• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Through the "I" of a needle : needlework and female subjectivity in Victorian literature and culture, 1830-1880 / Through the "I" of a needle : les travaux d'aiguille et la construction du sujet féminin dans la littérature et la culture victoriennes, 1830-1880

Quinn-Lautrefin, Róisín 14 November 2016 (has links)
Cette thèse traite de la question des travaux d'aiguille dans la littérature et la culture victorienne. Ils apparaissent de manière récurrente dans les romans britanniques du dix-neuvième siècle et cristallisent bon nombre de sentiments contradictoires qui sont au coeur de la formation du sujet féminin. En dépit de leur omniprésence dans la culture victorienne, les travaux d'aiguille, associés à l'assujettissement des femmes, ont longtemps été déconsidérés par la critique. Cette thèse se propose de porter un nouveau regard sur l'artisanat féminin. A travers l'étude de sources très variées - romans, poèmes, manuels de couture, extraits de presse et les objets eux-mêmes - nous nous attachons à explorer les paradigmes complexes articulés par cette praxis, ainsi que la manière dont les travaux d'aiguille ont participé à l'articulation d'un « je » féminin. Considérée par les Victoriens comme l'activité féminine par excellence, la couture était pratiquée par toutes les femmes de tous âges et de toutes les classes sociales : ainsi, elle était au coeur du vécu et de l'identité féminine. Néanmoins, les travaux d'aiguille s'articulent autour de contradictions: il s'agissait d'une pratique à la fois amateur et professionnelle; ils encourageaient et cristallisaient la domestication des femmes, tout en imitant les modes de production industriels; ils étaient critiqués par bon nombre de femmes qui aspiraient à une plus grande ambition intellectuelle, mais étaient investis par d'autres comme un extraordinaire moyen d'expression. Ainsi, au dix-neuvième siècle la couture n'était pas une activité solitaire, mais plutôt une pratique sociale et discursive qui était pleinement engagée dans les problématiques sociales, économiques et culturelles de son temps. / This thesis deals with the question of needlework in Victorian literature and culture. Needlework is a constant and recurrent motif in nineteenth-century novels, and crystallises the many complex and contradictory feelings of satisfaction or resentment, creativity or censorship, elation or utter dejection that are crucial to the formation of the nineteenth-century female subject. In spite of its ubiquity, however, it has long been ignored or dismissed by critics as trivial, unimportant or revealing of the limitations imposed on Victorian women's lives. This thesis seeks to complicate previous assumptions by taking needlework on its own terms and exploring the complex and sophisticated tenets that underlie it. Relying on a large range of sources - novels, poems, magazines, craft manuals and material objects - this work examines the ways in which sewing has participated in the articulation of female subjectivity. Because it was construed as the ultimate feminine occupation and was undertaken by virtually ail women, regardless of age or social class, it was central to their identities and experience. However, needlework was fraught with contradictions: it was both amateur and professional; it enshrined the domestication of women, but it was closely allied with industrial modes of production; it was resented by many intellectually ambitious women, but was invested by others as a formidably evocative means of self-expression. Rather than a reclusive activity, then, Victorian needlework was a highly sociable practice which was fully engaged in the social, economic and cultural issues of its time.
2

À demeure ; suivi de Espace hétérotopique et subjectivité féminine dans Rose désert de Violaine Huisman

Bouroche, Myriam 10 1900 (has links)
Mémoire en recherche-création / Ce mémoire en recherche-création s’articule autour du concept d’« hétérotopie » forgé par Michel Foucault en 1967 et du concept de subjectivité féminine développé tant en philosophie qu’en études féministes. Le premier désigne un lieu réel inscrit au sein d’une société dont tout à la fois il reflète et suspend les rapports et règles. Pour le second, la définition retenue le circonscrit aux expériences tant physiques que mentales alimentant la quête de sens d’un sujet féminin. À la partie « Création », une petite pièce mansardée est évoquée comme espace hétérotopique. En même temps liée et coupée du reste de la maison et de l’extérieur, elle devient une place propice à une resubjectivation pour Mylène, un personnage de mère au foyer qui décide de s’y réfugier régulièrement. À la suite de passages dépressifs, celle-ci y renoue avec la lecture et l’écriture et se réaffirme comme sujet femme dans ce qu’elle nomme sa « cabane de mots ». À la partie « Recherche », le roman Rose désert (2019) de Violaine Huisman est étudié. Nous examinons comment ce texte contribue à bâtir l’hétérotopie du désert et les manières dont une subjectivité au féminin peut s’y repenser. Bien que non clos, le Sahara n’est pourtant pas accessible à qui veut ; la survie, sans eau ni préparation, y est impossible. Pour se remettre d’une rupture amoureuse, Violaine, le personnage principal, entreprend malgré tout de le traverser. Dans ce lieu vide et aride, à la fois le reflet et l’opposé des espaces environnants, la protagoniste s’égare, se représente ses souvenirs et se réactualise. / This research-creation dissertation is structured around the concept of “heterotopia” forged by Michel Foucault in 1967 and the concept of feminine subjectivity developed both in philosophy and in feminist studies. The first designates a real place inscribed within a society whose relations and rules it both reflects and suspends. For the second, the definition retained limits it to both physical and mental experiences that fuel a female subject's quest for meaning. In the “Creation” part, a small room in an attic is mentioned as a heterotopic space. Both linked and cut off from the rest of the house and the outside, it becomes a place conducive to resubjectivation for Mylène, a stay-at-home-mom character who decides to take refuge there regularly. After several bouts of depression, she reconnects by reading and writing and reaffirms herself as a female subject in what she calls her “cabane de mots” or word nook. In the “Research” part, the novel Rose Désert (2019) by Violaine Huisman is studied. We examine how this text contributes to building the heterotopia of the desert and the ways in which a feminine subjectivity can be rethought there. Although it is not enclosed, the desolate Sahara is unhospitable; survival, without water or preparation, is impossible. Despite this, Violaine, the main character who is trying to recover from a breakup, decides to cross it. In this empty and arid place, both the reflection and the opposite of the surrounding spaces, the protagonist gets lost, revisits her memories and reasserts herself.

Page generated in 0.047 seconds