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Ordre politique et gouvernement urbain

Payre, Renaud 22 May 2008 (has links) (PDF)
Le mémoire propose une relecture des principaux travaux et modèles explicatifs consacrés aux institutions urbaines et au pouvoir urbain qui ont longtemps été contenus dans la catégorie de « gouvernement local ». Il s'agit ici de rendre compte des difficultés qui ont existé à penser le pouvoir dans les villes autrement qu'à partir de l'Etat. Toutefois aujourd'hui la question de la régulation des sociétés urbaines est pleinement légitime. Elle au centre de nombreux travaux. Reste que bon nombre de catégories mobilisées pour penser cette régulation insistent sur les ruptures qui caractériseraient la situation contemporaine, sur la nouveauté des formes de la régulation. Cette insistance portée à la nouveauté est ici discutée par l'usage de travaux socio-historiques. Ainsi le mémoire, en mobilisant des exemples passés et contemporains, propose de revenir sur le gouvernement urbain et la capacité des élus municipaux à réguler la société urbaine à travers les discours et les formes d'actions mises en œuvre ainsi que les sources de légitimité convoitées. C'est bien une réflexion sur l'ordre politique urbain qui est menée. <br />Ce mémoire livre une telle discussion en s'appuyant sur des travaux empiriques menés sur la réforme municipale dans le premier vingtième siècle, la circulation des savoirs administratifs, la structuration des réseaux de villes et enfin les liens entre temporalité de l'action publique et temporalité de l'élection. Ces travaux conduisent tous à une discussion du modèle centre-périphérie. Les rapports centre-périphérie sont mis en question à la lumière non seulement de l'émergence d'un gouvernement des villes, mais aussi de la capacité de certains acteurs publics, des leaders, à agir et à peser sur les institutions.
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Glorieuses cérémonies et honnêtes divertissements. Les Londoniens et les spectacles à Londres sous les Tudor (1525-1603) / Glorious ceremonies and honest recreations. Londoners and spectacles in the Tudor age (c.1525-1603)

Spina, Olivier 29 June 2011 (has links)
Au XVIe siècle, Londres est soumis à plusieurs mouvements de grande ampleur. La croissance démographique de la ville, fondée sur des flux migratoires de personnes jeunes et parfois pauvres, est sans précédent, de même que le développement économique de la ville. À cela s’ajoute le passage à la réforme, initié par les souverains Tudor à partir des années 1525-1530. Dans un tel contexte, on doit s’interroger sur deux mouvements parallèles qui affectent alors Londres : le nombre et la qualité des cérémonies publiques (entrées royales, spectacles civiques pour l’élection du Lord maire) ne cesse de croître alors que se développe une abondante et inédite offre en spectacles payants (théâtre, combats d’animaux, escrime…). Si un certain nombre de travaux se sont interrogés sur les connexions possibles entre les mutations que connait Londres et la prise d’importance des spectacles publics, peu d’études ont été consacrées à la comparaison des deux types de spectacles d’un point de vue politique, économique, social et culturel.Une telle comparaison révèle l’importance des spectacles dans la fabrique d’une société londonienne animée de grandes mutations. Tout d’abord, les cérémonies sont l’occasion pour les magistrats de Londres d’élaborer un discours théorique sur un gouvernement idéal au service du « bien commun » du corps civique. Mais les magistrats entendent le réaliser pratiquement, en optant pour un mode d’organisation et de financement qui fait participer toutes les institutions et un maximum de Londoniens à un même idéal civique. Ensuite, les spectacles payants, qui se plient à des contraintes économiques, politiques et religieuses, contribuent également à la fabrique sociale du Londres Tudor. La monarchie et les différentes institutions londoniennes considèrent que la fréquentation des spectacles comme un « honnête divertissement », qui contribue au maintien de la paix sociale dans Londres. Une étude précise des acteurs dans ces différents spectacles montre que ce sont les mêmes « spécialistes » du spectacle qui participent aux cérémonies et donnent des représentations payantes dans Londres.Toutefois, dans le dernier tiers du XVIe siècle, ce modus vivendi se fissure. Alors que la situation financière de Londres se dégrade, les cérémonies deviennent un objet de discorde entre institutions et au sein des institutions civiques. Parallèlement, les spectacles publics échappent en partie au contrôle du pouvoir, révélant le manque de coopération entre les différents acteurs institutionnels. La municipalité semble dès lors considérer les spectacles plus comme un danger pour l’ordre public que comme un moyen de l’assurer. / Sixteenth-century London underwent three important transformations. First, a dramatic demographic expansion was due to the arrival of thousands of young migrants, often poor, who settled every year in the city. Second, under the Tudor dynasty, London became the economic center of England, and the number