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Développement et évaluation d’une intervention visant la prise optimale d’un traitement antirétroviral des personnes vivant avec le VIH

Ramírez García, Maria-Pilar 05 1900 (has links)
No description available.
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Étude du soutien social mis en oeuvre lors d’activités collectives conçues et menées pour favoriser le développement du bien-être au travail chez les enseignants

Mamprin, Caterina 08 1900 (has links)
Cette thèse doctorale en psychopédagogie porte sur l’étude du soutien social mis en oeuvre lors d’une activité collective conçue et menée pour favoriser le développement du bien-être au travail chez les enseignants. Cette étude de cas multiples qualitative a été réalisée auprès de huit enseignants de classes d’accueil du secondaire qui ont participé à une activité collective (des groupes de parole) durant six mois. Trois principaux thèmes ont guidé l’organisation de cette recherche : le bien-être psychologique au travail (BEPT), le soutien social et les retombées des groupes de parole. Afin de collecter les données, des entrevues semi-dirigées ont été menées avec des enseignants sur le thème du BEPT selon la conception de Dagenais-Desmarais (2010). Ces entrevues ont eu lieu avant et après la participation des enseignants aux activités collectives visant le BEPT. Ensuite, l’étude du soutien social a été réalisée en cohérence avec les trois principales dimensions associées à ce concept selon Vaux (1990) : les comportements de soutien, les ressources du réseau et l’évaluation subjective du soutien. Les comportements de soutien manifestés durant les groupes de parole ont été analysés. Puis, les ressources du réseau des enseignants, principalement associées à l’activité collective et à ses participants, ont été décrites. La dimension de l’évaluation subjective du soutien a été documentée lors des entrevues semi-dirigées menées après les huit séances du groupe de parole. Dans l’intention de recueillir des données relatives aux perceptions des enseignants sur les retombées de l’activité collective sur leur bien-être au travail, certaines questions de la deuxième entrevue semi-dirigée après les activités collectives ont également été ajoutées sur ce thème. Cette recherche, s’inscrivant dans une perspective systémique, accorde une place particulière à la compréhension des relations bidirectionnelles entre l’individu et son environnement. En s’appuyant sur le modèle processus-personne-contexte-temps de Bronfenbrenner et Morris (1998), le soutien social est étudié sous l’angle des processus, le BEPT est associé à la composante personne, les groupes de parole et l’environnement de travail des enseignants des classes d’accueil représentent le contexte et, finalement, le temps est étudié en filigrane de tous ces éléments. Les résultats de cette thèse sont organisés de façon à mettre en lumière la singularité des cas par leur présentation individuelle en plus de relever les ressemblances et les dissemblances entre les participants par une analyse croisée. Les données de recherche permettent d’esquisser le portrait du BEPT des participants qui oeuvraient en classe d’accueil. En plus de détailler l’état des participants et le contexte de travail avec les défis et les enjeux inhérents à l’enseignement aux élèves allophones nouvellement arrivés, les résultats mettent en exergue une scission entre les programmes d’accueil et les programmes « réguliers » au sein de l’école. Cette scission entraîne des retombées sur toutes les dimensions du BEPT (l’adéquation interpersonnelle, le sentiment de compétence, l’épanouissement, la volonté de s’engager et la reconnaissance perçue au travail). L’analyse des données illustre également l’importance et la complexité des relations sociales dans le contexte enseignant. En ce qui concerne l’étude du soutien social, en plus de faire état des comportements de soutien donnés et reçus par les participants, les résultats mettent en valeur le soutien social indirect. Les participants ont rapporté avoir bénéficié d’une aide qui ne leur était pas directement adressée. Le soutien social donné par un participant pouvait donc être pertinent pour plus d’un membre du groupe et être disponible dans le groupe, sans être provoqué. De plus, les liens tissés dans le groupe de parole ont pu favoriser l’établissement d’un réseau de soutien représenté autant par l’activité et l’environnement créé par celle-ci que par les participants. L’augmentation de la taille du réseau de soutien a également été évoquée par les enseignants à l’extérieur de l’activité. Autant l’évaluation subjective du soutien que la documentation des retombées des groupes de parole sur le bien-être ont permis de mettre en lumière un second processus : le partage de vécu. Alors que les groupes de parole visent à regrouper les individus autour d’une question commune dans une perspective psychodynamique, le partage de vécu permis par le cadre de l’activité a été fréquemment nommé comme favorisant le développement du bien-être. Le caractère novateur de cette recherche se situe dans l’agencement des concepts et dans la précision de son analyse sur le soutien social mis en oeuvre lors d’activités collectives