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The burdens of a world power : the Eisenhower administration and decolonisation in Sub-Saharan Africa, 1955-1960DesRoches, Christian 25 April 2018 (has links)
À la fin des années cinquante, une vague nationaliste déferle sur l'Afrique sub-saharienne. L'administration Eisenhower (1953-1961) se trouve soudainement déchirée entre ses obligations envers l'Europe occidentale et les aspirations autonomistes des États africains nouvellement émancipés. Ces derniers reprochent à Washington ses liens privilégiés avec les métropoles et sa vision manichéenne du monde, dominée par la Guerre froide. Soucieuse de ménager l'appui de ces nouvelles nations, mais réticente à l'idée de sacrifier ses bonnes relations avec l'Europe, l'administration Eisenhower se lance prudemment dans l'aventure africaine, élaborant des programmes d'aide aux nouveaux États et adoptant une politique plus flexible envers le nationalisme et le neutralisme africains. L'année 1960, qui voit l'émancipation de dix-sept pays africains et l'irruption du problème congolais, va amener Washington à remettre en question certains aspects de sa politique eurocentrique et l'inciter à entamer des mesures plus dynamiques afin d'attirer la faveur de ces nouveaux États africains. / At the end of the 1950s, the African continent was overwhelmed by a torrent of nationalism, amidst an already tense international situation. The Eisenhower Administration (1953-1961) soon found itself torn along the lines of the colonial debate, caught between its traditional obligations to America's Western European allies and the political aspirations of the nascent African countries. These new states were often critical of Washington's close ties to the metropolitan powers and were suspicious of U.S. Cold War priorities. In an effort to sway the new African nations, the Eisenhower Administration cautiously elaborated an African policy, establishing a basic diplomatic framework, devising foreign aid programs and adopting a more flexible stance toward African nationalism and neutralism. The year 1960, which witnessed the independence of seventeen African states and the eruption of the Congo quagmire, induced Washington to question its Eurocentric policies and to undertake a more dynamic approach to African nationalism in the hope of preserving Western influence over the continent. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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L'attitude de washington face à l'euro-communisme en france et en italie 1974-1981 / Washington's attitude towards eurocommunism in France and Italy, 1974-1981Heurtebize, Frédéric 25 November 2011 (has links)
Principalement représentée par les partis communistes italien et français, quoiqu'à des degrés divers, la mouvance eurocommuniste entendait mettre en œuvre un socialisme compatible avec le système politique occidental. Cette volonté se traduisait par un engagement en faveur des libertés et du pluralisme politique, par une prise de distance avec le modèle soviétique et par la volonté de former des alliances. En 1972, en France, socialistes et communistes scellent l’Union de la gauche tandis qu’en Italie, en 1973, le PC appelle à un compromis historique avec la Démocratie chrétienne. Quoique différente à maints égards, la situation dans les deux pays fait renaître outre-Atlantique une crainte qu’on croyait écartée : l’arrivée au pouvoir de PC en Europe de l’Ouest. Cette étude s’attache à examiner l’attitude des États-Unis – notamment l’exécutif et son appareil diplomatique – face à cette menace. La période à l’étude (1974-81) couvre l’émergence, l’apogée et le déclin de l’eurocommunisme et correspond aux présidences Ford (1974-77) et Carter (1977-81). Cette thèse se fonde principalement sur l’examen des archives américaines (présidence, département d’État et CIA) ainsi que sur de nombreux entretiens. L’administration Ford, et Henry Kissinger en particulier, se montra plus inquiète que l’administration Carter. Par ailleurs, quels que furent les dirigeants au pouvoir, la situation italienne suscita plus de craintes que la situation française, à tel point que, sous Carter, le Parti socialiste jouit d’un capital de sympathie élevé au sein de l’administration. Cette étude souligne aussi des différences significatives d’appréciations entre l’exécutif, d’un côté, et les ambassades, les différents services d’analyse et de renseignement américains de l’autre. Pour ces derniers, la participation de ministres communistes dans des gouvernements d’Europe occidentale eût certes causé de réelles difficultés, mais des difficultés surmontables. / Eurocommunism refers to a trend among West European communist parties that aimed at promoting a communism compatible with Western-style democracy. It entailed embracing democratic "bourgeois" values, criticizing the Soviet model and fostering political coalitions with long-despised parties. French communists and socialists thus formed the Union of the Left in 1972 while the Italian CP called for a "historic compromise" with the Christian Democrats one year later. The period under study (1974-81) spans the birth, climax and decline of that trend