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Les flux de langues en milieu urbain : espaces diglossiques VS espaces ditopiques. Situation sociolinguistique de la ville de Fort-de-FranceLabridy, Lorène 19 June 2009 (has links) (PDF)
La Martinique, île carrefour de la Caraïbe, voit arriver chaque année sur son sol des milliers de migrants étrangers qui transitent ou s'installent. Son chef-lieu (puisque qu'il s'agit d'un département français) constitue la scène principale de ces importants déplacements, de par sa situation géographique – elle est située au centre de l'île – mais aussi de par son « statut de capitale ». Elle est aussi génératrice de migrations à l'intérieur de l'île : la ville est incontournable malgré un effort de décentralisation croissant. De ce fait, les langues en présence s'affrontent, s'entremêlent, cohabitent. Les langues des migrants s'ajoutent aux deux langues présentes sur le terrain, le français et le créole. Ils utiliseraient cette dernière comme un moyen d'intégration. Notre objectif principal est de dépasser la vision diglossique présente jusqu'à présent dans la littérature sociolinguistique. Nous cherchons à montrer qu'il existe une polyglossie, à l'intérieur du rapport diglossique français/créole, que les contacts de langues en milieu urbain favoriseraient. De plus, la diglossie ne considérant pas la spatialité, nous lui préférons la notion de ditopie qui rend compte des représentations spatiales des locuteurs en situation diglossique. Nous nous attachons essentiellement aux discours : ceux des migrants, des Foyalais et ce, au sujet d'un thème central, les langues, en particulier, le créole, et la ville. Nous travaillons à la lumière des recherches effectuées dans le cadre de la sociolinguistique urbaine et des outils qu'elle propose.
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Langue française et urbanité au Maroc : l’exemple de Rabat / French language and politeness in Morocco : the example of RabatMzioud, Hajar 10 February 2015 (has links)
Le statut de la ville de Rabat comme étant le grand centre politique et administratif du pays suscite un intérêt linguistique particulier. Ville à la fois moderne et ancienne, cela implique une hétérogénéité et un conflit inavoué entre ses habitants. Cette thèse tend alors à mettre l’accent sur les différences de langage dans les rues de Rabat ainsi que la présence du français dans ses rues à travers les enseignes, les noms des rues et même le parler des locuteurs. Ainsi, nous avons choisi de prendre deux grands quartiers de la capitale, l’un populaire et l’autre résidentiel, qui dévoilent une dualité criante, et nous avons fait une comparaison entre le parler des locuteurs y appartenant via l’enregistrement des interactions effectives dans des lieux publics.Nous avons remarqué la présence du français et d’un langage plus soutenu dans le quartier résidentiel, vu le statut socio-économique de ses habitants. Par contre, le quartier populaire est plus archaïque côté infrastructures et langage utilisé. La problématique de cette thèse se veut d’étudier, dans un premier volet, la présence du français dans la capitale politique du Maroc, à travers ses rues et ses quartiers, en s’intéressant notamment aux enseignes, au marquage de l’espace et aux noms de rues, et dans un deuxième volet, les interactions langagières effectives dans la ville de Rabat en enregistrant les échanges verbaux dans des lieux publics. Cela nous a permis de déterminer la place qu’occupe le français dans le parler des locuteurs. L’analyse de faits de langue s’est également intéressée aux changements morphologiques que subissent les mots français empruntés et si bien adaptés par les locuteurs au point même de ne plus pouvoir les détecter. / The status of Rabat as the country’s biggest political and administrative center arouses a particular linguistic interest. Rabat is both a modern and ancient city, this implies heterogeneity and an unseen conflict between his inhabitants. This thesis tends to focus on the differences in language in the streets of Rabat and the presence of the French language in the streets through signs, street names and the way people speak. Thus, we have opted for two large areas in the capital : one popular and the other one residential, which reveal a flagrant duality. We have made a comparison between the ways people belonging to this areas speak by means of recording real interactions in public places.We have noticed the use of the French and of a more formal language in the residential area given the socioeconomic status of its residents. On the other side of the coin, the popular area is more archaic as far as infrastructures and language are concerned.The objective of this thesis is to study, in a first step, the presence of the French language in Morocco’s political capital, through its streets and neighbourhoods, paying a particular attention to signs, space marking and street names. And as a second step, the real language interactions in the city of Rabat, by recording verbal exchanges in public places. This allowed us to determine the place held by the French language in the way people speak. The analysis of facts of language has also interested itself in the morphological changes that the borrowed French words have undergone to the point of not being able to detect them
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Discours épilinguistique et urbanité : Hanoï, une ville sociolinguistiquement singulière ? / Epilinguistic discourse and urbanity : Hanoi, sociolinguistically a singular city ?Đặng, Thị Thanh Thuý 05 May 2015 (has links)
La recherche en question, à inscrire en sociolinguistique urbaine s’attache à étudier les liens tissés entre l’espace, la langue et l’identité dans le contexte de la culture urbaine de Hanoï et ce, au travers des discours des jeunes habitant la ville. Cette démarche fondée sur enquêtes de terrain (entretiens semi-directifs, questionnaire, locuteurs masqués) permet de rendre compte du « poids urbain » de Hanoï dans différents types de pratiques (sociolinguistiques, culturelles, socio-spatiales, identitaires…) des habitants de la ville. La recherche tente aussi de montrer comment les discours épilinguistiques contribuent à la production des normes substandard et à la normalisation de l’espace socio-langagier duparler urbain hanoïen. / The present research, in the field of urban sociolinguistics, studies the links created between space, language and identity in the discourses of young urban residents. Based on field surveys (semidirective interviews, questionnaires, hidden speakers), this approach Hanoï's urban weight to show in several kinds of urban residents practices (sociolinguistical, cultural, socio-spatial, identity-related practices…). This research is also an attempt to show how epilinguistical discourses contribute to the production of substandart norms and to the standardization of the sociolinguistic space of Hanoï's urbanspeeches.
