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La prise de décision éthique des consultants : compréhension du processus

Deschênes-Beaulieu, Sara Maude January 2014 (has links)
De plus en plus, il est exigé des entreprises d’être éthiques, notamment en offrant des produits équitables, en respectant l’environnement et en adhérant à des valeurs d’honnêteté et d’humanisme. Les consultants leur venant en aide font face aux mêmes exigences, de la part de leurs clients et du public, mais être éthique dans leur pratique peut parfois être un réel casse-tête. En effet, ils disposent actuellement de codes de déontologie variés pouvant se contredire, leur formation en éthique est de qualité inégale, ils ne disposent pas d’un outil complet pouvant les soutenir dans une prise de décision éthique et subissent des pressions importantes en termes d’échéances. Plusieurs auteurs ont tenté de modéliser la prise de décision éthique de professionnels occupant des emplois connexes, mais il n’existe pas encore de modèle validé scientifiquement permettant de comprendre le processus de décision éthique des consultants. Ainsi, l’objectif de la présente recherche est de modéliser la prise de décision éthique des consultants, notamment en proposant des facteurs personnels, professionnels et organisationnels influençant ce processus. Pour rencontrer ces objectifs de recherche (l’identification des situations éthiques vécues par les consultants, l’identification des facteurs influençant leur prise de décision éthique et la compréhension de leur rôle), un devis qualitatif combinant la théorisation ancrée et l’analyse thématique a été choisi. Des entrevues individuelles semi-structurées ont été menées auprès de huit consultants pour cerner les dilemmes éthiques rencontrés et leur stratégie de résolution. Ils œuvrent dans six différents domaines, connexes aux ressources humaines, ont un degré d’expérience entre 4 et 26 années et interviennent auprès d’organisations publiques, privées ou communautaires. Les résultats ont permis de dégager huit catégories de situations éthiques fréquemment rencontrées par les consultants dans l’exercice de leur fonction, soient l’impression d’absence de conditions de succès, la possession par le consultant d’information privilégiée, l’incertitude sur la capacité du consultant, l’incitation à l’action non-éthique, la pression envers le consultant, le conflit d’intérêts, la redondance des mandats versus l’autonomie du client et l’alliance de travail problématique entre le client et le consultant. Cinq catégories de facteurs influençant la prise de décision éthique des consultants ont été identifiées : les lois et les règlements, la dynamique et le fonctionnement du système-client et de l’intervention, les caractéristiques du client, les caractéristiques du consultant et son accès à un réseau social et professionnel. De plus, cinq types de facteurs augmentant les risques d’apparition d’une situation éthique ont également été répertoriés : l’intensité émotionnelle de l’intervention, la formalité du lieu de rencontre avec le client, le niveau de familiarité avec le client, la vocation humaine de l’organisation et les enjeux financiers pour le consultant. Les résultats de la présente étude viennent enrichir les connaissances dans le domaine de l’éthique en consultation, plus précisément sur la prise de décision du consultant face à une situation éthique rencontrée dans le cadre de son travail. De plus, les résultats viennent également contribuer à la pratique éthique du consultant, en lui fournissant des suggestions d’outils et de l’information utile à sa prise de décision éthique.
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Autoethnographie au secondaire en contexte scolaire québécois : représentations des tensions vécues lors d’incidents critiques

St-Pierre, Joannie 07 April 2021 (has links)
L’objectif de mon autoethnographie est de comprendre les tensions qu'engendrent les incidents critiques que je vis en salle de classe. Moi, doctorante et enseignante en français au palier secondaire en contexte scolaire québécois d’une région frontalière (Québec/Ontario), j’approfondis dans les dix chapitres de ma thèse mes représentations des tensions que je vis lorsque j’ajuste mes interventions éducatives dans mes classes. La recension des écrits et le cadre conceptuel orientent ma compréhension des constructions identitaires, professionnelles et éthiques qui découlent d’incidents critiques. À l’aide de la méthode du récit autobiographique, de la méthode des incidents critiques et de la méthode de l’autoconfrontation, j’appréhende certaines données liées à mes représentations personnelles. Puis, la description de mes incidents ainsi que les similitudes et les distinctions entre mes représentations et celles de collègues œuvrant dans mon école (six participantes à des entretiens et trente-trois collègues dont les propos sont rapportés dans mon journal de bord audionumérique) s’ensuivent. L’analyse en mode écriture et l’analyse thématique en continu m’amènent à approfondir des tensions dues aux transformations identitaires, aux transformations du travail enseignant et aux médiations éthiques. Finalement, quatre recommandations concluent cette thèse. Cette autoethnographie permet l’engagement dans des réflexions partagées à propos d’une préoccupation majeure en enseignement : l’incertitude liée aux possibles perturbations découlant d’incidents critiques. Malgré l’accent mis sur ma subjectivité, la qualité évocatrice d’une recherche autoethnographique, à travers la description de mon quotidien empreint de tensions, témoigne de la complexité d’un vécu professionnel qui est, à ma connaissance, peu abordée de façon descriptive et nuancée.
