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Incidences du contexte urbain et du rapport au cadre de vie sur la mobilité de loisirNessi, Hélène 30 November 2012 (has links)
Le périurbain est régulièrement stigmatisé au titre de la surmobilité (notamment automobile) qu'il entraîne. Dans ce travail de doctorat, nous avons pris au sérieux cette critique et l'avons mise à l'épreuve en explorant les liens entre le cadre de vie et la mobilité de loisir. De fait, si certains travaux ont porté exclusivement sur l'influence des variables socioéconomiques des ménages pour expliquer leur mobilité, d'autres ont mis en évidence l'influence du contexte urbain. Nous nous appuyons sur ces travaux, mais en opérant un double déplacement. D'une part, nous ne prenons pas seulement en compte le contexte urbain commun à un ensemble de ménages, mais aussi le cadre de vie propre à chaque ménage. D'autre part, nous faisons l'hypothèse que les pratiques spatiales des ménages (tant au sein de leur cadre de vie qu'en dehors) reposent également sur leur " rapport à leur cadre de vie ". Notre travail a consisté à tester empiriquement les hypothèses de l'influence du contexte urbain et du rapport au cadre de vie sur la mobilité de loisir. Les agglomérations francilienne et romaine, qui présentent des structures urbaines et des modèles de périurbanisations contrastés, constituent nos terrains d'étude. Pour notre échantillon nous avons retenu des familles et avons mené des enquêtes dans 9 quartiers, se distinguant par leur situation géographiques et leur niveau de desserte en transport collectif. Notre travail empirique combine trois approches complémentaires : une approche contextuelle dans laquelle nous décrivons les caractéristiques fonctionnelles, sensibles et sociales des terrains d'étude, une approche qualitative comprenant 81 entretiens semi-directifs et une approche quantitative reposant sur 2250 entretiens téléphoniques. Une grille d'analyse a permis de traiter les entretiens et de classer les ménages selon 5 profils de " rapport au cadre de vie " à partir de leurs représentations et de leurs pratiques dans les registres fonctionnel, sensible et social. Nos résultats statistiques confirment la forte influence du revenu et de la position socioéconomique sur la mobilité de loisirs mais relèvent également l'influence non négligeable de deux autres variables qui agissent séparément et en interaction : le rapport au cadre de vie et le contexte urbain. Par ailleurs en neutralisant l'effet revenu et l'effet de la position socioéconomique, les résultats confirment bien une influence statistiquement significative de la localisation géographique. Les résidents du centre parcourent toujours davantage de kilomètres pour la mobilité de loisir que les péricentraux et les périurbains et leur mobilité globale (travail + loisir) est quasi équivalente à celle des périurbains et des péricentraux. L'analyse à l'échelle du quartier permet de vérifier l'hypothèse d'une mobilité de compensation et de préciser quels sont concrètement les éléments contextuels décisifs dans le choix des motifs de loisir. L'analyse du contexte à différentes échelles confirme l'influence d'éléments importants qui expliquent une part importante de mobilité de loisir en termes kilométriques tels que le manque de calme, d'espaces verts et d'intensité des tissus associatifs et sociaux et la localisation de l'offre de loisir dans l'agglomération. On observe ensuite l'influence de l'offre de transports ferroviaires, de la densité et du statut d'occupation du logement. Le type de logement (maison individuelle ou immeuble) n'a, en revanche, pas d'influence sur la mobilité de loisir. Les résultats obtenus montrent le rôle du rapport au cadre de vie dans la construction d'un mode de vie sur lequel se fonde la mobilité de loisir. L'attention portée à la relation entre le ménage et son cadre de vie permet de montrer que la mobilité de loisir dépend notamment de la représentation que le ménage se construit de son cadre de viede vie.
