• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 10
  • 2
  • 1
  • Tagged with
  • 13
  • 13
  • 13
  • 8
  • 8
  • 7
  • 7
  • 6
  • 6
  • 6
  • 4
  • 4
  • 3
  • 3
  • 3
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Des ténèbres à la lumière : étapes de la pensée mystique de J.-K. Huysmans /

Belval, Maurice M. Huysmans, J. K., January 1900 (has links)
Proefschrift Paris. / Met bibliografie van J.K. Huysmans.
2

Huysmans l'inchangé : histoire d'une conversion /

Smeets, Marc, January 2003 (has links)
Proefshrift--lett.--Nijmegen--Katholieke Universiteit, 2003.
3

Subversion und Implosion. Die andere Moderne des Joris-Karl Huysmans

Baethge, Constanze 05 July 2012 (has links)
Die in dieser Studie vermittelte Geschichte der Moderne setzt sich erstmals von der chronologischen Ernsthaftigkeit der Fin-de-Siècle Ismen ab, um am Beispiel des Ikonoklasten Joris-Karl Huysmans (1848 - 1907) das subversive Programm der ästhetischen Revolution zwischen Baudelaire und Breton sowohl poetologisch als auch sozialgeschichtlich neu zu verorten. Unveröffentlichte Briefdokumente aus dem 19. Jahrhundert gewähren erstaunliche Einblicke in den so unsentimentalen Prozeß der Literaturwerdung, dessen teils ironische, teils skandalöse literarische Substanz mit stilistischer Brillanz extrahiert werden. Auf der Basis der kultursoziologischen Theorien Pierre Bourdieus können sowohl produktionsästhetische als auch inhaltsästhetische Analyseverfahren zeigen, wie der Schriftsteller, Kunstkritiker und Konvertit Huysmans die institutionelle und literarische Autonomie unterläuft und damit die reglementierte ästhetische Praxis der klassischen Moderne ad absurdum führt.
4

Le naturalisme spiritualiste de Joris-Karl Huymans / Joris-Karl Huysmans’ « naturalisme spiritualiste »

Klugkist, Marc 29 November 2014 (has links)
Cette thèse développe une approche philosophique de l’œuvre de Joris-Karl Huysmans, axée sur le concept de « naturalisme spiritualiste ». Cette approche distingue la réalité, donnée essentielle de l’esthétique naturaliste, d’un réel qui serait marqué par une intensité régénératrice. L’analyse des idées et des figures philosophiques superpose trois parcours labyrinthiques : classique, maniériste et rhizomique. L’impossibilité d’atteindre une synthèse dialectique entre la réalité concrète et un réel mythique conduit Huysmans à un pessimisme où persiste l’influence de Schopenhauer. Par une appropriation singulière de la création artistique, du rêve et du mysticisme, il étend le territoire expérimental du naturalisme. La dérive, le corps et le lieu deviennent les enjeux problématiques qui balisent sa méthode d’investigation et sa quête existentielle. La confrontation avec l’œuvre de Grünewald est fondamentale pour comprendre les paradoxes féconds autant que les apories de la pensée de Huysmans. Le désir de rédemption s’avère illusoire, mais cet échec ouvre le champ d’une inventivité foisonnante, dans l’affirmation tragique de l’être morcelé, entre le sentiment de déréliction et l’intuition du sublime. / This thesis develops a philosophical approach of Joris-Karl Huysmans’ work, based on the concept of « naturalisme spiritualiste ». This approach distinguishes the depiction of reality, a key element of the naturalistic aesthetics, from a real that would be characterized by a regenerative intensity. The analysis of the philosophical ideas and figures superimposes three labyrinthine paths : the classical one, the mannerist one and the rhizomatous one. The impossibility to achieve a dialectical synthesis between a concrete reality and a mythical real leads Huysmans towards a pessimism where Schopenhauer’s influence prevails. Through a singular appropriation of artistic creation, dreams and mysticism, he extends the experimental domain of naturalism. The soul gone adrift, the body and the place become the problematic stakes which mark out his investigation method and his existential quest. The confrontation with Grünewald’s work is fundamental to understand the fertile paradoxes as well as the aporias of Huysmans’ thought. The desire of redemption proves to be illusionary but this failure opens up the scope of a prolific inventiveness, whitin the tragic affirmation of the fragmented being, between a sense of dereliction and an intuition of the sublime.
5

