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La peur de récidive du cancer chez les femmes ayant été traitées pour un cancer et étant porteuses d'une mutation génétique BRCA1/2Michel, Alexandra 09 November 2022 (has links)
Contexte théorique. La peur de la récidive du cancer (PRC) est la crainte que le cancer revienne dans le même organe ou dans une autre partie du corps. Elle touche pratiquement tous les patients qui ont été traités pour un cancer, à des degrés divers. Les femmes traitées pour un cancer du sein et qui sont porteuses d'une mutation des gènes BRCA1 ou BRCA2 ont un risque élevé d'avoir un nouveau cancer. Aucune étude n'a encore évalué la PRC spécifiquement dans cette population. Objectif. Cette étude, menée chez des femmes traitées pour un cancer du sein et porteuses d'une mutation des gènes BRCA1/2, vise à : (1) évaluer le niveau moyen de PRC et estimer la proportion de patientes présentant un niveau clinique de PRC globalement et dans différents sous-groupes (p. ex., BRCA1 vs BRCA2 ; groupes d'âge) ; (2) examiner la relation entre la PRC et certaines variables psychologiques (p. ex., évitement, intolérance à l'incertitude) et la qualité de vie ; (3) investiguer si le niveau de PRC varie selon le traitement curatif et préventif reçu; et (4) évaluer la relation entre la PRC et la présence de conflits décisionnels ou de regrets face aux différentes options préventives. Méthode. Les participantes ont été recrutées par le biais d'un courriel envoyé à une liste de diffusion d'un réseau en oncogénétique (Réseau ROSE). Elles ont été invitées à remplir en ligne une batterie de questionnaires autorapportés afin d'évaluer leur niveau de PRC et d'autres variables psychologiques et de qualité de vie, notamment en utilisant l'Inventaire de la peur de récidive du cancer. Résultats. Un total de 89 femmes a complété l'étude. La majorité des participantes avaient subi une mastectomie préventive (62,9%) et une salpingo-ovariectomie préventive (75,3%) au moment de l'étude. Le score moyen à la sous-échelle de sévérité de l'Inventaire de la peur de la récidive du cancer (IPRC-S) était de 16,8, ce qui dépasse le seuil clinique de 13, et 70,8% des participantes présentaient un niveau clinique de PRC. Les résultats ont également montré qu'un niveau plus élevé de PRC était significativement associé à des scores plus élevés d'anxiété et de dépression, à des scores supérieurs à l'échelle Impact de l'événement puis à de l'évitement et une intolérance à l'incertitude plus élevés, mais pas à la qualité de vie. Aucune différence significative n'a été observée au score global de PRC entre les femmes ayant subi une chirurgie préventive (mastectomie et/ou salpingo-ovariectomie) et celles qui l'envisageaient mais ne l'avaient pas reçue et celles qui ne l'envisageaient pas. Un score de PRC plus élevé était également significativement associé à des niveaux de conflits décisionnels et des regrets plus importants face au choix de recevoir ou non une chirurgie préventive. Conclusion. Ces données suggèrent que la PRC est un problème important pour les femmes traitées pour un cancer du sein et porteuses d'une mutation des gènes BRCA1/2, même après avoir subi une chirurgie prophylactique, une procédure efficace pour réduire le risque de récidive. Cela souligne l'importance de fournir à ces femmes une intervention psychologique qui cible spécifiquement la PRC.