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Incidences du contexte urbain et du rapport au cadre de vie sur la mobilité de loisir / The effect of urban context and relation to living environment on leisure mobilityNessi, Hélène 30 November 2012 (has links)
Le périurbain est régulièrement stigmatisé au titre de la surmobilité (notamment automobile) qu'il entraîne. Dans ce travail de doctorat, nous avons pris au sérieux cette critique et l'avons mise à l'épreuve en explorant les liens entre le cadre de vie et la mobilité de loisir. De fait, si certains travaux ont porté exclusivement sur l'influence des variables socioéconomiques des ménages pour expliquer leur mobilité, d'autres ont mis en évidence l'influence du contexte urbain. Nous nous appuyons sur ces travaux, mais en opérant un double déplacement. D'une part, nous ne prenons pas seulement en compte le contexte urbain commun à un ensemble de ménages, mais aussi le cadre de vie propre à chaque ménage. D'autre part, nous faisons l'hypothèse que les pratiques spatiales des ménages (tant au sein de leur cadre de vie qu'en dehors) reposent également sur leur « rapport à leur cadre de vie ». Notre travail a consisté à tester empiriquement les hypothèses de l'influence du contexte urbain et du rapport au cadre de vie sur la mobilité de loisir. Les agglomérations francilienne et romaine, qui présentent des structures urbaines et des modèles de périurbanisations contrastés, constituent nos terrains d'étude. Pour notre échantillon nous avons retenu des familles et avons mené des enquêtes dans 9 quartiers, se distinguant par leur situation géographiques et leur niveau de desserte en transport collectif. Notre travail empirique combine trois approches complémentaires : une approche contextuelle dans laquelle nous décrivons les caractéristiques fonctionnelles, sensibles et sociales des terrains d'étude, une approche qualitative comprenant 81 entretiens semi-directifs et une approche quantitative reposant sur 2250 entretiens téléphoniques. Une grille d'analyse a permis de traiter les entretiens et de classer les ménages selon 5 profils de « rapport au cadre de vie » à partir de leurs représentations et de leurs pratiques dans les registres fonctionnel, sensible et social. Nos résultats statistiques confirment la forte influence du revenu et de la position socioéconomique sur la mobilité de loisirs mais relèvent également l'influence non négligeable de deux autres variables qui agissent séparément et en interaction : le rapport au cadre de vie et le contexte urbain. Par ailleurs en neutralisant l'effet revenu et l'effet de la position socioéconomique, les résultats confirment bien une influence statistiquement significative de la localisation géographique. Les résidents du centre parcourent toujours davantage de kilomètres pour la mobilité de loisir que les péricentraux et les périurbains et leur mobilité globale (travail + loisir) est quasi équivalente à celle des périurbains et des péricentraux. L'analyse à l'échelle du quartier permet de vérifier l'hypothèse d'une mobilité de compensation et de préciser quels sont concrètement les éléments contextuels décisifs dans le choix des motifs de loisir. L'analyse du contexte à différentes échelles confirme l'influence d'éléments importants qui expliquent une part importante de mobilité de loisir en termes kilométriques tels que le manque de calme, d'espaces verts et d'intensité des tissus associatifs et sociaux et la localisation de l'offre de loisir dans l'agglomération. On observe ensuite l'influence de l'offre de transports ferroviaires, de la densité et du statut d'occupation du logement. Le type de logement (maison individuelle ou immeuble) n'a, en revanche, pas d'influence sur la mobilité de loisir. Les résultats obtenus montrent le rôle du rapport au cadre de vie dans la construction d'un mode de vie sur lequel se fonde la mobilité de loisir. L'attention portée à la relation entre le ménage et son cadre de vie permet de montrer que la mobilité de loisir dépend notamment de la représentation que le ménage se construit de son cadre de vie / The suburban is regularly stigmatized for its excessive mobility. In this Ph.D., starting from this commentary, we explored the links between living environment and leisure mobility. In fact, while some studies have focused exclusively on the influence of household socioeconomic data (education level, PCS) to explain their mobility, others have highlighted the influence of urban context. Based on these existing studies, we will adopt a different approach on two main points. On the one hand, we do not take solely into consideration the common urban context of all households but also the living environment for each of these households (understood as the urban space usually practiced by said household in their urban context), on the other hand, we assume that the spatial practices of households (both inside and outside their living environment) are also based on their "relation to their living environment". The "relation to their living environment" does not only comes from socio-economic household characteristics, but also refers to their own history, their residential record, their appreciation of the functional dimensions, social and sensitive (in other words, their representation) of their living environment. Our work therefore consisted in testing in an empirical manner the influence of