Spelling suggestions: "subject:"protection dde l'l'enfance"" "subject:"protection dde l'enfant""
41 |
L'effet de la visite parentale chez le bébé placé en pouponnière : une étude exploratoire des réactions du bébé avant, pendant et après un contact avec ses parents / Effect of parental contact for babies placed in residential nursary : exploratory study of babies' reactions before, during and after contact with their parentsDéprez, Alexandra 06 November 2015 (has links)
Notre étude explore des réactions du bébé vivant en pouponnière à la visite parentale. Cette étude s'inscrit dans la continuité des études sur les effets de la carence de soins et de la séparation. Objectifs : savoir comment le bébé réagit à la visite de ses parents, si tous les bébés ont le même bénéfice à recevoir la visite de leurs parents, et quels sont les facteurs impliqués dans la réaction du bébé. Méthode : étude de la réaction d'un groupe de 15 bébés vivant en pouponnière (2-36 mois) à la visite de leurs parents sur 24 heures par un protocole de test-re-test du comportement de retrait relationnel (ADBB 5 fois), de la concentration de cortisol salivaire (8 fois),d'un indice de comportement difficile le jour et la nuit avant et après la visite. Ces variables ont été étudiées en lien avec les caractéristiques de l'enfant(âge, développement, genre, rang dans la fratrie), de l'interaction parents-enfants(sensibilité, synchronie dyadique), les caractéristiques de la visite (fréquence, durée), du placement (durée, raison, âge au moment du placement), ainsi que les caractéristiques parentales(âge, dépression, anxiété, sensibilité à l'évaluation, santé mentale, soutien social, traumatismes, représentations d'attachement). Résultats : Trois types de profils de bébés ont pu être mis en évidence en fonction de leurs réactions à la visite parentale : - celui des bébés qui réagissent bien au contact de leurs parents et qui souffrent à la séparation au retour de la visite. Ces bébés ont un meilleur développement, leurs parents sont plus sensibles que ceux des autres groupes et ils bénéficient des visites. Leur niveau de cortisol baisse à la visite et remonte à la séparation. -des bébés qui réagissent par davantage de retrait relationnel au contact de leurs parents : Ces bébés ne montrent pas de détresse à la séparation. Ils apparaissent mieux adaptés à la vie dans l'institution (moins de retrait relationnel). Leurs parents sont beaucoup moins sensibles que ceux des autres. Leur niveau de cortisol est élevé globalement et pendant la visite. Ces bébés sont placés plus tôt que les deux autres groupes. -les bébés qui ne montrent aucune réaction au contact avec leurs parents en termes de retrait relationnel. Ils ont des niveaux de cortisol salivaire les plus bas. Ils ne se distinguent pas particulièrement des autres pour ce qui concerne les autres caractéristiques évaluées hors la durée de visite. Ce groupe apparaît à risque psychopathologique puisqu' il montre un niveau constant et élevé de retrait relationnel associé à des niveaux plus bas de cortisol salivaire et la moindre réactivité de l'axe HPA. La recherche a aussi permis de mettre en évidence l'effet de différentes variables sur les réactions du bébé à la visite parentale. Les plus importantes semblent être la qualité des interactions parents-enfants, le développement des enfants, les caractéristiques du placement et de la visite. Différents effets ont pu être mis en évidence : -un effet de deuil au retour de la visite pour les enfants qui ont eu un bon contact avec leurs parents. -un effet d'anticipation du stress de la visite pour les bébés qui réagissent mal au contact de leurs parents. -un effet de soulagement au retour de la visite pour les bébés qui réagissent mal au contact de leurs parents. -un effet de contamination pour certains enfants le lendemain de la visite, tous appartenant au groupe des enfants qui réagissent mal au contact de leurs parents. -un effet positif de la visite pour les enfants qui réagissent bien en contact de leurs parents. L'ensemble des résultats est discuté par rapport à la littérature, aux implications de théorique et juridique de l'étude du maintien du contact pour les bébés séparés de leurs parents, ainsi que les applications en termes de recherche et de clinique. / Our research is an exploratory study of the reactions of the baby living in residential nursery to parental contact. This study is in continuaty with studies on the effects of early infant neglect and separation. Objectives: explore how babies react to parental contact if all babies have the same benefit to receive visits from their parents, and what are the factors involved in the baby's reaction to parental contact. Method: study of the reaction of a group of 15 infants/babies living in a residential nursery (2-36 months) to contact with their parents on a 24 hours test-re-test protocol evaluating relational withdrawal (ADBB 5 times) , salivary cortisol concentrations (8 times), index of difficult behaviour the day and the night before and after the visit. These variables have been studied in connection with the child's characteristics (age, development, gender, birth order), and