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La peur de récidive du cancer chez les femmes ayant été traitées pour un cancer et étant porteuses d'une mutation génétique BRCA1/2Michel, Alexandra 13 December 2023 (has links)
Contexte théorique. La peur de la récidive du cancer (PRC) est la crainte que le cancer revienne dans le même organe ou dans une autre partie du corps. Elle touche pratiquement tous les patients qui ont été traités pour un cancer, à des degrés divers. Les femmes traitées pour un cancer du sein et qui sont porteuses d'une mutation des gènes BRCA1 ou BRCA2 ont un risque élevé d'avoir un nouveau cancer. Aucune étude n'a encore évalué la PRC spécifiquement dans cette population. Objectif. Cette étude, menée chez des femmes traitées pour un cancer du sein et porteuses d'une mutation des gènes BRCA1/2, vise à : (1) évaluer le niveau moyen de PRC et estimer la proportion de patientes présentant un niveau clinique de PRC globalement et dans différents sous-groupes (p. ex., BRCA1 vs BRCA2 ; groupes d'âge) ; (2) examiner la relation entre la PRC et certaines variables psychologiques (p. ex., évitement, intolérance à l'incertitude) et la qualité de vie ; (3) investiguer si le niveau de PRC varie selon le traitement curatif et préventif reçu; et (4) évaluer la relation entre la PRC et la présence de conflits décisionnels ou de regrets face aux différentes options préventives. Méthode. Les participantes ont été recrutées par le biais d'un courriel envoyé à une liste de diffusion d'un réseau en oncogénétique (Réseau ROSE). Elles ont été invitées à remplir en ligne une batterie de questionnaires autorapportés afin d'évaluer leur niveau de PRC et d'autres variables psychologiques et de qualité de vie, notamment en utilisant l'Inventaire de la peur de récidive du cancer. Résultats. Un total de 89 femmes a complété l'étude. La majorité des participantes avaient subi une mastectomie préventive (62,9%) et une salpingo-ovariectomie préventive (75,3%) au moment de l'étude. Le score moyen à la sous-échelle de sévérité de l'Inventaire de la peur de la récidive du cancer (IPRC-S) était de 16,8, ce qui dépasse le seuil clinique de 13, et 70,8% des participantes présentaient un niveau clinique de PRC. Les résultats ont également montré qu'un niveau plus élevé de PRC était significativement associé à des scores plus élevés d'anxiété et de dépression, à des scores supérieurs à l'échelle Impact de l'événement puis à de l'évitement et une intolérance à l'incertitude plus élevés, mais pas à la qualité de vie. Aucune différence significative n'a été observée au score global de PRC entre les femmes ayant subi une chirurgie préventive (mastectomie et/ou salpingo-ovariectomie) et celles qui l'envisageaient mais ne l'avaient pas reçue et celles qui ne l'envisageaient pas. Un score de PRC plus élevé était également significativement associé à des niveaux de conflits décisionnels et des regrets plus importants face au choix de recevoir ou non une chirurgie préventive. Conclusion. Ces données suggèrent que la PRC est un problème important pour les femmes traitées pour un cancer du sein et porteuses d'une mutation des gènes BRCA1/2, même après avoir subi une chirurgie prophylactique, une procédure efficace pour réduire le risque de récidive. Cela souligne l'importance de fournir à ces femmes une intervention psychologique qui cible spécifiquement la PRC.
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UGT2B17 : marqueur de récidive biochimique du cancer de la prostate après prostatectomie radicaleMelo Garcia, Luciana 05 March 2020 (has links)
L’enzyme uridine glucuronosyltransférase 2B17 (UGT2B17) participe à l’inactivation des androgènes et régule l’exposition de la prostate à ces hormones. Ainsi, les variabilités génétiques de l’UGT2B17 peuvent modifier son activité, changer l’exposition de la prostate aux hormones et possiblement avoir un impact dans l’évolution du CaP. Nous avons étudié l’association des polymorphismes d’UGT2B17 liés à un gain de fonction (rs59678213C>T et rs6817882T>C) avec les niveaux circulants d’hormones et le risque de récidive biochimique chez 526 patients atteints d’un CaP localisé. L’effet de la surexpression d’UGT2B17 par tissue microarray (TMA) sur le phénotype du cancer de la prostate a aussi été évalué dans 239 tumeurs primaires. De plus, les profils hormonaux ont été établis chez 48 patients ayant un CaP localisé et présentant une déficience complète du gène UGT2B17. Comparativement aux nonporteurs, les patients avec le génotype rs59678213TT présentent une