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L'urbaniste et ses métiers, délimitation d'un champ, légitimité des pratiques

Knobloch, Karell 05 December 2009 (has links) (PDF)
L'étude de l'exercice professionnel en urbanisme recouvre plusieurs perspectives. L'enjeu est en effet d'identifier les acteurs et de décrire leurs pratiques au sein d'un espace professionnel, en analysant leur spécificité et les vecteurs de leur légitimité. Cela implique à la fois de caractériser le champ des urbanistes, et de rendre compte des processus de structuration professionnelle de ses acteurs. L'objectif est alors de montrer que l'urbanisme constitue un courant méthodologique, dont l'approche des interactions territoire/société marque un renouvellement théorique et méthodologique et contribue à redéfinir l'objet de l'étude. L'hypothèse est faite que l'organisation des territoires se noue depuis le XIX° siècle autour de problématiques complexes, nécessitant des médiations et des compétences nouvelles. En cela, l'émergence d'un profil professionnel est à étudier, dans la dynamique des pratiques, articulées à celle des autres acteurs de l'espace professionnel, et du courant méthodologique qui en est le produit, où, d'une problématique, l'urbanisme devient une discipline et acquiert un statut scientifique. Au cœur d'une concurrence pour la maîtrise de décisions ou d'outils, les urbanistes sont analysés au regard des logiques et des stratégies mises en place dans leur exercice pour légitimer leur activité et reposant sur l'identité du champ. En parallèle des discussions à mener sur l'opportunité des méthodes employées pour caractériser ce terrain, de l'adéquation des outils théoriques pour rendre compte du jeu d'acteurs dans toutes ses dimensions, il s'agit donc de montrer comment se construit l'urbaniste, professionnel dans un champ aux ouvertures multiples.
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Le courage d’éduquer : imagination morale et activité des éducateurs en contexte scolaire / The courage to educate : moral imagination and educators’ activities in a school environment

Lorius, Vincent 19 November 2013 (has links)
Notre thèse a pour but de proposer un modèle d’intelligibilité de la pensée éthique des éducateurs scolaires, obtenu par la mobilisation de concepts issus de la philosophie morale. Pour cela, nous nous appuyons en particulier sur la notion de minimalisme moral qui permet de prendre en compte le fait que certaines postures professionnelles, compatibles avec l’action institutionnelle, relèvent de principes moraux habituellement non reconnus comme valides dans un cadre scolaire, comme par exemple le principe de non-nuisance.Nos réflexions reposent sur une définition de l’acte d’éducation en contexte scolaire conçu comme contribution à une imputation partagée des responsabilités pour permettre l’accès au savoir des élèves. Ces responsabilités relèvent en effet à la fois et de façon toujours située, de l’acteur institutionnel, mais aussi de l’élève lui-même ainsi que des autres personnes qui assurent son éducation et en particulier ses parents. La compétence de l’éducateur scolaire dépend donc de sa capacité à comprendre et utiliser les apports de chaque acteur en fonction des moments éducatifs. Cette conception nous permet de saisir l’intensité de la porosité entre l’école et un monde où le pluralisme axiologique n’est pas l’exception mais la règle.De l’analyse d’entretiens avec des professionnels et à l’aide d’un cadre théorique permettant d’envisager la possibilité d’un recours au minimalisme pour éduquer scolairement dans un mode pluraliste, nous déduisons plusieurs résultats permettant de proposer un modèle de compréhension des repères moraux mobilisés par les éducateurs. Ce modèle permet en particulier de faire apparaître que les positionnements éthiques n’ont pas vocation à être fondés sur une liste finie de principes ou de valeurs, mais sont le produit d’une imagination morale s’attachant à prendre en compte les spécificités des situations. S'impose alors une philosophie du courage, défini comme capacité à l’exercice du jugement dans des situations limites sur le plan éthique, philosophie qui permet de penser l’action dans un environnement éthique complexe et toujours changeant. Le courage d’éduquer est donc pour nous ce qui permet le dépassement, dans des conditions que l’éducateur reconnait comme spécifiques, d’une morale scolaire de sens commun pour laquelle les solutions éthiques préexisteraient aux problèmes. / Our thesis aims at proposing a scheme of understanding of the ethical thought of educators in a school environment, built