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En temps de guerre comme en temps de paix, gouvernement manquant, gouvernance manquée : la protection civile au Canada, 1938-1988Lamalice, André January 2011 (has links)
À travers l'étude des cinquante premières années de l'histoire de la protection civile au Canada, le présent travail discute de la capacité et de la volonté politique de gouvernements nationaux successifs d'assurer la sécurité de la population en temps de crises et d'urgences. Cette thèse soutient qu'à l'exclusion d'un bref intermède au plus fort de la Guerre froide, la fonction de protection civile ne parviendra pas à s'imposer au
nombre des priorités de la gouvernance canadienne au cours de cette période. Entre la création administrative d'un sous-comité sur les précautions contre les raids aériens à la veille de la Seconde Guerre mondiale, qui marque les débuts de la fonction de protection civile au Canada, et l'adoption en 1988 de la Loi sur la protection civile, un demi-siècle s'écoule. L'histoire de cette fonction se développe en réaction à l'évolution du contexte international et au gré des impératifs politiques, économiques et sociaux nationaux qui marquent la seconde moitié du XXe siècle. Sa généalogie emprunte à la défense nationale à la fois le vocabulaire et la structure. Longtemps confondue dans la forme et dans le fond à la défense civile, la protection civile en arrive
tard dans le siècle à se défaire de ses origines imposées et à se forger une personnalité propre orientée vers la gestion des urgences. Néanmoins, comme le démontre le présent travail, son évolution est marquée par d'importantes failles de gouvernance qui se traduisent inter alia par une mise en oeuvre aléatoire du système canadien de protection civile, l'absence continue d'un cadre législatif national, le développement de politiques fédérales inconsistantes, voire même à certaines périodes incohérentes, un financement trop souvent déficient et une direction indécise qu'exprime une série quasi ininterrompue de transferts administratifs et de réorganisations successives. Le présent travail en conclut que ces failles de gouvernance ont empêché l'atteinte d'un état de préparation national à la hauteur du mandat premier du gouvernement qui est d'assurer la sécurité de ses citoyens en temps de guerre comme en temps de paix.
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La protection civile, acteur majeur de la gestion des crises ? Pour un droit universel de la protection des populations en temps de paix.Bruno, Maestracci 03 December 2011 (has links) (PDF)
Les actions de protection civile sont particulièrement visibles lors de catastrophes de grande ampleur, mais elles s'exercent également au quotidien, notamment au sein des services d'incendie et de secours. La gestion de la connaissance résultant de ces pratiques a une marge de progression importante. En effet, en l'absence de partage d'un concept de la protection civile, les services exerçant au quotidien des actions de secours ne sont pas systématiquement déployés dans les premières heures des catastrophes, laissant d'autres acteurs, moins expérimentés, réaliser des missions de sauvetage. Ces services, sont les acteurs principaux uniquement lors de crise qui impactent leur territoire, et il possèdent donc une expérience en matière de gestion de crise importante ? L'organisation de la protection civile pour le sauvetage et le secours aux personnes, ainsi que la gestion des crises, fait l'objet de convoitises et un jeu de pouvoirs et de contre-pouvoirs subtil s'insinue entre les différents acteurs, or ce jeu est contre productif, illogique et trop coûteux. Ces enjeux sont d'autant plus déplacés que le nombre de crise est en augmentation constante corollairement à leur gravité ou à leur étendue, elles se caractérisent également par leur durée. Ces caractéristiques se retrouvent, à tous les niveaux ou les activités de protection civile et de gestion de crise s'entrelacent. Au niveau juridique, la protection des populations est assurée en temps de conflit ou de guerre par les principes issus des conventions de Genève. Il est surprenant qu'aucune convention ne permette aujourd'hui d'assurer la protection des populations en temps de paix, même si cette protection est du ressort des Etats. Or, de nombreux conflits sont en lien étroit avec ce principe de base, une clarification à ce sujet permettrait donc des évitements de crise certains. En outre, assurer la protection des populations en temps de paix, en établissant des principes généraux, permettrait de garantir, au niveau mondial, qu'un système d'organisation des secours, de protection civile et de gestion de crise assure une assistance " a minima ". Dans les domaines de la Défense, ou de la Sécurité Intérieure, existent depuis très longtemps, des possibilités d'échanges et d'amélioration continue des services qu'il faut appliquer désormais à la protection civile.