réduction de 14% (p = 0.002) des niveaux circulants d’androstérone (ADT). En lien avec un gain de fonction de l’enzyme UGT2B17, ces patients présentent des niveaux plus élevés des métabolites d’androgènes glucuronides, l’ADT-G (16%; p = 0.002) et le 3α-diol-17-G (18 %; p = 0.005). Cette variante génétique est également associée à un risque accru de récidive biochimique (HR = 1.80; 95% IC: 1.23 – 2.64; p = 0.002). Par ailleurs, les patients déficients en UGT2B17 présentent une accumulation des précurseurs surrénaliens (≥ 33 %; p < 0.006). Les patients surexprimant UGT2B17 au niveau tumoral présentent des niveaux abaissés d’antigène prostatique spécifique, des tumeurs plus petites et un taux plus faible de positivité des marges chirurgicales. L’expression des hauts niveaux tumoraux d’UGT2B17 semble être un facteur additionnel de mauvais pronostique (HR = 2.05; 95% IC: 1.04–4.37; p = 0.047). En conclusion, les variations génétiques d’UGT2B17 ainsi que la de surexpression tumorale de la protéine UGT2B17 engendrent des changements significatifs des taux d’hormones androgéniques et semblent avoir un impact sur la progression du CaP / The enzyme uridine glucuronyltransferase 2B17 (UGT2B17) inactivates androgens and influences androgen exposure in the prostate. Thus, UGT2B17 genetic variability can change its activity as well as hormone levels and might have an impact in PCa progression. We have studied the association between UGT2B17 gain-of-function polymorphisms (rs59678213C>T and rs6817882T>C) with hormone levels and the risk of biochemical recurrence in 526 patients who had localized PCa after radical prostatectomy. The effect of UGT2B17 overexpression on PCa phenotype was also analysed in 239 primary tumours by tissue microarray (TMA). Besides, we have determined the hormonal profile of 48 patients with both localized PCa and UGT2B17 complete deletion. When compared to non-carriers, patients having rs59678213TT genotype presented a 14% reduction in androsterone (ADT) levels (p = 0.002). They also had increased levels of glucuronide metabolites such as ADT-G (16% reduction; p = 0.002) and 3α-diol-17-G (18 %; p = 0.005), which is in keeping with greater UGT2B17 activity. Carriers of this genetic variant were also at increased risk of biochemical recurrence (HR = 1.80; 95% CI: 1.23 – 2.64; p = 0.002). Furthermore, patients carrying UGT2B17 complete deletion had increased levels of adrenal precursors (≥ 33 %; p < 0.006). Tumoral overexpression of UGT2B17 was associated with decreased levels of PSA, smaller tumours and lower rates of positive margins. It was also an independent marker for biochemical recurrence (HR = 2.05; 95% CI: 1.04–4.37; p = 0.047). In summary, UGT2B17 genetic variants and tumoral overexpression of UGT2B17 significantly modify androgenic levels and seem to influence PCa progression.
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Analyse radiomique du cancer de la prostate pour la prédiction du pronostic des patients avec un grand risque de récidiveLeBlanc, Danahé 27 January 2024 (has links)
Les options thérapeutiques d'intention curative ont une faible probabilité de succès chez les patients atteints d'un cancer de la prostate avec métastases ganglionnaires. Ainsi, l'obtention d'une méthode de prédiction de la présence ou l'apparition de métastases ganglionnaires est souhaitable. Ce document présente le développement d'un modèle de prédiction de la présence de métastases ganglionnaires à la prostatectomie radicale. Le modèle utilise les marqueurs radiomiques extraits de l'examen FDG-TEP/CT fait en préopératoire. Ces marqueurs issus de la radiomique - définie comme le processus d'extraction quantitative de données exploitables de haute dimension à partir d'images médicales - permettent de quantifier des caractéristiques invisibles à l'œil tels que les paramètres de texture et d'intensité. Dans un premier volet, afin de limiter les erreurs de recalage entre la TEP et le CT, une évaluation de l'extraction des marqueurs radiomiques a été effectuée en comparant la valeur maximale d'absorption standardisée (SUVₘₐₓ) sur l'imagerie TEP. Une méthode de segmentation semi-automatique de la vessie en TEP a été développée de manière à soustraire la vessie de la segmentation de la prostate, ce qui permet une extraction plus juste des marqueurs radiomiques. Dans un second volet, une méthode de sélection des marqueurs radiomiques a été développée afin de réduire les marqueurs redondants et de sélectionner les plus importants, ce qui a permis de sélectionner 17 marqueurs TEP. Lorsque