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Le hasard en sociologie : autour des pratiques quotidiennes des jeux d'aléa / Chance in sociology : through the daily practices of games of chanceValin, Audrey 22 November 2013 (has links)
Le hasard est un thème classique et récurrent en sciences humaines mais ne constitue guère un objet à part entière pour la discipline sociologique. Le plus souvent, le vocable est évoqué pour l’analyse d’autres thématiques. Des champs tels que la sociologie des risques font ainsi avancer la réflexion sur la question de l’aléa mais ne la situent pas au centre des recherches. Pour comprendre les motifs de cette occultation, ce travail place le hasard comme objet sociologique et l’interroge sous ses angles théoriques et empiriques. L’objectif est de saisir son utilité en société, pour les membres et les institutions la formant, afin d’en révéler les fonctions et les modalités.Pour ce faire, une première partie explore les domaines de la connaissance étudiant le hasard à travers leurs théorisations respectives en suivant une logique pluridisciplinaire (philosophie, mathématiques, physiques, biologie, économie, anthropologie et sociologie). Ensuite, un terrain spécifique est retenu pour rendre compte des manières de vivre ce hasard dans des pratiques quotidiennes. Choisis pour leur popularité, les jeux d’alea sont étudiés dans une deuxième partie rapportant les investigations menées dans les trois secteurs historiques des jeux en France : la « Française des Jeux », les casinos et le « Pari Mutuel Urbain ». Dans un va-et-vient permanent entre recherches théorique et empirique, la place du hasard se laisse finalement appréhender : à la fois concept et moteur d’action, celui-ci s’inscrit dans une dynamique imaginaire traduite par ses représentations. Une troisième partie analyse ce processus de création et d’appréhension du monde social en reliant les connaissances acquises au cours des deux parties précédentes. Finalement, le statut et le rôle de l’aléa dans notre société contemporaine sont mieux appréhendés. / Chance is a classic and recurring theme in social sciences but does not really, by itself, constitute a sociological research topic. The term is generally used in the study of other subjects. For instance, fields such as the “sociology of risks” moved the issue of chance forward by using it in analyses, but these fields do not focus research on chance by itself. To understand the reasons for this, this study views chance as a sociological subject, and investigates it from its theoretical and empirical perspectives. The objective is to discover its usefulness in society, for the members and institutions which form that society, in order to expose the functions of chance.In order to achieve this, the first part of the study explores the different fields of knowledge which study chance in their respective theories, using a multidisciplinary logic (philosophy, mathematics, physics, biology, economics, anthropology and sociology.) Then, a specific field is selected to report ways of living this random and practice chance in everyday life. Because of their popularity, games of chance are studied in a second part of related investigations conducted in the three traditional sectors of games of chance in France: “Française des Jeux” (“French Games,”) casinos, and “Pari Mutuel Urbain” (“Urban Pari-Mutuel Betting.”) In going back-and-forth between theoretical and empirical research, the role of chance is finally understood: both in concept and as a motivation to act, chance is part of an imaginary dynamic that appears in its representations. A third section analyzes this process of creating and understanding the social world by linking the knowledge gained during the previous two parts. Finally, the place and the role of random in our contemporary society are better understood.
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Réminiscence de "la petite bourgeoisie nouvelle shanghaïenne (xiaozi)" et redéfinition identitaire : étude socio-historique d'un groupe social originalClaude-Sollier, Nathalie 24 March 2012 (has links)
Depuis 1842 et la signature du traité de Nankin concédant des parts du territoire chinois aux puissances étrangères, Shanghai a trouvé son destin intimement lies à l'Occident. Dès cette période émerge un style de vie occidentalisé dans une bourgeoisie d'affaires aux commandes d'une économie en plein essor. Touché par le communisme, cette classe sociale va disparaitre et son style de vie va faire l'objet de critiques les plus acerbes. Il faudra attendre 1990 et la réouverture économique de Shanghai pour que apparaisse à nouveau une Shanghai profondément tournée vers l'Occident. Nouvel élan économique engendrant l'apparition d'une nouvelle population, l'ouverture pose aussi des questions identitaires. Les différences entre les générations deviennent de plus en plus significatives et Shanghai voit de nouveau émerger une « petite bourgeoisie nouvelle » dont les caractéristiques ne sont plus forcément économique mais deviennent plus personnelles plus identitaire. Au croisement de la globalisation et de l'affirmation de la puissance chinoise, un groupe social original s'affirme, il regroupe des individus dont la quête personnelle du bonheur passe avant l'intérêt supérieur de la patrie. Entre occidentalisation et sinisation, ce travail se propose de décrypter le mode de vie de la nouvelle petite bourgeoisie shanghaienne en retraçant l'historique de Shanghai, la redéfinition des classes sociales et en analysant les pratiques quotidiennes de ce groupe social à l'aide de données essentiellement issues d'ouvrage de sociologie chinoise et d'enquêtes de terrain, questionnaires et interviews ainsi que d'études de statistiques officielles. / Since 1842 and the signing of the Treatment of Nanking granting part of Chinese territory to foreign countries, Shanghai is closely linked to the West. From this emerged period ,a Westernized lifestyle in a business class at the controls of a booming economy. Affected by communism, this class will disappear and lifestyle will be the most scathing criticism. It was not until 1990 and the reopening of Shanghai Economic appears again for a deeply Shanghai tour to the West. Generating new economic boost the appearance of a new population, openness also raises questions of identity. Differences between generations are becoming increasingly significant and Shanghai sees a new emerging "new middle class" whose characteristics are not necessarily economic, but become more personal. At the intersection of globalization and the assertion of Chinese power, an original social group asserts itself, it brings together individuals whose personal quest for happiness takes precedence over the interests of the homeland. Between Westernization and Sinisation, this work aims to decipher the lifestyle of the new middle class in Shanghai tracing the history of Shanghai, the redefinition of social classes and analyzing the daily practices of social groups using data mainly derived from work of Chinese sociology and field surveys, questionnaires and interviews and studies of official statistics.
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La formation des cadres des services déconcentrées de l'enseignement secondaire en GuinéeDiallo, Mamadou Dian Gongoré 10 June 2006 (has links) (PDF)
Le diagnostic du système éducatif guinéen a montré ses dysfonctionnements et recommandé des réformes comme : i) la restructuration dudit système, ii) l'amélioration de la qualité de l'enseignement et de la formation ; iii) le renforcement des capacités de gestion, de planification et d'administration de l'éducation. S'agissant de l'administration et de la gestion du système éducatif, il a été constaté qu'il restait beaucoup à faire en vue de renforcer la coordination et de rendre plus opérationnelle la décentralisation. Car, malgré la mise en place des structures décentralisées, leur autonomie dans la prise de décision s'est avérée insuffisante en plus du manque de circuit régulier d'information, toutes choses qui sont une entrave au bon fonctionnement du système. Malgré les diverses formations, le niveau et la qualité de l'enseignement sont en baisse, les résultats aux examens ne sont pas toujours satisfaisants et que la crise de confiance qui couvait depuis longtemps entre les familles et l'école est en train de voir le jour. De ce qui précède, nous disons que l'amélioration du fonctionnement du système éducatif guinéen tout comme l'avenir des administrateurs scolaires en général et des chefs d'établissement en particulier dépendent d'une décision politique qui est entre les mains des autorités de l'Education. Ils seront ce qu'elles voudront qu'ils soient.
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