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Les catastrophes dans le domaine du Droit international et son régime juridique / Disasters in the field of international law and its legal regime / Las catástrofes en el ámbito del Derecho Internacional y su régimen jurídicoBautista Hernáez, Andrés 05 October 2018 (has links)
L'importance des catastrophes est un extrême qui peut difficilement être discuté. Ceci est largement dû à ses conséquences néfastes pour les personnes, leur propriété ou l'environnement. Ainsi, des exemples tels que ceux de Tchernobyl, l'ouragan Katrina, le tremblement de terre en Haïti en 2010 ou le tsunami et l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima I en 2011, démontrent l'importance et la pertinence de ce problème.Les catastrophes se situent dans une situation transversale qui affecte les questions fondamentales du Droit international, comme la formulation de normes internationales ou les fonctions de ce secteur, entre autres. En outre, au cours des dernières années, le débat doctrinal concernant la réglementation des catastrophes par le droit international s'est intensifié. Cela met en évidence la fragmentation et la limitation de la réglementation juridique internationale sur ce sujet. Par conséquent, il est nécessaire d’effectuer une étude générale de ces événements qui permet une régulation holistique, dans laquelle les différents types et hypothèses ont une place. L'objectif de ce travail est donc de déterminer la réponse donnée par le Droit international dans les situations de catastrophe. À cette fin, une analyse de la pratique normative et institutionnelle existante a été établie. Ce travail tente de répondre à certaines questions autour des catastrophes telles que sa définition, quelles sont les normes en la matière ainsi que son efficacité. En outre, les développements institutionnels sont étudiés dans le domaine universel et régional centré sur les Nations Unies et l'Union Européenne. / Disasters’ significance is an aspect that can hardly be discussed. This is largely due to its harmful consequences for people, property or the environment. Accordingly, examples such as those of Chernobyl, Hurricane Katrina, the earthquake in Haiti in 2010 or the tsunami and subsequent accident at the Fukushima I nuclear power plant in 2011, demonstrate the importance and relevance of this problem.The disasters shall be considered as a transversal topic that affects basic issues of International Law such as the formulation of international standards or its core functions, among others. In addition, in recent years the doctrinal debate regarding the regulation of disasters by International Law has been increasing. Academic papers highlight the fragmentation and limitation of such international legal regulation. Therefore, it is necessary a general study of these events that allows a holistic regulation, in which the different types and assumptions could have a place. This work aims to determine the response offered by International Law in the event of disasters. For that, an analysis of the existing normative and institutional practice has been established to give answer to some of the questions around these events such as its definition, what are the existing norms as well as its effectiveness. Along with the normative analysis, institutional developments are studied focused on the United Nations and the European Union. / La importancia de las catástrofes es un extremo que difícilmente puede discutirse. Ello debido en gran medida a sus consecuencias perjudiciales para las personas, los bienes o el medioambiente. De este modo, ejemplos como los de Chernóbil, el huracán Katrina, el terremoto de Haití de 2010 o el maremoto y posterior accidente en la central nuclear de Fukushima I en 2011, demuestran la trascendencia y actualidad de este problema. Las catástrofes se sitúan como una situación transversal que afecta a cuestiones básicas del Derecho Internacional tales como la formulación de normas internacionales o las funciones de este sector, entre otras. Además, en los últimos años el debate doctrinal respecto de la regulación de las catástrofes por el Derecho Internacional ha ido en aumento. En éste se destaca la fragmentación y limitación de dicha regulación jurídico-internacional. Por ello, resulta necesario un estudio general de estos eventos que permita una reglamentación holística, en la que tengan cabida los distintos tipos y supuestos. El objetivo de este trabajo es determinar la respuesta ofrecida por el Derecho Internacional ante situaciones de catástrofe. Para ello se ha establecido un análisis de la práctica normativa e institucional existente. Este trabajo trata de dar respuesta a algunos de los interrogantes en torno a las catástrofes tales como su definición, qué normas existen en la materia, así como su efectividad. Junto con el análisis normativo se estudian los desarrollos institucionales en la materia centrada en Naciones Unidas (en el ámbito universal) y en la Unión Europea (en el regional).