of prosperous Londoners soared. Finally, Henry VIII initiated a process of religious reformation.From 1533, a growing number of expensive ceremonies (royal entries and civic spectacles) were organized by London authorities. In the same way, public representations of drama, bear baiting or fencers prizes are more and more numerous. This thesis would like to investigate the link between the economic, political and religious transformations and the development of a market-economy of spectacles in London.The study of the people involved in the organization of the ceremonies reveals that they are the same than those that give public representations in London and private spectacles at the royal court.Comparing ceremonies and public recreations demonstrates that, from Henri VIII to Elizabeth I, spectacles played a major role in the social integration of migrants in the urban society. On one hand, ceremonies were the occasion for London magistrates to elaborate new civic rhetoric and ideology in which the common wealth was the core value. For civic magistrates and corporations officers, the common wealth was not simply a set of discourses, it had to be achieved through the organization and the funding of the ceremonies. On the other hand, public spectacles which were constrained by economic, religious and political imperatives, contributed to the same civic integration. The Privy Council and the London institutions considered public spectacles as a form of “honest recreation” that should be encouraged. The existence of such cheap spectacles was thought to be useful to maintain the public order in an ever growing metropolis. In the 1580-1590’s, the modus vivendi surrounding spectacles was broken. The dire economic and financial situation of the city created some tensions regarding funding of ceremonies in the London institutions among the members, and between the monarchy and the City. The public spectacles became also a problem, because livery companies and parish vestries refused to collaborate with the civic magistrates. For the City fathers, the public spectacles were becoming a menace more a menace that an asset in the effort to enforce social order.
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Politiques des données urbaines : ce que l'open data fait au gouvernement urbain / Politics of urban data : open data and urban government

Courmont, Antoine 16 December 2016 (has links)
Au travers de l’étude de la politique d’open data, cette thèse analyse ce que la mise en circulation des données fait au gouvernement urbain. En effectuant une sociologie des données attentive aux transformations conjointes des données et des acteurs qui leur sont associés, la thèse pointe le pluralisme des politiques des données urbaines entendues comme les modes de composition de collectifs autour des données. La thèse repose sur une enquête ethnographique réalisée au sein de la Métropole de Lyon au cours de laquelle la politique d’ouverture de données de l’institution a été analysée en train de se faire. Ce travail ethnographique a été complété par la réalisation de 70 entretiens, le dépouillement d’archives communautaires et une comparaison partielle avec des villes nord-américaines. En suivant la chaîne des données ouvertes, la thèse met en évidence une tension entre attachement et détachement. Attachées à de vastes réseaux sociotechniques dans lesquelles elles sont insérées, les données doivent être détachées de leur environnement initial pour être mise en circulation, avant d’être ré-attachées à de nouveaux utilisateurs. Pour cela, elles subissent une série d’épreuves, au résultat incertain, desquelles émergent de nouveaux agencements qui peuvent questionner les frontières, sectorielles, institutionnelles et territoriales du gouvernement urbain. Pour conserver la maîtrise de ses politiques publiques, l’enjeu pour une collectivité est dès lors de faire de la donnée un objet de gouvernement pour parvenir à réguler les flux de données sur son territoire. / Analyzing open data policies, this thesis investigates the effect of the circulation of data on urban government. This political sociology of data, which analyses jointly the transformation of data and actors associated to them, highlights the pluralism of the politics of urban data. Based on an ethnographic investigation inside the Metropolis of Lyon, the thesis studies the open data policy in the making. In addition, 70 interviews, archive material and a partial comparison with North-American cities were used for the analyze. Following the chain of open data, the thesis emphasizes a tension between attachment and detachment. Attached to vast socio-technical networks, data must be detached from their initial environment to circulate, before being re-attached to new users. In order to do this, data undergo a series of trials. The uncertain outcome of these trials produce new agencements which question sectorial, institutional and territorial borders. That’s why, to maintain control on its public policies, the challenge for a local government is to manage to regulate the flows of data on its territory. Data thus become an issue that must be governed.