those of the parent-child interaction (sensitivity, dyadic synchrony), of the visit (frequency, duration), of the placement (time, reason, age at placement), as well as with parental characteristics (age, depression, anxiety, sensitivity to evaluation, mental health, social support, traumatic experiences, attachment representations). Results: babies do react to parental contact. Three types of reactions have been identified: - babies who respond well to contact with their parents and suffer from separation. These babies have a better development, their parents are more sensitive than those of other groups and they enjoy the visits. Their cortisol levels drop to visit and rise back at separation. - Babies who react by more relational withdrawal in contact with their parents: these babies show no distress at separation. They appear better adapted to life in the institution (less relational withdrawal). Their parents are much less sensitive than the others. Their cortisol levels are generally high even during the visit. These babies are placed sooner than the other two groups. -Babies who show no reaction to contact with their parents in terms of relational withdrawal. They have generally lower concentrations of cortisol. They cannot be particularly distinguished from the other with regard of all characteristics that have been evaluated. This group appears at psychopathological risk since it shows a consistently high level of relational withdrawal associated with lower levels of salivary cortisol and lower reactivity of the HPA axis. The research also highlighted the effect of different variables on the baby's reactions to parental visit. The most important ones seem to be the quality of parent-child interaction, child development, and the characteristics of the placement and the visit. Various effects have been highlighted: - grief effect when returning from visit for children who have had good contact with their parents. - An anticipatory effect of stress of the visit for babies who react badly to contact with their parents. - A relief effect returning from visit for babies that react poorly to contact with their parents. - A contamination effect for some children the day after the visit, those babies belonging to the group of children who respond poorly to contact with their parents. - A positive effect of the visit for children who respond well in contact with parents. Results are discussed in relation to literature, and in terms forensic implications and of clinical and research applications of maintaining contact between babies and parents separated by placement in the field of child protection.
|
42 |
L'effet de la visite parentale chez le bébé placé en pouponnière : une étude exploratoire des réactions du bébé avant, pendant et après un contact avec ses parents / Effect of parental contact for babies placed in residential nursary : exploratory study of babies' reactions before, during and after contact with their parentsDéprez, Alexandra 06 November 2015 (has links)
Notre étude explore des réactions du bébé vivant en pouponnière à la visite parentale. Cette étude s'inscrit dans la continuité des études sur les effets de la carence de soins et de la séparation. Objectifs : savoir comment le bébé réagit à la visite de ses parents, si tous les bébés ont le même bénéfice à recevoir la visite de leurs parents, et quels sont les facteurs impliqués dans la réaction du bébé. Méthode : étude de la réaction d'un groupe de 15 bébés vivant en pouponnière (2-36 mois) à la visite de leurs parents sur 24 heures par un protocole de test-re-test du comportement de retrait relationnel (ADBB 5 fois), de la concentration de cortisol salivaire (8 fois),d'un indice de comportement difficile le jour et la nuit avant et après la visite. Ces variables ont été étudiées en lien avec les caractéristiques de l'enfant(âge, développement, genre, rang dans la fratrie), de l'interaction parents-enfants(sensibilité, synchronie dyadique), les caractéristiques de la visite (fréquence, durée), du placement (durée, raison, âge au moment du placement), ainsi que les caractéristiques parentales(âge, dépression, anxiété, sensibilité à l'évaluation, santé mentale, soutien social, traumatismes, représentations d'attachement). Résultats : Trois types de profils de bébés ont pu être mis en évidence en fonction de leurs réactions à la visite parentale : - celui des bébés qui réagissent bien au contact de leurs parents et qui souffrent à la séparation au retour de la visite. Ces bébés ont un meilleur développement, leurs parents sont plus sensibles que ceux des autres groupes et ils bénéficient des visites. Leur niveau de cortisol baisse à la visite et remonte à la séparation. -des bébés qui réagissent par davantage de retrait relationnel au contact de leurs parents : Ces bébés ne montrent pas de détresse à la séparation. Ils apparaissent mieux adaptés à la vie dans l'institution (moins de retrait relationnel). Leurs parents sont beaucoup moins sensibles que ceux des autres. Leur niveau de cortisol est élevé globalement et pendant la visite. Ces bébés sont placés plus tôt que les deux autres groupes. -les bébés qui ne montrent aucune