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L'origine païenne des fêtes chrétiennes : recherche historiographique

Brossard-Pearson, Stéphane January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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L'origine païenne des fêtes chrétiennes : recherche historiographique

Brossard-Pearson, Stéphane January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Survivances de la peinture du XIXe siècle dans le cinéma italien des années 1910 : la peinture aux origines du cinéma ?

Gailleurd, Céline 09 December 2011 (has links)
Cette étude centrée sur le cinéma italien propose de décrire les liens prolifiques et complexes qui se sont noués entre la peinture du XIXe siècle, européenne et surtout italienne, et les films italiens allant de 1905 (La Presa di Roma, Alberini) à 1920 (La serpe, Roberti). Du filon historique aux mélodrames des dive, de la figuration enthousiaste de l’Histoire, au lyrisme de la passion amoureuse, un effet pictural hante les images cinématographiques qui portent en elles « le ferment d’un tableau possible » (Eric Rohmer). Il s’agira donc de penser les formes de partage entre cinéma et peinture, suivant l’étude iconographique de motifs (gestes, postures, décors, accessoires) et d’éléments formels (composition, cadre, échelle des plans, montage) ouvrant sur la question des styles, que le cinéma prolonge et altère : néoclassicisme, académisme, orientalisme, préraphaélisme, symbolisme, Art Nouveau. Ces notions d’esthétique permettent un rapprochement entre l’histoire de l’art et l’histoire du cinéma, et ouvrent sur la question de la survivance des images. Au moment où l’on enregistre sa disparition en faveur de l’abstraction, la peinture figurative du XIXe siècle persiste, se prolonge, et survit au cinéma. En retour, le cinéma italien des années 1910 tire une part de sa vitalité d’une matière picturale qui appartient déjà au passé. Cette recherche met ainsi à jour une série de questions permettant à la fois de revisiter un pan de l’histoire du cinéma italien, peu étudié en France, et plus largement de penser la relation du cinéma aux autres arts. / This study centers around Italian cinema and proposes to describe the prolific and complex connections that developed between 19th century painting (European and mostly Italian) and the Italian films from 1905 (La Presa di Roma, Alberini) to 1920 (La Serpe, Roberti). From the historical inspiration to the dive melodramas, from the enthusiastic portrayal of History to the lyricism of passionate love, a pictorial effect haunts these cinematographic images in which can be found « the seed of a possible painting » (Eric Rohmer). Therefore, one needs to reflect on what cinema and painting share, following the iconographical study of figurative (gestures, postures, scenery, props) and formal elements (composition, frame, field size, editing) that lead to the question of the styles that the cinema prolongs and alters : neoclassicism, academism, orientalism, pre-Raphaelitism, symbolism, Art Nouveau. These aesthetic ideas allow for a convergence between the history of art and the history of cinema, which opens the question of the images' survival. At a time when 19th century figurative painting was being replaced by abstract art, it persisted and survived in cinema. In return, Italian cinema of the 1910s drew part of its vitality from pictorial material that already belonged to the past.Thus, this research brings to light a series of questions that allow for both a revisitation of a rarely studied period of the history of Italian cinema and more generally to reflect upon the relationship between cinema and other artforms.
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Survivances queers des esthètes : un pas de deux entre Joris-Karl Huysmans et Hervé Guibert