Le décadent ou la haine de la démocratie, de Charles Baudelaire à Elémir Bourges / The decadent or hatred of democracy, from Charles Baudelaire to Elémir Bourges

Souty, Arnaud 24 June 2016 (has links)
À la fin du XIXe siècle, avec l’avancée de la pensée démocratique, le décadent fait l’expérience de la rupture ontologique d’avec l’ordre ancien dont les hiérarchies, sous la pression de l’égalité sociale, ont été ruinées. Du système hiérarchique de l'Ancien Régime, qui par définition est transcendant et garant de la volonté divine, l'individu passe à un système démocratique du nivellement et de l’indifférenciation de l’immanence. Consécutive au mal fin de siècle, la haine que voue le décadent à la démocratie se manifeste par la condamnation de tout son fondement idéologique. Ainsi les Lumières se trouvent être la cible privilégiée de sa critique, en particulier Rousseau et son hypothèse philosophique de « l'homme naturellement bon », mais aussi leur héritage direct à travers la notion de Progrès. Car le décadent ne saurait être en accord avec l’idée concernant le progrès indéfini qui ne peut qu’être néfaste pour l’âme humaine, un frein à son Salut. Devant l'avènement de la démocratie, le décadent voit également son statut de poète menacé. Car la désacralisation et le désenchantement du monde sont aussi synonymes de la dé poétisation du poète. Sous l'effet de l'uniformisation des masses, la pensée conformiste et contagieuse de la société démocratique met en péril la singularité, l'individualité et le caractère aristocratique du décadent. Face à cet état de fait, il se retrouve face à une alternative. Ou bien il se retranche dans sa tour d’ivoire, à l’abri des valeurs bourgeoises de la société, afin de préserver sa singularité et son unicité, ou bien, dorénavant sans auréole, poète maudit, il chante la modernité en prose, celle d’un monde en déréliction, dans une compassion fraternelle avec tous les déshérités, pour ainsi créer une nouvelle harmonie. / At the end of 19th century, as the democratic thought process was evolving, the decadent experienced an ontological break away from the old order, whose hierarchies were crushed under the pressure of social equality. From the hierarchical system of the Ancien Régime which, by definition, transcended and pledged the divine will, one adopted a democratic system of levelling and non differentiation of immanence. As a consequence of the end of century malaise, the hatred which the decadent had for democracy was apparent through the condemnation of its entire ideological basis. Hence, Rousseau and his philosophical premise of « man being naturally good » became the preferred target of his critique, which besides was directed at the entire legacy of the Enlightened, particularly their belief in the notion of Progress. Indeed, the decadent could not agree with the idea that indefinite progress could but be harmful to the human soul and hinder its Salvation. During the advent of democracy, the status of poet enjoyed by the decadent was also in jeopardy, because the deconsecration and disillusionment of the world also lead to the poet being depoetized. In view of the standardisation of the masses, the conformist and contagious reflection of the democratic society endangered the singularity, the individuality and the aristocratic character of the decadent. Faced with such a situation, he had a choice : he could retreat in his ivory tower, away from the bourgeois values of society, in order to preserve his singularity and uniqueness, or, like a damned and haloless poet, he could henceforth talk in prose about modernity, that of a world in a state of dereliction, within the compassionate brotherhood of all deprived people, in order to create a new harmony.
6

Les figures féminines de la décadence et leurs implications esthétiques dans quelques romans français et suédois / The Female Figures of the Decadence and Their Aesthetic Significance in some French and Swedish Novels