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Une analyse sociolinguistique des marquages du territoire en Bretagne : toponymie, affichage bilingue, identités culturelles et développement régionalLe Squère, Roseline 21 September 2007 (has links) (PDF)
La recherche TIBED consiste à réorienter les recherches dans le domaine de la toponymie et de l'affichage public vers une approche sociolinguistique qui vise à établir les significations sociales actuelles et les enjeux économiques de la présence et de l'utilisation de toutes les formes d'affichage public bilingue et symbolique en région Bretagne. Cette perspective engage une réflexion autour de la langue régionale, participant à la fois à un patrimoine culturel et à une dynamique socioéconomique, le tout dans le cadre d'une évolution récente de la place de ces langues dans la société française. Les toponymes ainsi que les autres formes d'affichage (publicité par exemple) sont des marqueurs forts de l'identité culturelle régionale et nous envisageons cette recherche dans une perspective socio-économique qui entre dans le cadre de la valorisation des patrimoines, des identités et des territoires bretons. La partie 1 explicite le contexte sociolinguistique de la Bretagne. Le dynamisme et l'affirmation de l'identité culturelle de la région permettent de saisir ce sur quoi est basée la mise en place de l'affichage bilingue et symbolique. La partie 2 permet de mesurer la présence de l'affichage bilingue et symbolique, d'en comprendre les mécanismes. La communication renvoie à des pratiques sociales, des pratiques discursives (les images étant aussi des discours), des acteurs de transmission, des processus de transmission, des moyens de transmission dans la fusion de contextes et d'un ensemble de significations. Par le moyen de différentes enquêtes et de méthodes d'analyse, la partie 3 permet d'évaluer les motivations, les perceptions et effets pratiques et symboliques notamment dans la création d'une image de la Bretagne (marketing territorial, publicité, médias, collectivités locales) et de réponse à une demande sociale. Enfin, une mise en perspective présente les enjeux de l'affichage bilingue et symbolique ainsi que des propositions destinées aux décideurs institutionnels et privés, économiques et culturels.
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Pratiques stylistiques hétérogènes : analyse et réception des discours en milieu urbain contemporain norvégien / Contemporary language practices : discourse analysis and attitudes towards adolescents’ new speech style in multiethnic areas in Oslo, NorwayHarchaoui, Sarah 26 November 2016 (has links)
Cette thèse analyse les pratiques langagières hétérogènes d’une quarantaine d’adolescents originaires des quartiers multiculturels de la capitale norvégienne. Croisant une approche sociolinguistique, épistémologique et psychoculturelle, nous nous interrogeons sur les motivations sociales et individuelles du recours à des variables lexicales et syntaxiques jugées innovantes en norvégien. Notre recherche vise à démontrer que ces éléments linguistiques ne résultent pas d’un manque de compétences linguistiques, mais bien d’une variation stylistique à laquelle les locuteurs-individus ont recours en fonction d’une multitude de paramètres internes et externes à l’énonciation. L’analyse sociohistorique permet de replacer les locuteurs dans leur environnement local et de contextualiser leurs faits de langue. L’analyse linguistique s’appuie quant à elle sur des données écologiques recueillies dans le cadre du projet national UPUS (Utviklingsprosesser i urbane språkmiljø – Processus de développement linguistique en milieu urbain) mené entre 2006 et 2008 à Oslo. In fine la thèse propose d’envisager les pratiques stylistiques hétérogènes comme un champ de ressources non-fixes présent dans le répertoire d’individus aussi bien adolescents qu’adultes, issus des minorités comme de la majorité nationale dont le point commun n’est pas le partage d’une origine ethnique mais bien l’expérience conjointe de l’actuel milieu urbain contemporain. / This thesis provides a sociolinguistic analysis of Norwegian contemporary language practices among 41 adolescents all raised in multilingual and multicultural environments in the Eastern parts of Oslo. Based on a series of examples from the UPUS-Project (Utviklingsprosesser i urbane språkmiljø – Linguistic Development in Urban Environments), this work discusses social and individual motivations which lead speakers to use innovative lexical (including non-European loan words) and syntactic features in Norwegian. We argue that heterogeneous features do not result from a lack of language skills but rather are a part of a speech style thatspeakers activate depending on discursive settings. We also take into account the social and historical dimensions of Oslo in order to contextualize the language practices and to demonstrate how speakers during the life stage of adolescence make themselves heard on the local and global society. We suggest that this new speech style is not restricted to Oslo and adolescents speakers, but rather is a common resource for whoever wants to show solidarity toward the contemporary urban reality.