combinés avec l'intelligence artificielle, les marqueurs radiomiques peuvent être utilisés pour la prédiction de différents paramètres cliniques. Un modèle de prédiction utilisant un classificateur par forêts aléatoires a permis d'obtenir des résultats démontrant le potentiel de l'algorithme et des marqueurs radiomiques en FDG-TEP/CT. Une fois couplé aux données cliniques, l'algorithme permet une meilleure prédiction. Une AUC de (79 ± 9) % est obtenue lors de la combinaison du modèle de prédiction avec le stade clinique de la tumeur. / Therapeutic options with curative intent have a low probability of success in patients with prostate cancer with lymph node metastases. Therefore, a method for predicting the presence or development of lymph node metastases is desirable. This document presents the development of a model for predicting the presence of lymph node metastases at radical prostatectomy. The model uses radiomic markers extracted from the preoperative FDG-PET/CT examination. These radiomic markers - defined as the process of quantitatively extracting high-dimensional usable data from medical images - allow the quantification of features invisible to the eye such as texture and intensity parameters. In the first part, to limit the misalignment errors between PET and CT, an evaluation of the extraction of radiomic markers was carried out by comparing the standardized maximum absorption value (SUVₘₐₓ) on PET imaging. A semi-automatic PET bladder segmentation method was developed to subtract the bladder from the prostate segmentation, allowing a more accurate extraction of radiomic markers. In the second phase, a method for selecting radiomic markers was developed to reduce redundant markers and to select the most important ones, resulting in the selection of 17 PET markers. When combined with artificial intelligence, radiomic markers can be used for the prediction of various clinical parameters. A prediction model using a random forest classifier provided results demonstrating the potential of the algorithm and radiomic markers in FDG-PET/CT. Once coupled with clinical data, the algorithm allows a better prediction. AUC of (79 ± 9) % is obtained when combining the prediction model with the clinical stage of tumor.
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Environnement psychosocial au travail et récidive d'évènements coronariens : un étude prospective de six ansÉboulé Épouse Aboa, Alloua Corine 12 April 2018 (has links)
OBJECTIFS : 1) Déterminer si une exposition à une demande psychologique élevée et une faible latitude décisionnelle augmente le risque de récidive d'événements coronariens (décès par maladie coronarienne, infarctus du myocarde (IM) et angine instable) sur une période de 5,9 ans chez des travailleurs ayant eu un premier IM; 2) Déterminer si les propriétés psychométriques des échelles du modèle « déséquilibre efforts-reconnaissance » au travail peuvent être reproduites dans cette population; et 3) Déterminer si le déséquilibre « efforts-reconnaissance » et ses composantes augmentent le risque de récidive d'événements coronariens sur une période de 4,6 ans dans cette population. METHODES : Une étude prospective de 5,9 années a été réalisée auprès de 972 hommes et femmes de 35 à 59 ans qui sont retournés à un travail rémunéré après un premier IM. Les participants ont été interrogés 6 semaines (en 1996-98), 2 ans (1998-2000) et 6 ans (2003-05) après leur retour au travail. La demande psychologique, la latitude décisionnelle et le déséquilibre « efforts-reconnaissance » ont été mesurés à l'aide des questionnaires de Karasek et de Siegrist. Les propriétés psychométriques des échelles du modèle déséquilibre « efforts-reconnaissance » ont été évaluées à l'aide des données de la seconde entrevue (1998-2000). RESULTATS : L'exposition chronique à une demande psychologique élevée et à une faible latitude décisionnelle était associée à un risque accru de récidive d'événements coronariens (risque relatif [RR] ajusté =1,61; intervalle de confiance [IC] à 95%= 1,00- 2,59), et ce indépendamment des autres facteurs de risque. Les qualités psychométriques des échelles du modèle déséquilibre «efforts-reconnaissance» ont été reproduites et supportent sa validité. Le déséquilibre «efforts-reconnaissance» de même qu'une faible reconnaissance étaient associés à un risque accru de récidive d'événements coronariens (RR ajusté=l,55; IC=0,96-2,49 et 2,01; IC=l,31-3,07). Ces associations étaient atténuées après ajustement pour les facteurs médiateurs potentiels. Les associations