Carlander, Maria Cecilia 19 September 2013 (has links)
La thèse compare quelques romans suédois et français écrits entre 1884 et 1892 et comment ceux-ci sont imprégnés par les thèmes de la Décadence, et cela à partir de l’implication esthétique des portraits de femmes. Huit textes sont étudiés afin de comparer la littérature suédoise fin-de-siècle – en partie interprétée comme de la littérature de « percée moderne » – à la littérature française et la Décadence. L’étude est divisée en trois parties concernant : 1) la représentation de la femme indépendante ; 2) les nouveaux rôles des sexes ; 3) les rapports à l’esthétique et l’ontologie décadentes. Comme l’époque est concernée par de nouveaux rôles de sexes, l’attention attirée sur les figures féminines est fructueuse et originale, car la plupart des personnages principaux décadents sont masculins, un fait qui imprègne la recherche sur la Décadence littéraire. La première partie analyse aussi bien les apparences et les comportements, que l’approche de « la femme fatale » et le regard des femmes d’elles-mêmes. Dans la deuxième partie, des thèmes comme androgynie, sexualité et érotisme sont étudiés. Finalement, la thèse examine, dans la troisième partie, les relations entre les figures féminines et les idées liées à la sécularisation, à l’artifice et aux maladies fin-de-siècle. Plus les analyses évoluent, plus il devient clair que les œuvres suédoises sont marquées par les mêmes thèmes et idées que les œuvres françaises. Cependant, une différence est que les traits des figures féminines françaises sont plus souvent exagérés que ceux des figures suédoises – une différence que la thèse voit comme une influence du programme littérairement politique de la « percée moderne ». / This thesis compares Swedish and French literary prose fiction written between 1884 and1892 and its approach to Decadent themes, with focus on the female portraits and their aesthetic impact. Eight texts are analyzed in order to explore how the Swedish fin de siècle literature – partly interpreted as belonging to the political literary program of the ”Modern Breakthrough” – relates to the French literature and the Decadence. As the literary Decadence is concerned about the gender roles, the focus on the female characters is profitable and original; most main characters in Decadent literature are male, which has also influenced earlier research on this period’s literature. The study is divided into three major parts: 1) pictures of the independent woman; 2) gender roles and sexuality; 3) female characters and decadent ontology. In the first part, the analyses focus on features and behavior – as well as “la femme fatale” and the women’s look upon themselves. In the second part, themes such as androgyny, sexuality and eroticism are examined. In the third part, the study explores how the female figures relate to the ideas of degeneration and the feelings of loss: secularization, artifice and (non-)health. The more the analyses are developed, the clearer it becomes that the Swedish texts are influenced by the same decadent themes and ideas as the French texts. Nevertheless, a difference is that the French literature’s female characters more often are depicted with exaggerated traits than the Swedish characters, a difference that the thesis points out as connected to the Modern Breakthrough and its political program.
7

De la pitance indigeste au divin pot-au-feu : la quête du bon repas comme thème dans l’œuvre de Joris-Karl Huysmans

Shine, Laura 04 1900 (has links)
La question alimentaire, chez Joris-Karl Huysmans, est une préoccupation centrale. Son œuvre témoigne d’un réel intérêt pour la nourriture et le motif de la quête du repas structure plusieurs de ses écrits. Bien au-delà de la simple question diététique, j’émets l’hypothèse que l’alimentation constitue chez Huysmans un véritable topos qui parcourt l’œuvre et la structure. Depuis la névrose de l’indigeste jusqu’à l’élévation spirituelle des nourritures célestes, elle progresse dans un cheminement toujours plus mystique alors que le mangeur tente d’accéder à la béatitude alimentaire. Afin de mieux cerner cette évolution thématique et discursive, j’examine principalement un corpus restreint comprenant À Vau-l’eau (1882), En Ménage (1881), À Rebours (1884) et Là-bas (1891). Ces quatre œuvres, prises isolément, présentent un contenu particulièrement riche en préoccupations alimentaires; côte à côte, elles dévoilent une réelle évolution textuelle et thématique, développent et amplifient la question alimentaire qui passe de la quête vitale de subsistance à celle d’une nourriture plus spirituelle. / Food is a fundamental concern in Joris-Karl Huysmans’ work. His novels reveal a genuine interest for the edible, and a number of his protagonists embark on a quest for an acceptable meal. But beyond simple dietary preoccupations, I propose that food in Huysmans’ œuvre constitutes a veritable topos that structures and determines the narrative. From the indigestion caused by toxic meals to the spiritual elevation permitted by heavenly foods, eaters engage in an increasingly mystical journey as they attempt to find alimentary bliss. To better understand this thematic and discursive evolution, I analyze a small selection of works comprising À Vau-l’eau (1882), En Ménage (1881), À Rebours (1884) and Là-bas (1891). These four texts, studied separately, present a fecund mise en scène of dietary issues; examined diachronically, they reveal a veritable textual and thematic progression, developing and amplifying the question of food that from a vital quest for subsistence evolves into a search for deeper spiritual fulfillment.
8

