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Comment penser le politique ? Les tâches contemporaines de la philosophie politique selon Raymond Geuss, Chantal Mouffe et Pierre Manent

Brown, Étienne 13 September 2011 (has links)
Cette thèse concerne la pensée de trois auteurs qui s’interrogent quant à la manière dont les philosophes politiques devraient procéder pour en arriver à comprendre et à juger les phénomènes politiques de manière adéquate : Raymond Geuss, Chantal Mouffe et Pierre Manent. Plus spécifiquement, elle se propose d’étudier les critiques que ces derniers dirigent à l’endroit de l’approche dominante en philosophie politique contemporaine et qui est à leur avis le mieux exemplifiée par l’œuvre de John Rawls. Aux yeux de ces derniers, cette approche, qui consiste essentiellement à s’engager dans une réflexion abstraite sur la nature de la justice définie comme l’ensemble des droits politiques dont les citoyens devraient légitimement pouvoir jouir, souffre d’un important manque de réalisme, c’est-à-dire qu’elle reflète très peu la délibération dans laquelle les citoyens et les hommes politiques doivent concrètement s’engager pour faire face aux problèmes politiques réels. Dans un premier temps, l’auteur expose les objections que Geuss, Mouffe et Manent formulent contre la philosophie rawlsienne et il présente les fondements de la pensée de ces trois auteurs. Il s’efforce ensuite de vérifier si leur critique du normativisme abstrait en philosophie politique nous permet toujours de penser un certain fondement aux jugements politiques.
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Comment penser le politique ? Les tâches contemporaines de la philosophie politique selon Raymond Geuss, Chantal Mouffe et Pierre Manent

Brown, Étienne 13 September 2011 (has links)
Cette thèse concerne la pensée de trois auteurs qui s’interrogent quant à la manière dont les philosophes politiques devraient procéder pour en arriver à comprendre et à juger les phénomènes politiques de manière adéquate : Raymond Geuss, Chantal Mouffe et Pierre Manent. Plus spécifiquement, elle se propose d’étudier les critiques que ces derniers dirigent à l’endroit de l’approche dominante en philosophie politique contemporaine et qui est à leur avis le mieux exemplifiée par l’œuvre de John Rawls. Aux yeux de ces derniers, cette approche, qui consiste essentiellement à s’engager dans une réflexion abstraite sur la nature de la justice définie comme l’ensemble des droits politiques dont les citoyens devraient légitimement pouvoir jouir, souffre d’un important manque de réalisme, c’est-à-dire qu’elle reflète très peu la délibération dans laquelle les citoyens et les hommes politiques doivent concrètement s’engager pour faire face aux problèmes politiques réels. Dans un premier temps, l’auteur expose les objections que Geuss, Mouffe et Manent formulent contre la philosophie rawlsienne et il présente les fondements de la pensée de ces trois auteurs. Il s’efforce ensuite de vérifier si leur critique du normativisme abstrait en philosophie politique nous permet toujours de penser un certain fondement aux jugements politiques.
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Comment penser le politique ? Les tâches contemporaines de la philosophie politique selon Raymond Geuss, Chantal Mouffe et Pierre Manent

Brown, Étienne 13 September 2011 (has links)
Cette thèse concerne la pensée de trois auteurs qui s’interrogent quant à la manière dont les philosophes politiques devraient procéder pour en arriver à comprendre et à juger les phénomènes politiques de manière adéquate : Raymond Geuss, Chantal Mouffe et Pierre Manent. Plus spécifiquement, elle se propose d’étudier les critiques que ces derniers dirigent à l’endroit de l’approche dominante en philosophie politique contemporaine et qui est à leur avis le mieux exemplifiée par l’œuvre de John Rawls. Aux yeux de ces derniers, cette approche, qui consiste essentiellement à s’engager dans une réflexion abstraite sur la nature de la justice définie comme l’ensemble des droits politiques dont les citoyens devraient légitimement pouvoir jouir, souffre d’un important manque de réalisme, c’est-à-dire qu’elle reflète très peu la délibération dans laquelle les citoyens et les hommes politiques doivent concrètement s’engager pour faire face aux problèmes politiques réels. Dans un premier temps, l’auteur expose les objections que Geuss, Mouffe et Manent formulent contre la philosophie rawlsienne et il présente les fondements de la pensée de ces trois auteurs. Il s’efforce ensuite de vérifier si leur critique du normativisme abstrait en philosophie politique nous permet toujours de penser un certain fondement aux jugements politiques.
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Comment penser le politique ? Les tâches contemporaines de la philosophie politique selon Raymond Geuss, Chantal Mouffe et Pierre Manent

Brown, Étienne January 2011 (has links)
Cette thèse concerne la pensée de trois auteurs qui s’interrogent quant à la manière dont les philosophes politiques devraient procéder pour en arriver à comprendre et à juger les phénomènes politiques de manière adéquate : Raymond Geuss, Chantal Mouffe et Pierre Manent. Plus spécifiquement, elle se propose d’étudier les critiques que ces derniers dirigent à l’endroit de l’approche dominante en philosophie politique contemporaine et qui est à leur avis le mieux exemplifiée par l’œuvre de John Rawls. Aux yeux de ces derniers, cette approche, qui consiste essentiellement à s’engager dans une réflexion abstraite sur la nature de la justice définie comme l’ensemble des droits politiques dont les citoyens devraient légitimement pouvoir jouir, souffre d’un important manque de réalisme, c’est-à-dire qu’elle reflète très peu la délibération dans laquelle les citoyens et les hommes politiques doivent concrètement s’engager pour faire face aux problèmes politiques réels. Dans un premier temps, l’auteur expose les objections que Geuss, Mouffe et Manent formulent contre la philosophie rawlsienne et il présente les fondements de la pensée de ces trois auteurs. Il s’efforce ensuite de vérifier si leur critique du normativisme abstrait en philosophie politique nous permet toujours de penser un certain fondement aux jugements politiques.
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Désir et vulnérabilité. Études sur le problème politique de Hobbes et le façonnement social-historique de la subjectivité