conçues et menées pour favoriser le développement du bien-être au travail. En plus des avancées théoriques et conceptuelles proposées, les résultats ont des retombées pratiques importantes. Par le détail du contexte de travail des enseignants en classe d’accueil, mais aussi par la mise en oeuvre d’activités collectives à l’école, cette thèse propose des pistes de réflexion pour la formation des enseignants, la gouvernance scolaire, les directions et les enseignants. / This doctoral thesis in educational psychology focuses on the study of social support implemented during a group activity designed and conducted to promote the development of well-being at work among teachers. This qualitative multiple case study was conducted with eight reception class (French language classes for newly arrived immigrants in Quebec) teachers who participated in focus groups over a six-month period. Three main themes guided the organization of this research: psychological well-being at work, social support and the impact of the discussion groups. In order to collect the data, semi-directed interviews were conducted on psychological well-being at work according to Dagenais-Desmarais’s (2010) conception. These interviews took place before and after the teachers’ participation in group activities. The study of social support was then led in accordance with the three main dimensions associated with this concept according to Vaux (1990): supportive behaviors, network resources and subjective evaluation of support. The support behaviors carried out during the discussion groups were analyzed. Then, the resources of the teachers’ network, mainly associated with the group activity and its participants, were described. The dimension of subjective evaluation of support was documented in semi-directed interviews conducted after the eight discussion group sessions. In order to collect data on teachers’ perceptions of the impact of the group activity on their well-being at work, some questions from the second semi-structured interview after the group activity were also added on this theme. This research, led in a systemic perspective, focuses on understanding the bidirectional relationship between the individual and his environment. Using Bronfenbrenner and Morris’s (1998) processperson- context-time model, social support is studied as a process, psychological well-being in the workplace is associated with the person component, speech groups and the work environment of reception class teachers represent the context and time is studied as underlying all of these elements. The results of this thesis are organized to highlight the singularity of the cases through their individual presentation, in addition to identifying similarities and dissimilarities between the participants through cross-analysis. The research data allows us to draw a portrait of the psychological well-being at work of the participants. In addition to providing a detailed account of the state of the participants as well as the work context with the challenges and issues associated with teaching newly arrived allophone students, the results highlight a division between the host programs and the “regular” programs within the school. This split has repercussions on all dimensions of psychological well-being in the workplace (interpersonal suitability, sense of competence, fulfillment, willingness to commit and perceived recognition in the workplace). Data analysis also illustrates the importance and complexity of social relationships in the teaching context. Concerning social support, in addition to reporting on the supportive behaviors given and received by participants, the results highlight indirect social support. Participants reported receiving support that was not directed to them. Thus, social support given by a participant could be relevant to more than one member of the group and be available in the group without being provoked. In addition, the ties forged in the focus group may have fostered the establishment of a support network represented by the activity and the environment created by the activity, as well as by the participants. The increase in the size of the support network was also mentioned by teachers outside the activity. Both the subjective evaluation of support and the study of the impact of the discussion groups on well-being highlighted a second process: the sharing of experiences. While discussion groups from a psychodynamic perspective aiming to bring individuals together around a common issue, the sharing of experiences allowed by the activity’s framework was frequently named as promoting the development of well-being. The innovative nature of this research lies in the arrangement of the concepts and in the precision of its analysis of the social support implemented during collective activities designed and conducted to promote the development of well-being in the workplace. In addition to the theoretical and conceptual advances proposed, the results have important practical implications. By detailing the context in which teachers work in reception class, but also by the implementation of collective activities in the school, this thesis proposes avenues for teacher training, school governance, principals and teachers.