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Gouvernements urbains en régime autoritaire : le cas de la gestion des déchets en Égypte / Urban Governements in Authoritarian Regimes : the Case of Solid Waste Management in Egypt

Debout, Lise 22 November 2012 (has links)
Cette recherche s’inscrit au croisement de deux problématiques des études urbaines : le gouvernement urbain et les services publics en réseau. Elle étudie le cas de la gestion des déchets ménagers en Égypte à travers trois études de cas (Le Caire, Giza et Alexandrie) où la délégation du service à des entreprises européennes a transformé la gestion urbaine. Avant les Révoltes, l’Égypte, malgré des réformes de libéralisation économique et politique de façade, était demeurée un régime autoritaire et centralisé. Dans ce contexte d’une absence a priori de gouvernement urbain, comment assurer l’adaptation locale et la réponse aux besoins locaux d’une politique publique ? Proposant une grille de lecture du gouvernement urbain, nous étudions sa formation et/ou transformation et les conditions de la territorialisation des politiques publiques à travers la réforme de la gestion des déchets. Définissant ce service public comme « réseau mou », nous postulons qu’il a des caractéristiques propres à modeler le gouvernement urbain dans sa dimension institutionnelle et horizontale. Trois résultats peuvent être tirés de cette recherche. Tout d’abord, si l’État, pendant le processus de réforme, jouait un rôle central, une partie du service lui échappe dans l’implantation de la politique. Deuxièmement, ce réseau « mou » peut atteindre des objectifs de service public au même titre que les réseaux « durs » traditionnels (eau, assainissement, etc.) dans le cadre. Troisièmement, que y compris dans un régime autoritaire, ce service public particulier, a stimulé la formation de gouvernements urbains dans une forme d’autonomie vis-à-vis de l’État / This research is situated at the crossover between two issues in urban studies: urban government and networked public infrastructure. It explores the case of solid waste management reform in Egypt, through three case studies (Cairo, Giza and Alexandria) where the privatization of public utilities involving European companies has affected urban management. Before the Arab Spring (as the uprisings were called), Egypt was governed under an authoritarian and centralized regime, despite some surface economic and political reforms. In this context of an a priori absence of urban government, how can public policy be locally adapted to fit local needs? Developing a framework of analysis related to urban government, we study its formation and/or transformation and the condition through which public policies are translated into action on the ground through the reform of solid waste management. Defining this public utility as a ‟soft-network″, we postulate that it has characteristics, which allow it to shape urban government in its institutional and horizontal dimensions. Three results can be drawn from the research. Firstly, we show that the State played a central role, during implementation at the local level. However, the State lost control of a part of the utility management in the process. Secondly, this ‟soft-network″ was able to attain the objectives of a public utility, just as traditional ‟hard-networks″ do (water, sanitation, etc.). Thirdly, even under an authoritarian regime, this specific public networked utility did indeed participate in the local formation of urban government in Egypt in a kind of autonomy from the State.
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Gouvernements urbains en régime autoritaire. Le cas de la gestion des déchets ménagers en Égypte.