but also the presidencies of Gerald Ford (1974-77) and Jimmy Carter (1977-81).Though different in many respects, the political situation in both countries – however sincere, or not, those CPs were in Washington’s view – exacerbated one long-gone fear: the coming to power of communists in Western Europe. This dissertation examines how the US – mainly the White House and its diplomatic and intelligence bureaucracy – regarded that threat. It draws substantially from American archival material (White House, State Department and CIA) and from numerous interviews with former actors and witnesses of that period. This dissertation argues that the Ford administration, whose diplomacy was led by Henry Kissinger, was more concerned about Eurocommunism than the Carter administration. It also argues that the Italian situation caused more concern than the French situation, so much so that members of the Carter team had sympathies for the French socialists. Finally, this study reveals significant differences in judgment – between, on the one hand, the executive branch, and, on the other hand, the embassies and the analytical and intelligence services – as to how threatening Eurocommunism was to American and Western interests. Throughout the decade, overall, the latter proved more relaxed than American leaders about the possible consequences of the CPs’ coming to power.
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Les Relations franco-libyennesBulhasen, Saifelnaser 19 December 2008 (has links) (PDF)
Les relations franco-libyennes, sont passées par des périodes de coopération, de tension parfois et même de conflit. Ces mêmes relations ont notamment connu des périodes de coopération et de voisinage au cours du 17ème siècle. Elles ont également traversé des périodes de conflits armés à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème siècle, entre certaines tribus libyennes et les forces françaises sur le territoire du Tchad. La France a également joué un rôle important dans la libération de la Libye avec les forces alliées au cours de la Seconde Guerre Mondiale. Et après des périodes de conflits, les relations franco-libyennes oscillent entre la coopération et le conflit. Le manque de stabilité des relations politique, économique et culturel. et la Libye maintenant représente le meilleur choix de coopération avec les pays européens de l'autre bord de la Méditerranée et de travail commun pour la sécurité du bassin méditerranéen. Aujourd'hui, l'occasion est offerte de renforcer cette relation, surtout que les deux parties partagent plusieurs intérêts communs de la politique étrangère des deux pays qui appellent à un travail commun, tels que l'Afrique, l'Union Africaine, le dossier De l'immigration clandestine, la coopération méditerranéenne, le dialogue Cinq + Cinq et l'Union du Maghreb Arabe.
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Guerres de cabinets, ou, Petite histoire de l'impuissance de la Belgique dans la question nationale en Europe centrale, orientale et balkanique, 1918-1924Herremans, Bertrand 22 October 2007 (has links)
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L'évolution des relations entre l'Union européenne et le conseil de l'Europe : entre coopération et concurrence (1948- 2014) / The evolution of the relationships between the European Union and the Council of Europe : between cooperation and competition (1948-2014)Ongono Pomme, Alexandra 21 January 2019 (has links)
Cette thèse porte sur les relations entre l’Union européenne et le Conseil de l’Europe de 1948 à 2014. Liées par un objectif commun d’une union politique entre les peuples d’Europe, ces deux organisations européennes entretiennent dès leur genèse des liens où coopération et concurrence se côtoient à des degrés différents en alternance. L’objectif de cette étude est donc d’analyser la nature de ces relations, la condition et la manière dont elles se mettent en place. Elle permet ainsi de réaliser une comparaison des deux organisations autour de paramètres politique, institutionnel et matériel. Il s’agit aussi d’apporter un regard nouveau sur l’histoire de l’intégration européenne : en s’élevant au-dessus d’une analyse intrinsèque de l’histoire de l’UE, l’intégration européenne est alors appréhendée par rapport aux interactions de l’UE avec le Conseil de l’Europe. / This thesis focuses on the relationship between the European Union and the Council of Europe for the period 1948- 2014. Having as their common objective a political union among the people of Europe, these two European organisations have alternated since their creation between cooperating stance and competitiveness.Therefore, the aim of this research study is to analyse the nature of these relationships, casting light on the conditions and the way in which these were put in place. The thesis makes a structured comparison of the two organizations regarding the relevant political, institutional and material parameters. It also aims at providing a fresh look at the history of European integration: by going beyond an intrinsic analysis of the history of the EU, European integration is thus understood in relation to the interactions of the EU with the Council of Europe.