on the use of concepts originally used to speak of moral philosophy. Hence we base our analysis more specifically on the notion of moral minimalism, a theory which allows to take into account the fact that some professional positions, acceptable as regards the institutional action, arise from moral principle which are normally not considered valid in a school context, like for example, the “no harm done” principle. Our reflexion is based on a definition of the educational action in a school context, thought as a contribution to a sharing of responsibilities aiming at allowing students to have access to knowledge. These responsibilities both –and in a very precise way-arise from the institutional actor and the student, together with the people who are in charge of his education, namely his parents. The school educator’s ability hence depends on his capacity to understand and use the contribution of each actor according to the different educational moments. This belief allows us to understand the importance of the interaction between school and a world in which axiological pluralism is the law. From the discussions we had with professionals and with the help of a theoretical framework allowing the possibility to base education on minimalism in our pluralist world, we came to several conclusions allowing to propose a model of the moral points of reference used by educators. This model shows, in particular, that ethical positioning are not naturally set on a list of principles or values, but on the contrary are the result of a moral imagination which takes into account the specificities of every situation. Then a philosophy of courage is born, which can be defined as a capacity to judge in situations which are borderline in terms of ethics and which allows to think the action in a changing and complex ethical environment. The courage to educate thus permits, in situations which the educator identifies as specific, to push the limits of common sense school ethics, according to which ethical solutions would preceed the occurrence of problems
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L’éthique professionnelle des enseignants de langue-culture en contexte multiculturel : constats, enjeux et perspectives / The professional ethics of teachers of language-culture in a multicultural context : findings, issues and perspectives

Antier, Emmanuel 12 September 2017 (has links)
Sous l’impulsion des travaux du Conseil de l’Europe, l’éducation plurilingue et interculturelle s’est développée jusqu’à devenir aujourd’hui une option morale dominante en didactique des langues-cultures. En vue de clarifier la question de l’éthique professionnelle des enseignants de langue-culture en contexte multiculturel et de la constituer comme un véritable champ de recherche, notre thèse se propose d’abord d’interroger les conceptions morales véhiculées par les discours du Conseil de l’Europe en didactique des langues-cultures. Pour cela, nous recourons principalement aux apports conceptuels de la philosophie morale et plus particulièrement à la distinction entre le maximalisme et le minimalisme. Dans une perspective normative, nous montrons que l’éducation plurilingue et interculturelle, en ce qu’elle repose notamment sur l’idée de perfectionnement personnel, correspond à une conception maximaliste de la morale. Face à la dérive moraliste d’une telle visée éducative, nous prônons une conception plus minimaliste, laquelle apparaît aussi comme mieux adaptée à des contextes marqués par le pluralisme moral. Dans une perspective empirique, notre étude montre un décalage entre les repères moraux mobilisés par les enseignants dans leur pratique et ceux mobilisés par les experts du Conseil de l’Europe dans leur discours. Sur la base de cette observation, nous en appelons à une prise en compte des limites contextuelles de l’éducation plurilingue et interculturelle. Contre la logique de l’expertise caractéristique des travaux du Conseil de l’Europe et contre le monisme de l’éducation plurilingue et interculturelle, nous proposons finalement l’idée d’une formation complexe à l’éthique, laquelle suppose une diversification des options morales disponibles en didactique des langues-cultures et, consécutivement, le développement des recherches empiriques menées sur l’éthique professionnelle des enseignants de langue-culture. / Under the impetus of the Council of Europe’s work, plurilingual and intercultural education has now grown to be a dominant moral choice in language and culture didactics. The primary aim of our dissertation is to examine the moral concepts conveyed by the Council