Gagnon Chainey, Benjamin 11 1900 (has links)
Doctorat mené en cotutelle entre l'Université de Montréal et la Nottingham Trent University, Royaume-Uni. / Les fins du XIXe et du XXe siècles sont deux époques assaillies par des pandémies de maladies transmissibles sexuellement, soit la syphilis au XIXe siècle et le sida au XXe. En plus des ravages sur les corps qu’elles entraînent, ces deux afflictions possèdent une force entropique semant le chaos parmi les discours culturels, sociaux et politiques, stimulant de manière corollaire la résurgence de nombreuses phobies de l’Autre, en l’occurrence la xénophobie, la misogynie et l’homophobie. Au plus fort de ces deux pandémies fin-de-siècle, les savoirs médicaux et leurs pratiques se montrent incapables d’endiguer leur progression, sortant à plus d’un titre des cadres nosographiques, épidémiologiques et thérapeutiques de leurs époques respectives. En littérature, de nombreux auteurs ont écrit des textes de genres très variés sur la syphilis et le sida. Alors qu’à la fin du XIXe siècle, aucun écrivain contaminé n’a publié de texte au « je » racontant son expérience personnelle de la « Grande Vérole », à la fin du XXe siècle, la donne change. Le sida devient un moteur d’écriture de soi, de témoignage de l’expérience vécue de la maladie, ainsi qu’un véhicule de revendication publique et culturelle. Les années 1884 et 1990 marquent des points tournants littéraires dans les « représentations » de la syphilis et du sida, avec la publication d’À Rebours (1884), roman symboliste de Joris-Karl Huysmans mettant en scène le confinement excentrique du duc Jean Floressas des Esseintes, esthète névrosé à la syphilis insinuante mais jamais diagnostiquée, dans un château à Fontenay-aux-Roses, ainsi que la publication d’À l’Ami qui ne m’a pas sauvé la vie (1990), le premier « roman du sida » écrit par Hervé Guibert, écrivain, photographe, journaliste et vidéaste, décédé sidéen en 1991, des suites d’une tentative de suicide à la digitaline. Ces deux textes phares des fins du XIXe et du XXe siècles représenteraient des points tournants littéraires, puisqu’ils ne se seraient pas contentés de représenter objectivement la syphilis et le sida, mais les auraient aussi déformés esthétiquement aux prismes des expériences sensorielles détraquées du personnage de Des Esseintes et du narrateur Guibert, tous deux esthètes en ce que leurs rapports à leur corps, aux autres, aux décors et à l’espace-temps sont inéluctablement médiés par leurs sensations. Au fil des expériences maladives, plutôt que « sur » la maladie, qu’À Rebours et À l’Ami qui ne m’a pas sauvé la vie mettent en scène, de nombreuses et différentes survivances esthétiques émergent à la surface sensible des corps et des décors. Ces survivances esthétiques sont entendues, de manière générale, comme des symptômes perceptibles d’un passé – récent, archaïque, mythique ou fantasmatique – qui émergent de nouveau dans le présent, et que Des Esseintes et Guibert expérimentent à travers leurs sens. À plus d’un titre, ces survivances esthétiques semblent agir sur les protagonistes à travers une performativité queer, soit une puissance de déformation, de déviance et de différenciation des corps et des décors, entraînant les esthètes dans des expériences de désorientation sensorielle et spatiotemporelle, où s’entrechoquent différents anachronismes remettant en question le Progrès érigé en valeur culte au XIXe « Siècle de la Science », et l’avancée linéaire du temps. Cette thèse doctorale, la première à comparer les œuvres de Joris-Karl Huysmans et d’Hervé Guibert, vise une exploration des expériences maladives qui ne cherche pas à fixer des « vérités » sur les pandémies fin-de-siècle de syphilis et de sida, mais de montrer comment leur force entropique a concouru, de nombreuses façons, à l’émergence de survivances à la fois esthétiques et queer dans le présent de leurs expériences. La thèse souhaite réintroduire avec force, rigueur et originalité les dimensions esthétiques déroutantes des expériences de la différence, de la maladie et du mourir, en ne les cristallisant pas dans leur seul contexte historique, mais en déployant la puissance anachronique, voire intemporelle, qui les fait survivre d’une fin de siècle pandémique à l’autre. / The ends of the 19th and 20th centuries were assailed with sexually transmitted disease pandemics, namely syphilis in the 19th century and AIDS in the 20th. In addition to the ravages they had on bodies, those two afflictions possess an entropic force sowing chaos amidst cultural, social and political discourses, and in doing so also stimulating the resurgence of multiple fears of the Other, including xenophobia, misogyny and homophobia. At the height of those two fin-de-siècle pandemics, medical knowledges and their practices appeared unable to contain the progression of the illnesses, which in many respects overflowed the nosographic, epidemiological and therapeutic frameworks of their respective eras. In literature, several authors wrote texts of varied genres on syphilis and AIDS. While at the end of the 19th century, no contaminated author wrote in the first-person “I” to tell their personal experience of the “Great Pox,” at the end of the 20th century, the situation changes. AIDS becomes an engine of self-writing, of testimonies telling the lived experience of illness, as well as a driver for public and cultural advocacy. The years 1884 and 1990 mark literary turning points in the “representations” of syphilis and AIDS, with the publication of À Rebours (1884), Joris-Karl Huysmans’ symbolist novel presenting the eccentric confinement of duke Jean Floressas des Esseintes, a neurotic aesthete whose syphilis is insinuated but never diagnosed, in a castle in Fontenay-aux-Roses, as well as the publication of À l’Ami qui ne m’a pas sauvé la vie (1990), the first “AIDS novel” written by Hervé Guibert, a writer, photographer, journalist and videographer, who died of AIDS in 1991, following an attempted suicide with digitalin. Those two key texts of the ends of the 19th and 20th centuries might represent literary turning points, as they did not only represent syphilis and AIDS objectively, but distorted them aesthetically in light of the deranged sensory experiences of the des Esseintes character and of narrator Guibert, both aesthetes to the extent that their relationship to their body, to others, to their décor and to space-time are inevitably mediated by their sensations. Throughout the sickly experiences, rather than experiences “about” sickness that À Rebours and À l’Ami qui ne m’a pas sauvé la vie put on stage, several aesthetic survivances emerge at the sensory surface of bodies and décors. Those aesthetic survivances are understood, generally, as the perceptible symptoms of a past – recent, archaic, mythical or phantasmatic – that emerges again in the present, and that des Esseintes and Guibert experiment through their senses. In several ways, those aesthetic survivances seem to act on the protagonists through a queer performativity, that is to say a deforming, deviating and differencing power of bodies and décors, which leads the aesthetes towards experiences of sensory and space-time disorientation, where anachronisms clash, questioning the Progress that was erected as cult in the 19th “Century of Science”, as well as the linear movement of time. This doctoral dissertation, the first to compare the works of Joris-Karl Huysmans and Hervé Guibert, aims at exploring sickly experiences, without ever stabilizing “truths” regarding the fin-de-siècle pandemics of syphilis and AIDS, but rather showing how their entropic power has, in many ways, contributed to the emergence of survivances both aesthetic and queer in the present of their experiences. The dissertation seeks to reintroduce, in a strong, rigorous and original manner, the confusing aesthetic dimensions of the experiences of difference, illness and death, without crystalizing them in a single historical context, but deploying the anachronic, or even intemporal, power that allows them to survive from one pandemic fin-de-siècle to the other.
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Le Corrector sive Medicus de Burchard de Worms (1000-1025) : présentation, traduction et commentaire ethno-historique