De la pitance indigeste au divin pot-au-feu : la quête du bon repas comme thème dans l’œuvre de Joris-Karl Huysmans

Shine, Laura 04 1900 (has links)
La question alimentaire, chez Joris-Karl Huysmans, est une préoccupation centrale. Son œuvre témoigne d’un réel intérêt pour la nourriture et le motif de la quête du repas structure plusieurs de ses écrits. Bien au-delà de la simple question diététique, j’émets l’hypothèse que l’alimentation constitue chez Huysmans un véritable topos qui parcourt l’œuvre et la structure. Depuis la névrose de l’indigeste jusqu’à l’élévation spirituelle des nourritures célestes, elle progresse dans un cheminement toujours plus mystique alors que le mangeur tente d’accéder à la béatitude alimentaire. Afin de mieux cerner cette évolution thématique et discursive, j’examine principalement un corpus restreint comprenant À Vau-l’eau (1882), En Ménage (1881), À Rebours (1884) et Là-bas (1891). Ces quatre œuvres, prises isolément, présentent un contenu particulièrement riche en préoccupations alimentaires; côte à côte, elles dévoilent une réelle évolution textuelle et thématique, développent et amplifient la question alimentaire qui passe de la quête vitale de subsistance à celle d’une nourriture plus spirituelle. / Food is a fundamental concern in Joris-Karl Huysmans’ work. His novels reveal a genuine interest for the edible, and a number of his protagonists embark on a quest for an acceptable meal. But beyond simple dietary preoccupations, I propose that food in Huysmans’ œuvre constitutes a veritable topos that structures and determines the narrative. From the indigestion caused by toxic meals to the spiritual elevation permitted by heavenly foods, eaters engage in an increasingly mystical journey as they attempt to find alimentary bliss. To better understand this thematic and discursive evolution, I analyze a small selection of works comprising À Vau-l’eau (1882), En Ménage (1881), À Rebours (1884) and Là-bas (1891). These four texts, studied separately, present a fecund mise en scène of dietary issues; examined diachronically, they reveal a veritable textual and thematic progression, developing and amplifying the question of food that from a vital quest for subsistence evolves into a search for deeper spiritual fulfillment.
9

Survivances queers des esthètes : un pas de deux entre Joris-Karl Huysmans et Hervé Guibert

