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Pratiques et usages de l’écrit diplomatique à l’abbaye Saint-Florent de Saumur (ca. 950-1203) / Practices and uses of the diplomatic writing at Saint-Florent de Saumur (ca. 950-1203)Lécuyer, Paul-Henri 20 December 2018 (has links)
Le sujet de cette thèse est l’étude des pratiques et usages de l’écrit diplomatique des moines de l’abbaye Saint-Florent de Saumur, de 950 environ – date à laquelle les religieux ont été installés à Saumur par le comte de Blois Thibaud le Tricheur – à l’année 1203, qui correspond à la fin de l’abbatiat de Mainier, un des derniers grands abbés florentins.Par un examen approfondi du très riche fonds d’archives diplomatiques de l’abbaye saumuroise, nous avons souhaité dégager les traits caractéristiques de celui-ci, tant du point de vue de la forme que du contenu des actes, appréhender la manière avec laquelle les religieux géraient ces flux documentaires,notamment au travers des différents modes de tradition tels que les copies sur parchemin, les pancartes,les rouleaux et les cartulaires et, surtout, analyser les implications de l’acte d’écrire à Saint-Florent, en tenant compte des mutations à l’oeuvre aux cours des Xe, XIe et XIIe siècles, et évaluer la place tenue par l’écrit dans le fonctionnement « quotidien » de l’institution, dans l’affermissement de son pouvoir temporel,mais aussi dans le processus de construction et d’affermissement de son identité. / The subject of this thesis is to study the practices and uses of the monks of the abbey of Saint-Florent de Saumur, particularly focusing on their diplomatic writings between 950 – approximate date on which the monks were allowed to settle in Saumur by Thibaud le Tricheur, Count of Blois – and the year 1203 which marks the end of Mainier’s office, one of the last great abbots of Saint-Florent. Through an in-depth examination of the extensive diplomatic archival fonds of the abbey of Saumur, this thesis aims at identifying the characteristic features of said fonds, both in terms of form and content. It intends to provide a better understanding of the manner in which the monks used to handle the documentation flows using traditional methods such as copies on parchment, pancartes, rolls, and cartularies ; analyse the implications of the act of writing in Saint-Florent while taking into consideration the various changes that occurred throughout the 10th, 11th, and 12th centuries; and evaluate the importance of writing in the « daily » operations of the abbey, along with the role it played in the consolidation of the institution’s temporal power, as well as in the building and strengthening of its identity.
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Isaac Papin (1657-1709) Itinéraire d’un humaniste réformé, de l’École de Saumur au jansénisme / Isaac Papin (1657-1709). Journey of a reformed humanist, from Saumur School to jansenismGuillemin, Thomas 04 December 2015 (has links)
Théologien du Grand Siècle, minor de la République des Lettres, Isaac Papin (1657-1709) est né calviniste. Il appartient à l'École théologique dite de Saumur : fils spirituel du théologien novateur Claude Pajon (son oncle), il adopte les théories de ce dernier sur la grâce et, lecteur de Spinoza dès 1681, développe une conception originale de la tolérance à une période d’effervescence sur cette question dans la pensée protestante. Au moment de la révocation de l'édit de Nantes, Papin rejoint le Refuge : il est alors proche de citoyens des Lettres comme Jacques Lenfant, Jean Le Clerc et Pierre Bayle. Il s’installe d'abord en Angleterre où il est ordonné prêtre de l'Église anglicane puis se rend aux Provinces-Unies, puis dans le Saint-Empire où il tente de s'installer comme pasteur d'une Église wallonne. Son identité de novateur déclenche l'opposition de l'orthodoxe Pierre Jurieu (déjà ennemi de Pajon) qui l'empêche d'atteindre son but. Il décide alors de se convertir et revient en France en 1690, où il passe au catholicisme grâce à Bossuet. Jusqu’alors nomade huguenot de la République des Lettres, Papin se mue en catholique sédentaire dans sa ville natale, Blois : il devient l'un des acteurs de la controverse antiprotestante et se rapproche du jansénisme grâce à l’un de ses amis,également pasteur calviniste converti. En associant histoire sociale des réseaux théologiques et religieux et histoire des idées et des controverses, cette biographie intellectuelle retrace la trajectoire théologique particulière d’un converti du Grand Siècle passé de