réaction au contact avec leurs parents en termes de retrait relationnel. Ils ont des niveaux de cortisol salivaire les plus bas. Ils ne se distinguent pas particulièrement des autres pour ce qui concerne les autres caractéristiques évaluées hors la durée de visite. Ce groupe apparaît à risque psychopathologique puisqu' il montre un niveau constant et élevé de retrait relationnel associé à des niveaux plus bas de cortisol salivaire et la moindre réactivité de l'axe HPA. La recherche a aussi permis de mettre en évidence l'effet de différentes variables sur les réactions du bébé à la visite parentale. Les plus importantes semblent être la qualité des interactions parents-enfants, le développement des enfants, les caractéristiques du placement et de la visite. Différents effets ont pu être mis en évidence : -un effet de deuil au retour de la visite pour les enfants qui ont eu un bon contact avec leurs parents. -un effet d'anticipation du stress de la visite pour les bébés qui réagissent mal au contact de leurs parents. -un effet de soulagement au retour de la visite pour les bébés qui réagissent mal au contact de leurs parents. -un effet de contamination pour certains enfants le lendemain de la visite, tous appartenant au groupe des enfants qui réagissent mal au contact de leurs parents. -un effet positif de la visite pour les enfants qui réagissent bien en contact de leurs parents. L'ensemble des résultats est discuté par rapport à la littérature, aux implications de théorique et juridique de l'étude du maintien du contact pour les bébés séparés de leurs parents, ainsi que les applications en termes de recherche et de clinique. / Our research is an exploratory study of the reactions of the baby living in residential nursery to parental contact. This study is in continuaty with studies on the effects of early infant neglect and separation. Objectives: explore how babies react to parental contact if all babies have the same benefit to receive visits from their parents, and what are the factors involved in the baby's reaction to parental contact. Method: study of the reaction of a group of 15 infants/babies living in a residential nursery (2-36 months) to contact with their parents on a 24 hours test-re-test protocol evaluating relational withdrawal (ADBB 5 times) , salivary cortisol concentrations (8 times), index of difficult behaviour the day and the night before and after the visit. These variables have been studied in connection with the child's characteristics (age, development, gender, birth order), and those of the parent-child interaction (sensitivity, dyadic synchrony), of the visit (frequency, duration), of the placement (time, reason, age at placement), as well as with parental characteristics (age, depression, anxiety, sensitivity to evaluation, mental health, social support, traumatic experiences, attachment representations). Results: babies do react to parental contact. Three types of reactions have been identified: - babies who respond well to contact with their parents and suffer from separation. These babies have a better development, their parents are more sensitive than those of other groups and they enjoy the visits. Their cortisol levels drop to visit and rise back at separation. - Babies who react by more relational withdrawal in contact with their parents: these babies show no distress at separation. They appear better adapted to life in the institution (less relational withdrawal). Their parents are much less sensitive than the others. Their cortisol levels are generally high even during the visit. These babies are placed sooner than the other two groups. -Babies who show no reaction to contact with their parents in terms of relational withdrawal. They have generally lower concentrations of cortisol. They cannot be particularly distinguished from the other with regard of all characteristics that have been evaluated. This group appears at psychopathological risk since it shows a consistently high level of relational withdrawal associated with lower levels of salivary cortisol and lower reactivity of the HPA axis. The research also highlighted the effect of different variables on the baby's reactions to parental visit. The most important ones seem to be the quality of parent-child interaction, child development, and the characteristics of the placement and the visit. Various effects have been highlighted: - grief effect when returning from visit for children who have had good contact with their parents. - An anticipatory effect of stress of the visit for babies who react badly to contact with their parents. - A relief effect returning from visit for babies that react poorly to contact with their parents. - A contamination effect for some children the day after the visit, those babies belonging to the group of children who respond poorly to contact with their parents. - A positive effect of the visit for children who respond well in contact with parents. Results are discussed in relation to literature, and in terms forensic implications and of clinical and research applications of maintaining contact between babies and parents separated by placement in the field of child protection.