observées étaient plus marquées chez les femmes que chez les hommes. CONCLUSION : L'exposition à des contraintes psychosociales au travail entraîne un risque accru de récidive d'événements coronariens chez des travailleurs ayant eu un premier IM. / OBJECTIVES : 1) To determine whether job strain (high psychological demands and low decision latitude) increases the risk of recurrent coronary heart disease (CHD) events (fatal CIID, non-fatal myocardial infarction (Ml) and unstable angina) on a 5.9 year-period among workers who returned to work after a first MI; 2) To determine whether the psychometric properties of the effort-reward imbalance (ERI) at work scales could be replicated in this population; and 3) To determine whether ERI at work and the ERI components increase the risk of recurrent CHD on a 4.6-year period in this population. METHODS: A 5.9-year prospective study was conducted among 972 men and women aged 35-59 years who returned to work after a first MI. Participants were interviewed 6 weeks (1996-98) then 2 (1998-2000) and 6 years (2003-05) after their return to work. Psychological demands, decision latitude, ERI and its components were measured with the Karasek and Siegrist questionnaires. Chronic job strain exposure was defined as high psychological demands and low decision latitude at both first two interviews. The psychometric properties of the ERI scales were evaluated using data from the second interview (1998-2000). RESULTS: Chronic job strain was associated with an increased risk of recurrent CHD (adjusted hazard ratio [HR], 1.61; 95% CI, 1.00-2.59), independently of other risk factors. The psychometric properties of the effort-reward imbalance (ERI) model scales were reproduced and support its validity. ERI and low reward were associated with recurrent CHD (respective adjusted HR= 1.55, 95% Cl: 0.96, 2.49 and 2.01, 95% Cl: 1.31, 3.07). These associations were attenuated after additional adjustment for potential mediators. The associations tended to be stronger among women than men. CONCLUSION: Exposure to psychosocial factors at work increases the risk of recurrent CHD among workers who returned to work after a first IM
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Étude des mécanismes régissant l'efficacité photodynamique sélective de l'Héxylaminolévulinate-Protoporphyrine IX dans le traitement du cancer de la vessie. Application dans le cadre de la prévention de ses récidives.Berrahmoune, Saoussen 06 March 2009 (has links) (PDF)
Le cancer de la vessie représente la deuxième cause de cancer de l'appareil urinaire. Ses tumeurs se caractérisent par des taux de récidives très élevés dont l'une des causes est la réimplantation de cellules tumorales après la résection transuréthrale. La thérapie photodynamique (PDT) est basée sur l'action d'un photosensibilisateur qui en présence de la lumière et de l'oxygène induit la synthèse d'espèces réactives de l'oxygène, toxiques pour les cellules. <br />Nous avons développé cette modalité d'une part pour le traitement des tumeurs urothéliales non invasives de la vessie et d'autre part pour prévenir les récidives de ce type de cancer. Les études ont été réalisées en préclinique sur des rates Fischer 344 implantées par des tumeurs vésicales orthotopiques et syngéniques. Le traitement photodynamique a été développé en utilisant l'Hexvix® précurseur de protoporphyrine IX (PpIX). <br />Dans une première partie, les paramètres biologiques liés à la PpIX et qui régissent l'efficacité du traitement photodynamique des tumeurs vésicales ont été déterminés en fonction de deux concentrations d'Hexvix® (8 et 16 mM) induisant des effets photodynamiques diamétralement opposés. <br />Nous avons montré que l'efficacité du traitement obtenue pour 8 mM d'Hexvix® était liée à la localisation mitochondriale du photosensibilisateur induisant des dommages pro-apoptotiques après PDT. <br />Dans une deuxième partie, nous avons étudié la possibilité de réduire les récidives des tumeurs vésicales en utilisant la PDT suite à la résection transuréthrale dirigée par fluorescence. Un modèle préclinique chez le rat mimant la situation post résection transuréthrale a été mis au point. Nous avons montré que les cellules tumorales étant chargées de PpIX, la PDT entraîne leur destruction et donc une diminution significative du pourcentage de l'implantation tumorale. <br />La PDT utilisant Hexvix®/PpIX est une modalité de traitement alternative intéressante pour le traitement des tumeurs vésicales non musculo-invasives et pour la prévention de ses récidives.