Gagnon, François 08 1900 (has links)
Le Corrector sive Medicus est un pénitentiel rédigé par Burchard, évêque de Worms (1000-1025). Il s’agit d’un manuel destiné à guider les confesseurs lors de l’administration du sacrement de pénitence. Intégré dans le Decretum, l’œuvre majeure de Burchard, il compte parmis les pénitentiels les plus illustres. Il contient notamment un questionnaire très élaboré sur les péchés commis par les fidèles. Les 194 questions du Corrector sive Medicus constituent l’objet d’étude de ce mémoire. Entre le VIIe et le XIIe siècle, les pénitentiels forment une longue tradition littéraire où les textes se répètent constamment. Le questionnaire du Corrector sive Medicus se distingue du fait qu’il est rédigé en grande partie par Burchard lui-même. Les détails précis sur les survivances païennes et la religion populaire que l’évêque introduit dans son pénitentiel permettent, comme aucune autre source de la période, une analyse ethno-historique de la culture germanique. La première partie du mémoire est consacrée à la présentation du Corrector sive Medicus : j’y décris d’abord le contexte historique et biographique de l’œuvre, puis discute d’une herméneutique littéraire, pour enfin proposer une synthèse diachronique des traditions germaniques. La deuxième partie offre, pour la première fois en français, la traduction intégrale du questionnaire de Burchard, accompagnée de commentaires sur différents sujets ou problèmes soulevés par le texte, notamment ceux qui concernent la culture germanique. Finalement sont placés en annexe quelques documents qui témoignent, tout comme le Corrector sive Medicus, d’un syncrétisme religieux profondément enraciné dans les mœurs des Germains. / The Corrector sive Medicus is a penitential written by Burchard, the bishop of Worms (1000-1025). It is a book used by confessors to guide them when they must administer the Sacrament of Penance. It has been fully integrated into Burchard's greatest work, the Decretum, and is amongst the most complete of the known penitentials. It is mainly composed of an elaborate set of questions about the sins committed by the Church's followers. This thesis' subject matter regards the Corrector sive Medicus' 194 questions. Between the seventh and the twelfth century, penitentials were a literary tradition where texts were continuously reused. The Corrector sive Medicus' series of questions distinguishes itself from this because it mainly originates from Burchard himself. He introduces in his penitential precise details about pagan survivals and the popular religion that allow, more than any literary source of the time, an ethnohistorical analysis of Germanic culture. The first section of this thesis is dedicated to presenting the Corrector sive Medicus. I first describe the historical and biographical context surrounding its creation, then explain my method of analysis for the penitential, and finally propose a diachronic summary of Germanic traditions. The second section offers, for the first time in French, a complete translation of Burchard's series of questions, as well as comments pertaining to different themes or problems raised by it, most notably those concerning Germanic culture. Finally, some documents are appended to this thesis that show, similarly to the Corrector sive Medicus, a deeply rooted religious syncretism.
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Le Corrector sive Medicus de Burchard de Worms (1000-1025) : présentation, traduction et commentaire ethno-historique