of Europe’s discourse on language and culture didactics. This is for the purposes of clarifying the issue of professional ethics for teachers of language and culture in a multicultural context, and making it into a genuine field of research. To this end, we shall turn principally to the conceptual contributions of moral philosophy and, more specifically, to the distinction between maximalism and minimalism. From a prescriptive standpoint, we shall show that plurilingual and intercultural education, inasmuch as it is based on the notion of personal development, represents a maximalist concept of morality. Faced with the drift into excessive moralism of such an educational aim, we advocate a more minimalist model which also seems best suited to contexts marked by moral pluralism. Taking an empirical approach, our study shows a discrepancy between the moral reference points incorporated by teachers into their classroom practice and those taken up by the Council of Europe in their discourse. Based on this observation, we call for the contextual limitations of plurilingual, intercultural education to be taken into consideration. Lastly, in opposition to the system of expert assessment which is typical of the Council of Europe’s work, and contrary to the monism of plurilingual, intercultural education, we put forward the idea of sophisticated ethical training. This presupposes a diversification of the moral options available in language and culture pedagogy and, consecutively, the development of empirical research conducted into the professional ethics of teachers of language and culture.
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Développer la posture réflexive : une voie pour la professionnalisation des enseignants au Maroc : Cas des professeurs de français, première langue étrangère, au cycle secondaire (collège et lycée) / Develop the reflexive attitude : a path towards the professionalization of teachers in Morocco. : Case of teachers of french as a first foreign language at various levels of secondary education

Chekli, Latifa 30 May 2013 (has links)
À quelles conditions est-il possible de se construire une professionnalité sur le lieu de travail ? Telle est la question principale de notre sujet de thèse. Celui-ci est né d’une situation problématique qui se résumerait en la précarité que connaît l’enseignement/apprentissage du français (première langue étrangère) dans le système éducatif marocain. Les politiques éducatives, hormis les efforts déployés en réformes et changements, semblent ne pas pouvoir remédier à ces conditions. La formation à l’enseignement (initiale et continue) reste quelque peu aléatoire. Certains enseignants n’en ont pas du tout reçu. La professionnalité de certains d’entre eux interroge. Aider les uns et les autres à développer une posture réflexive favoriserait leur professionnalisation. Observation de leçons didactiques en classe réelle ; analyse des pratiques pédagogiques in concreto ; accompagnement ; écriture réflexive…sont, entre autres outils, démarches ou encore protocoles à expérimenter, à l’aune de la professionnalisation enseignante… en vue d’engager le novice dans le développement des compétences professionnelles et de réajuster l’agir-professionnel chez le plus expérimenté : telle est la visée de notre étude. / Under which conditions is it possible to create work-place professionalism? This is the main question addressed by the theme of this thesis. The theme came up as a result of the precariousness/downgrading of teaching/instructing French as a foreign language under the current Moroccan educational system. Other than efforts pertaining to reform and change, it does not seem that the current educational policies are capable of addressing this situation. Instruction as well as continuing education in basic training remains somewhat uncertain, keeping in mind that some instructors have not been given any such training. Professionalism among some of these instructors is lacking. However, helping them to develop a reflexive position would improve their level of professionalism. The purpose of this study is to ensure that didactic educational lessons are undertaken in a real classroom environment, that analysis of pedagogical practices is done concretely, that guidance/coaching is provided, and that reflexive writing is encouraged. These are steps or protocols among other instruments to experiment with towards further professionalization of instruction, in order to lead the new learner to develop his professional skills and to further improve the professional performance of those who are more experienced.