urban context and relation to the living environment and leisure mobility. The Rome and Paris urban conglomeration, which are different in terms of urban structure and urban sprawl model, are our fields of study. We selected a sample of households of adults between 30 and 45 year old with children and have investigated in 9 districts, chosen for their location (central, pericentral, suburban) and level of public transport services. Our empirical work combines three complementary approaches: a contextual approach in which we describe the functional, sensitive and social characteristics of the studied fields, a qualitative approach including 81 semi-direct interviews and a quantitative approach based on 2250 telephone interviews (closed questions) of households living in the studied district. An analytical analytical framework was used to analyze and classify households according to five ‘relative to living environment' profiles based on their representations and practices in functional, sensitive and social registers. Our statistical results confirm the strong influence of income and socioeconomic position on leisure mobility but also the non-negligible influence of two other variables that act separately and in an interactive manner: the relationship with the living environment and the urban context. Moreover, ignoring the influence of income and socioeconomic position, the results confirm a statistically significant influence of geographical location. People living in a central area travel more kilometers for their leisure mobility than the inhabitants of suburbs and their global mobility (job + hobby) is almost equivalent. An analysis on the neighborhood scale confirms the hypothesis of compensation mobility and specific contextual elements constituting leisure motivation. Contextual analysis at different scales (agglomeration, geographic location, area and housing) confirms the influence of important factors that explain a significant part of leisure mobility in terms of mileage: for example, a lack of quiet ambience, green spaces, social life intensity and distance to leisure offered. The influence of public transport proximity, density and status of tenure (owner or renter) can then be observed. The type of housing (house or building) has no influence. The results show the role of the household interaction with the living environment based on lifestyle, which is itself founded on leisure mobility. The attention paid to the relation between the household and its living environment shows that leisure mobility depends especially on the household's representation of its surroundings
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Incidences du contexte urbain et du rapport au cadre de vie sur la mobilité de loisirNessi, Hélène, Nessi, Hélène 30 November 2012 (has links) (PDF)
Le périurbain est régulièrement stigmatisé au titre de la surmobilité (notamment automobile) qu'il entraîne. Dans ce travail de doctorat, nous avons pris au sérieux cette critique et l'avons mise à l'épreuve en explorant les liens entre le cadre de vie et la mobilité de loisir. De fait, si certains travaux ont porté exclusivement sur l'influence des variables socioéconomiques des ménages pour expliquer leur mobilité, d'autres ont mis en évidence l'influence du contexte urbain. Nous nous appuyons sur ces travaux, mais en opérant un double déplacement. D'une part, nous ne prenons pas seulement en compte le contexte urbain commun à un ensemble de ménages, mais aussi le cadre de vie propre à chaque ménage. D'autre part, nous faisons l'hypothèse que les pratiques spatiales des ménages (tant au sein de leur cadre de vie qu'en dehors) reposent également sur leur " rapport à leur cadre de vie ". Notre travail a consisté à tester empiriquement les hypothèses de l'influence du contexte urbain et du rapport au cadre de vie sur la mobilité de loisir. Les agglomérations francilienne et romaine, qui présentent des structures urbaines et des modèles de périurbanisations contrastés, constituent nos terrains d'étude. Pour notre échantillon nous avons retenu des familles et avons mené des enquêtes dans 9 quartiers, se distinguant par leur situation géographiques et leur niveau de desserte en transport collectif. Notre travail empirique combine trois approches complémentaires : une approche contextuelle dans laquelle nous décrivons les caractéristiques fonctionnelles, sensibles et sociales des terrains d'étude, une approche qualitative comprenant 81 entretiens semi-directifs et une approche quantitative reposant sur 2250 entretiens téléphoniques. Une grille d'analyse a permis de traiter les entretiens et de classer les ménages selon 5 profils de " rapport au cadre de vie " à partir de leurs représentations et de leurs pratiques dans les registres fonctionnel, sensible et social. Nos résultats statistiques confirment la forte influence du revenu et de la position socioéconomique sur la mobilité de loisirs mais relèvent également l'influence non négligeable de deux autres variables qui agissent séparément et en interaction : le rapport au cadre de vie et le contexte urbain. Par ailleurs en neutralisant l'effet revenu et l'effet de la position socioéconomique, les résultats confirment bien une influence statistiquement significative de la localisation géographique. Les résidents du centre parcourent toujours davantage de kilomètres pour la mobilité de loisir que les