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L'Union européenne, un nouvel acteur arctique? Stratégie, intérêts et défis émergentsThieffry, Alison 24 April 2018 (has links)
Au cours des dernières décennies, la région de l’Arctique s’est vue propulsée au cœur de nombreuses analyses et controverses scientifiques, médiatiques et politiques. Avec la fonte des glaces, de nouvelles perspectives économiques et maritimes voient le jour, principalement en matière de navigation et d’exploitation des ressources naturelles, amenant les États riverains, ainsi que de nombreux autres pays du globe, à en faire une priorité en matière de politique internationale. L’intérêt de la communauté internationale s’est concrétisé principalement à partir des années 1990 – notamment avec la création du Conseil de l’Arctique en 1996 dont font partie la Russie, le Canada, les États-Unis, l’Islande, la Norvège, ainsi que certains États européens tels que la Suède, la Finlande et le Danemark. Cependant, l’Union européenne n’a manifesté une position plus proactive qu’à partir de 2008. En quelques années, Bruxelles s’est énormément mobilisée pour s’informer davantage sur la région et on a vu croître de manière considérable le nombre de rencontres, de conférences, de partages des connaissances sur les sujets arctiques. La publication d’une première communication de la Commission européenne sur la région arctique officialisa cette position plus déterminée de l’Union envers les enjeux arctiques. Cette recherche vise à étudier l’évolution et l’élaboration d’une politique européenne arctique, ainsi que les raisons et intérêts qui sous-tendent celle-ci. Il sera également question de se pencher sur les principaux obstacles rencontrés par l’Union dans ce processus et analyser les relations qu’elle entretient avec les différents États arctiques. Enfin, une mise au point de la situation actuelle sera faite afin de comprendre les divers défis et opportunités qu’elle peut rencontrer dans ce nouveau rôle d’acteur arctique. / In recent decades, the Arctic has been the center of many scientific, media, politic studies and debates. With the ice melting, new economic and maritime perspectives emerge, mainly in the sector of navigation and exploitation of natural resources, bringing the arctic states and many other countries around the world to make it a priority in their external actions agenda. The interest of the international community has materialized mainly from the 1990s - including the creation of the Arctic Council in 1996, which includes Russia, Canada, the United States, Iceland, Norway but also some European countries such as Sweden, Finland and Denmark. However, the European Union has shown a more proactive position since 2008. In recent years, Brussels has mobilized a lot to learn about the area and the number of meetings and conferences on Arctic issues has increased considerably. Within the EU instances, this has resulted in a desire to focus the debate on regional governance toward the Arctic affairs and with pressure coming from the Parliament, manifested especially through various resolutions and a vote in favor of the creation of an Arctic Treaty. Pressure was also issued on the Council side, especially under the Finnish Presidency in 2006 and the Swedish one in 2009. Finally, the publication of the first Communication on a European Arctic policy from the Commission formalized this more determined position on Arctic issues. Furthermore, this research aims to study the evolution and the development of an European Arctic policy and the reasons and interests that underlie it. It will also analyse the main obstacles encountered by the EU in this process and evaluate its relationship with the various Arctic states. Finally, an update of the current situation will be made to understand the various opportunities and challenges it may encounter in this new role as an Arctic player.