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Guider la pratique et la formation éthique des professionnels de la santé : établir les fondements du modèle de la déontologie réflexive (MDR)

Potvin, Marie-Josée 03 1900 (has links)
Si l’approche par compétences au Canada et aux États-Unis est particulièrement valorisée pour orienter la pratique des professionnels de la santé (PDS) – et en bioéthique clinique –, les travaux permettant de mieux comprendre les fondements psychologiques, ontologiques et philosophiques de ces compétences sont peu présents dans la littérature en bioéthique. Les principaux outils actuellement disponibles se divisent généralement en quatre principales catégories : 1) les documents officiels (codes de déontologie, règlements institutionnels, etc.); 2) les principales théories éthiques (éthique de la discussion, éthique de la vertu, principisme, etc.); 3) les ouvrages de référence scientifiques; 4) les outils de prise de décision éthique. Ces documents sont des incontournables pour les bioéthiciens et les PDS, mais leur disparité, voire leur contenu parfois contradictoire, jumelée à une compréhension limitée de l’éthique, est souvent source de confusion dans les processus décisionnels et peut être la cause de comportements ne répondant pas aux standards éthiques des pratiques professionnelles. Notre recherche constitue une réflexion qui s’inscrit en amont de ces outils dont le caractère pragmatique a le désavantage de simplifier la réflexion théorique au profit de données plus concrètes. Nos travaux visent à développer les bases d’un modèle flexible et inclusif – le modèle de la déontologie réflexive (MDR) – permettant de : 1) poser les principaux repères philosophiques, sociaux et déontologiques des problématiques éthiques rencontrées en pratique; 2) saisir les principales tensions éthiques inhérentes à cette complexité; 3) mieux comprendre, dans une perspective psychologique et développementale, les exigences personnelles et professionnelles qu’impose le statut de professionnel de la santé dans le contexte actuel des soins de santé. Entreprise théorique, ce projet consiste principalement à mettre en relation dynamique un ensemble de dimensions (légale, éthique, clinique, sociale, psychologique) à l’oeuvre dans la rencontre du bioéthicien et du PDS avec la complexité des situations éthiques, en s’inspirant du concept de sensibilité éthique de la « petite éthique » de Paul Ricoeur (1990), du modèle des quatre composantes de Rest (1994) et de la théorie du soi et des modes identitaires d’Augusto Blasi (1993). Ce processus implique trois étapes successives : 1) une mise en ii perspective de la posture épistémologique particulière du bioéthicien et du PDS à la lumière de la « petite éthique » de Ricoeur; 2) une revue de la littérature interdisciplinaire sur le concept de sensibilité éthique afin d’en proposer une définition et de le mettre en perspective avec d’autres compétences éthiques; 3) le développement d’un cadre de référence en matière d’identité éthique professionnelle (professional ethics identity tendencies, PEIT), inspiré de la théorie du soi et des modes identitaires de Blasi. Ces PEIT proposent un repère normatif aux exigences liées à la construction de l'identité en contexte de pratique des PDS et suggèrent des pistes de réflexion quant à la formation et à la recherche en éthique professionnelle. Cette recherche souhaite établir des fondements théoriques pour le développement ultérieur du modèle de la déontologie réflexive (MDR). / If the competency approach seems to be particularly valorised in Canada and in the United States for orienting the practice of health care professionals (HCP) – and in clinical bioethics – material that could provide with a better understanding of the psychological, ontological and philosophical foundations of these competencies seems rather limited in the bioethical literature. The tools that are generally available can be divided into four main categories: 1) official documents (e.g., code of ethics, institutional policies); 2) the main ethical theories (e.g., virtue ethics, theories of justice, principlism); 3) scientific references (e.g., journals, books); 4) decision-making tools. These documents are important for bioethicists and HCPs, but their disparities and even contradictions, coupled with poor knowledge in professional ethics, may be a significant source of confusion in the decision making process and even lead to behaviour that does not meet the ethical standards of HCP. This thesis is an upstream reflection regarding these tools, whose pragmatic character has the disadvantage of simplifying theoretical reflection at the benefit of more concrete evidence useful for practical decision making. This project aims at developing the foundations for a flexible and inclusive model – a model of deontological reflexivity (MDR) – that will: 1) present the main philosophical, psychological, sociological and deontological landmarks characterising ethical issues encountered in practice; 2) understand, from a psychological and developmental perspective, the personal and professional requirements inherent to the status of the health care professional in the current context of health care. A theoretical enterprise, this project primarily consists in relating, in a dynamic manner, a variety of dimensions (legal, ethical, clinical, psychological) at work in complex ethical situations encountered by HCPs and bioethicists, inspired by the concept of ethical sensitivity, the “petite éthique” of Paul Ricoeur (1990), the self theory along with Blasi's Identity modes (Blasi, 1993). The analysis process will consist in three successive phases: 1) a putting into perspective of the bioethicist's and HCPs’ epistemological posture in light of the “petite éthique” of Paul Ricoeur (1990); 2) an interdisciplinary literature review of “ethical sensitivity” in order to propose a definition of the concept and place it into perspective with other ethical competencies; 3) the development of a framework regarding professional ethics iv and identity (professional ethics identity tendencies, PEIT), inspired both by the self theory and Blasi's Identity modes. These PEITs provide a normative benchmark related to the construction of identity in the health care context and suggest some innovative avenues for professional ethics research and education. This research wish to elaborate the theoretical foundations that will be utilised further in the future to develop the model of deontological reflexivity (MDR).