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Résultats à long terme des chirurgies de sténoses sous-aortiquesCameron-Gagné, Maude 13 December 2023 (has links)
L'obstruction sous-aortique fibromusculaire est une pathologie progressive et récurrente, qui sans intervention peut avoir de lourdes conséquences cliniques. Présentement, le suivi rapporté dans la littérature est d'environ 12 ans. L'histoire du suivi des patients est en cours d'écriture et les complications à long terme des chirurgies du passé commencent à se dévoiler. L'issue principale de l'étude était de déterminer la prévalence des récidives ainsi que le moment de la ré-intervention. Les issues secondaires étaient les suivantes : 1- caractériser les patients atteints de sténose sous-aortique; 2- déterminer la survie actuarielle, la liberté de ré-opération pour récidive de membrane et la liberté de ré-opération pour toutes les causes cardiaques; 3- déterminer les facteurs de risque de récidive, y compris les effets d'une myectomie; 4- caractériser l'évolution de la sténose sous-aortique en utilisant des données échocardiographiques de gradient maximum et moyen en aortique; et 5- caractériser l'évolution de la régurgitation aortique. La base de données de chirurgie cardiaque, regroupant l'Institut Universitaire de Cardiologie et de Pneumologie de Québec (IUCPQ) et le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Québec, a été interrogée de 1962 à 2020 . Au total, 164 patients ont été identifiés, dont 56% étaient des hommes. L'âge des patients lors de la première intervention de fibromyectomie était de 11,5 (5-33) ans. Les gradients aortiques pic et moyen en préopératoire étaient respectivement de 64 et 37 mmHg. Le suivi, d'une durée moyenne de 18,6 ± 15,2 ans (médiane 13,1 et jusqu'à 52,5 ans), a été complété chez tous les patients. La première intervention de fibromyectomie était précédée d'un autre type d'intervention chirurgicale chez 39,6% des patients. Une procédure concomitante à l'intervention pour membrane sous-aortique a été effectuée chez 55,5% des patients. Une myectomie associée à l'intervention a été réalisée chez 39 % des patients. Une récidive cliniquement significative d'obstruction fibromusculaire sous-aortique nécessitant une correction chirurgicale est survenue chez 26,2% des patients (43 patients). Parmi ceux-ci, 7 patients ont subi une myectomie concomitante lors de la ré-intervention. La récidive est survenue après une moyenne de 19,3 ± 13,7 ans. Le taux de survie global était de 92 %, 85 % et 78 % respectivement, à 10, 20 et 30 ans. L'absence de ré-intervention (toutes causes confondues) était de 84 %, 67 % et 54 % respectivement, à 10, 20 et 30 ans. L'évolution de la récidive d'obstruction sous-aortique était différente selon l'âge du patient au moment de la chirurgie (< 5 ans vs > 5 ans). L'absence globale de récidive de membrane sous-aortique était à 10, 20 et 30 ans respectivement, de 89 %, 77 % et 64 %. Une courbe de ROC sur le risque de récidive a montrée qu'un gradient aortique maximal de 50 mmHg donne une sensibilité de 72,5 % et une spécificité de 86,4 %, alors qu'un gradient aortique moyen de 27 mmHg donne une sensibilité de 67,7 % et une spécificité de 87,4 %. La prévalence des récidives chirurgicales après réparation d'une sténose sous-aortique est de 26 %. La récidive survient principalement après dix ans de suivi. Ces données appuient fortement la nécessité d'un suivi à vie pour ces patients. / Subaortic fibromuscular obstruction is a progressive and recurrent pathology that can lead to death if no intervention is performed. Currently, the reported follow-up is approximately 12 years. The history of patient follow-up is currently being written and the long-term complications of past surgeries are beginning to unfold. The main outcome of the study was to determine the prevalence of recurrences as well as the timing for reoperation. The secondary outcomes were: 1- characterize patients with subaortic stenosis; 2- determine actuarial survival, freedom from reoperation for membrane recurrence, freedom from reoperation for all cardiac causes; 3- determine risk factors of recurrence, including the effects of a myectomy; 4- characterize the evolution of the subaortic stenosis using echocardiographic data on the maximum and average aortic gradient; and 5- characterize the evolution of