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La politique anglaise d'Élisabeth I par rapport à la France sous Henri III (1574-1589) : menées secrètes ou diplomatie sincère?Perrad, Sophie 16 April 2018 (has links)
Ce mémoire porte sur la politique étrangère d’Élisabeth 1ère, reine d’Angleterre (1558-1603), face à la France, durant le règne de Henri III, roi de France de la dynastie des Valois. Le premier objectif fut de déterminer comment Élisabeth 1ère, reine protestante, et ses ambassadeurs ont réagi face aux guerres civiles entre catholiques et protestants en France. Nous avons aussi étudié leurs réactions face à la montée en puissance d’une famille princière ultra catholique, les Guise, et le groupe qu’ils dirigent, la Sainte Ligue. Si Élisabeth a préconisé les menées secrètes avec les rebelles protestants dans un premier temps (1574-1577), elle a adopté une diplomatie sincère avec la couronne française dans un second temps (1584-1589), pour éviter que la France ne tombe aux mains des Guise et de leur allié, le roi d’Espagne Philippe II. / The subject of this thesis is the foreign policy of Elizabeth I, Queen of England (1558-1603), toward France during the reign of Henry III, King of France of the dynasty of Valois. The first purpose was to determinate how Elizabeth I, protestant queen, and her ambassadors, reacted toward the wars of Religion between French Catholics and Protestants. We also study their reactions toward the princely ultra catholic family of Guise and the group they leaded, the Holy League. Elizabeth chose to act secretly with the protestants rebels first (1574-1577) but, she adopted a sincere diplomacy with the crown subsequently (1584-1589) to obviate that France fall into Guise’s and their ally’s hands, Phillip II, King of Spain.
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Stretching the icecap : Japan's Engagement and Policy in the ArcticBabin, Julie 27 January 2024 (has links)
L'augmentation des températures dans les régions polaires et les conséquences écologiques, sociales et économique qu'elles entrainent, pousse les gouvernements, le milieu académique et la presse à se questionner quant aux cadres de gouvernance polaires. A cela s'ajoute l'émergence d'acteurs non-limitrophes soulignant la légitimité de leurs préoccupations pour cette région en développant des stratégies dédiées à l'Arctique. Bien que l'attention générale se soit principalement concentrée sur la Chine et ses ambitions, le Japon, avec sa longue tradition de recherche polaire, développe une stratégie basée sur la coopération internationale pour soutenir ses intérêts dans et au-delà de l'Arctique. Au travers sa politique arctique, le gouvernement japonais souhaite légitimer son ambition de contribuer aux grands débats de gouvernance présents et futurs, tout en assurant de son soutien constant à la souveraineté des États arctiques. La stratégie arctique japonaise s'aligne sur sa politique océanique nationale. Elle vise à renforcer les normes juridiques internationales, garantissant la stabilité et la prospérité politique et économique, dans l'Arctique et au-delà. Cette politique s'appuie sur l'expertise japonaise en matière de recherche et d'innovation permettant de renforcer la coopération économique et diplomatique avec les États de l'Arctique et en particulier le long de la Route du Nord. Cela renforce ses relations diplomatiques et commerciales et ainsi, peut permettre un rapprochement autour de dossiers sensibles, tels que le différend territorial avec la Russie sur les Territoires du Nord. Basée sur des théories constructivistes issues du domaine de la géopolitique et des relations internationales, cette thèse vise à souligner qu'une fois de plus, ce qui se passe dans l'Arctique ne reste pas dans l'Arctique. La politique arctique du Japon ne fait pas exception à cet adage, et répond à des objectifs plus larges que la seule région arctique. Cette thèse interroge les fondements et les intérêts des acteurs impliqués dans l'élaboration et la promotion de la politique arctique du Japon. En mettant en évidence les éléments arctiques de cette politique, cette thèse met en lumière les différentes stratégies du Japon pour soutenir ces intérêts à l'intérieur et à l'extérieur de l'Arctique. / With the increase in global temperature and climate change in the polar regions, governments, academics, and the press, question the polar governance frameworks. Can it cope with environmental, social-economical rapid changes in these vulnerable regions? Moreover, as