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Valeurs, attitudes et pratiques des gestionnaires de cas en gérontologie : une éthique professionnelle en construction

Corvol, Aline 07 November 2013 (has links) (PDF)
La gestion de cas est une pratique professionnelle qui s'implante actuellement en France, en particulier dans le domaine des soins aux personnes âgées en perte d'autonomie. Les " gestionnaires de cas " interviennent auprès de personnes âgées vivant à domicile dont la situation est jugée particulièrement complexe sur le plan médical et social. Ils ont pour mission d'évaluer les besoins des personnes suivies, de mettre en place les soins et les aides nécessaires, et d'assurer un suivi à long terme. Ils participent au processus d'intégration de l'organisation des soins en identifiant les dysfonctionnements au niveau de leur territoire, dans le cadre du " dispositif MAIA ". L'apparition de cette nouvelle pratique professionnelle soulève des enjeux éthiques spécifiques, du fait du positionnement particulier des gestionnaires de cas vis-à-vis des personnes accompagnées et de leur rôle nouveau dans le système de soins. L'objectif de ce travail est de proposer un cadre cohérent pour penser l'éthique de la gestion de cas, à partir de l'analyse des valeurs, des attitudes et des pratiques des gestionnaires de cas. Notre approche méthodologique s'appuie sur une recherche qualitative permettant un dialogue permanent entre faits observés et constructions théoriques, selon les principes de l'éthique empirique intégrée. Notre recueil de données comprend des entretiens approfondis avec des gestionnaires de cas, des entretiens semi-structurés avec les " pilotes " qui les encadrent, des groupes de discussions et un questionnaire écrit. L'étude française est complétée par une étude de cas visant à évaluer les conséquences sur l'éthique des professionnels d'un contexte organisationnel différent, à partir de groupes de discussion réalisés au Québec (Sherbrooke) et en Allemagne (Greifswald). L'analyse des données nous a amené à reconnaitre l'individualisation de la relation comme une valeur phare de la gestion de cas. L'engagement des professionnels dans une relation soignante leur permet de faire face aux conflits de valeurs que crée leur double mission de protéger des personnes vulnérables et de respecter leurs choix. Les gestionnaires de cas s'appuient en effet sur cette relation pour négocier avec la personne accompagnée un projet de soin qui fasse sens dans son histoire de vie. Cette individualisation de la relation entre en tension avec la nécessaire à une organisation du système de soins juste et efficiente. Le développement d'une éthique professionnelle spécifique à la gestion de cas nécessite donc de penser conjointement le rôle clinique du gestionnaire de cas, vis-à-vis des personnes accompagnés, et son rôle institutionnel. L'équilibre entre ces deux rôles est à construire dans le cadre d'une éthique organisationnelle, compatible avec l'éthique des professionnels et garante des droits des personnes accompagnées, propre à chaque système de santé.