Debout, Lise 22 November 2012 (has links) (PDF)
Cette recherche s'inscrit au croisement de deux problématiques des études urbaines : le gouvernement urbain et les services publics en réseau. Elle étudie le cas de la gestion des déchets ménagers en Égypte à travers trois études de cas (Le Caire, Giza et Alexandrie) où la délégation du service à des entreprises européennes a transformé la gestion urbaine. Avant les Révoltes, l'Égypte, malgré des réformes de libéralisation économique et politique de façade, était demeurée un régime autoritaire et centralisé. Dans ce contexte d'une absence a priori de gouvernement urbain, comment assurer l'adaptation locale et la réponse aux besoins locaux d'une politique publique ? Proposant une grille de lecture du gouvernement urbain, nous étudions sa formation et/ou transformation et les conditions de la territorialisation des politiques publiques à travers la réforme de la gestion des déchets. Définissant ce service public comme " réseau mou ", nous postulons qu'il a des caractéristiques propres à modeler le gouvernement urbain dans sa dimension institutionnelle et horizontale. Trois résultats peuvent être tirés de cette recherche. Tout d'abord, si l'État, pendant le processus de réforme, jouait un rôle central, une partie du service lui échappe dans l'implantation de la politique. Deuxièmement, ce réseau " mou " peut atteindre des objectifs de service public au même titre que les réseaux " durs " traditionnels (eau, assainissement, etc.). Troisièmement, que y compris dans un régime autoritaire, ce service public particulier, a stimulé la formation de gouvernements urbains dans une forme d'autonomie vis-à-vis de l'État.
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Le gouvernement des quartiers populaires. Production de l'espace et régulation politique dans les quartiers non réglementaires de Dakar (Sénégal) et de Tunis (Tunisie)

Legros, Olivier 13 December 2003 (has links) (PDF)
Privilégiant un point de vue spatial, cette étude cherche à préciser la contribution des pratiques spatiales des citadins et celle des politiques d'équipement engagées par l'Etat, dans la banlieue de Tunis, et par l'aide internationale, dans la banlieue de Dakar, au gouvernement des quartiers mal lotis. Au final, il apparaît que la production de l'espace contribue largement à la régulation sociale et politique au sein de ces quartiers. Au moment de la fondation, le peuplement ainsi que la production foncière et immobilière sont à l'origine de structures sociales et politiques marquées par l'interconnaissance (qui résulte notamment des stratégies résidentielles fondées sur le regroupement des familles) et par la relation de clientèle (qui garantit la sécurité foncière et l'accès aux équipements de base). Quant aux politiques urbaines, elles impriment des directions divergentes au gouvernement local : complexification du champ politique, à Dakar ; renforcement de l'"ordre lointain de l'Etat", à Tunis.
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Les entreprises locales de distribution à Grenoble et Metz : des outils de gouvernement énergétique urbain partiellement appropriés / Local public utilities in Grenoble and Metz : partially appropriate urban energy tools

Gabillet, Pauline 21 September 2015 (has links)
L'action publique comme la recherche développent un intérêt croissant pour les relations entre ville et énergie. Cette thèse porte sur la manière dont les opérateurs énergétiques de réseaux participent à l'élaboration et à la mise en œuvre de politiques énergétiques locales et sur la capacité des acteurs politiques urbains à les piloter en ce sens. La question est abordée à partir d'acteurs alternatifs de la distribution d'énergie en France, les entreprises locales de distribution (ELD). Celles-ci assurent depuis plus de cent ans la distribution et la fourniture d'électricité et parfois de gaz et de chaleur dans les territoires de communes qui les possèdent. Elles apparaissent aujourd'hui comme des leviers d'action innovants à la disposition des villes pour développer des politiques énergétiques urbaines. Centrée sur les opérateurs urbains, la thèse examine les situations de GEG à Grenoble et d'UEM à Metz. Malgré leur implantation locale, les ELD accordent depuis quelques années seulement une place importante à l'échelle urbaine dans leurs stratégies d'entreprises. L'organisation sectorielle et centralisée du service public de l'électricité a pendant longtemps happé les ELD, freinant l'émergence d'une approche spécifique de leurs territoires de concession. Les recompositions du modèle économique qu'impose la libéralisation amènent toutefois les ELD à rechercher de nouveaux relais de croissance. Se saisissant d'opportunités liées à la mise à l'agenda de politiques énergie-climat, elles font preuve d'une forte adaptabilité et élaborent de nouvelles stratégies valorisant