the Arctic ice melts, non-bordering states underline their interest and concerns for this region, rising interrogation on the role of emerging actors who have or are perceived to have an interest in the polar regions. Beyond the icecap, non-bordering states are developing strategies to support their interests for this region. Although general attention has focused on China and its Arctic agenda, Japan, with its long tradition of polar research, is developing its strategy based on international cooperation to support its interests in and beyond the Arctic. In its Arctic policy, the Japanese government wishes to legitimize its ambition to contribute to the present and future governance debates while always ensuring its support to the Arctic States' sovereignty and to the international legal framework. Japan's arctic strategy builds on its research and innovation expertise to strengthen economic and diplomatic cooperation with the Arctic states and especially with Russia. This allows it to strengthen its diplomatic and commercial relations and thus advance specific sensitive issues such as the dispute over the Northern Territories with Russia. Japan's Arctic policy aligns with the National Ocean Policy and the Free and Open Indo-Pacific strategy. It is based on the promotion and support of the international legal framework, freedom of navigation, and the peaceful resolution of conflicts that ensure political and economic prosperity. Based on Geopolitics and International Relations' constructivist theoretical assumptions, this thesis aims to highlight that once again, as the saying goes, what happens in the Arctic does not stay in the arctic. Japan's arctic policy makes no exception and responds to broader goals than just the arctic. This dissertation questions the foundations and interests of the actors involved in developing and promoting Japan's Arctic policy. By highlighting the Arctic elements of this policy, this thesis highlights Japan's different strategies to support these interests inside and outside the Arctic.
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"We do talk to Evil" : l'inclusion des groupes terroristes dans la stratégie américaine de résolution de conflitsLamontagne, David 18 April 2018 (has links)
Ce mémoire porte sur la politique étrangère des États-Unis pendant la " guerre contre le terrorisme " de l’Administration Bush. Cette recherche tente d’expliquer pourquoi cette administration a décidé de négocier avec certains groupes terroristes dans un contexte de processus de résolution de conflits. Deux hypothèses sont confrontées pour expliquer ce phénomène. La première s’insère dans l’école réaliste et met l’accent sur l’effet de l’instabilité régionale sur les décisions de Washington. La seconde est de type libéral et fonde son pouvoir explicatif sur l’influence de l’opinion publique en matière de politique étrangère. Quatre cas sont à l’étude : le regroupement des milices sunnites pendant la guerre en Irak, le Hamas dans le conflit israélo-palestinien ainsi que le Moro Islamic Liberation Front et Abu Sayyaf aux Philippines. Les résultats illustrent que l’argument réaliste résiste à l’analyse empirique alors que l’hypothèse libérale doit être partiellement rejetée.
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La contribution de la société civile au développement de la politique étrangère canadienne : le cas du travail et de l'exploitation économique des enfantsMaillé, Marie Anick 11 April 2018 (has links)
Alors que de nombreux auteurs se sont penchés sur la croissante participation de la société civile au domaine des affaires internationales et de la politique étrangère, et particulièrement sur la signification de cette nouvelle dynamique sur l'ordre international westphalien, peu d'évaluations systématiques de leur réelle contribution aux politiques ont été réalisées. Cette recherche propose donc un cadre d'analyse s'inspirant des travaux théoriques sur l'influence des groupes transnationaux afin de qualifier et d'évaluer l'effet, ou l'influence, des efforts stratégiques de la société civile sur le processus d'élaboration de la politique étrangère canadienne. L'analyse du cas étudié, soit les travaux consultatifs entrepris par le Sous-comité parlementaire sur le développement durable humain concernant la question du travail et de l'exploitation économique des enfants, révèle que la société civile n'a pas réussi à influencer la réponse politique officielle.
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