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Mother-son interactions predictive of high parentification self-reported by adolescent sons

Johnson, Darrell R. 04 1900 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / The present study defined parentification as a child's enmeshment with and overresponsibility for a parent. Sibling and household responsibilities, often considered in the literature to be components of parentification, were judged by the author to better translate a parental than a parentified role. Although informally identified in clinical settings as a problematic parent-child dynamic, parentification has remained empirically vague. The present study represented the first effort to use observations of mother-son interactions in early- and mid-adolescence to predict high parentification near the end of adolescence. Subjects were 82 mothers and their sons who had participated in two laboratory learning tasks in the context of the Montréal Longitudinal Study. Videotapes of mothers helping their sons complete a computer task, which occurred when sons were 13-14 years old and again when they were 15-16 years old, were studied for parentifying and parentifed behaviours in mother and son respectively. The Parentification Scale (Mika, Bergner & Baum, 1987), translated into French for the present study, was administered to the sons when they were 18-19 years old. The main hypothesis of this study held that high frequencies of behaviours thought to be congruent with parentification would be predictive of high parentification scores. A second hypothesis predicted the stability of observational ratings of high parentification, and a third predicted that highly-parentified sons would more frequently be only children living with single mothers. Four of the mother-son behaviours observed in the lab setting were found to be stable across time, offering support for the second hypothesis. Two behaviours initiated by sons towards their mothers were found to discriminate between the High Parentification (n = 18) and Low Parentification (n = 64) groups, thus offering support for the main hypothesis: higher-than-average frequencies of eye contact, significant both times (X2 = 8.17, p < .01), and peer-like teasing and flirting behaviours, significant only when the sons were younger, X2 = 7.90, p < .01. High and Low Parentification groups did not differ significantly on a series of demographic variables and earlier behavioural ratings of the sons. One further discriminator was "only child" status; a greater proportion of sons who were only children were in the High Parentification group, x2 6.66, p < .01, although numbers were quite low. Living with a single parent was not found to be associated with higher parentification, and the amount and quality of social and emotional support available to the parent was hypothesized to be a potentially more valid determinant of parentification than would be living in a single-parent or a two parent family. Finally, in order to explore the relative contribution of each of the three significant discriminators of parentification, they were entered as predictors into a logistic regression equation. The resulting model had a chi-square statistic of 18.6, p < .001, and a McFadden's-R2of .27. Odds ratios indicated that sons having peer-like interactions with their mothers at T1 were six times more likely, and that sons who initiated higher than-average amounts of eye contact with their mothers over the course of both tasks were over three times more likely to be in the High Parentification group. "Only child" status predicted an almost seven times greater chance of high parentification. One limitation of the study was a sample size which was too small to permit a validation of the translated Parentification Scale and which contained few examples of what might be considered pathogenic parentification. Methodological limitations included the failure to administer a parallel measure of parentification to the mother and the retrospective nature of mother-son observations. Several possible methodological improvements were discussed and recommendations for future research were suggested. / La présente étude emprunte les paramètres de l'approche systémique familiale. Minuchin (1974) a proposé le concept de frontières intergénérationnelles, lignes invisibles dans la famille qui servent à délimiter les responsabilités et rôles différents des enfants et des parents, protégeant ainsi les enfants d'un poids de responsabilité qui soit trop lourd pour eux. Minuchin et ses collègues ont étudié le phénomène de l'enfant parental, celui à qui les parents délèguent la responsabilité de jouer un rôle parental auprès de ses frères et ses sœurs et de se charger de tâches ménagères lourdes. Boszormenyi-Nagy & Spark (1973) ont discuté un phénomène parallèle, celui de l'enfant parentifié, un construit qui englobe à la fois la situation de l'enfant parental et celle de l'enfant qui prend soin d'au moins un de ses propres parents, avec qui il assume soit le rôle de conjoint soit le rôle de parent. D'après la littérature, cette deuxième manifestation de responsabilité extrême semble être la plus problématique pour l'enfant; le fait de s'occuper d'un parent s'avère être plus exigeant émotionnellement que de jouer le rôle plus