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Démo-géographie de la précarité et de la pauvretéZaepfel, Christophe 27 November 2012 (has links) (PDF)
Ce travail se caractérise par une approche territoriale de la précarité et de la pauvreté. Par le biais d'analyses spatiales, le but est d'observer comment et pourquoi celles-ci se manifestent à différents échelons géographiques infra-nationaux, et, in fine, quelles en sont les conséquences. Dans un premier temps, une typologie des espaces selon leurs caractéristiques en matière de précarité et de pauvreté sera établie à partir de l'étude de différents indicateurs (notamment relatifs aux bas-revenus, au sous-emploi ou aux minimas sociaux). Des facteurs socio-économiques seront ensuite dégagés pour expliquer les profils observés. Enfin, le lien entre renouvellement démographique et précarité/pauvreté sera exploré, afin de déterminer dans quelle mesure les difficultés socio-économiques s'accompagnent de comportements démographiques particuliers. Les espaces où le niveau de précarité/pauvreté est le plus important ont généralement des caractéristiques communes, mais le type de territoire (urbain, périurbain, rural) n'est pas non plus sans importance. Que ce soit au niveau des départements de France métropolitaine ou des cantons du département de la Gironde, les zones cumulant les difficultés sont clairement identifiées, même si les facteurs explicatifs des différentes mesures statistiques varient. Certains types d'espaces particulièrement concernés par la précarité et la pauvreté tendent également à présenter des caractéristiques démographiques particulières, avec notamment des niveaux de fécondité et de mortalité plus élevés que la moyenne, et un solde migratoire déficitaire.
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Satisfaction résidentielle et configurations spatiales en milieu périurbainYoussoufi, Samy 09 December 2011 (has links) (PDF)
Depuis les années 1960, les villes françaises sont soumises à un processus d'étalement urbain. Cet étalement se traduit par l'émergence d'une catégorie d'espace située à l'interface entre la ville et la campagne : le périurbain. Les caractéristiques sociales, urbanistiques, ou liées aux pratiques spatiales de ses habitants confèrent au périurbain une singularité et une spécificité propres. Il s'agit d'un espace de contradiction qui attire à la fois en raison du cadre de vie plutôt " naturel " qu'il offre aux ménages, mais également en raison de sa proximité avec la ville et des potentialités liées à l'accessibilité à diverses aménités urbaines.Pour comprendre plus finement cet engouement pour le périurbain, cette thèse propose d'explorer la relation individu-environnement résidentiel sous l'angle de la satisfaction que retirent les individus de leur cadre de vie. Il s'agit de mettre en relation une information de nature cognitive avec une information de nature spatiale. En modélisant chacune de ces composantes par l'utilisation d'indicateurs spécifiques, divers modèles statistiques sont mobilisés pour mettre en lumière les attributs spatiaux du cadre de vie susceptibles d'avoir une influence sur la satisfaction des individus.L'approche modélisatrice est centrale dans la démarche suivie. Après voir mené une enquête de satisfaction sur plus d'un millier de ménages vivant dans un secteur périurbain de Besançon, la démarche s'est attelée à construire des indicateurs en vue de caractériser deux types d'aménités de leur environnement résidentiel : le paysage et l'accessibilité aux commerces et services. Chacune de ces aménités est ensuite intégrée dans des modèles statistiques permettant d'évaluer leur contribution dans le degré de satisfaction du ménage.La démarche, essentiellement modélisatrice et exploratoire, offre toutefois des perspectives intéressantes dans le domaine de l'aménagement du territoire et de la planification urbaine. En ayant recours à des modèles simples et reproductibles, il s'agit de d'établir des documents cartographiques décrivant le potentiel de satisfaction à grande échelle.
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Population, espace et développement durable. Le cas de la TunisieHamzi, Habib 04 May 1998 (has links) (PDF)
Cette thèse essaye de montrer que la croissance économique n'implique pas le développement. Le progrès échappe au quantitatif car il concerne l'homme non seulement dans ses dimensions matérielles mais surtout dans la qualité de sa vie, dans son propre épanouissement, dans la nature de ses relations sociales. La Tunisie a été prise comme exemple pour comprendre l'aspiration du développement pour les sociétés en même temps qu'une revendication nationale.