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La construction discursive de la justice et des injustices spatiolinguistique.s dans le capitalisme contemporain : l’exemple de l’action et de l’organisation communautaires à Verdun – MontréalDeshayes, Thierry 12 1900 (has links)
Thèse en cotutelle (Programme de Sciences Humaines Appliquées de l'Université de Montréal et Département de Communication de l'Université Rennes 2 - France) / Cette recherche se propose de problématiser et d’interroger empiriquement la justice spatiolinguistique en sociolinguistique urbaine. Cette dernière notion, inspirée de celle de justice spatiale en géographie et en études urbaines, permet effectivement au chercheur de devoir interroger, au-delà des « inégalités », « discriminations », de l’« exploitation » ou de la « ségrégation » observées « sur le terrain », le travail de théorisation politique sous-jacent à partir duquel il les identifie comme telles. La justice spatiolinguistique constitue également une façon d’aborder la pluralité des conceptions de la justice des partenaires de la recherche autant que la façon dont s’instituent discursivement les injustices spatiolinguistiques et dont peut aussi s’instituer, par les pratiques langagières, des réalités spatiolinguistiques plus justes.
Empiriquement, la justice spatiolinguistique est interrogée ici dans le contexte de l’action et de l’organisation communautaires dans l’arrondissement Verdun de Montréal au Québec. Dans une perspective à dominante marxienne, en problématisant centralement la question des institutions, des sujets et de l’idéologie, il s’agit alors d’étudier la façon dont l’espace urbain du capitalisme avancé et la gouvernementalité néolibérale contemporaine affectent le travail des acteurs de l’organisation communautaire. Dans la perspective croisée de la sociolinguistique urbaine prioritaire, de la linguistique sociale et des sociolinguistique critique et politique, ces phénomènes de justice et d’injustices spatiolinguistiques sont observées à travers l’étude des mises en mots des transformations spatiales, à travers les territorialisations sociales et sociolinguistiques des interlocuteurs de la recherche, notamment via la méthode de l’Analyse du Discours à Entrée Lexicale (ADEL) ainsi qu’à travers l’étude catégorielle de leurs « actes de discours » contre-interpellants, « scénographies », « discours rapportés » et autres pratiques langagières critiques. / This research problematizes and questions empirically the theoretical concept of spatiolinguistic justice, developed in French urban sociolinguistics. This term spatiolinguistic justice, inspired from spatial justice as used in critical geography and urban studies, requires that the researcher inquires his own political theorization behind his use of terms such as “inequality” “discrimination” “exploitation” and “segregation”, terms that are often considered as observed “realities” rather than as discursively constructed. Spatiolinguistic justice also allows the researcher to examine the diversity of approaches to justice as expressed by participants in ethnographic research, and the way justice and injustice are discursively institutionalized through language practices.
In this thesis, spatiolinguistic justice is investigated through community action and organization in Verdun (a borough of Montreal) in Quebec. Adopting a (mainly) Marxian perspective to problematize institutions, ideology/ideologies and subjects, the purpose of this study is to examine the way capitalist urban space and neoliberal governmentality affect community organizing actors and their discourse. Weaving together theorization in urban sociolinguistics, social linguistics, critical sociolinguistics and political sociolinguistics, this study approaches spatiolinguistic justice and injustice through the analysis of discourse on spatial transformation and through social and sociolinguistics territorialization. This is done through a lexical entry method to discourse analysis but also through the study of the participants’ counter-interpelling “discourse acts”, “discursive scenography”, “reported speech” and other approaches to critical analysis of language practices.
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