davantage leur ancrage urbain. Longtemps dominées par des logiques sectorielles d'ordre national, les entreprises locales participent ainsi de plus en plus au développement d'actions énergétiques urbaines. Cet ancrage urbain ne fait pas pour autant des ELD des outils de gouvernement d'une politique énergétique urbaine, qui supposerait une capacité d'initiative et de pilotage des acteurs politiques municipaux en fonction d'objectifs propres. Par l'analyse des exemples de Grenoble et Metz, nous montrons que la construction de l'énergie comme enjeu politique local est à la fois progressive et hétérogène, remettant en cause une approche jusque-là essentiellement économique et industrielle du pilotage des ELD. La politisation en cours se heurte cependant à une expertise limitée des communes sur l'énergie, qui ne parviennent que très imparfaitement à intégrer leurs préoccupations énergético-climatiques dans le pilotage stratégique de leurs entreprises locales. Les changements sont en revanche beaucoup plus importants sur le plan opérationnel, dans des projets qui impliquent des relations partenariales autour d'enjeux énergétiques : plans climat-énergie territoriaux, réponses à appels d'offres nationaux et européens, coordination des réseaux de distribution…L'analyse du modèle énergétique territorial alternatif des ELD proposée dans la thèse montre que le statut local des opérateurs ne suffit pas au développement d'un gouvernement énergétique urbain, lequel procède aussi de la politisation des questions énergétiques et de la construction d'une expertise adaptée au sein des systèmes politico-administratifs urbains / Public action, like research, is becoming increasingly interested in the relationship between cities and energy. This thesis focuses on the ways in which energy network operators participate in the development and implementation of local energy policies and in the capacity of urban political stakeholders to drive these operators in this sense. The question is approached through local public utilities (LPU) as alternative energy distribution stakeholders in France. These companies have ensured supply and distribution of electricity and sometimes gas and heat in the areas where they are present for over one hundred years. They appear today to be innovative levers to action available to cities to develop urban energy policies. Centred on urban operators, this thesis examines the cases of GEG in Grenoble and UEM in Metz. Despite their local roots, LPUs have only in recent years granted an important place in their business strategies to the urban scale. The sectoral and centralised organisation of the electricity public services have for a long time limited the capacities of the LPUs, impeding the emergence of approaches specific to their particular areas. Reconfigurations of the economic model which impose liberalisation cause the ELDs to constantly search for new growth sources. Seizing opportunities from emerging energy-climate policies, they are proving their great adaptability and have devised new strategies valorising to a greater extent their urban roots. These urban roots alone are not enough to make the LPUs governmental tools for urban energy policy, which supposes a capacity for initiative and control by the political stakeholders of their own objectives. Through analysis of the Grenoble and Metz examples, we demonstrate that presenting energy as a local political issue is both progressive and heterogeneous, calling into question an approach to LPU control which until now has been essentially economic and industrial. Politicisation is being hindered by the lack of energy expertise in the communes, which only very infrequently manage to integrate their energy-climate concerns into strategic plans for their local businesses. In contrast, changes in operational plans are much greater in projects which involve partnerships around energy issues: regional climate-energy plans, responses to national and European calls for public tenders, coordination of distribution networks…The analysis of an alternative regional energy model from the LPUs proposed in this thesis demonstrates that the local status of operators is insufficient for the development of urban energy governance, which also operates in the politicisation of energy issues and the development of specially adapted expertise within urban political and administrative systems
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La financiarisation du capitalisme urbain : Marchés immobiliers tertiaires et politiques de développement urbain dans le Grand Paris et le Grand Lyon, les projets des Docks de Saint-Ouen et du Carré de Soie / The financialisation of urban capitalism : Commercial real estate markets and urban development policies in the Greater Paris and Lyon areas, Saint-Ouen's Docklands and the Carré de Soie regeneration projects