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La mesure de la population urbaine et de sa croissance au Maroc : la difficile adéquation entre les impératifs administratifs, les outils de la statistique et l'extension des aires urbaniséesHakik, Ahmed 30 June 2002 (has links) (PDF)
La période privilégiée par notre thèse correspond aux quarante dernières années du XXème siècle, où le Maroc a enregistré une très forte croissance de sa population urbaine, résultat de la combinaison d'une forte croissance naturelle, d'un intense exode rural et de la promotion de nombreux centres ruraux au statut de l'urbain. La période en question a été couverte par la réalisation de quatre recensements, dont chacun avait sa propre liste de localités urbaines, et fut aussi celle de la mise en œuvre de deux réformes de l'organisation territoriale de base, l'une datant de 1959, l'autre de 1992 . D'autres opérations, de moindre ampleur, ont concerné le découpage en provinces ou en préfectures ou ont visé à fractionner le territoire de certaines grandes villes en multiples communes (Casablanca, Fès, Marrakech, Agadir ). A ces occasions, des modifications ont été apportées aux délimitations des communes et des villes. Ces changements posent, pour l'analyste de la croissance urbaine, la question lancinante de la comparabilité des données statistiques produites entre 1960 et 1994. En effet, ces données sont habituellement utilisées et comparées entre elles, telles qu'elles se présentent dans les documents de chacun des recensements, comme si elles portaient sur des " catégories " définies une fois pour toute (l'urbain / le rural) et si elles concernaient des " territoires " aux limites toujours stables. Or, au Maroc, le nombre de localités considérées comme urbaines par le recensement est passée de 117 en 1960 à 370 en 1994 et la majorité des villes a connu une extension de l'espace urbain au dépens des communes rurales. L'objectif de notre recherche a de ce fait consisté à réévaluer la population des localités urbaines et à évaluer la composante de la croissance urbaine due à l'extension des périmètres urbains.
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Dynamique démographique de la population active occupée en FranceInan, Ceren 04 December 2009 (has links) (PDF)
Cette thèse se propose d'analyser les phénomènes concourrant à la dynamique de la population active occupée. Après avoir dressé un large tableau rétrospectif de l'évolution des taux d'emploi au fil des périodes et des générations, elle se fonde sur les enquêtes Emploi plus récentes (1968 - 2007) et sur l'enquête " Etude de l'histoire familiale " de 1999 pour approfondir la décomposition des facteurs démographiques déterminant les tendances de l'emploi. L'évolution du temps de travail hebdomadaire, celle des calendriers d'entrées et de sorties de la vie professionnelle et le mouvement des interruptions temporaires de l'occupation professionnelle sont ainsi introduits dans l'analyse. La prise en compte de ces éléments de désagrégation conduit à remarquer une plus grande concentration de l'occupation professionnelle dans la vie des individus, de 1968 jusqu'au milieu des année 1990, sous l'influence d'un retard de l'entrée dans le premier emploi et de sorties définitives de la vie active occupée plus précoces, double tendance qui s'estompe depuis le milieu des année 1990. A cela s'ajoute, depuis le début des années 1970, la hausse des taux d'emploi des femmes d'âges intermédiaires, sous la conjonction de trois facteurs : la baisse de la proportion des femmes n'ayant jamais travaillé, la baisse des sorties définitives de l'occupation professionnelle avant 50 ans, et la réduction du poids des interruptions passagères de la vie professionnelle. L'ensemble de ces évolutions correspond à un très fort renouvellement démographique de l'emploi, avec des taux bruts d'entrée et de sortie qui dépassent largement les 10% mais qui, vu les tendances précédemment évoquées, n'engendrent qu'une croissance modérée de la population active occupée, inférieure à celle de la population en âge de travailler.
