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La construction de personnages féminins galdosiens à partir d'une perspective réceptrice de femme / The construction of the galdosian female characters from a receiving perspective of woman / La construcción de los personajes femeninos galdosianos desde una instancia receptora de mujerJimenez, Cristina 16 February 2018 (has links)
À partir des postulats théoriques de l'École de Constance et spécialement de Wolfgang Iser, sur la base de la phénoménologie husserlienne, nous affirmons, à l’inverse des théories littéraires «immanentes» qui ont prédominé durant des décennies, que tout texte littéraire est nécessairement produit par l'auteur dans l'intention d'être lu par un destinataire, en l'occurrence le lecteur. En prenant comme référence le concept de sujet cognitif de W. Iser, nous soutenons que le récepteur, n’approche pas le texte d'une manière neutre et passive, mais qu’il incorpore toujours ses connaissances et ses coordonnées sociales, historiques, culturelles, idéologiques, d'identité et de sexe. Par conséquent, le principal objectif de notre travail est d’expliquer et de démontrer comment, en nous appuyant sur les structures discursives de la narration, une lectrice dotée de savoirs théoriques féministes et forte de sa propre optique en tant que femme dans le monde, peut re-construire certains personnages féminins du roman galdosien depuis une perspective féministe.À partir des postulats théoriques de l'École de Constance et spécialement de Wolfgang Iser, sur la base de la phénoménologie husserlienne, nous affirmons, à l’inverse des théories littéraires «immanentes» qui ont prédominé durant des décennies, que tout texte littéraire est nécessairement produit par l'auteur dans l'intention d'être lu par un destinataire, en l'occurrence le lecteur. En prenant comme référence le concept de sujet cognitif de W. Iser, nous soutenons que le récepteur, n’approche pas le texte d'une manière neutre et passive, mais qu’il incorpore toujours ses connaissances et ses coordonnées sociales, historiques, culturelles, idéologiques, d'identité et de sexe. Par conséquent, le principal objectif de notre travail est d’expliquer et de démontrer comment, en nous appuyant sur les structures discursives de la narration, une lectrice dotée de savoirs théoriques féministes et forte de sa propre optique en tant que femme dans le monde, peut re-construire certains personnages féminins du roman galdosien depuis une perspective féministe. / From the theoretical postulates of the School of Constance and especially of W. Iser, based upon the Husserlian phenomenology, we hold that all literary text is not necessarily produced by the author with the intention of being read by a receptor, in this case the reader. In acoordance with the W. Iser's concept of cognitive subject, we argue that the reader, against the inmanents literary theories that have prevailed for decades, does not read the literary text in a neutral and passive way but that always incorporates their knowledge and social, historical, cultural, ideological, identity and sexual coordinates. Therefore, the aim of our work is to explain and demonstrate how a female reader, substantiated by the discursive structures of the narration and due to her feminist theoretical contents and her woman's point of view in the world, can re-build to certain female characters of the galdosian roman —only to those who have an important narrative unit and a subversive elements— from a feminist perspective. / A partir de los postulados teóricos de la Escuela de Constanza y especialmente de W. Iser, con base en la fenomenología husserliana, sostenemos que todo texto literario es necesariamente producido por el autor en la intención de ser leído por un destinatario, en este caso el lector. Tomando como referencia el concepto de sujeto cognitivo de W. Iser, afirmamos que el receptor, contra las teorías literarias inmanentistas que han predominado durante décadas, no se acerca al texto de una manera neutra y pasiva sino que siempre incorpora sus conocimientos y coordenadas sociales, históricas, culturales, ideológicas, de identidad y de sexo. Por ello, el principal objetivo de nuestro trabajo es explicar y demostrar cómo, apoyada en las estructuras discursivas de la narración, una lectora, por sus contenidos teóricos feministas y su propia óptica como mujer en el mundo, puede re-construir a determinados personajes femeninos de la novela galdosiana —solamente aquellos dotados de una importante entidad narrativa y de elementos subversivos— desde una perspectiva feminista.