Gagnon, François 08 1900 (has links)
Le Corrector sive Medicus est un pénitentiel rédigé par Burchard, évêque de Worms (1000-1025). Il s’agit d’un manuel destiné à guider les confesseurs lors de l’administration du sacrement de pénitence. Intégré dans le Decretum, l’œuvre majeure de Burchard, il compte parmis les pénitentiels les plus illustres. Il contient notamment un questionnaire très élaboré sur les péchés commis par les fidèles. Les 194 questions du Corrector sive Medicus constituent l’objet d’étude de ce mémoire. Entre le VIIe et le XIIe siècle, les pénitentiels forment une longue tradition littéraire où les textes se répètent constamment. Le questionnaire du Corrector sive Medicus se distingue du fait qu’il est rédigé en grande partie par Burchard lui-même. Les détails précis sur les survivances païennes et la religion populaire que l’évêque introduit dans son pénitentiel permettent, comme aucune autre source de la période, une analyse ethno-historique de la culture germanique. La première partie du mémoire est consacrée à la présentation du Corrector sive Medicus : j’y décris d’abord le contexte historique et biographique de l’œuvre, puis discute d’une herméneutique littéraire, pour enfin proposer une synthèse diachronique des traditions germaniques. La deuxième partie offre, pour la première fois en français, la traduction intégrale du questionnaire de Burchard, accompagnée de commentaires sur différents sujets ou problèmes soulevés par le texte, notamment ceux qui concernent la culture germanique. Finalement sont placés en annexe quelques documents qui témoignent, tout comme le Corrector sive Medicus, d’un syncrétisme religieux profondément enraciné dans les mœurs des Germains. / The Corrector sive Medicus is a penitential written by Burchard, the bishop of Worms (1000-1025). It is a book used by confessors to guide them when they must administer the Sacrament of Penance. It has been fully integrated into Burchard's greatest work, the Decretum, and is amongst the most complete of the known penitentials. It is mainly composed of an elaborate set of questions about the sins committed by the Church's followers. This thesis' subject matter regards the Corrector sive Medicus' 194 questions. Between the seventh and the twelfth century, penitentials were a literary tradition where texts were continuously reused. The Corrector sive Medicus' series of questions distinguishes itself from this because it mainly originates from Burchard himself. He introduces in his penitential precise details about pagan survivals and the popular religion that allow, more than any literary source of the time, an ethnohistorical analysis of Germanic culture. The first section of this thesis is dedicated to presenting the Corrector sive Medicus. I first describe the historical and biographical context surrounding its creation, then explain my method of analysis for the penitential, and finally propose a diachronic summary of Germanic traditions. The second section offers, for the first time in French, a complete translation of Burchard's series of questions, as well as comments pertaining to different themes or problems raised by it, most notably those concerning Germanic culture. Finally, some documents are appended to this thesis that show, similarly to the Corrector sive Medicus, a deeply rooted religious syncretism.

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