Bissonnette, Jean François 08 November 2012 (has links)
Cette thèse vise à cerner les raisons historiques, intellectuelles et affectives de l’importance que reçoit le problème de la vulnérabilité individuelle dans la culture politique des sociétés modernes. Il s’agit de tenter de comprendre pourquoi et par le concours de quelles transformations normatives et structurelles nous en sommes venus, comme citoyens, à attendre de l’État qu’il nous protège des affres de l’existence. L’oeuvre philosophique de Thomas Hobbes, fondée sur une anthropologie individualiste où l’homme apparaît mû par deux affects, le désir et la crainte, nous paraît être la première formulation théorique de ce problème de la vulnérabilité, et à ce titre, nous posons qu’elle a été déterminante pour l’institutionnalisation d’une rationalité politique proprement moderne. De manière à saisir quelles ont pu être les conditions de possibilité de la philosophie de Hobbes, de même que son influence sur l’imaginaire politique occidental, il nous faut tenter de comprendre non seulement pourquoi l’affectivité humaine a pu se trouver ainsi posée comme enjeu du gouvernement, mais comment elle est aussi liée, de manière générale, au fonctionnement des institutions sociales, lequel est historiquement contingent. Il en va ainsi d’une interrogation, que nous poursuivrons dans un relevé des principaux concepts à l’aide desquels Sigmund Freud, Norbert Elias, Max Weber et Michel Foucault ont pensé les modalités du façonnement social et historique de la subjectivité, et par le biais de laquelle nous espérons expliquer pourquoi le « type d’homme » sur lequel s’appuie le régime libéral moderne implique le vécu d’une expérience affective marquée par un rapport tendu entre le désir et le sentiment de la vulnérabilité.
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Désir et vulnérabilité. Études sur le problème politique de Hobbes et le façonnement social-historique de la subjectivité

Bissonnette, Jean François 08 November 2012 (has links)
Cette thèse vise à cerner les raisons historiques, intellectuelles et affectives de l’importance que reçoit le problème de la vulnérabilité individuelle dans la culture politique des sociétés modernes. Il s’agit de tenter de comprendre pourquoi et par le concours de quelles transformations normatives et structurelles nous en sommes venus, comme citoyens, à attendre de l’État qu’il nous protège des affres de l’existence. L’oeuvre philosophique de Thomas Hobbes, fondée sur une anthropologie individualiste où l’homme apparaît mû par deux affects, le désir et la crainte, nous paraît être la première formulation théorique de ce problème de la vulnérabilité, et à ce titre, nous posons qu’elle a été déterminante pour l’institutionnalisation d’une rationalité politique proprement moderne. De manière à saisir quelles ont pu être les conditions de possibilité de la philosophie de Hobbes, de même que son influence sur l’imaginaire politique occidental, il nous faut tenter de comprendre non seulement pourquoi l’affectivité humaine a pu se trouver ainsi posée comme enjeu du gouvernement, mais comment elle est aussi liée, de manière générale, au fonctionnement des institutions sociales, lequel est historiquement contingent. Il en va ainsi d’une interrogation, que nous poursuivrons dans un relevé des principaux concepts à l’aide desquels Sigmund Freud, Norbert Elias, Max Weber et Michel Foucault ont pensé les modalités du façonnement social et historique de la subjectivité, et par le biais de laquelle nous espérons expliquer pourquoi le « type d’homme » sur lequel s’appuie le régime libéral moderne implique le vécu d’une expérience affective marquée par un rapport tendu entre le désir et le sentiment de la vulnérabilité.
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Désir et vulnérabilité. Études sur le problème politique de Hobbes et le façonnement social-historique de la subjectivité

Bissonnette, Jean François January 2012 (has links)
Cette thèse vise à cerner les raisons historiques, intellectuelles et affectives de l’importance que reçoit le problème de la vulnérabilité individuelle dans la culture politique des sociétés modernes. Il s’agit de tenter de comprendre pourquoi et par le concours de quelles transformations normatives et structurelles nous en sommes venus, comme citoyens, à attendre de l’État qu’il nous protège des affres de l’existence. L’oeuvre philosophique de Thomas Hobbes, fondée sur une anthropologie individualiste où l’homme apparaît mû par deux affects, le désir et la crainte, nous paraît être la première formulation théorique de ce problème de la vulnérabilité, et à ce titre, nous posons qu’elle a été déterminante pour l’institutionnalisation d’une rationalité politique proprement moderne. De manière à saisir quelles ont pu être les conditions de possibilité de la philosophie de Hobbes, de même que son influence sur l’imaginaire politique occidental, il nous faut tenter de comprendre non seulement pourquoi l’affectivité humaine a pu se trouver ainsi posée comme enjeu du gouvernement, mais comment elle est aussi liée, de manière générale, au fonctionnement des institutions sociales, lequel est historiquement contingent. Il en va ainsi d’une interrogation, que nous poursuivrons dans un relevé des principaux concepts à l’aide desquels Sigmund Freud, Norbert Elias, Max Weber et Michel Foucault ont pensé les modalités du façonnement social et historique de la subjectivité, et par le biais de laquelle nous espérons expliquer pourquoi le « type d’homme » sur lequel s’appuie le régime libéral moderne implique le vécu d’une expérience affective marquée par un rapport tendu entre le désir et le sentiment de la vulnérabilité.

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