péricentraux et les périurbains et leur mobilité globale (travail + loisir) est quasi équivalente à celle des périurbains et des péricentraux. L'analyse à l'échelle du quartier permet de vérifier l'hypothèse d'une mobilité de compensation et de préciser quels sont concrètement les éléments contextuels décisifs dans le choix des motifs de loisir. L'analyse du contexte à différentes échelles confirme l'influence d'éléments importants qui expliquent une part importante de mobilité de loisir en termes kilométriques tels que le manque de calme, d'espaces verts et d'intensité des tissus associatifs et sociaux et la localisation de l'offre de loisir dans l'agglomération. On observe ensuite l'influence de l'offre de transports ferroviaires, de la densité et du statut d'occupation du logement. Le type de logement (maison individuelle ou immeuble) n'a, en revanche, pas d'influence sur la mobilité de loisir. Les résultats obtenus montrent le rôle du rapport au cadre de vie dans la construction d'un mode de vie sur lequel se fonde la mobilité de loisir. L'attention portée à la relation entre le ménage et son cadre de vie permet de montrer que la mobilité de loisir dépend notamment de la représentation que le ménage se construit de son cadre de vie
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Satisfaction résidentielle et configurations spatiales en milieu périurbain / Residential satisfaction and spatial configurations in a periurban areaYoussoufi, Samy 09 December 2011 (has links)
Depuis les années 1960, les villes françaises sont soumises à un processus d'étalement urbain. Cet étalement se traduit par l'émergence d'une catégorie d'espace située à l'interface entre la ville et la campagne : le périurbain. Les caractéristiques sociales, urbanistiques, ou liées aux pratiques spatiales de ses habitants confèrent au périurbain une singularité et une spécificité propres. Il s'agit d'un espace de contradiction qui attire à la fois en raison du cadre de vie plutôt « naturel » qu'il offre aux ménages, mais également en raison de sa proximité avec la ville et des potentialités liées à l'accessibilité à diverses aménités urbaines.Pour comprendre plus finement cet engouement pour le périurbain, cette thèse propose d'explorer la relation individu-environnement résidentiel sous l'angle de la satisfaction que retirent les individus de leur cadre de vie. Il s'agit de mettre en relation une information de nature cognitive avec une information de nature spatiale. En modélisant chacune de ces composantes par l'utilisation d'indicateurs spécifiques, divers modèles statistiques sont mobilisés pour mettre en lumière les attributs spatiaux du cadre de vie susceptibles d'avoir une influence sur la satisfaction des individus.L'approche modélisatrice est centrale dans la démarche suivie. Après voir mené une enquête de satisfaction sur plus d'un millier de ménages vivant dans un secteur périurbain de Besançon, la démarche s'est attelée à construire des indicateurs en vue de caractériser deux types d'aménités de leur environnement résidentiel : le paysage et l'accessibilité aux commerces et services. Chacune de ces aménités est ensuite intégrée dans des modèles statistiques permettant d'évaluer leur contribution dans le degré de satisfaction du ménage.La démarche, essentiellement modélisatrice et exploratoire, offre toutefois des perspectives intéressantes dans le domaine de l'aménagement du territoire et de la planification urbaine. En ayant recours à des modèles simples et reproductibles, il s'agit de d'établir des documents cartographiques décrivant le potentiel de satisfaction à grande échelle. / Since the 1960s, French cities are concerned with an urban sprawl process. This urban sprawl leads to the emergence of a particular space located at the interface between the city and the countryside: the periurban. The social, morphological or the spatial practices of its inhabitants give the suburban a particular singularity and specificity. It is a space of contradiction that attracts both because of the "natural" living environment that it provides to households, but also because of its proximity to the city and the opportunities related to accessibility to various urban amenities.To understand more precisely this enthusiasm for periurban areas, this thesis proposes to explore the individual-residential environment relationship in terms of the satisfaction. The aim is to link a cognitive information with a spatial information. By modeling each of these components by the use of specific indicators, various statistical models are used to highlight the spatial attributes of the living environment that influence the satisfaction level of individuals.The modeling approach is central in this thesis. After the establishment of a satisfaction survey conducted on more than one thousand households living in a suburban area of Besancon, the process is to build indicators to characterize two types of residential amenities: the landscape and the accessibility to shops and services. Each of these amenities is then incorporated into statistical models to assess their contribution to the satisfaction of the household.The approach essentially modeling and exploratory offers interesting perspectives in the field of urban planning. By using basic and reproducible models, one of the objectives is to build mapping documents describing the potential of satisfaction on a large scale.
