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Omega‑3 fatty acids in bipolar patients with a low omega‑3 index and reduced heart rate variability: the “BIPO‑3” trialBerger, Michael, Seemüller, Florian, Voggt, Alessandra, Obermeier, Michael, Kirchberg, Franca, Löw, Anja, Riedel, Michael, von Schacky, Clemens, Severus, Emanuel 22 February 2024 (has links)
Background: Research suggests that a low omega-3 index may contribute to the low heart rate variability and the increased risk of cardiovascular morbidity and mortality in bipolar disorders. However, so far, no intervention trial with EPA and DHA has been conducted in bipolar patients attempting to increase their heart rate variability. - Methods: 119 patients with bipolar disorder according to DSM-IV were screened, with 55 euthymic bipolar patients—owing to inclusion criteria (e.g. low omega-3 index (< 6%), SDNN < 60 ms.)—being enrolled in a randomized, double-blind, 12-week parallel study design with omega-3 fatty acids (4 capsules of 530 mg EPA, 150 mg DHA) or corn oil as a placebo, in addition to usual treatment. Heart rate variability as well as the omega-3 index were measured at baseline and at the endpoint of the study. - Results: A total of 42 patients (omega-3: n = 23, corn oil: n = 19) successfully completed the study after 12 weeks. There was a significant increase in the omega-3 index (value at endpoint minus value at baseline) in the omega-3 group compared to the corn oil group (p < 0.0001). However, there was no significant difference in the change of the SDNN (value at endpoint minus value at baseline) between the treatment groups (p = 0.22). In addition, no correlation between changes in SDNN and change in the omega-3 index could be detected in the omega-3 group (correlation coefficient = 0.02, p = 0.94) or the corn oil group (correlation coefficient = − 0.11, p = 0.91). Similarly, no significant differences between corn oil and omega-3 group regarding the change of LF (p = 0.19), HF (p = 0.34) and LF/HF ratio (p = 0.84) could be demonstrated. - Conclusions: In our randomized, controlled intervention trial in euthymic bipolar patients with a low omega-3 index and reduced heart rate variability no significant effect of omega-3 fatty acids on SDNN or frequency-domain measures HF, LF and LF/HF ratio could be detected. Possible reasons include, among others, the effect of psychotropic medication present in our trial and/or the genetics of bipolar disorder itself. Further research is needed to test these hypotheses.
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The Effect of Fall Prevention Exercise Programmes on Fall Induced Injuries in Community-Dwelling Older Adults / La prévention des chutes et des blessures dues aux chutes par l’exercice physique chez les personnes âgéesEl-Khoury, Fabienne 15 May 2015 (has links)
IntroductionLes chutes et les blessures dues aux chutes représentent un véritable enjeu de santé publique. Les programmes d’exercices physiques axés sur l’équilibre permettent de réduire de 30 à 40% le taux de chutes chez les personnes âgées vivant à leur domicile. Cependant, leur efficacité sur la prévention des traumatismes dus aux chutes n’a pas été établie.Ce travail comporte 2 parties :- Une revue systématique de la littérature et méta-analyse des résultats d’essais contrôlés randomisés (ECR) qui évaluent l’efficacité de l’exercice sur différents types de chutes traumatiques chez les personnes âgées en milieu communautaire. - L’analyse des données de l’ECR multicentrique ‘Ossébo’, qui évalue l’efficacité d’un programme d’exercice physique de prévention de chutes traumatiques chez des femmes âgées.MéthodesRevue systématiqueDes recherches bibliographiques ont été effectuées pour repérer les ECR de prévention des chutes par l’exercice physique, réalisés chez des personnes âgées vivant à leur domicile, et présentant des données sur les chutes traumatiques.Ensuite, on a regroupé les définitions des chutes traumatiques trouvées dans les études sélectionnées en 4 catégories :A/ avec conséquence.B/ avec recours à des soins médicaux. C/ ayant entraîné un traumatisme grave.D/ avec fracture.On a réalisé une méta-analyse (MA) pour chaque catégorie, donc on a calculé un effet global (effet poolé) de l’exercice correspondant au ratio des taux