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Une approche contextualiste des pratiques de gestion des compétences par l’informel dans les PME / A contextualist analysis of management practices through informal skills SMEsOlaba, Audace 31 March 2014 (has links)
Cette thèse porte sur les pratiques informelles de la gestion des compétences (G.C) dans les petites et moyennes entreprises (P.M.E). En partant d’une critique de l’instrumentation de la G.C, de la cause de l’échec et ou la réussite des démarches compétences dans les P.M.E, l’enjeu est d’étudier les phénomènes qui conditionnent les pratiques humaines, les représentations des acteurs au sein de ces organisations afin de saisir les dimensions pertinentes de la G.C mais aussi les points de ruptures de ces phénomènes. La notion de compétence fait l’objet de nombreuses contributions qui lui confèrent la caractéristique d’être employé de façon très diverse. Cependant, les pratiques qui traduisent ce concept de compétence relèvent des représentations différentes entre les acteurs et la réalité de leurs actions sur le terrain. La G.C est un dispositif qui a pour enjeux entre autre l’identification et la valorisation des ressources humaines. Il fait cependant l’objet d’une interprétation par divers auteurs selon leurs protocoles de recherches, comme étant une préoccupation de second plan dans les P.M.E qui sembleraient plus soucieuses de faire face à des contraintes économiques et techniques fortes plutôt qu’à la gestion des hommes. En effet, nombreuses sont les pratiques en P.M.E qui ne se présentent pas comme de la G.C analysée sous l’angle formel. Ces pratiques souvent non formalisées révèlent de ce fait d’une gestion informelle des compétences. Les résultats de notre analyse montrent que loin d’une gestion des compétences avec des pratiques stabilisées et un discours banalisé, nous observons effectivement une situation de décalage qui se conforte entre discours et pratiques effectives. Les pratiques des PME sont également loin d’une formalisation renforcée des dispositifs de gestion des compétences. Nous repérons plutôt des pratiques de gestion dont la spécificité d’une G.C peut être avérée en tant que construit. D’où la pertinence d’une approche du processus de la gestion des compétences régulée par les relations interpersonnelles, les pratiques informelles et acceptées comme au cœur de la construction du dispositif collectif. Cette perspective place l’humain au cœur des processus et permet de reconsidérer la perspective instrumentale dominante. / This thesis focuses on informal practices of skills management (S.M) in small and medium-sized enterprises (SMEs). Beginning with a critique of competency management instruments as well as the causes for the failure and/or success of skills in SMEs, the goal was to study the phenomena affecting human practices and actors’ representations within these organizations in order to capture the relevant dimensions of the S.M, but also the breaking points of these phenomena. The concept of skill has been the subject of much scholarly debates and has given rise to a large number of contributions from various academic disciplines. However, the practices that undergird this concept of competence reflects different representations between the actors and the reality of their actions on the ground. SM is a tool which seeks, among others, to identify and develop human resources within SMEs. However, instead of seeing this tool as critical element for human resources management in SMEs, a number of authors simply see SM as one used by SMEs to cope with economic and technical constraints. In fact, at first glance, within SMEs there are many practices that do not appear to be part of S.M when analyzed from a purely formal perspective. These practices, though often not formalized, are in reality part of what can be labeled as informal management skills. The results of our analysis show that far from skills management with established practices and a routine discourse, we actually observe a discrepancy between speech and actual practices. SMEs practices are also far from enhanced formalization of devices of skills management. We found that rather than being established management practices are built. This results points to the importance of an approach, which deals with the process of skills management regulated by interpersonal relationships, informal and accepted practices and at the center of the construction of a collective framework. The actor involved in a given social interaction plays a central role and allows us to refocus the assessment of skills towards these aspects. The perspective taken in this thesis allows us to reposition human beings at the center of the process and challenge the current dominant instrumental perspective.