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Les majeurs protégés en France : dénombrement, caractéristiques et dynamique d'une sous-population méconnueGenevois-Malherbe, Paskall 18 June 2012 (has links) (PDF)
Depuis l'entrée en vigueur de la loi n° 68-5 du 3 janvier 1968 portant réforme du droit des incapables, la sous-population des majeurs protégés s'est fortement modifiée, aussi bien au niveau de son effectif qu'au niveau de sa structure. Toutefois, par manque de données statistiques, cette sous-population est de nos jours encore méconnue. Afin d'améliorer la connaissance de la sous-population des majeurs protégés nous avons réalisé une analyse démographique de sa dynamique. L'objectif était de combler un certain nombre de lacunes concernant d'une part le stock de majeurs sous tutelle, curatelle ou sauvegarde de justice (effectif, répartition par sexe et par âge...) et d'autre part les caractéristiques des ouvertures, des fins et des changements de régime de protection (fréquence, décomposition des flux...). Ce travail de recherche mené grâce à une approche multi-sources, a permis de distinguer ce qui dans les évolutions observées, tenait à la modification des comportements de mise sous protection et ce qui tenait aux changements de composition de la population française du point de vue de l'âge et de l'état de santé. Il a conduit à mettre en évidence la liaison forte, mais en transformation, entre type de mesure de protection et caractéristiques des majeurs bénéficiaires. Enfin, ce travail de recherche pourra servir de base pour appréhender ultérieurement le devenir de la sous-population des majeurs protégés dans un contexte de modification législative.
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Politiques familiales, activité professionnelle et fécondité en Hongrie et en France. Différences de mentalités et de comportements.Makay, Zsuzsanna 04 October 2012 (has links) (PDF)
Cette thèse compare deux pays dont les niveaux de fécondité sont très différents et se pose la question de savoir dans quelle mesure les dispositifs des politiques familiales, et notamment les mesures qui permettent aux femmes de concilier activité professionnelle et vie familiale expliquent cette différence. Les deux pays ont en effet en commun de consacrer proportionnellement un même pourcentage de leur PIB pour soutenir les familles. Or la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle est différemment soutenue. Tandis qu'en France les dispositifs et les modes de gardes pour les enfants d'âge préscolaire permettent une rapide reprise de l'activité professionnelle pour les femmes après une naissance, en Hongrie c'est une longue interruption de cette activité qui est soutenue avec les allocations-interruption. Ce système, hérité des années 1960-1990 influence la durée de l'inactivité des femmes qui est en moyenne de 4,7 ans après une naissance. Les mentalités soutiennent d'ailleurs ce mode de fonctionnement puisque les normes sociales préconisent en Hongrie la garde maternelle avant l'âge de trois ans des enfants. Ces normes sont toutefois en train de changer, les femmes jeunes étant plus permissives et souhaitant travailler plus rapidement après une naissance. La quasi obligation de quitter le marché du travail après une naissance a comme résultat que le statut professionnel influence significativement la réalisation des intentions de fécondité en Hongrie tandis qu'en France, en conséquence d'une plus grande neutralité des politiques familiales, le statut professionnel joue moins sur ces intentions dont la réalisation est d'ailleurs plus fréquente.
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Renouveaux des campagnes françaises : évolutions démographiques, dynamiques spatiales et recompositions socialesPistre, Pierre 07 December 2012 (has links) (PDF)
Les campagnes françaises sont diverses dans leurs caractéristiques géographiques, leurs fonctions économiques et leurs compositions sociales. Le renouveau démographique rural, constaté depuis les années 1970-1980, est tout aussi pluriel, comme les processus qui y ont concouru. Cette thèse propose une analyse nationale et locale, statistique et cartographique, des reprises rurales en France métropolitaine au cours des quatre dernières décennies. L'accent est mis sur les dynamiques migratoires et de mobilité résidentielle qui ont conduit à l'installation de populations variées dans les campagnes françaises : des actifs et des retraités, des cadres et des professions intermédiaires comme des employés et des ouvriers, des familles et des couples, des urbains et des anciens ruraux, des Français de naissance et des étrangers. Un panorama détaillé des renouveaux démographiques ruraux est réalisé, suivi par une étude exploratoire des processus de gentrification rurale et une analyse spécifique des populations retraitées dans les campagnes françaises.