l’humanisme réformé de Saumur à un jansénisme entre Nicole et Quesnel. / Theologian of the Grand Siècle, minor of the Republic of Letters, Isaac Papin (1657-1709) was born Calvinist. He belongs to the so-called theological school “École de Saumur” : spiritual son of pioneering theologian Claude Pajon (his uncle), he adopts his theories on grace and, as Spinoza reader from 1680, he develops an original design of tolerance during a boom period on this issue in Protestant thought. At the time of the Revocation of the Edict of Nantes, Papin joins the Refuge : he is then close to Letters’ citizens such as Jacques Lenfant, Jean Le Clercand Pierre Bayle. He first moves to England where he is ordained priest of the Anglican Church. Then he goes to the United Provinces and to the Holy Empire, where he tries to settle as a pastor of a Walloon Church. His innovative identity triggers opposition from the Orthodox Pierre Jurieu (Pajon’s former enemy) that prevents him from reaching his goal. He decides to convert and returns to France in 1690, where he becomes a Catholic under the authority of Bossuet. Until then nomadic Huguenot of the Republic of Letters, Papin turns into a sedentary Catholic in his hometown, Blois.He becomes one of the actors of the anti-Protestant controversy and approaches the Jansenism thanks to a friend who is also a converted Calvinist pastor. By combining social history of theological and religious networks and history of ideas and controversies, this intellectual biography traces the particular path of a theologian converted of the Grand Siècle, from reformed humanism of Saumur to Jansenism, between Nicole and Quesnel.
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Entre Loire et Manche : les prieurés des abbayes angevines et tourangelles en Haute-Bretagne (XIe-XIIIe siècles) / Between the Loire and English Channel : priories of Anjou and Touraine abbeys in Brittany (from the eleventh to the thirteen century)Beaumon, Jérôme 16 January 2016 (has links)
Le XIe siècle constitue pour les abbayes bénédictines ligériennes une période faste marquée par le développement d’importants réseaux de prieurés qui leur permettent de rayonner dans tout l’Ouest français. Dans ce contexte, la Bretagne constitue pour les abbayes angevines et tourangelles la principale région d’implantation hors de leur territoire d’origine. Entre 980 et 1150, elles y fondent une soixantaine de prieurés. Les relations familiales, politiques et religieuses qui lient depuis longtemps les comtés de Nantes, de Rennes et de Vannes aux principautés voisines de la Loire moyenne expliquent en partie la réussite de cette implantation. Soutenus par les évêques et par l’aristocratie châtelaine, les moines deviennent au XIe siècle les principaux bénéficiaires des donations d’églises. Ils jouent un rôle majeur dans l’affirmation du pouvoir seigneurial et contribuent à inscrire le projet grégorien au coeur de la société féodale, en imposant par leur présence un mode de vie perçu comme un modèle de perfection religieuse. Mais au XIIe siècle, la concurrence de nouvelles communautés religieuses, les conflits avec l’aristocratie et l’affirmation du pouvoir épiscopal entraînent une redéfinition des relations entre les prieurés et leur entourage, sans pour autant engendrer une crise du monachisme bénédictin. / The eleventh century Benedictine abbeys of the Val de Loire develop important networks priories that allow them to radiate throughout the French West. In this context, Brittany is for Anjou and Touraine abbeys the main settlement area outside their territory of origin. Between 980 and 1150, they founded about sixty priories. Family, political and religious relationships long linked counties of Nantes, Rennes and Vannes to the neighbouring principalities of the Loire Valley, partly explain the success of this implementation. Supported by the bishops and by the chatelaine aristocracy, monks in the eleventh century become the main beneficiaries of churches donations, they play a major role in the assertion of baronial power, and contribute to impose the Gregorian project in feudal society by their presence and their lifestyle perceived as a religious model of perfection. In the twelfth century, competition from new religious communities, conflict with the aristocracy and the affirmation of the episcopal power leads to a redefinition of relations between the priories and their entourage, without generating a crisis of Benedictine monasticism.
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