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Qui prendra ma terre ? : l'office du Niger, des investissements internationaux aux arrangements fonciers locaux / Who Will grab my land ? The Office du Niger, from international investments to local land arrangements. : the Office du Niger, from international investments to local land arrangements.Adamczewski-Hertzog, Amandine 31 March 2014 (has links)
Qui prendra ma terre ? L’Office du Niger, des investissements internationaux aux arrangements fonciers locaux.La crise alimentaire mondiale de 2008 a provoqué un mouvement d’investissements fonciers à grande échelle. En Afrique de l’Ouest, l’Office du Niger (ON) est un cas emblématique des aux investissements fonciers dans l’irrigation. 45 000 exploitations familiales y exploitent 100 000 ha de rizières sur lesquelles ils n’ont jamais obtenu de droits fonciers. Faute de capitaux, l’Etat malien a fait appel aux investisseurs, privés et publics, nationaux et étrangers, pour atteindre l’objectif d’un million d’ha irrigués visé depuis 1932. De nouvelles règles facilitent leur accès à la terre. L’arrivée des investisseurs et les risques d’accaparements ont donné le signal d’une course à la terre où les différents acteurs, investisseurs, paysans, petits et hauts responsables de l’Etat, mettent en oeuvre des arrangements fonciers informels.La thèse montre que ces arrangements ont leurs racines dans l’évolution historique du foncier. Elle analyse le développement des arrangements fonciers en tant que processus d’adaptation à des règles contraignantes ne permettant pas aux acteurs d’atteindre leurs objectifs. Trois types d’arrangements ont pu être identifiés : des arrangements coopératifs, des arrangements néo-coutumiers et des arrangements spéculatifs. A travers l’analyse des jeux d’acteurs, la thèse souligne l’importance du rôle des acteurs, mais aussi du contexte socio-politico-spatial dans la construction des arrangements fonciers. / Who will take my land? The Office du Niger, international investments to local tenure arrangements.The 2008 global food crisis led to a wide dynamic of large scale investments in agriculture. In West Africa, the Office du Niger (ON) irrigation scheme is a significant example of such a dynamic of investment in agriculture. 45,000 family farmers grow rice on 100,000 hectares where they have never obtained property rights. Facing low national investment capacity and a significant decrease in the international development assistance, the Malian State launched an appeal to investors to reach the objective defined in the early 1930’s of one million hectares developed for irrigation. Investors were national or foreign investors from the private or public sectors. The State defined new rules to make their access to land easier. The risk of land grabbing linked to the arrival of new investors gave the signal for a rush to access to land in which different actors: investors, farmers, national or local officers, used informal arrangements.This research shows that these arrangements are historically rooted in the evolution of land management in the ON area. The main methodological contribution of this research is that arrangements are analyzed as a process that enables the different actors to adapt to binding rules, and finally to achieve their objectives. Three types of arrangements are described: cooperative arrangements, neo-customary arrangements, and speculative arrangements. By analyzing stakeholders’ games, this research highlights the importance of the actors’ positions and the socio-political context as key factors in the creation of new land arrangements.
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Echanges transnationaux, réseaux informels et développement local : une étude au Nord-Est de la République démocratique du CongoKambale Mirembe, Omer 27 June 2005 (has links)
Notre étude a cherché à comprendre comment des acteurs locaux se connectent au transnational, quelle est la contribution de ces échanges au processus de développement local et quelle perspective peut en être envisagée. Comme cadre, elle a porté principalement sur les micro-commerçants de Butembo, au Nord-Est du Congo. L'objectif général a été d'analyser l'articulation entre rapports sociaux et rapports marchands dans les échanges transnationaux et l'impact de cette dynamique sur le processus de développement local.
Notre étude s'inspire du courant de pensée néo-braudélien en histoire économique et sociale, qui établit qu'historiquement, l'économie ne procède pas uniquement de principes économiques mais aussi de rapports sociaux. Ce genre d'approche permet de reconnaître que pour le développement des échanges, le réseau de socialité est tout aussi important que la rationalité mise en avant par un certain individualisme méthodologique. D'autre part il contribue également à adopter une autre vision du secteur dit informel et de l'économie populaire, en termes d'articulation d'acteurs.
En partant des pratiques d'acteurs qui s'adonnent aux échanges transnationaux, il y a lieu d'analyser autrement le commerce extérieur. Nous parlons de "transnational" plutôt que d'international, pour mettre en exergue la dimension d'ignorance des systèmes nationaux par ces marchands dont les opérations traversent différents espaces nationaux. Nous ne parlons pas de l'"informel transnational" au sens des mouvements qui transgressent les cadres étatiques car dans ce cas il s'identifierait à l'illégal. Mais nous faisons plutôt référence aux flux des personnes, des services et des biens à travers des espaces de plusieurs Etats, qui évoluent malgré les institutions de ces Etats, au travers de leurs cadres. Les acteurs y évoluent grâce à d'autres institutions, d'autres pratiques qui peuvent apparaître atypiques. C'est le cas du parrainage, des contacts réticulaires personnalisés.