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Fabrication de la ville et participation publique : l'émergence d'une culture métropolitaine : le cas de la Communauté urbaine de Bordeaux / City making and public participation : the emergence of a metropolitan culture : the case of the Urban Community of BordeauxCouture, Aurélie 11 December 2013 (has links)
A partir des années 2000, la participation publique fait en France l’objet d’une attention grandissante, tant dans les sphères sociale et politique que dans le monde de la recherche. La fabrication de la ville en est le terreau privilégié, support de revendications et d'initiatives citoyennes d’un côté, de procédures et d'expériences institutionnelles de l’autre. Vectrice de régulation sociale, de développement durable et de vitalité de la démocratie, l'implication du public aux projets et décisions gagne en ampleur dans un contexte marqué par la complexification du fait urbain et de ses modalités de gouvernance. Promue par les intercommunalités, elle répondrait à un double enjeu de légitimation politique et de modernisation des modes de faire dans une visée métropolitaine. Le cas de la Communauté urbaine de Bordeaux illustre particulièrement bien cela.Par le déploiement d'exercices participatifs novateurs touchant à des politiques et à des stratégies d'agglomération, elle chercherait à s'affirmer comme chef de file de la gouvernance métropolitaine autant qu'à impliquer directement les habitants et usagers du territoire dans le cadre d'une « citadinité » renouvelée. Cette ambition se traduit dans les orientations politiques récentes, qui transforment le positionnement stratégique, l'organisation et les pratiques de la Communauté urbaine de Bordeaux. S'ensuit une montée en compétence des acteurs – techniciens, membres du Conseil de développement durable, élus – témoin de la professionnalisation des activités de participation. Ce double mouvement, institutionnel et professionnel, laisse présager d'une évolution profonde et durable de l'action communautaire dans une logique plus transversale et collaborative. Cette analyse est le fruit d'une recherche menée au sein de l'institution par le biais d'un dispositif CIFRE. Elle repose sur une méthode d'observation participante, couplée à des entretiens thématiques et à l'examen d'un corpus de processus participatifs récents. / From the 2000s , public participation in France is the subject of increasing attention in both the social and political spheres in the world of research. The privileged context is the production process of cities as it supports citizens claims and initiatives on the one hand , procedures and institutional experiences on the other hand. Vector of social regulation, sustainable development and vitality of democracy, public involvement in projects and urban decisions gains momentum in a context marked by the complexity of the urban reality and its governance. Promoted by intermunicipalities it meets a dual challenge of political legitimacy and modernization of metropolitan operating methods. The case of the Urban Community of Bordeaux illustrates this particularly well. Through the deployment of innovative participatory exercises related to agglomeration policies and strategies, it seeks to assert itself as a leading method in metropolitan governance as well as to directly involve residents and users of the territory in a context of renewed "citizenship". This ambition is reflected in recent policy orientations, which transform the strategic positioning of the organization and practices of the Urban Community of Bordeaux. What followed is an increase in the technical skills of the stakeholders - technicians, members of the Sustainable Development Council, elected bodies- witness of the professionalization of participation. This double movement, institutional and professional, suggests a profound and lasting change in community action as a part of a more collaborative and cross logic. This analysis is the result of a research conducted within the institution within the framework of a CIFRE contract. It is based on the method of participant observation together with thematic interviews and the analysis of a body of recent participatory processes.