aortic regurgitation. The cardiac surgery database of the Institut Universitaire de Cardiologie et de Pneumologie de Québec (IUCPQ) and the Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Québec, was queried from 1962 to 2020. A total of 164 patients were identified with 56% of men. The patient's age during the first fibromyectomy was 11.5 y (5-33) years. The preoperative peak and mean aortic gradients were 64 and 37 mmHg, respectively. Follow-up was complete in all cases with a mean duration of follow-up of 18.6 ± 15.2 years (median 13.1 and up to 52.5 years). The first fibromyectomy intervention was preceded by another type of surgical intervention for 39.6% of patients. A concomitant intervention to the subaortic membrane procedure was required for 55.5% of the patients. An associated myectomy procedure was performed in 39% of patients. Clinically significant recurrence of subaortic fibromuscular obstruction requiring surgical correction occurred in 26.2% (43 patients). Of these, 7 patients underwent an additional myectomy during reoperation. Recurrence occurred after an average of 19.3 ± 13.7 years. The overall patient survival rate was 92%, 85% and 78% of patients alive at 10, 20 and 30 years, respectively. The absence of reoperation (all causes combined) was 84%, 67% and 54% at 10, 20 and 30 years, respectively. The evolution of the recurrence of subaortic obstruction was markedly different according to the age at the time of the surgery (< 5 years vs > 5 years). The overall freedom from subaortic membrane recurrence at 10, 20, and 30 years was 89%, 77%, and 64%, respectively. A ROC curve for the risk of recurrence shows that a maximum aortic gradient of 50 mmHg has a sensitivity of 72.5% and a specificity of 86.4%, whereas an average aortic gradient of 27 mmHg has a sensitivity of 67.7% and a specificity of 87.4%. The prevalence of surgical recurrences after repair of subaortic stenosis is 26%. Recurrence mainly occurs after ten years of follow-up. These data strongly support the need for a lifelong follow-up for these patients.
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Prévention de la rechute en réalité virtuelle : stratégies pour faire face aux situations à risqueGilbert Baril, Chanelle 10 February 2024 (has links)
Les joueurs pathologiques en traitement doivent être préparés à faire face aux situations à risque de leur quotidien. Ainsi, il est d’usage, au cours du traitement, de les aider à développer et mettre en pratique différentes stratégies pour prévenir les rechutes. Toutefois, peu d’études se sont intéressées aux types de stratégies proposées par les joueurs lors d’une thérapie. Le traitement du jeu pathologique a connu des avancées dans les dernières années en utilisant la réalité virtuelle pour exposer les joueurs à leur désir de jouer. Comment cette modalité de traitement influence les stratégies de prévention de rechute reste à évaluer. La présente étude vise donc à identifier et classifier les stratégies proposées par les joueurs pour gérer leur désir de jouer lorsqu’ils sont confrontés à des situations à risque d’une exposition en réalité virtuelle. Des enregistrements de dix joueurs pathologiques ayant pris part à une séance de prévention de la rechute en réalité virtuelle ont été transcrits en verbatim. Des analyses qualitatives de type déductif et inductif ainsi qu’une procédure d’accord interjuges ont été utilisées pour analyser les discours des joueurs. L’analyse thématique a permis d’identifier six stratégies comportementales et sept stratégies cognitives. Les résultats montrent une diversité de stratégies comportementales et cognitives habituellement retrouvée dans les thérapies cognitives-comportementales, telle que d’adopter un discours réaliste, s’abstenir de jouer, penser aux conséquences du jeu ou faire une activité alternative. En étant directement confrontés à une situation à risque d’un environnement de bar, le recours à l’évitement semble être l’une des solutions clés pour les participants. Finalement, l’interaction avec l’intervenant et les sessions précédentes de restructuration cognitive modulent potentiellement les stratégies abordées pendant la séance. Des études supplémentaires incluant un suivi à plus long terme sont nécessaires afin de déterminer si ces stratégies sont utilisées et efficaces une fois la thérapie terminée.