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Outils théoriques et opérationnels adaptés au contexte de l'assurance vie en Afrique subsaharienne francophone - Analyse et mesure des risques liés à la mortalitéKamega, Aymric 14 December 2011 (has links) (PDF)
Dans un marché de l'assurance vie en Afrique subsaharienne francophone à la traîne, mais promis à un bel avenir en cas d'émergence de solutions techniques et commerciales endogènes, la thèse propose des outils théoriques et opérationnels adaptés à son développement. Cette démarche s'inscrit en parallèle des actions entreprises par l'autorité de contrôle régionale (la CIMA) pour fournir aux assureurs de la région des outils adaptés. En effet, la CIMA a initié des travaux pour la construction de nouvelles tables réglementaires d'expérience, ce qui a permis de fournir des références fiables et pertinentes pour la mortalité de la population assurée dans la région. Toutefois, certaines problématiques techniques utiles n'ont pas été développées dans ces travaux de construction. La thèse leur accorde alors une attention particulière. Ainsi, d'une part, la thèse permet de fournir des outils pour tenir compte des différences de mortalité entre pays de la région, tout en limitant les risques systématiques liés aux fluctuations d'échantillonnage (dues à la petite taille des échantillons de données par pays). Il apparaît notamment que si la modélisation indépendante de chaque pays n'est pas appropriée, les modèles d'hétérogénéité à facteurs observables, tels que le modèle de Cox ou de Lin et Ying, permettent d'atteindre cet objectif. On précise toutefois ici que ces modèles d'hétérogénéité ne permettent pas de supprimer le risque systématique lié aux fluctuations d'échantillonnage lors de l'estimation du modèle, ils engendrent seulement une réduction de ce risque en contrepartie d'une augmentation du risque systématique lié au choix du modèle. D'autre part, la thèse permet également de fournir des outils pour modéliser la mortalité d'expérience future dans la région. En absence de données sur les tendances passées de la mortalité d'expérience, ni le modèle classique de Lee-Carter ni ses extensions ne sont applicables. Une solution basée sur un ajustement paramétrique, une hypothèse sur la forme de l'évolution du niveau de mortalité (évolution linaire ou exponentielle) et un avis d'expert sur l'espérance de vie générationnelle à un âge donné est alors proposée (ces travaux s'appuient sur le modèle de Bongaarts). Ensuite, dans un second temps, en supposant disposer de données sur les tendances passées (ce qui pour mémoire n'est pas le cas à ce stade dans la région, mais devrait l'être dans les prochaines années), la thèse propose une modélisation de la mortalité future à partir d'une référence de mortalité externe et une analyse des risques systématiques associés (risques liés aux fluctuations d'échantillonnage et au choix de la référence de mortalité).
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Les mesures du regroupement spatial des populations. Aspects méthodologiques et applications aux grandes aires urbaines françaises.Dasre, Aurélien 04 December 2012 (has links) (PDF)
L'étude des phénomènes de regroupement spatial des individus en milieu urbain se focalise souvent sur les espaces les plus fortement polarisés, qu'il s'agisse des " ghettos " de " riches " ou de " pauvres ". Pourtant, ces quartiers ne représentent qu'une partie très congrue de l'espace urbain français. Sans occulter l'existence de ces zones, ce travail se propose d'étudier les phénomènes de regroupement spatial sous un angle exhaustif. Ceci a nécessité le développement d'une méthodologie permettant de rendre compte de la complexité de la spécialisation socioéconomique et sociodémographique des territoires. L'impact de l'échelle géographique retenue dans les analyses sur les résultats aussi bien en terme d'intensité que d'évolution est ainsi apparu comme une donnée centrale de la problématique. En se basant sur cette analyse comparative des échelles géographiques de regroupement, ce travail dresse un panorama des profils de regroupements des individus dans 18 aires urbaines françaises. Il est ainsi apparu qu'il existe une grande similarité de ces phénomènes entre les grandes villes. Les individus s'y distribuent selon un modèle sectoriel d'un point de vue socioéconomique quand ils suivent un schéma concentrique d'un point de vue sociodémographique. La combinaison de ces deux logiques a ainsi permis une analyse globale des phénomènes de regroupement socio-spatial.
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