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Les leviers de l’attractivité des villes petites et moyennes en décroissance : une recherche-action au sein du périmètre de l’Agence d’urbanisme Sud Bourgogne / The levers of the attractiveness of small and medium-sized cities in decline : a research-action within the perimeter of the Agence d’Urbanisme Sud BourgogneBrun, Jérémie 09 November 2018 (has links)
L’attractivité est un objectif marqué pour les élus des villes petites et moyennes prises dans un contexte de décroissance démographique. Ce phénomène les incite en effet à s’investir dans des formes de concurrence territoriale. Cette thèse s’inscrit dans une Convention Industrielle de Formation par la Recherche signée avec l’Agence d’urbanisme Sud Bourgogne, dont le périmètre d’intervention est situé au nord du département de la Saône-et-Loire, entre Chalon-sur-Saône, Le Creusot, Montceau-les-Mines et Autun. Cette particularité a donné lieu à la réalisation de missions opérationnelles directement sur le terrain. Le but de ce travail de recherche est d’interroger la considération de l’attractivité, par le niveau politique de ces villes, au regard de leur profonde dynamique négative. Dans cette logique, la notion d’ « attractivité » a été déconstruite en trois composantes, l’attrait, l’attraction et les accointances, faisant référence aux questions de cadre de vie et de structuration des relations intra et interterritoriales. L’insertion facilitée au périmètre d’études, à travers une structure déjà intégrée localement, a permis la mise en place d’une méthodologie basée sur l’observation participante, complétée par une investigation statistique locale et nationale, qui a conduit à l’identification de deux axes de recherche opérationnelle. Le premier rend compte des potentiels de complémentarité en matière d’aménités, entre les intercommunalités, dans la réflexion d’une démarche interSCoT, alors que le deuxième montre l’opportunité que représente le vieillissement démographique en termes de développement économique, présentiel et productif. Ces éclairages donnent les moyens de comprendre l’attractivité à partir des ressources locales, même quand celles-ci sont habituellement appréhendées comme des indicateurs de la décroissance, et ce, en atténuant la confrontation entre les territoires et en valorisant leur articulation. / Attractiveness is an important objective for the elected representatives of small and medium-sized towns taken in a context of demographic decline. This phenomenon encourages them to invest in forms of territorial competition. This thesis is part of a « Convention Industrielle de Formation par la Recherche » signed with the Agence d’Urbanisme Sud Bourgogne, whose scope of intervention is located in the north of the Saône-et-Loire department, between Chalon-sur- Saone, Le Creusot, Montceau-les-Mines and Autun. This particularity has led to the realization of operational missions directly in the field. The objective of this research is to question the attractiveness of the political level of these cities in terms of their deep negative dynamics. In this context, the notion of « attractiveness » has been deconstructed into three components, « appeal », « attraction » and « acquaintances », referring to issues of living environment and structuring intra and interterritorial relations. The facilitated insertion into the study area, through a structure already integrated locally, made possible to set up a methodology based on participant observation, supplemented by a local and national statistical investigation, which led to the identification of two lines of operational research. The first reports on the potential for complementarity in terms of amenities, between intercommunalities, in the reflection of an interSCoT approach, while the second shows the opportunity represented by demographic ageing in terms of economic development, face to face and productive. These insights provide the tools to understand the attractiveness of local resources, even when they are usually understood as indicators of decay, and this, attenuating the confrontation between territories and enhancing their articulation.
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Les conflits d'usage dans les espaces périurbains et ruraux – Une approche par l'analyse économique de la décision publiqueJeanneaux, Philippe 30 June 2006 (has links) (PDF)
Les conflits d'usage sont des signaux de la dynamique contemporaine des fonctions de l'espace rural, et notamment de la montée en puissance de l'économie résidentielle des campagnes. Les autorités publiques locales en mettant en œuvre une réglementation administrative, sacrifient certains usages des ressources environnementales communes particulièrement convoitées, sans pouvoir satisfaire unanimement les administrés. Faute de mécanismes de compensation monétaire et de possibilités de fuir certains dommages environnementaux, les habitants prennent la parole pour signaler aux autorités publiques locales leurs préférences pour un cadre de vie résidentiel. Ils tentent également de saisir les instruments de réglementation administrative qui organisent les usages multiples. Il s'ensuit dans de nombreuses situations une nouvelle distribution des droits d'usage censée améliorer le produit social net. Différents travaux empiriques permettent d'éclairer la diversité des situations conflictuelles, les moyens de droit convoqués par les adversaires et les principales solutions matérielles apportées aux différends.