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Exploration qualitative des facteurs affectant l'évolution symptomatique des patients atteints d'un trouble bipolaire suivant leur participation à un groupe psychoéducatifChevallier, Manon 21 September 2018 (has links)
Introduction. Le Life Goals Program (LGP), un programme axé sur la psychoéducation auprès d’une clientèle souffrant d’un trouble bipolaire (TB), est efficace mais implique néanmoins des rechutes. Les objectifs de l’étude sont d’identifier les facteurs de rechute et de protection présents chez des patients bipolaires et d’explorer l’association entre ces facteurs et la présence ou l’absence d’une rechute à 6 et 12 mois suivant la fin d’un groupe psychoéducatif. Méthodologie. Les propos de 41 participants ont été recueillis et les données ont été analysées qualitativement et quantitativement. Résultats. Les analyses qualitatives ont permis d’identifier quatorze facteurs de rechute, dont six sont nommés le plus fréquemment par tous participants confondus : la présence d’états affectifs positifs ou négatifs, les habiletés de gestion du TB non optimales, un évènement de vie stressant, une hygiène de vie non optimale, des difficultés de sommeil et des conflits interpersonnels. Toutefois, les analyses quantitatives (khi carré) suggèrent que cinq facteurs semblent avoir marqué la majorité des participants ayant rechuté à 6 et 12 mois : la présence d’états affectifs positifs ou négatifs, les habiletés de gestion du TB non optimales, les difficultés de sommeil, les difficultés en lien avec la médication et les difficultés cognitives. Ensuite, les cinq facteurs de protection nommés le plus fréquemment pour tous participants confondus sont : les habiletés de gestion du TB, un bon réseau social, consulter un professionnel de santé, faire des activités plaisantes et avoir une saine hygiène de vie, alors que les résultats des tests statistiques suggèrent que seulement trois facteurs de protection ressortent chez les participants qui n’ont pas rechuté 12 mois après le groupe : les habiletés de gestion du TB, consulter un professionnel et la survenue d’un évènement positif. Conclusions. Cinq facteurs de rechute et trois facteurs de protection semblent prédominants dans l’évolution du TB.
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Vers une conceptualisation multidimensionnelle de la peur de la récidive du cancer : évaluation, nature des pensées intrusives et comorbidité psychiatriqueSimard, Sébastien 13 April 2018 (has links)
La peur de la récidive du cancer (PRC) est un problème fréquent chez les patients atteints de cancer qui a des répercussions négatives sur leur fonctionnement et leur qualité de vie. Malgré ce constat, peu d'études ont porté spécifiquement sur ce sujet ce qui limite notre compréhension du phénomène. Cette situation pourrait s'expliquer en partie par la complexité et l'hétérogénéité de la PRC, mais aussi par l'absence d'instruments de mesure reflétant la nature multidimensionnelle de la PRC. La présente thèse compte trois articles empiriques qui visaient à répondre aux objectifs suivants : (a) développer et évaluer les propriétés psychométriques d'un nouveau questionnaire multidimensionnel évaluant la PRC, soit / 'Inventaire de la peur de la récidive du cancer (IPRC), et évaluer sa capacité à dépister la présence d'un niveau clinique de PRC; (b) explorer la présence de profils spécifiques de PRC en utilisant une conceptualisation multidimensionnelle de la PRC; (c) décrire la nature des pensées intrusives associées à la PRC et investiguer les stratégies d'adaptation utilisées pour composer avec la PRC; et (d) documenter la comorbidité psychiatrique (actuelle et passée) et les traits de personnalité des patients présentant un niveau clinique de PRC. Pour ce faire, une banque de données médicales provinciale a été utilisée pour sélectionner aléatoirement un échantillon de patients ayant été traités pour un cancer du sein, de la prostate, de poumon et colorectal au cours des dix dernières années. Les patients sélectionnés (Étude 1 : N = 600; Étude 2 : N = 1984) ont par la suite reçu, par la poste, une batterie de questionnaires d'auto-évaluation et certains d'entre eux ont été invités pour une entrevue clinique (Étude 3 : N = 60). Globalement, la présente thèse confirme l'importance d'une conceptualisation multidimensionnelle de la PRC. Elle propose un nouveau questionnaire, l'IPRC, capable d'évaluer les différents aspects de la PRC et de dépister la présence d'un niveau clinique (i.e., pathologique) de PRC. Elle révèle la présence de quatre profils distincts de PRC variant en fonction de la sévérité de la PRC et la fréquence d'utilisation des stratégies d'adaptation. Elle montre que la nature des pensées intrusives associées à la PRC varie sur un continuum entre les inquiétudes et les obsessions en fonction de la sévérité de la PRC. De plus, elle révèle la présence de comorbidité psychiatrique associée à la PRC clinique, particulièrement avec les troubles anxieux. Enfin, elle contribue à une meilleure compréhension de la PRC et suggère des pistes d'intervention psychologique.
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