Gagnon Chainey, Benjamin 11 1900 (has links)
Doctorat mené en cotutelle entre l'Université de Montréal et la Nottingham Trent University, Royaume-Uni. / Les fins du XIXe et du XXe siècles sont deux époques assaillies par des pandémies de maladies transmissibles sexuellement, soit la syphilis au XIXe siècle et le sida au XXe. En plus des ravages sur les corps qu’elles entraînent, ces deux afflictions possèdent une force entropique semant le chaos parmi les discours culturels, sociaux et politiques, stimulant de manière corollaire la résurgence de nombreuses phobies de l’Autre, en l’occurrence la xénophobie, la misogynie et l’homophobie. Au plus fort de ces deux pandémies fin-de-siècle, les savoirs médicaux et leurs pratiques se montrent incapables d’endiguer leur progression, sortant à plus d’un titre des cadres nosographiques, épidémiologiques et thérapeutiques de leurs époques respectives. En littérature, de nombreux auteurs ont écrit des textes de genres très variés sur la syphilis et le sida. Alors qu’à la fin du XIXe siècle, aucun écrivain contaminé n’a publié de texte au « je » racontant son expérience personnelle de la « Grande Vérole », à la fin du XXe siècle, la donne change. Le sida devient un moteur d’écriture de soi, de témoignage de l’expérience vécue de la maladie, ainsi qu’un véhicule de revendication publique et culturelle. Les années 1884 et 1990 marquent des points tournants littéraires dans les « représentations » de la syphilis et du sida, avec la publication d’À Rebours (1884), roman symboliste de Joris-Karl Huysmans mettant en scène le confinement excentrique du duc Jean Floressas des Esseintes, esthète névrosé à la syphilis insinuante mais jamais diagnostiquée, dans un château à Fontenay-aux-Roses, ainsi que la publication d’À l’Ami qui ne m’a pas sauvé la vie (1990), le premier « roman du sida » écrit par Hervé Guibert, écrivain, photographe, journaliste et vidéaste, décédé sidéen en 1991, des suites d’une tentative de suicide à la digitaline. Ces deux textes phares des fins du XIXe et du XXe siècles représenteraient des points tournants littéraires, puisqu’ils ne se seraient pas contentés de représenter objectivement la syphilis et le sida, mais les auraient aussi déformés esthétiquement aux prismes des expériences sensorielles détraquées du personnage de Des Esseintes et du narrateur Guibert, tous deux esthètes en ce que leurs rapports à leur corps, aux autres, aux décors et à l’espace-temps sont inéluctablement médiés par leurs sensations. Au fil des expériences maladives, plutôt que « sur » la maladie, qu’À Rebours et À l’Ami qui ne m’a pas sauvé la vie mettent en scène, de nombreuses et différentes survivances esthétiques émergent à la surface sensible des corps et des décors. Ces survivances esthétiques sont entendues, de manière générale, comme des symptômes perceptibles d’un passé – récent, archaïque, mythique ou fantasmatique – qui émergent de nouveau dans le présent, et que Des Esseintes et Guibert expérimentent à travers leurs sens. À plus d’un titre, ces survivances esthétiques semblent agir sur les protagonistes à travers une performativité queer, soit une puissance de déformation, de déviance et de différenciation des corps et des décors, entraînant les esthètes dans des expériences de désorientation sensorielle et spatiotemporelle, où s’entrechoquent différents anachronismes remettant en question le Progrès érigé en valeur culte au XIXe « Siècle de la Science », et l’avancée linéaire du temps. Cette thèse doctorale, la première à comparer les œuvres de Joris-Karl Huysmans et d’Hervé Guibert, vise une exploration des expériences maladives qui ne cherche pas à fixer des « vérités » sur les pandémies fin-de-siècle de syphilis et de sida, mais de montrer comment leur force entropique a concouru, de nombreuses façons, à l’émergence de survivances à la fois esthétiques et queer dans le présent de leurs expériences. La thèse souhaite réintroduire avec force, rigueur et originalité les dimensions esthétiques déroutantes des expériences de la différence, de la maladie et du mourir, en ne les cristallisant pas dans leur seul contexte historique, mais en déployant la puissance anachronique, voire intemporelle, qui les fait survivre d’une fin de siècle pandémique à l’autre. / The ends of the 19th and 20th centuries were assailed with sexually transmitted disease pandemics, namely syphilis in the 19th century and AIDS in the 20th. In addition to the ravages they had on bodies, those two afflictions possess an entropic force sowing chaos amidst cultural, social and political discourses, and in doing so also stimulating the resurgence of multiple fears of the Other, including xenophobia, misogyny and homophobia. At the height of those two fin-de-siècle pandemics, medical knowledges and their practices appeared unable to contain the progression of the illnesses, which in many respects overflowed the nosographic, epidemiological and therapeutic frameworks of their respective eras. In literature, several authors wrote texts of varied genres on syphilis and AIDS. While at the end of the 19th century, no contaminated author wrote in the first-person “I” to tell their personal experience of the “Great Pox,” at the end of the 20th century, the situation changes. AIDS becomes an engine of self-writing, of testimonies telling the lived experience of illness, as well as a driver for public and cultural advocacy. The years 1884 and 1990 mark literary turning points in the “representations” of syphilis and AIDS, with the publication of À Rebours (1884), Joris-Karl Huysmans’ symbolist novel presenting the eccentric confinement of duke Jean Floressas des Esseintes, a neurotic aesthete whose syphilis is insinuated but never diagnosed, in a castle in Fontenay-aux-Roses, as well as the publication of À l’Ami qui ne m’a pas sauvé la vie (1990), the first “AIDS novel” written by Hervé Guibert, a writer, photographer, journalist and videographer, who died of AIDS in 1991, following an attempted suicide with digitalin. Those two key texts of the ends of the 19th and 20th centuries might represent literary turning points, as they did not only represent syphilis and AIDS objectively, but distorted them aesthetically in light of the deranged sensory experiences of the des Esseintes character and of narrator Guibert, both aesthetes to the extent that their relationship to their body, to others, to their décor and to space-time are inevitably mediated by their sensations. Throughout the sickly experiences, rather than experiences “about” sickness that À Rebours and À l’Ami qui ne m’a pas sauvé la vie put on stage, several aesthetic survivances emerge at the sensory surface of bodies and décors. Those aesthetic survivances are understood, generally, as the perceptible symptoms of a past – recent, archaic, mythical or phantasmatic – that emerges again in the present, and that des Esseintes and Guibert experiment through their senses. In several ways, those aesthetic survivances seem to act on the protagonists through a queer performativity, that is to say a deforming, deviating and differencing power of bodies and décors, which leads the aesthetes towards experiences of sensory and space-time disorientation, where anachronisms clash, questioning the Progress that was erected as cult in the 19th “Century of Science”, as well as the linear movement of time. This doctoral dissertation, the first to compare the works of Joris-Karl Huysmans and Hervé Guibert, aims at exploring sickly experiences, without ever stabilizing “truths” regarding the fin-de-siècle pandemics of syphilis and AIDS, but rather showing how their entropic power has, in many ways, contributed to the emergence of survivances both aesthetic and queer in the present of their experiences. The dissertation seeks to reintroduce, in a strong, rigorous and original manner, the confusing aesthetic dimensions of the experiences of difference, illness and death, without crystalizing them in a single historical context, but deploying the anachronic, or even intemporal, power that allows them to survive from one pandemic fin-de-siècle to the other.
10