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Valeurs, attitudes et pratiques des gestionnaires de cas en gérontologie : une éthique professionnelle en construction / Values, attitudes and practices of case managers in gerontology : a professional ethics under construction

Corvol, Aline 07 November 2013 (has links)
La gestion de cas est une pratique professionnelle qui s’implante actuellement en France, en particulier dans le domaine des soins aux personnes âgées en perte d’autonomie. Les « gestionnaires de cas » interviennent auprès de personnes âgées vivant à domicile dont la situation est jugée particulièrement complexe sur le plan médical et social. Ils ont pour mission d’évaluer les besoins des personnes suivies, de mettre en place les soins et les aides nécessaires, et d’assurer un suivi à long terme. Ils participent au processus d’intégration de l’organisation des soins en identifiant les dysfonctionnements au niveau de leur territoire, dans le cadre du « dispositif MAIA ». L’apparition de cette nouvelle pratique professionnelle soulève des enjeux éthiques spécifiques, du fait du positionnement particulier des gestionnaires de cas vis-à-vis des personnes accompagnées et de leur rôle nouveau dans le système de soins. L’objectif de ce travail est de proposer un cadre cohérent pour penser l’éthique de la gestion de cas, à partir de l’analyse des valeurs, des attitudes et des pratiques des gestionnaires de cas. Notre approche méthodologique s’appuie sur une recherche qualitative permettant un dialogue permanent entre faits observés et constructions théoriques, selon les principes de l’éthique empirique intégrée. Notre recueil de données comprend des entretiens approfondis avec des gestionnaires de cas, des entretiens semi-structurés avec les « pilotes » qui les encadrent, des groupes de discussions et un questionnaire écrit. L’étude française est complétée par une étude de cas visant à évaluer les conséquences sur l’éthique des professionnels d’un contexte organisationnel différent, à partir de groupes de discussion réalisés au Québec (Sherbrooke) et en Allemagne (Greifswald). L’analyse des données nous a amené à reconnaitre l’individualisation de la relation comme une valeur phare de la gestion de cas. L’engagement des professionnels dans une relation soignante leur permet de faire face aux conflits de valeurs que crée leur double mission de protéger des personnes vulnérables et de respecter leurs choix. Les gestionnaires de cas s’appuient en effet sur cette relation pour négocier avec la personne accompagnée un projet de soin qui fasse sens dans son histoire de vie. Cette individualisation de la relation entre en tension avec la nécessaire à une organisation du système de soins juste et efficiente. Le développement d’une éthique professionnelle spécifique à la gestion de cas nécessite donc de penser conjointement le rôle clinique du gestionnaire de cas, vis-à-vis des personnes accompagnés, et son rôle institutionnel. L’équilibre entre ces deux rôles est à construire dans le cadre d’une éthique organisationnelle, compatible avec l’éthique des professionnels et garante des droits des personnes accompagnées, propre à chaque système de santé. / Case management is a professional practice currently implemented in France. It is addressed to elderly persons living in community whose social and medical situation is regarded as particularly complex. Case managers have to assess needs in order to plan and coordinate necessary services. They assure a long term intensive follow-up. Furthermore, they promote the integration of the health care system by identifying malfunctions on their territories, as expected by the “MAIA” model. The emergence of this new practice raises specific ethical challenges, because of case managers’ two missions, patient-centered and system-centered. The aim of this study is to propose a coherent framework for case management ethics, based upon an analysis of case managers’ values, attitudes and practices. This study is based on one qualitative inquiry, allowing a continuous dialogue between observed facts and ethical theories, according to the approach of integrated empirical ethics. Our data collection contains in-depth interviews with case managers, semi-standardized interviews with some of their “pilots”, focus groups and a written questionnaire. This French survey is completed with a “case study” in order to assess the consequences of different organizational contexts on professionals’ ethics. We have therefore performed focus groups in Canada (Sherbrooke) and Germany (Greifswald). Our data analysis leads us to identify the individualization of relationships as a core value of case management. The commitment of the professionals in a care relationship helps them to face the dilemma between client’s protection and client’s empowerment. They rely on this relationship to negotiate with the client a care project that makes sense in terms of his/her life story. However, this individualized relationship can conflict with the standardization, necessary for the equity and the effectiveness of the health care system. Hence, the development of a professional ethics for case managers implies handling both, their clinical client-centered role and their systemic role. The balance between these two missions has to be elaborated in terms of an organizational ethics, consistent with the ethics of the professionals and guaranteeing the respect of the clients’ right, specific to each health care system.

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