Guironnet, Antoine 20 June 2017 (has links)
De nombreux objets et espaces urbains situés dans les métropoles deviennent des actifs financiers. Bureaux, centres commerciaux, résidences étudiantes, grands équipements sont acquis par des fonds d’investissement et des sociétés cotées qui capitalisent sur les flux de revenus futurs générés par l’usage de ces bâtiments par des entreprises et des habitants. Le redéveloppement urbain à travers l’aménagement de quartiers mixtes se retrouve, par l’entremise des circuits de financement des marchés immobiliers, branché sur les marchés financiers. La thèse se propose d’analyser cette financiarisation du capitalisme urbain à partir de l’articulation des politiques des gouvernements urbains et des stratégies financières des gestionnaires d’actifs immobiliers. Les rapports de pouvoir entre ces deux acteurs et leurs effets socio-spatiaux et matériels sont interrogés à partir d’une comparaison de deux grands projets d’aménagements situés dans le Grand Paris et le Grand Lyon. C’est dans cette perspective que l’enquête porte sur les projets opérationnels, mais aussi sur les salons immobiliers où ils sont présentés, et les stratégies métropolitaines.La recherche montre qu’en dépit d’orientations politiques différentes, la construction d’immobilier tertiaire standardisé, polarisé, et réservé à quelques grandes entreprises conditionne le redéveloppement urbain dans les deux cas. Ces conditions correspondent aux standards d’investissement sélectifs des gestionnaires d’actifs, que les conseils en immobiliers et les promoteurs relayent auprès des gouvernements urbains. Elles résultent de processus dont la conflictualité varie en fonction des agendas locaux. Après d’intenses négociations menées par les promoteurs, la municipalité de Saint-Ouen a renoncé à certains principes structurants du projet des Docks. L’aménagement du Carré de Soie s’est au contraire traduit par un consensus entre promoteurs et le Grand Lyon autour de la réalisation d’un pôle tertiaire. Deux configurations locales sont avancées pour interpréter ce résultat comparatif propice à la financiarisation. La faiblesse de la régulation de la production de bureaux à l’échelle de la métropole parisienne conduit à des négociations localisées au sein du projet, où les objectifs municipaux sont contraints par la hiérarchisation des priorités politiques, les modalités de financement de l’aménagement et la matérialité du foncier. Dans la métropole lyonnaise, l’institutionnalisation d’une politique de l’offre immobilière portée par l’exécutif et les services de développement économique du Grand Lyon organise la circulation des standards d’investissement à l’échelle de l’agglomération et renforce leur poids sur l’aménagement.À partir de ces résultats, la thèse propose une lecture d’économie politique urbaine de la financiarisation de l’environnement urbain alternative à la théorie marxienne, en insistant sur le rôle des gestionnaires d’actifs et soulignant ses médiations. Elle contribue aux théories du pouvoir urbain en montrant le poids limité des agendas locaux sur les effets sélectifs de la financiarisation, et en discutant la formation, à certaines conditions, d’une coalition de croissance financiarisée / Myriads of urban objects and spaces located in city-regions have turned into financial assets. Office buildings, shopping malls, student dwellings, and large utilities are purchased by investment funds and listed property companies, which seek to capitalise on the future income streams based on their use by firms and people. Urban redevelopment and financial markets are thus intertwined through the financing circuits of property markets. By analysing the interactions between the financial strategies of real estate asset managers and the urban development policies of city governments, the thesis sets out to analyse this financialisation of urban capitalism. In order to question their power relationships and their socio-spatial and material outcomes, it develops a comparison between two large-scale, mixed-use urban redevelopment projects located in the Greater Paris and Greater Lyon areas. The comparison is based on the investigation of the projects, commercial real estate fairs where they are showcased to investors, and metropolitan strategies.Despite different local agendas, both projects leads to the production of standardised and spatially clustered commercial real estate buildings whose access is limited to a restricted set of tenants, thus strongly constraining urban redevelopment policies. Such characteristics correspond to the selective expectations of asset managers, whose investment standards are circulated by real estate brokers and developers to city governments. They result from different processes, which involve more or less conflicts according to local agendas. Faced with intense opposition from developers, the city