d’incidence dans les 2 groupes par un modèle à effet aléatoire.L’essai OsséboLes participantes à l’essai sont des femmes âgées de 75 à 85 ans, vivant à leur domicile, et ayant des capacités physiques diminuées. Au total, 706 femmes, dans 20 centres en France, ont été randomisées en 2 groupes : le groupe intervention (GI), et le groupe contrôle (GC).L’intervention comprend des ateliers hebdomadaires d’exercice en petits groupes pendant 2 ans, et des exercices au domicile.La survenue de chutes a été enregistrée à l’aide des cartes-calendriers. Les circonstances et les conséquences de la chute étaient demandées en cas de signalement d’une chute, afin de classer la chute (sans conséquence, traumatisme modéré, traumatisme grave).Des bilans ont été effectués à 1 an et 2 ans après l’inclusion, selon le même protocole que le bilan initial, qui comprenait notamment des tests fonctionnels simples.Le critère principal est le taux d’incidence des ‘chutes traumatiques’ (modérée et graves). Des modèles à fragilité (modèles de survie avec un effet aléatoire) ont été utilisés pour modéliser ce taux dans les 2 groupes.L’évolution au cours du temps des capacités physiques, et d’autres facteurs ont été comparés grâce à un modèle marginal avec un effet aléatoire au niveau du centre.RésultatsRevue systématique17 essais totalisant 4305 participants ont été sélectionnés. Toutes les interventions évaluées comprenaient des exercices de l’équilibre. Les résultats de la MA montrent que l’exercice est associé à une réduction du taux de chutes traumatiques dans chacune des catégories considérées, avec un effet poolé de 0.63 (IC95% : 0.51-0.77) pour la catégorie A(10 essais). Le RaR poolé était de 0.70 (0.54-0.92) pour la catégorie B (8 essais), de 0.57 (0.36-0.90) pour la catégorie C (7 essais), et de 0.39 (IC 95% : 0.22-0.66) pour la catégorie C (6 essais). L’essai OsséboOn a recensé 397 chutes traumatiques dans le GC, et 305 dans le GI, correspondant à une réduction significative de 19% du taux de chutes traumatiques (‘hazard ratios’ HR= 0.81 IC95% : (0.67 - 0.99). A 2 ans, les femmes du GI ont des performances significativement meilleures que les femmes du GC sur l’ensemble des tests physiquesDiscussionLes programmes d’exercice destinés à prévenir les chutes sont également efficaces pour réduire les traumatismes dus à la chute, y compris les plus graves. Aussi, il est possible de mettre en place à large échelle un programme efficace d’exercice de prévention des chutes traumatiques de longue durée chez des personnes âgées / Context: Exercise programmes can prevent falls in older community-dwellers. However, evidence that these programmes can also prevent injurious falls was poor.Objectives : Systematic review of evidence of the effect of exercise interventions on injurious fall prevention from randomised controlled trials (RCT).Evaluate the effectiveness of ‘Ossébo’, a multi-centre RCT assessing the effectiveness of a 2-year injurious fall prevention balance training programme.Methods:Systematic reviewThe definitions of injurious falls from included studies were classified into more homogeneous categories. This allowed the estimation of a pooled rate ratio for each injurious falls category based on random effects models. Ossébo trial706 women aged 75-85 years ; home-living with diminished functional capacities were included. The 2 groups were compared for rates of injurious falls with a frailty model. Other outcomes included physical functional capacities, and quality of life indicators. Results:Systematic review17 trials involving 4305 participants were included. Four categories were identified: all injurious falls, falls resulting in medical care, severe injurious falls, and falls resulting in fractures. Exercise had a significant preventive effect in all categories.OsséboThere were 305 injurious falls in the intervention group and 397 in the control group, for a HR of 0.81 (0.67 to 0.99). At 2 years, women in the intervention group had significantly better performances on all physical tests and a better perception of their overall physical function. Conclusion:Fall prevention exercise programmes are effective in preventing injurious falls, and are feasible for long-term, wide-spread dissemination
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