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Satisfaction résidentielle et configurations spatiales en milieu périurbainYoussoufi, Samy 09 December 2011 (has links) (PDF)
Depuis les années 1960, les villes françaises sont soumises à un processus d'étalement urbain. Cet étalement se traduit par l'émergence d'une catégorie d'espace située à l'interface entre la ville et la campagne : le périurbain. Les caractéristiques sociales, urbanistiques, ou liées aux pratiques spatiales de ses habitants confèrent au périurbain une singularité et une spécificité propres. Il s'agit d'un espace de contradiction qui attire à la fois en raison du cadre de vie plutôt " naturel " qu'il offre aux ménages, mais également en raison de sa proximité avec la ville et des potentialités liées à l'accessibilité à diverses aménités urbaines.Pour comprendre plus finement cet engouement pour le périurbain, cette thèse propose d'explorer la relation individu-environnement résidentiel sous l'angle de la satisfaction que retirent les individus de leur cadre de vie. Il s'agit de mettre en relation une information de nature cognitive avec une information de nature spatiale. En modélisant chacune de ces composantes par l'utilisation d'indicateurs spécifiques, divers modèles statistiques sont mobilisés pour mettre en lumière les attributs spatiaux du cadre de vie susceptibles d'avoir une influence sur la satisfaction des individus.L'approche modélisatrice est centrale dans la démarche suivie. Après voir mené une enquête de satisfaction sur plus d'un millier de ménages vivant dans un secteur périurbain de Besançon, la démarche s'est attelée à construire des indicateurs en vue de caractériser deux types d'aménités de leur environnement résidentiel : le paysage et l'accessibilité aux commerces et services. Chacune de ces aménités est ensuite intégrée dans des modèles statistiques permettant d'évaluer leur contribution dans le degré de satisfaction du ménage.La démarche, essentiellement modélisatrice et exploratoire, offre toutefois des perspectives intéressantes dans le domaine de l'aménagement du territoire et de la planification urbaine. En ayant recours à des modèles simples et reproductibles, il s'agit de d'établir des documents cartographiques décrivant le potentiel de satisfaction à grande échelle.
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Bruit et urbanisme : Une approche juridique / Noise and Town Planning : A Legal ApproachCochet, Caroline 07 March 2014 (has links)
De plus en plus, le bruit est considéré comme une véritable pollution. dans le passé, les carrioles, les sabots des chevaux sur les pavés causaient déjà des nuisances aux habitants des villes. dès le xixe siècle, l'évolution de l'industrialisation entraîna une augmentation de la machinerie, qui ne fit qu'augmenter les nuisances sonores. aujourd'hui, le bruit est la cause de nombreuses plaintes. en conséquence, réduire la pollution sonore est devenu une question majeure du fait de ses effets sur la santé humaine. le bruit peut affecter le sommeil, le système cardiovasculaire, le système cérébral, particulièrement le développement cérébral des enfants. il peut causer des déficiences mentales, des problèmes de concentration et des pertes de mémoire. c'est un problème de santé publique. mais le bruit peut aussi entraîner la commission de crimes ou de suicides ! c'est aussi une question d'ordre public.en france, il existe certains dispositifs juridiques de contrôle des émissions sonores et de lutte contre les nuisances, particulièrement depuis la loi « bruit » de 1992. diverses dispositions ont été codifiées dans le code de l'environnement, les classant en fonction des différentes sources de bruit, mais aussi dans d'autres codes, notamment le code de l'urbanisme. il existe une police environnementale du bruit dont le maire et le préfet sont les deux autorités compétentes. tous ces moyens permettent de pallier les problèmes dûs au bruit à court ou à moyen terme.cependant, aujourd'hui, au regard de la préoccupation de développement durable, il convient de penser aux générations futures et de mettre en place des nouveaux moyens de régulation de la pollution sonore, à long terme. le droit de l'urbanisme apparaît comme le moyen privilégié d'atteindre ce but. le bruit pourrait être régulé par une utilisation plus rationnelle des sols… le but de ma recherche est d'analyser quel type de relation existe entre droit du bruit et droit de l'urbanisme et de mettre en évidence vers quelle forme d'urbanisme la société évolue sous l'influence combinée de l'écologie et de la question sonore, notamment à travers les objectifs posés par le grenelle de l'environnement et les lois adoptées