of Saint-Ouen had to back on several key goals of the project, whereas the redevelopment of the Carre de Soie was undertaken on the basis of a strong consensus between local developers and the Greater Lyon metropolitan authority. In order to account for these differences, the thesis identifies two local configurations conducive of financialisation. In Saint-Ouen’s Docklands case, weak regulation at the city-region scale between cities competing to attract businesses contributes to localised power relationships; their results depend in turn from the combination between priority-setting, redevelopment financing and land materiality. In the Carre de Soie case, the institutionalisation of a property-led policy carried out by the metropolitan executive and its economic development staff has organised the circulation of investment standards at the city-region scale, thereby enhancing their impact on urban redevelopment.Based on these results, the thesis offers an urban political economy of the financialisation of urban production which, compared to Marxian theory, highlights the role of real estate asset managers and pays attention to the mediations of such a process. It also contributes to theories of urban power by emphasising the limited explanatory power of local agendas on the selective effects of financialisation. Eventually, it discusses how, under specific circumstances, an urban financialised coalition emerges
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La question du Grand Paris (2001-2012) / The Greater Paris issue (2001-2012)

Chauvel, Jeanne 10 December 2015 (has links)
Le Grand Paris est une utopie en 2001, utopie qui va jouer un rôle moteur dans le changement de l’ordre institutionnel francilien de l’aménagement du territoire dans la décennie (2001-2012). Cette idée se manifeste dans trois processus menés conjointement : 1. une politique de coopération entre élus locaux mise en place par la Ville de Paris dès 2001 ; 2. un projet d’aménagement du territoire dès 2004 avec la révision du schéma directeur d’Ile-de-France, et dès 2008 avec un projet gouvernemental d’aménagement ; 3. un projet de réforme institutionnelle de changement d’échelle avec la création d’un gouvernement métropolitain. L’idée Grand Paris se matérialise par la mise en oeuvre d’un gigantesque réseau de transports publics autour de Paris depuis2010 et par une institution métropolitaine en 2014. Ces réalisations trouvent leurs racines dans les luttes institutionnelles et politiques de la décennie 2000.Cette monographie sur le Grand Paris illustre la problématique du changement d’échelle en contexte de forte concurrence entre métropoles mondiales. A travers l’analyse du système d’acteurs publics (en particulier la Ville de Paris, les maires de l’agglomération, le Conseil régional d’Ile-de-France et l’Etat), il s’agit de comprendre quels sont les usages du Grand Paris par ces acteurs,comment se construisent leurs représentations, et quels sont les blocages institutionnels contre la montée en puissance de l’échelon politique métropolitain. On montrera que l’on peut combiner utilement les trois variables d’analyse du changement que sont les intérêts, les idées et les institutions pour comprendre ce que révèle le problème public « Grand Paris » de l’évolution des relations entre l’Etat, la ville de Paris et le Conseil régional d’Ile-de-France. / The Greater Paris in in 2001 an utopia. However this planning vision for Paris has brought major changes to the Ile-de-France governance regarding urban development from 2001 to 2012. Three processes jointly carried out illustrate this idea: 1- Since 2001 the City of Paris has been encouraging cooperation between local elected representatives. 2- The Ile-de-France regional development plan has been reviewed since 2004 and as of 2008 a governmental urban development project has been formulated. 3- A new governance project which includes the creation of a metropolitan government has been discussed. The Greater Paris project has led to a new ambitious public transportation plan for its suburbs (2010) and the creation of a metropolitan government(2014). All of these achievements are the result of institutional and political conflicts from the last decade.This monography on the Greater Paris illustrates the issue of urban change of scale in thecontext of increased competition between cities. It aims at understanding the standpoints of public actors (the City of Paris, local mayors, the Ile-de-France region, the State): how they intend to use the Greater Paris idea, how they build up their representations of it and what are the institutional resistance against a metropolitan government. The analytical frame of this study combines three change variables - interests, ideas and institutions – to better understand how the Greater Paris project has changed the regional governance (2001-2012).