instrumental de gardien(ne) ou d'exécutant de tâches ménagères. Dans la littérature, pourtant, les deux construits sont souvent mêlés et ces niveaux de responsabilisation très différents ne sont pas différenciés. La parentification extrême se caractérise par la dissolution des frontières intergénérationnelles, par un enchevêtrement entre le parent et l'enfant, et par un renversement de rôles où le parent dépend de l'enfant et l'enfant assume un rôle parental complémentaire. Elle se révèle un phénomène clinique significatif, et une douzaine d'études cliniques faites depuis vingt ans proposent un lien entre cette dynamique parent-enfant et des symptômes cliniques aussi divers que l'inceste, la co-dépendance, la toxicomanie, et des difficultés d'ordre relationnel pour l'adolescent qui cherche son autonomie; et enfin d'ordre personnel et interpersonnel pour l'adulte qui fut parentifié et qui gardera peut-être une tendance à se rendre surresponsable pour le bien-être des autres. Malgré l'importance clinique de ce phénomène, la mesure de la parentification est toujours préliminatoirement positionnée; il y a deux instruments valides et fiables qui ont été utilisés pour évaluer le niveau de parentification d'un adulte ou d'un adolescent : le Parentification Questionnaire (Sessions & Jurkovic, 1986) et le Parentification Scale (Mika, Bergner & Baum, 1987). Le deuxième instrument nous semblait plus approprié pour la présente recherche, dont le but principal était d'approfondir l'état de connaissance au niveau de la mesure de la parentification avec une nouvelle population, des fils adolescents qui avec leur mère faisaient partie de l'étude longitudinale de Montréal depuis l'âge de six ans. Plus spécifiquement, le but de la présente recherche était de voir si des comportements observés en laboratoire, que l'on pensait représenter la parentification entre mère et fils à deux moments, soit quand le fils aura 13-14 ans et quand il aura 15-16 ans, pourraient prédire de façon significative la parentification chez le fils quelques années plus tard lors de l'administration du Parentification Scale à l'adolescent, soit quand il aura 18-19 ans. Ceci nécessitait la traduction de l'instrument en français, ce qui fut accompli à partir des suggestions indispensables de Vallerand (1989), pour créer l'Échelle de parentification (EP). L'instrument fut traduit en français, et traduit de nouveau en anglais pour comparer la compréhension des questions et la validité de la traduction. Un comité de traducteurs a trouvé un niveau acceptable de fiabilité et de validité par comparaison avec les résultats de la version originale. Les 82 adolescents qui avec leur mère participèrent à l'étude avaient un âge moyen de 18,5 ans; ils ont participé à deux séances de laboratoire, soit à l'âge moyen de 13,5 ans et 14,5 ans. Les mère et fils furent filmés en train de travailler sur une tâche d'apprentissage ou le fils a reçu la directive claire de compléter la tâche aussi vite que possible et où la mère a joué le rôle d'aide et de soutien auprès de son fils dans ses démarches. L'hypothèse principale de la présente étude postulait qu'il y aurait une relation significative entre quelques-unes de ces interactions et le résultat de parentification; autrement dit, que des comportements mère-fils en contexte d'une tâche d'apprentissage partagée, dont la fiabilité interjuge était acceptable, pourrait servir comme prédicteurs d'un niveau élevé de parentification rapporté par le fils lors de l'administration de l'EP quelques années plus tard. Une deuxième hypothèse voulait que ces comportements que l'on observait demeureraient stables dans le temps, ce qui indiquerait que la dynamique de parentification était persistante et qu'elle caractérise ainsi certaines relations mère-fils. Troisièmement, on prétendait que les fils les plus parentifiés seraient soit l'enfant unique, soit le premier-né de la famille, et qu'ils habiteraient plus souvent dans une famille monoparentale dirigée par la mère que dans une famille à deux parents. Le résultat de parentification, issu des 13 items de l'EP, fut dichotomisé en deux groupes : le groupe « parentification élevée » (n = 18), qui englobait les adolescents ayant un score de parentification supérieur à la marge d'un écart-type de la moyenne (c'est-à-dire, plus que 20), et le groupe « parentification basse » (n = 64) qui englobait les adolescents ayant un score en bas de 20. Des analyses préliminaires ont confirmé que ces deux groupes se ressemblaient à d'autres niveaux, c'est-à-dire au niveau de l'intelligence du fils dans sa tâche, de l'âge de la mère, de l'âge du fils, de la scolarité de la mère, et des caractéristiques personnelles des fils qui ont été évaluées dans le contexte de l'étude longitudinale alors qu'ils étaient plus jeunes. La première hypothèse fut confirmée dans un premier temps à l'aide d'une série d'analyses chi-carré sur les comportements observés et le résultat de parentification, toutes deux des variables dichotomes : deux des comportements interactifs mère-fils qui furent la cible des observations se sont révélés des prédicteurs significatifs, reliés à un niveau élevé de parentification. Le premier de ces comportements fut « fils cherche à établir un contact visuel avec sa mère », à savoir un niveau du regard dirigé par le fils