training, but also the pitfalls of complete permissiveness, indifference and complaisance. Our logical and analytical demonstration reveals progressively that altruism is at the heart of the conditions of Education – a discovery that could contribute to the opening of a new perspective on education, or even to the formation of a new paradigm. In this way, we can see the reflexive and non-moralistic delineation of a possible framework (with philosophical, empirical, pedagogical and institutional dimensions) for educational ethics inspired by virtuism and directed towards altruism; professionals working in education could be made aware of this ethical approach which, however, should not be imposed on them. Indeed, this ethical framework takes the shape of an invitation to individual philosophising, and relies on the discernment, experience and personal reflexion of each educator in his quality as a moral agent. Respecting the principle of secularism, such an altruistic stance takes shape through a relational praxis and is linked to the advent of dialogue in the interlocutory and ethical integration of the personal third person, to an emancipatory educational authority, and to the postulate that it is possible to educate.
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Le relationnisme philosophique de Georg Simmel : une idée de la culture / Georg Simmel's philosophical relationism : an idea of culture

Amat, Matthieu 25 November 2016 (has links)
Nous proposons de lire l'oeuvre de Georg Simmel comme un effort de détermination d'une idée de culture adéquate à une modernité dominée par des processus d'objectivation et de fonctionnalisation, et où s'observe partout la « discordance » entre la « culture subjective » et la « culture objective ». Simmel n'est pas seulement un Kulturkritiker, qui s'arrêterait à la description de ce problème, mais un philosophe de la culture, qui cherche à déterminer la structure ontologique et axiologique du problème et à le résoudre. Cet effort se présente comme l'accomplissement d'un programme théorique, nommé « relativisme », et que nous rebaptisons « relationnisme philosophique ». Ce relationnisme voudrait, après avoir rendu compte de la validité propre aux formations culturelles – dans la forme d'une théorie de la valeur et de l'esprit objectif –, l'élever à une validité de second ordre, individuelle et vivante : à la forme de la culture individuelle. Ce faisant, le relationnisme se constitue en « concept cosmique » de philosophie, non sous la forme d'un système, mais d'une métaphysique fonctionnelle, tandis que l'opposition statique du sujet et de l'objet est dépassée en direction d'une « objectivation du sujet » et d'une « désubjectivation de l'individuel ». / We suggest reading Georg Simmel's work as an endeavor to determine an idea of culture that is suitable to a modernity dominated by objectivation and functionalization processes, and where one can observe the "discrepancy" between the "subjective culture" and the "objective culture". Simmel is not only a Kulturkritiker, who would merely describe this problem, he is also a philosopher of culture, who seeks to determine the ontological and axiological structure of the problem and solve it. This effort appears as the fulfillment of a theoretical program known as "relativism", which we rename "philosophical relationism". This relationism, after having accounted for the specific validity of the cultural formations - within the form of a theory of value and objective spirit -, aims at promoting it to a second order validity, individual and alive, that is: to the form of individual culture. Thus, relationism constitutes itself as a "cosmic concept" of philosophy, which doesn't take the form of a system, but that of a functional metaphysics, while the static opposition between the subject and the object is outmatched towards an "objectivation of the subject" and a "desubjectivation of the individual".

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