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L'utilisation de l'information géospatiale comme outil d'aide à la réduction des risques de catastrophe ; Etudes de cas du gouvernorat de Baalbek-Hermel/Liban / The use of Geospatial Information as support for Disaster Risk Reduction ; Case studies from Baalbek-Hermel Governorate/LebanonDer Sarkissian, Rita 14 June 2019 (has links)
Étant donné que les catastrophes sont un phénomène spatial, l’application de systèmes d’information géographique (SIG) est un outil pratique et fiable pour le processus de réduction des risques de catastrophe (RRC). Les SIG peuvent servir le processus de RRC en tant que base de données pour la collecte et l’intégration de données, ainsi que pour l’incorporation de données multi‐sources, en tant que systèmes d’observation, en tant qu’outil pour la production de cartes de risques, en tant que calculateur d’exposition, constructeur de modèles déterminant les vulnérabilités des éléments, en temps quasi réel, traqueur de crise, etc… Mais ces applications SIG ont été intégrées de manière inégale à travers les différentes phases du cycle de RRC. De plus, l'utilisation efficace de ces technologies nécessite des recherches et des développements plus poussés, en particulier dans les pays en développement où de nombreux obstacles entravent l'utilisation des SIG pour la protection civile. Cette tâche devient encore plus compliquée au niveau local en région rurale comme dans notre zone d’étude Baalbek‐Hermel, Gouvernorat du Liban. Le manque de ressources humaines et financières et des données spatiales critiques lacunaires limitent l’utilisation des SIG pour améliorer la décision en matière de RRC ? Dans quelle mesure le SIG pourrait‐il être efficace dans les actions de RRC dans un pays en développement comme le Liban, où le nombre d’enjeux exposés augmentent sans cesse et où le gouvernement a d'autres priorités urgentes que de s'engager dans un plan de RRC? Plusieurs études de cas menées à Baalbek‐Hermel servent à tester les hypothèses retenues et à discuter de l’adoption et de l’adaptation de techniques SIG afin de les rendre efficaces et capables de servir tout le cycle de RRC ; évaluation des dangers, de la vulnérabilité et des dommages, planification d’urgence et d’évacuation, systèmes d’alerte précoce, zonage des terres, données en temps quasi réel pour l’intervention, rétablissement et renforcement de la résilience. Les défis posés par le déploiement de ces technologies SIG dans chacune des phases susmentionnées du cycle de la RRC et la manière dont ils peuvent être surmontés sont discutés, en considérant les approches autochtones pour l’application de technologies et d’innovations en matière de RRC. Les résultats de cette thèse offrent le potentiel de surmonter certains des obstacles qui entravent l'utilisation des SIG pour une RRC efficace dans les pays en développement. Ainsi, les praticiens de RRC au Liban et dans d'autres pays en développement pourraient exploiter ce potentiel pour tenter de réduire la vulnérabilité aux dangers et améliorer la capacité de prévention des catastrophes. / Given that natural disasters are spatial phenomenon, the application of geographical information systems (GIS) has proven to be a convenient and reliable tool for the Disaster Risk Reduction (DRR) process. GIS can serve DRR as a database for data gathering, integration and incorporation,an output viewer, a tool for hazard maps production, a calculator for exposure, a model builderfor determining assets’ vulnerabilities, a near real time crisis tracker, etc… Nevertheless, GIS applications have been integrated unevenly across the different phases of the DRR cycle.Moreover, the effective use of these technologies requires further research and development,especially in developing countries where numerous barriers hamper the use of GIS for civil protection. The task is further complicated at the local level in rural areas such as our study area Baalbek‐Hermel, Governorate of Lebanon. Restrictions include limited human and financial resources and a lack of critical spatial data required to support GIS application to DRR. To what extent could GIS be efficient in DRR actions in a developing country like Lebanon where themajority of assets at risk is ever‐growing and the government has other urgent priorities than tocommit to DRR plans? Several case‐studies in Baalbek‐Hermel were taken to test these assumptions and discuss the adaptation of GIS techniques to make them effective and to be able to serve the whole DRR cycle; hazard, vulnerability, risk and damage assessment, emergency and evacuation planning, land‐use zoning, recovery and resilience building. Challenges in the deployment of GIS technologies in each afore mentioned phase of the DRR cycle and how they may be overcome were discussed, considering indigenous approaches for the application of technologies and innovations in DRR. The results of this dissertation suggested ways to control some of the barriers hampering the effective use of GIS for DRR in developing countries. Thus,DRR practitioners in Lebanon and other developing countries could harness this potential in anattempt to reduce hazard vulnerability and improve disaster reduction capacity.
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