vers sa mère au-dessus de la moyenne. Un niveau élevé du regard au moment des deux tâches (quand il avait 13-14 ans et ensuite quand il avait 15-16 ans) a su discriminer entre les groupes de parentification, X2= 8.17 (1), p < .01. Le deuxième de ces comportements fut « fils joue avec sa mère comme dans une relation entre pairs », des interactions de chatouillage, de blagues et de taquinage initiées par le fils qui donnaient indice à une relation plutôt d'égaux que de parent-enfant. La présence de ces comportements initiés par le fils a su discriminer la condition de parentification uniquement dans la première tâche quand le fils était plus jeune, X2= 7.90 (1), p < .01 Étant donné la concentration nécessitée par la tâche d'apprentissage et la directive claire donnée aux fils d'accomplir la tâche au plus vite, ces deux comportements nous apparaissaient inappropriés. En effet, ceux-ci fournissaient un indice de diffusion de frontières intergénérationnelles ou d'enchevêtrement mère-fils. Un troisième comportement, identifié à la prise en charge par la mère de la tâche sur ordinateur de son fils, se voulait traduire le renversement des rôles parent-enfant qui implique aussi dans la littérature un niveau élevé de parentification. Ce comportement s'approchait un niveau alpha de .05 mais n'a toutefois pas servi comme facteur discriminant des groupes de parentification. En plus, la direction de la relation entre la prise en charge par la mère et le niveau de parentification était contraire à ce qui a été posée comme hypothèse, c'est à dire, qu'une mère excessivement impliquée prédirait un fils parentifié à un niveau élevé. En ce qui concerne la deuxième hypothèse, des deux variables discriminantes, seule le comportement « fils initie le contact visuel avec sa mère » fut stable dans le temps avec une corrélation Pearson significative entre T1et T2, r = .64, p < .001. Une des variables contrôles, le statut de l'enfant unique, fut aussi un facteur discriminant du niveau de parentification, même si les nombres ont été restreints; des neuf adolescents dans l'étude qui furent des enfants uniques, cinq se trouvaient dans le groupe de parentification élevée, x2= 6.66 (1), p < .01. Vivre dans une famille monoparentale dirigée par une mère ne fut pas, par ailleurs, associé de façon significative au niveau de parentification; il y avait autant d'adolescents parentifiés à un haut niveau dans des familles à deux parents que dans des familles monoparentales. Dans un deuxième temps, les trois variables qui se sont avérées significatives furent entrées dans une analyse de régression logistique afin de comparer la capacité de chacune des trois de prédire l'appartenance au groupe de parentification élevée. Les deux prédicteurs comportementaux furent les plus efficaces pour prédire le résultat de parentification élevée et ils avaient un indice McFadden's-R2de .18; les adolescents qui ont le plus fréquemment essayé d'établir un contact visuel avec leur mère aux deux tâches et ceux qui se sont comportés avec leur mère comme s'ils étaient des pairs au moment de la première tâche avaient au-dessus de quatre fois plus de chances d'être dans le groupe des plus parentifiés. Quand le statut d'enfant unique fut ajouté à l'équation de régression, ce nouveau modèle avait un indice McFadden's-R2de .27 et un enfant unique avait sept fois plus de chances d'être dans le groupe à niveau élevé de parentification. Ces résultats suggèrent qu'il est peut-être possible d'utiliser des interactions mèrefils, même dans un contexte contrôlé et restreint et lors d'une tâche qui ne dure que 20 minutes, pour prédire un haut niveau de parentification rapporté par le fils même quelques années plus tard. De plus, la faible corrélation entre les sous-échelles utilisées dans la présente étude et la sous-échelle de l'EP, qui porte sur les responsabilités prises par un jeune adolescent auprès de ses frères et sœurs, démontre que l'on devrait désormais différencier entre le rôle de s'occuper de la fratrie et peut-être des tâches ménagères, et la responsabilité de s'occuper du bien-être de son parent ou de ses parents. Ce dernier semble dans la littérature traduire de façon plus efficace l'aspect problématique de la parentification; la présente étude utilisa une définition plus restreinte, considérant l'autre genre de responsabilité comme étant plutôt une description de l'enfant parental. La discussion porta sur cette différence et sur la possibilité que les deux comportements prédicteurs significatifs, le "flirting" du fils avec sa mère et un niveau élevé de contact visuel initié par lui vers elle, ont pu révéler le même processus à deux moments différents dans le temps : lorsque le fils avait 13-14 ans et ensuite lorsqu'il avait 15-16 ans. Étant donné que la présence d'un ou des deux parents à la maison n'a pu discriminer le niveau de parentification, la présente étude a soulevé la question de savoir si la présence de soutien social et émotionnel pour la mère est un prédicteur plus fiable du niveau de parentification du fils que le statut de la famille. Les limites de l'étude ont été discutées et, finalement, des recommandations concernant les recherches futures par rapport à la mesure et l'évaluation de la parentification ont été présentées.

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