La critique d'art de Joris-Karl Huysmans. Esthétique, poétique, idéologie / Joris-Karl Huysmans's Art Criticism. Aesthetics, Poetics, Ideology

Jeannerod, Aude 12 December 2013 (has links)
Étudier la critique d’art de Joris-Karl Huysmans soulève des enjeux esthétiques, poétiques et idéologiques. Si elle constitue un genre à part entière, que l’auteur a pratiqué en tant que tel, la critique d’art entretient des relations de complémentarité et d’interférence avec le reste de l’œuvre. S’y élabore en effet une esthétique, qui à son tour définit une poétique : parce que le critique est également écrivain, la réflexion qu’il mène au sujet des arts plastiques – peinture, sculpture, architecture – se développe parallèlement à sa pratique d’écriture. Ses options critiques reposent sur une analogie entre les arts, s’inscrivant en cela dans une longue tradition, qui va de l’ut pictura poesis horatien aux correspondances baudelairiennes, en passant par le paragone de la Renaissance. Aussi regarde-t-il l’art en tant qu’écrivain, y cherchant tantôt la confirmation de ses idées sur la littérature, tantôt un modèle d’écriture. Mais parce que la critique engage des valeurs et des convictions, elle se fait aussi la chambre d’écho des options idéologiques de son auteur, aux plans socio-économique, politique et épistémique. Huysmans regarde l’art à travers une idéologie qui se décline en un certain nombre de valeurs et de contre-valeurs : héritier d’un siècle de romantisme, il entretient un rapport douloureux avec son temps, en délicatesse avec la pensée de son époque. Cette idéologie – à la fois anticapitaliste, antibourgeoise et antimoderne – filtre donc le regard qu’il pose sur l’art : elle détermine en partie ses jugements esthétiques, elle les oriente de façon diverse et souvent contradictoire. / In Joris-Karl Huysmans’s art criticism, aesthetics, poetics and ideology are at stake. Though art criticism is a genre in its own right, which the author used as such, it maintains close relations with his other works: they complete one each other as well as they interfere together. In his art criticism, Huysmans develops aesthetics, which define in its turn poetics: because the critic is also a writer, his thinking about visual arts – painting, sculpture, architecture – runs parallel with his writing process/practice. His critical assessments rest upon a comparison between the arts and therefore form part of a tradition which roots in Horace’s maxim ut pictura poesis, crosses the Renaissance period with the paragone and leads to Baudelaire’s correspondances. When watching a painting, Huysmans remains a writer: he’s looking for a confirmation of his ideas about literature or a model for his writing. But because art criticism puts values and beliefs at stake, it echoes the ideological choices of its author, on socio-economic, political and epistemic levels. Huysmans sees the arts through an ideology which comes in various values (et contre-valeurs): heir of a century deeply marked by romanticism, he maintains painful relationships with his time, in trouble with modern ideas. His ideology – against capitalism, bourgeoisie and modernity – filters the way he considers the arts; it partly determines and influences, in various but often opposing ways, his aesthetic judgement.

Page generated in 0.4286 seconds