Les réseaux sont locaux et transnationaux. Des acteurs locaux pour effectuer des opérations transnationales, ont besoin des contacts dans d'autres pays. Dans la mesure où ces différents acteurs sont interconnectés, nous sommes en présence de réseaux. Le réseau assume ainsi une fonction d'intermédiation pour connecter le local au transnational. L'insertion dans le réseau est liée aux relations basées sur l'appartenance religieuse, les rapports familiaux ou amicaux, le village de provenance, la confiance, le parrainage. Les opérations économiques sont ainsi portées par des relations sociales. L'analyse en termes de réseau permet de sortir d'une approche de dépersonnalisation des relations économiques.
Par ailleurs, si l'économie officielle a cessé de faire vivre la population, n'est-il pas pertinent de changer d'échelle et de prendre suffisamment en considération les initiatives d'autoprise en charge à la base ?
En effet, des processus de développement sont en œuvre à Butembo comme sans doute ailleurs en Afrique. Une conception universaliste et modernisatrice du développement fausse le regard sur ces processus. Le développement local fait référence à un processus de prise en charge individuelle et collective des initiatives en vue de l'amélioration de la qualité de vie et du cadre de vie pour les individus et la communauté à l'échelle locale. En Afrique, ces initiatives n'attendent souvent pas un cadre et des institutions formelles pour s'exprimer. En l'absence de l'État comme moteur du développement, l'associatif a pris le relais au niveau local dans le cadre d'une responsabilisation locale et contribue au renforcement du lien social. Généralement, ces initiatives ne pèsent pas lourd, du point de vue quantitatif. Mais, à l'échelle locale, il s'agit des petits pas du processus de développement. Les travaux d'infrastructures, qui constituent un des aspects sur lesquels portent les initiatives locales, nécessitent des moyens qui sont souvent mobilisés dans le cadre des associations d'acteurs, parmi lesquelles les groupements des commerçants. Ces associations constituent ainsi des cadres de redistribution au service des initiatives locales.
Ces dernières traduisent une demande de maîtrise des choix de développement par les populations elles-mêmes, à l'échelle locale.
Les pratiques locales imposent donc de nous rendre compte de l'importance de l'ancrage local des processus de développement et de la nécessité de les consolider en vue d'y baser des politiques à long terme.
Enfin dans le débat sur "l'économie informelle" et "populaire", l'approche en termes d'acteurs plutôt que de secteur, contribue, par la compréhension de leurs pratiques, à montrer l'importance de leur articulation historique au sein d'un espace et son rôle pour une conceptualisation du rapport entre commerce et développement.
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Pratiques informationnelles informelles des adolescents (14 - 18 ans) sur le WebAillerie, Karine 08 December 2011 (has links) (PDF)
A partir d'une lecture analytique d'enquêtes générales et du matériau collecté lors d'une investigation de terrain (59 entretiens semi directifs auprès de jeunes âgés de 14 à 18 ans, scolarisés et disposant d'une connexion internet à domicile), nous proposons d'approcher la réalité des pratiques informationnelles informelles d'un groupe d'adolescents. Est ainsi abordée l'individualité discriminante de ces pratiques au travers d'une typologie basée sur l'usage du Web comme moyen d'information. Ce travail met en lumière la place prépondérante des recherches scolaires, prescrites ou non, au sein de ces usages ordinaires en même temps qu'il insiste sur l'initiative individuelle comme marqueur d'un rapport de plus en plus individualisé et implicite à l'information et donc aussi à la connaissance. Pour certains de ces jeunes, un véritable projet informationnel s'élabore en effet sur la base d'initiatives de recherche, souvent prises au domicile, entremêlant sujets de recherche personnels et scolaires. Des représentations, de la compétence internaute et informationnelle en particulier, sont également mises au jour qui permettent d'insister sur la forte dépendance des jeunes usagers de l'internet à l'égard des performances affichées par les outils de recherche, aux dépens de leur capacité propre à vouloir s'informer. C'est, enfin, à une redéfinition possible de la notion de pratique dans les environnements socio techniques numériques que contribue cette recherche.
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