|
43 |
L'effet de la visite parentale chez le bébé placé en pouponnière : une étude exploratoire des réactions du bébé avant, pendant et après un contact avec ses parents / Effect of parental contact for babies placed in residential nursary : exploratory study of babies' reactions before, during and after contact with their parentsDéprez, Alexandra 06 November 2015 (has links)
Notre étude explore des réactions du bébé vivant en pouponnière à la visite parentale. Cette étude s'inscrit dans la continuité des études sur les effets de la carence de soins et de la séparation. Objectifs : savoir comment le bébé réagit à la visite de ses parents, si tous les bébés ont le même bénéfice à recevoir la visite de leurs parents, et quels sont les facteurs impliqués dans la réaction du bébé. Méthode : étude de la réaction d'un groupe de 15 bébés vivant en pouponnière (2-36 mois) à la visite de leurs parents sur 24 heures par un protocole de test-re-test du comportement de retrait relationnel (ADBB 5 fois), de la concentration de cortisol salivaire (8 fois),d'un indice de comportement difficile le jour et la nuit avant et après la visite. Ces variables ont été étudiées en lien avec les caractéristiques de l'enfant(âge, développement, genre, rang dans la fratrie), de l'interaction parents-enfants(sensibilité, synchronie dyadique), les caractéristiques de la visite (fréquence, durée), du placement (durée, raison, âge au moment du placement), ainsi que les caractéristiques parentales(âge, dépression, anxiété, sensibilité à l'évaluation, santé mentale, soutien social, traumatismes, représentations d'attachement). Résultats : Trois types de profils de bébés ont pu être mis en évidence en fonction de leurs réactions à la visite parentale : - celui des bébés qui réagissent bien au contact de leurs parents et qui souffrent à la séparation au retour de la visite. Ces bébés ont un meilleur développement, leurs parents sont plus sensibles que ceux des autres groupes et ils bénéficient des visites. Leur niveau de cortisol baisse à la visite et remonte à la séparation. -des bébés qui réagissent par davantage de retrait relationnel au contact de leurs parents : Ces bébés ne montrent pas de détresse à la séparation. Ils apparaissent mieux adaptés à la vie dans l'institution (moins de retrait relationnel). Leurs parents sont beaucoup moins sensibles que ceux des autres. Leur niveau de cortisol est élevé globalement et pendant la visite. Ces bébés sont placés plus tôt que les deux autres groupes. -les bébés qui ne montrent aucune réaction au contact avec leurs parents en termes de retrait relationnel. Ils ont des niveaux de cortisol salivaire les plus bas. Ils ne se distinguent pas particulièrement des autres pour ce qui concerne les autres caractéristiques évaluées hors la durée de visite. Ce groupe apparaît à risque psychopathologique puisqu' il montre un niveau constant et élevé de retrait relationnel associé à des niveaux plus bas de cortisol salivaire et la moindre réactivité de l'axe HPA. La recherche a aussi permis de mettre en évidence l'effet de différentes variables sur les réactions du bébé à la visite parentale. Les plus importantes semblent être la qualité des interactions parents-enfants, le développement des enfants, les caractéristiques du placement et de la visite. Différents effets ont pu être mis en évidence : -un effet de deuil au retour de la visite pour les enfants qui ont eu un bon contact avec leurs parents. -un effet d'anticipation du stress de la visite pour les bébés qui réagissent mal au contact de leurs parents. -un effet de soulagement au retour de la visite pour les bébés qui réagissent mal au contact de leurs parents. -un effet de contamination pour certains enfants le lendemain de la visite, tous appartenant au groupe des enfants qui réagissent mal au contact de leurs parents. -un effet positif de la visite pour les enfants qui réagissent bien en contact de leurs parents. L'ensemble des résultats est discuté par rapport à la littérature, aux implications de théorique et juridique de l'étude du maintien du contact pour les bébés séparés de leurs parents, ainsi que les applications en termes de recherche et de clinique. / Our research is an exploratory study of the reactions of the baby living in residential nursery to parental contact. This study is in continuaty with studies on the effects of early infant neglect and separation. Objectives: explore how babies react to parental contact if all babies have the same benefit to receive visits from their parents, and what are the factors involved in the baby's reaction to parental contact. Method: study of the reaction of a group of 15 infants/babies living in a residential nursery (2-36 months) to contact with their parents on a 24 hours test-re-test protocol evaluating relational withdrawal (ADBB 5 times) , salivary cortisol concentrations (8 times), index of difficult behaviour the day and the night before and after the visit. These variables have been studied in connection with the child's characteristics (age, development, gender, birth order), and those of the parent-child interaction (sensitivity, dyadic synchrony), of the visit (frequency, duration), of the placement (time, reason, age at placement), as well as with parental characteristics (age, depression, anxiety, sensitivity to evaluation, mental health, social support, traumatic experiences, attachment representations). Results: babies do react to parental contact. Three types of reactions have been identified: - babies who respond well to contact with their parents and suffer from separation. These babies have a better development, their parents are more sensitive than those of other groups and they enjoy the visits. Their cortisol levels drop to visit and rise back at separation. - Babies who react by more relational withdrawal in contact with their parents: these babies show no distress at separation. They appear better adapted to life in the institution (less relational withdrawal). Their parents are much less sensitive than the others. Their cortisol levels are generally high even during the visit. These babies are placed sooner than the other two groups. -Babies who show no reaction to contact with their parents in terms of relational withdrawal. They have generally lower concentrations of cortisol. They cannot be particularly distinguished from the other with regard of all characteristics that have been evaluated. This group appears at psychopathological risk since it shows a consistently high level of relational withdrawal associated with lower levels of salivary cortisol and lower reactivity of the HPA axis. The research also highlighted the effect of different variables on the baby's reactions to parental visit. The most important ones seem to be the quality of parent-child interaction, child development, and the characteristics of the placement and the visit. Various effects have been highlighted: - grief effect when returning from visit for children who have had good contact with their parents. - An anticipatory effect of stress of the visit for babies who react badly to contact with their parents. - A relief effect returning from visit for babies that react poorly to contact with their parents. - A contamination effect for some children the day after the visit, those babies belonging to the group of children who respond poorly to contact with their parents. - A positive effect of the visit for children who respond well in contact with parents. Results are discussed in relation to literature, and in terms forensic implications and of clinical and research applications of maintaining contact between babies and parents separated by placement in the field of child protection.