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La normativité corporelle sous le bistouri : (re)penser l’intersectionnalité et les solidarités entre les études féministes, trans et sur le handicap à travers la transsexualité et la transcapacitéBaril, Alexandre January 2013 (has links)
Cette recherche se situe à la jonction des études féministes, trans et sur la production du handicap. Elle s’intéresse aux limites des analyses féministes intersectionnelles et leurs difficultés à considérer certains axes identitaires, telles l’identité de genre et les capacités, à travers l’analyse de deux cas de figure de modifications corporelles, soit la transsexualité et la transcapacité (transformation visant à acquérir un handicap). Cette thèse s’articule autour de la question suivante : quels sont les angles morts des analyses intersectionnelles et comment pouvons-nous y remédier? Pour répondre à cette question, cette thèse propose trois objectifs : 1) Participer aux questionnements critiques entourant certaines limites des analyses féministes intersectionnelles pour en diversifier les axes à partir de l’identité de genre et des capacités; 2) Remettre en question les présupposés conceptuels et les privilèges cisgenristes et (cis)capacitistes qui sous-tendent les discours négatifs entourant ces modifications corporelles et mettre en valeur les points de convergence entre les mouvements féministes, transactivistes et anticapacitistes pour instaurer des dialogues et des solidarités entre eux; 3) Fournir un modèle enrichi de l’intersectionnalité pouvant être déployé en études féministes, trans et sur la production du (trans)handicap, apte à répondre aux nouvelles revendications de justice de groupes opprimés, comme celles des personnes transsexuelles et transcapacitaires. À l’aide d’une méthodologie alliant l’analyse critique de discours, l’analyse archéologique et généalogique, les discours négatifs de certaines féministes et d’autres scientifiques sur ces transformations corporelles sont cartographiés et critiqués. Les réflexions présentées ici, s’inscrivant dans une approche poststructuraliste et queer, ne proposent pas une recherche des « origines » et des motivations de la transsexualité et de la transcapacité, mais plutôt une étude des discours négatifs vis-à-vis ces phénomènes et des systèmes normatifs qui sous-tendent ces discours. C’est sous cet angle que cette recherche constitue un apport important aux champs des savoirs, tant sur le plan théorique, normatif que politique : en se penchant sur deux cas de figure « extrêmes », elle met en lumière les normativités corporelles des régimes dominants, notamment cisgenriste et (cis)capacitiste, occultées tant dans nos sociétés que dans nos mouvements sociaux.
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Captive bodies, dissident voices : carcerality and resistance in third-world women's narrativesBoughattas, Imen 11 1900 (has links)
Cette thèse de doctorat renouvelle les réflexions autour du « carcéral » afin de le repenser comme un instrument politique et social coercitif, qui saisit et emprisonne des sujets, des collectivités, des alternatives émancipatrices et des capacités imaginatives. S’appuyant sur des récits de femmes du « tiers monde » (We Lived to Tell : Azadeh Agah, Sousan Mehr, Shadi Parsi, 2007 ; Memoirs from the Women’s Prison : Nawal El Saadawi, 1984 ; Imaginary Maps : Mahasweta Devi, 1994 ; Zoo City : Lauren Beukes, 2010 ; Moxyland : Lauren Beukes, 2008), nous explorons de multiples tropes et sites d’emprisonnement, d’enfermement, de sujétion et d’immobilisation, qui renforcent les logiques carcérales et qui entravent l’agence collective. Nous présentons une critique genrée des mécanismes locaux et mondiaux, micropolitiques et macropolitiques de la violence contre les sujets captifs et les communautés précaires. Ce dispositif de déconstruction se base sur une analyse multidisciplinaire des arrangements carcéraux, qui incluent des institutions punitives, des États-nations hétéronormatifs, des discours patriarcaux, le trafic sexuel, la servitude pour dettes, le capitalisme, la surveillance numérique, la privation économique et la déshumanisation politique. Ce travail de recherche invite également à une relecture de récits carcéraux qui permettent la réinvention des vocabulaires, des pratiques et de l’éthique de résistance, ainsi que l’émergence de projets collectifs de libération qui transgressent les confins politiques, sociaux, discursifs et épistémologiques de l’agenda néolibéral. À travers ses différents cadres théoriques, notre lecture s’engage dans un dialogue critique entre les études littéraires, féministes, postcoloniales et matérialistes, afin d’élucider de nouvelles façons de penser la carcéralité, la liberté et la résistance. / This dissertation seeks to produce new understandings of the “carceral” as a mode of subject formation and social production that captures and contains subjects, collectivities, emancipatory alternatives, and imaginative capacities. Drawing on “Third-World” women’s narratives (We Lived to Tell : Azadeh Agah, Sousan Mehr, Shadi Parsi, 2007 ; Memoirs from the Women’s Prison : Nawal El Saadawi, 1984 ; Imaginary Maps : Mahasweta Devi, 1994 ; Zoo City : Lauren Beukes, 2010 ; Moxyland : Lauren Beukes, 2008), this dissertation investigates multiple tropes and sites of imprisonment, enclosure, subjection, and immobilization that reinforce carceral logics and impede collective agency. Through a multidisciplinary examination of carceral arrangements that include punitive institutions, heteronormative nation states, patriarchal discourses, sexual trafficking, debt bondage, global capital, political dehumanization, digital surveillance, and corporate violence, this dissertation offers a gendered critique of the local and global, micropolitical and macropolitical mechanisms of violence against captive subjects and precarious communities. The dissertation also invites a rereading of carceral narratives that enable the reinvention of vocabularies, ethics, and practices of resistance and the emergence of collective liberatory projects that transgress the political, social, discursive, and epistemological confines of the neoliberal agenda. Through its different theoretical frameworks, this dissertation engages in a critical dialogue between literary, feminist, postcolonial, and materialist studies in order to elucidate new ways of thinking about carcerality, freedom, and resistance.
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