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LA PRODUCTION DE LA PÉRIPHÉRIE NORD DE LATTAQUIÉ (Syrie). STRATÉGIES D'ACTEURS ET FORMES PRODUITES : mécanismes généraux et application au cas des quartiers non réglementaires de DAATOUR et de BISNADAWazzan, Kinda 26 January 2012 (has links) (PDF)
Les périphéries des villes syriennes, les unes agricoles ou maraîchères, les autres désertiques, ont connu au cours des dernières décennies du XXème siècle un puissant mouvement d'urbanisation, qui a très souvent donné naissance à des quartiers non réglementaires ; ceux-ci occupent en moyenne 40% du territoire des agglomérations et à peu près le même pourcentage de leur population. La ville de Lattaquié, chef-lieu de mohafazat et principale ville de la Syrie méditerranéenne, se situe pratiquement au niveau de cette moyenne nationale. La thèse est consacrée d'abord à analyser les raisons pour lesquelles les quartiers " clandestins " occupent une telle place alors que les pouvoirs publics n'ont cessé pendant des années de nier leur réalité. L'analyse combine l'intensité des mouvements migratoires vers la ville, les faibles résultats de la production de logements sociaux par l'Etat, l'impéritie des sociétés immobilières publiques, le très faible investissement des capitaux privés dans le logement locatif, et enfin les contraintes multiples imposées tant par les pouvoirs publics que par la municipalité de Lattaquié aux auto-constructeurs ou aux petits promoteurs privés (gel du foncier, plans d'aménagement urbain non publiés, difficultés d'obtention des permis de construire, etc.). La thèse vise ensuite à étudier les changements opérés dans le champ de la production urbaine et de l'urbanisme à partir de l'an 2000 et de l'arrivée au pouvoir de Bachar Al-Assad. Après une analyse des changements intervenus au plan national, elle cherche à en mesurer les effets au plan local (Lattaquié). Elle insiste sur la généralisation de la tolérance envers les quartiers non réglementaires, l'émergence (lente) de politiques de requalification des quartiers de ce type, la réalisation d'un grand programme de logements sociaux subventionnés par l'Etat, apparition de quelques résidences " fermées " pour classes riches.
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Le gouvernement des quartiers populaires. Production de l'espace et régulation politique dans les quartiers non réglementaires de Dakar (Sénégal) et de Tunis (Tunisie)Legros, Olivier 13 December 2003 (has links) (PDF)
Privilégiant un point de vue spatial, cette étude cherche à préciser la contribution des pratiques spatiales des citadins et celle des politiques d'équipement engagées par l'Etat, dans la banlieue de Tunis, et par l'aide internationale, dans la banlieue de Dakar, au gouvernement des quartiers mal lotis. Au final, il apparaît que la production de l'espace contribue largement à la régulation sociale et politique au sein de ces quartiers. Au moment de la fondation, le peuplement ainsi que la production foncière et immobilière sont à l'origine de structures sociales et politiques marquées par l'interconnaissance (qui résulte notamment des stratégies résidentielles fondées sur le regroupement des familles) et par la relation de clientèle (qui garantit la sécurité foncière et l'accès aux équipements de base). Quant aux politiques urbaines, elles impriment des directions divergentes au gouvernement local : complexification du champ politique, à Dakar ; renforcement de l'"ordre lointain de l'Etat", à Tunis.
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POLITIQUES DE RÉHABILITATION DES QUARTIERS NON RÉGLEMENTAIRES AU MAROC ET MOBILISATION(S) DES HABITANTS. ÉTUDES DE CAS DANS L'AGGLOMÉRATION DE RABAT (RABAT, TÉMARA, SKHIRAT)Essahel, Habiba 03 December 2011 (has links) (PDF)
Sur la base d'enquêtes de terrain menées entre 2003 et 2007, cette thèse interroge les rapports entre le pouvoir local et les habitants " ordinaires " de quartiers non réglementaires - dont la plupart sont des bidonvilles - situés à Rabat et dans sa périphérie méridionale (Témara et Skhirat). Au-delà de leur diversité (de localisation, de genèse, morphologique, de taille, économique et sociale, etc.), les quartiers que nous avons choisis ont tous été l'objet, anciennement ou plus récemment, de politiques publiques visant à leur restructuration ou à leur réhabilitation ; et toutes envisagent, d'une manière ou d'une autre, un déménagement et un relogement de leurs habitants. C'est donc à l'analyse des réactions de ces populations envers ces politiques que notre thèse est consacrée, étant entendu que, au-delà des réactions individuelles, on observe rapidement l'émergence de réactions collectives. Celles-ci sont susceptibles de favoriser soit l'activation de formes ou structures d'organisations préexistantes (j'maâ), soit l'émergence de formes organisationnelles nouvelles, telles que les associations de quartiers. Notre posture de recherche consiste à considérer que les habitants de ces quartiers, généralement stigmatisés ou considérés comme incapables tant par les gouvernants ou les responsables administratifs agissant à l'échelle locale que par les citadins " de souche ", ne sont pas des agents passifs des décisions qui sont prises concernant leur habitat et leur cadre de vie, mais qu'ils sont tout à fait en mesure d'exprimer des " compétences " variées, dont leur capacité à se mobiliser, à mener des actions revendicatives et à négocier avec les autorités, n'est pas la moindre. Notre thèse s'interroge donc sur les politiques menées pour la restructuration des bidonvilles et les mobilisations qu'elles engendrent en retour. Il s'agit de ce fait de comprendre et d'analyser les modes de fonctionnement des habitants engagés dans l'action protestataire : comment s'organisent-ils, de quelle manière et sous quelle(s) forme(s). Dès lors qu'ils se constituent en groupes de pression, les habitants interpellent les autorités et négocient avec l'État l'accès aux infrastructures de base. Les habitants des quartiers non réglementaires parviennent ainsi à obtenir des avantages concrets grâce à leurs mobilisations collectives qui s'organisent autour de répertoires de légitimation faisant, entre autres, systématiquement référence aux Droits de l'Homme en général et à leurs droits propres en particulier (notamment à leur droit à la ville). Les formes de mobilisation des habitants de ces quartiers, que nous avons successivement identifiées, décrites et analysées en détail, nous permettent de comprendre comment un système d'acteurs se forme à ces occasions. Interprétées à partir d'études localisées, ces actions habitantes que nous analysons nous servent de clés de lecture et d'interprétation des conflits et controverses qui naissent et se développent, des rapports de force qui se créent, des coalitions d'intérêts qui, parfois - même si relativement - se font jour ; mais elles permettent aussi de comprendre comment s'établissent et évoluent les négociations entre les habitants, les opérateurs de l'aménagement et les autorités (locales et/ou nationales).
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