|
44 |
Perspectives de femmes autochtones en milieu urbain sur les délais de placement maximaux : étude exploratoireAbdel Ghaly, Mylène 20 April 2018 (has links)
Cette étude vise à cerner les représentations sociales des femmes autochtones vivant en milieu urbain à l'égard des délais de placement maximaux. Il s'agit d'une mesure ayant modifié la Loi sur la protection de la jeunesse et facilitant l'adoption en bas âge. Les délais ont été fortement critiqués par les représentants autochtones parce qu'ils craignent qu'ils n'encouragent le départ des enfants autochtones des communautés comme à l'époque des pensionnats. D'autant plus que les enfants autochtones sont surreprésentés dans les filets de la protection de la jeunesse. Les résultats révèlent que les femmes ont des représentations sociales nuancées voire opposées des délais. Ces visions plurielles semblent avoir été influencées par l'opinion qu'elles avaient de la DPJ avant leur mise en vigueur et par leur expérience personnelle. Ceci étant dit, la majorité émet des inquiétudes quant à leur incidence sur le tissu social des communautés et sur la préservation de l'identité autochtone. Le manque de services de soutien disponibles, la précarité socioéconomique des familles et l'approche horizontale de la DPJ, constituent des freins à leur application. Les femmes ont révélé l'importance de la dimension culturelle lorsqu'il s'agit de travailler auprès des nations autochtones. Elles ont fait preuve d'une vision holistique de la protection de l'enfance. En effet, elles ont pris en compte une série de facteurs extérieurs à la relation entre le parent et l'enfant, comme pouvant altérer la qualité des soins dispensés à l'enfant.
|
45 |
Les besoins des enfants exposés à la violence conjugale : la perspective des parentsAlvarez-Lizotte, Pamela 13 December 2024 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2017-2018 / Plusieurs personnes gravitent autour des enfants exposés à la violence conjugale et ces personnes ont parfois des perceptions différentes des intérêts et des besoins de ces enfants. Des auteurs soulignent d’ailleurs l’importance de mieux comprendre la complexité des besoins de ces enfants. Comme on n’en connait peu sur l’opinion des parents à ce sujet, la recherche s’intéresse aux points de vue des parents d’enfants exposés à la violence conjugale concernant les besoins de leurs enfants. En plus de décrire les points de vue des parents à ce sujet, cette recherche qualitative, descriptive et exploratoire compare les points de vue de mères et de pères. Les données ont été recueillies par des entretiens individuels semi-dirigés auprès de cinq mères et cinq pères. L’analyse révèle que, selon les parents, les enfants exposés à la violence conjugale ont cinq principaux besoins : 1) besoin d’aide, 2) besoin d’une vie de famille, 3) besoins affectifs, 4) besoin de comprendre, de s’exprimer et d’être écouté ainsi que 5) besoin de sécurité et de stabilité. Ces besoins ont été identifiés à la fois par des mères et par des pères, leurs points de vue étant particulièrement convergents lorsqu’ils parlent des besoins affectifs de leurs enfants. Des différences de points de vue en fonction du genre du parent sont toutefois identifiées concernant la manière de décrire les quatre autres besoins. Selon des parents, certaines caractéristiques des besoins des enfants exposés varient aussi en fonction de l’âge des enfants. Les résultats suggèrent que le contexte de violence conjugale entraîne des défis particuliers pour répondre aux besoins des enfants exposés. Afin d’être en mesure de mieux soutenir les enfants exposés, il est donc important de mieux comprendre leur vécu et les enjeux qu’ils rencontrent, notamment à partir du point de vue de leurs parents tel qu’effectué dans ce mémoire.
|
Page generated in 0.1076 seconds