en conséquence. / Noise is considered as a real pollution for the quality of life. Law has been requested to respond the multi-form cases of noise pollution. The matter is firstly the concern of environmental law. It is especially treated in a sectorial way. Town planning law also seizes the question, in a diffuse way, as environmental issue, or in a specific way when noise pollutions are directly caused by the use of grounds.However, under the influence of more and more pervasive environmental law, and further to the new legislation resulting from the Grenelle of the environment, town planning law underwent a deep transformation. It has been rewritten on the basis of new environmental objectives and of sustainable development. Town planning law also absorbs many other juridical sectors. Therefore it appears as a global space law and living environment law, allowing to improve the sound context.The perception of noise has changed, as well as its consideration into town planning law. Town planning law can be considered as a favorable measure to develop a more global and unified approach of the very composite legal system against noise pollution.The study of the relationship between noise and town planning highlights new manners to consider noise into space and living environment, differently from the classic approach imposed by environmental law.
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La qualité environnementale urbaine : prendre en compte les représentations et les pratiques sociales des habitants dans la fabrique urbaine, l'exemple toulousain / Urban environmental quality : taking into account the representations and social practices of the inhabitants in the urban factory, the Toulouse exampleChouillou, Delphine 13 September 2018 (has links)
Dans les villes françaises, les évolutions récentes en matière de conception urbaine ont rendu incontournable la reconstruction de la ville sur elle-même dans le respect de son environnement. La ville doit désormais être de bonne qualité environnementale urbaine. Même si cela semble aujourd’hui une évidence, la fabrique urbaine de la qualité environnementale pose encore question car c’est une notion multi interprétée dans le champ scientifique comme dans le champ opérationnel.Cette thèse en urbanisme et aménagement inscrite dans le champ de la géographie sociale, porte sur les multiples acceptions de la qualité environnementale urbaine. Elle questionne en particulier la prise en compte des acceptions qu’en ont les habitants dans les projets urbains à Toulouse. La thèse s’appuie sur une enquête de terrain par parcours commentés menée auprès d’habitants d’un quartier soumis à de fortes nuisances environnementales, et par entretiens semi directifs auprès de professionnels toulousain du projet urbain. L’enquête de terrain a été complétée par une analyse de documents sur les cadres politique, réglementaire et institutionnel qui régissent la fabrique urbaine.La thèse montre que même si les habitants et les professionnels du projet urbain partagent une dimension subjective et expérientielle de la qualité environnementale urbaine, les conditions politique, règlementaire et institutionnelle de la fabrique urbaine ne permettent pas vraiment de la prendre en compte dans les projets urbains. La thèse ayant aussi comme objectif opérationnel de participer à améliorer la fabrique de la qualité environnementale urbaine, elle propose un prototype d’outil interdisciplinaire et participatif d’aide à sa conception destiné aux professionnels du projet urbain. / In French cities, recent evolutions in urban design and planning have made essential to rebuild the city on itself while respecting its environment. Now, cities have to be of good urban environmental quality. Although it seems obvious today, the making of environmental urban quality is still a question because it is a multi interpreted concept in the scientific field, as well as in the operational field.This Ph.D. in urban planning, well inscribed in the field of social geography, addresses the multiple meanings of urban environmental quality. In particular, it questions the possibility of taking into account the meanings of this concept for the inhabitants in urban projects in Toulouse. The Ph.D. is based on a field investigation by commented paths conducted with residents of a neighborhood subject to severe environmental nuisances, and semi-structured interviews with professionals from Toulouse’s urban projects. The field investigation was supplemented by an analysis of documents on the policy, regulatory and institutional frameworks governing the urban policies.
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