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Les réseaux transnationaux du vélo : Gouverner les politiques du vélo en ville : De l’utopie associative à la gestion par les grandes firmes urbaines (1965-2010) / The transnational bike networks : Governing the urban bike policies : From associative utopia to the management of large compagnies (1965-2010)

Huré, Maxime 04 October 2013 (has links)
Le développement du vélo en ville constitue aujourd’hui un impératif pour les élus, notamment au regard des injonctions en faveur du développement durable. Dans les années 2000, les dispositifs de vélos en libre service se sont imposés dans la majorité des villes européennes. Si leur développement a été guidé par des considérations écologiques, ces dispositifs valorisent plus généralement l’innovation politico-institutionnelle et le dynamisme économique des villes. Ces dispositifs se sont imposés grâce à des réseaux transnationaux structurés autour de la thématique du vélo. Ces réseaux invitent à considérer les échanges transnationaux comme vecteurs de transformations dans l’action publique urbaine. Les préoccupations pour le développement du vélo ont une histoire qui s’inscrit dans une série d’interactions entre les villes depuis les années 1970. L’analyse de la formation et des effets des réseaux transnationaux du vélo permet de définir des périodes et des régularités dans ces recompositions qui affectent à la fois les politiques du vélo en ville et l’organisation des pouvoirs politiques urbains. Une première période structurée par l’activité transnationale des associations de défense du vélo invite à comprendre le rôle des échanges dans la définition d’un problème public puis sa mise à l’agenda dans l’ensemble des villes européennes au cours des années 1970. Le traitement des problèmes pousse les élus et les agents administratifs à s’investir dans les échanges transnationaux pour construire une nouvelle compétence municipale fondée sur les expertises associatives. Cet investissement des municipalités caractérise la deuxième période, dans laquelle les municipalités s’affirment dans la mise en œuvre des politiques publiques du vélo en institutionnalisant des réseaux de collectivités au cours des années 1980-1990. Enfin, une troisième période s’engage à partir des années 2000 avec l’arrivée des entreprises du mobilier urbain et de l’affichage publicitaire dans les échanges transnationaux. Cet investissement des entreprises engendre une intense circulation des systèmes de vélos en libre service et confronte les élus urbains à l’exercice d’une régulation des relations avec ces grandes firmes, autant dans les interactions transnationales que dans celles qui se déroulent sur les territoires pour la gestion des services urbains. Ces réseaux transnationaux du vélo sont un moyen d’organiser les pouvoirs locaux et de légitimer les élus municipaux dans la conduite de l’action publique urbaine. / Today, development of urban cycling is a must for politicians, particularly considering injunctions in favor of sustainable development. In the 2000s, bike sharing systems emerged in most European cities. If development was guided by ecological considerations, more generally, these services add value to political and institutional innovation and to the economic vitality of cities. Bike sharing systems were imposed thanks to transnational networks around the theme of the bike. These networks invite us to consider transnational exchanges as vectors of change in urban policies. The development of cycling has a history which is the result of many interactions between cities since the 1970s. The analysis of the creation and the effects of bicycle transnational networks allows us to define time periods and patterns in the evolutions that affect both urban cycling policies and organization of urban political power. A first period, structured by transnational activity of urban cyclist associations, helps us to understand the role of these interactions in the definition of a public issue, and of the inclusion of these questions in the agenda of many European cities during the 1970s. Problem solving encourages decision makers to engage in transnational exchanges to build a new municipal jurisdiction based on associative expertise. This municipal investment characterizes the second period, in which municipalities intensify the implementation of cyclist public policies by institutionalizing city networks in the years 1980-1990. Finally, a third period begins in the 2000s, with the appearance of companies in the area of urban furniture and outdoor advertising in transnational exchanges. These firms generate a heavy circulation of bike sharing systems, and pose the question for decision makers how to manage their relationships with these large companies, both on a transnational level and as far as the management of urban services is concerned. These bicycle transnational networks are a way to organize local authorities and to legitimate decision makers in the management of urban public policies.

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