No description available.

No description available.

"The Concept of 'the Human' in the Work of Hermann Hesse and Paul Tillich" is an interdisciplinary study in theology and literature. Three chapters each on Hesse and Tillich discuss the life work, and critical significance of both men. The seventh chapter compares their similarities and their contrasting views. In his work Hermann Hesse singles out the artist as the best example of true personhood and believes that individuals become fully human by being aesthetes, possessing ironic humor, learning to love unconditionally, expressing themselves while at play, transcending themselves through magical thinking, i.e., bringing into harmony the polarities of life, and finally, by assuming ethical responsibility for life to the point of sacrificial service. In the work of Paul Tillich existential man experiences estrangement, but essential man possesses a vision of wholeness and therefore of potentiality. However, maturity is to be found in becoming reconciled. Jesus as the Christ is the New Being who reunites man with God, Sanctification describes what it means to be fully human, and participation in a theonomous culture requires that one help make human life more human for others. The final chapter compares the life and work of Hesse and Tillich and concludes; both men have a tripartite view of human nature, they recognize the ambiguities of life as well as the demonic element in man, perfection is beyond an individual's grasp hut fulfillment is not, and both men are humanists who oppose dehumanization. They differ in that Tillich is more interested in ontology than in psychology, Hesse stresses self-realisation, whereas Tillich: stresses becoming whole by way of reunion with Being-itself. Hesse appreciates the aesthetic and ethical stages of life but lacks Tillich's emphasis on the depth dimension. Hesse's answer to the human situation is autonomous rather than theonomous as advocated by Tillich. The implications of both Hesse's and Tillich's thought include the following: becoming fully; human is a lifelong process; man is most human when he reflects his best self or the image of God; being human must address itself to the perennial problems of man (sin, suffering, and death); anthropology rather than dogmatic theology is the arena in which the theological enterprise should take placer and finally. the contemporary church needs to be aware of the necessity for both personal religious experience and social action.

The subject of faith has long been a subject of study for both theologians, whose prime concern has usually been with the nature and object of a particular faith, and philosophers of religion who have been more concerned with the relationship between faith and reason. This thesis differs from both such approaches in that its primary aim is to examine the psychological structure, functions and experience of the general phenomenon of human faith; that need to trust, be loyal to and centre one's life in something outside of oneself, It should not be identified with any one school of psychological theory; rather, its intention is to use a psychological description of faith to enhance the theological understanding of faith. Its methodology is to examine the psychology that underlies three particular theologians' understandings of faith: Paul Tillich, H, Richard Niebuhr and Wilfred Cantwell Smith. In addition to examining the psychology of faith, a second aim is to examine what the present author sees as a practical implication of such a psychological understanding of faith as expounded by W. C. Smith in his proposal for the construction of a universal theology. Chapter One is a general introduction to the thesis, a definition of terms and a brief examination of the place a psychology of faith has in the wider field of the psychology of religion. Chapters Two, Three and Four follow a similar format: each is a separate examination of the psychology that underlies Tillich's, Niebuhr's and Smith's understandings of faith respectively. In the case of Tillich and Niebuhr a differentiation is made between an objective psychological understanding of faith which concerns the functions and structure of faith and a subjective understanding which concerns the experience of faith. Chapter Five is in the form of a conclusion and proposes a uniform understanding of the psychology of faith based on the previous three authors. It also examines the main discrepancy between the authors' understandings of faith in their descriptions of the final object and source of faith. Following Chapter Five is a Postscript which examines W. C. Smith's proposal for the construction of a universal theology which the present author sees as a practical application of understanding faith psychologically.

La publication, en 2001, du texte très élaboré du premier cours de Paul Tillich sur la philosophie de la religion (Berlin, 1920) a permis de jeter un regard neuf sur la pensée religieuse du Tillich allemand. Le but de la présente thèse était d'explorer l'originalité de ce nouveau document par rapport aux textes publiés sur le même sujet dans les années qui suivirent. De par sa date, ce texte représente la genèse de la philosophie de la religion tillichienne. Il est également de loin le texte le plus élaboré que nous ayons en la matière. Son étude a donc permis d'explorer plusieurs thèmes clé et de clarifier la pensée de Tillich à l'époque d'une manière que les textes connus précédemment ne permettaient pas. Par ailleurs, l'analyse du cours a permis de confirmer la continuité étonnante de la pensée religieuse de Tillich. Le nouveau document contient deux points forts sur lesquels mon travail d'analyse s'est naturellement porté. D'une part, il y a la présentation détaillée, tant conceptuelle qu'historique, de la méthode critique-intuitive développée par Tillich pour saisir la nature de la fonction religieuse. D'autre part, le texte permet de découvrir l'importance insoupçonnée et la nature de l'influence de Kant sur la pensée du premier Tillich. Tillich présente son approche comme une nécessité issue de la perte de l'innocence originelle propre à la religiosité immédiate avec l'avènement de la modernité, situation qui amena à l'impasse des solutions métaphysiques où Dieu est conçu comme un Être objectivé. Pour Tillich, l'approche critique de Kant, orientée vers une analyse de notre conscience, permit un renouveau historique sous forme de philosophie de la religion. Néanmoins, la réflexion rationnelle à elle seule ne peut permettre de retrouver une religiosité authentique. Il est nécessaire d'y joindre une approche intuitive par laquelle la nature inconditionnée de l'être est donnée de manière immédiate. L'analyse du texte de 1920 m'a permis de montrer de manière inédite comment, aux yeux de Tillich, l'élément intuitif comme l'élément critique trouvent leur origine en Kant, même si ce dernier n'est pas parvenu à saisir la nature paradoxale de la relation entre ces deux composantes.

Le but de cette thèse consiste à montrer l'évolution du problème du Jésus historique dans l'œuvre de Paul Tillich. Dans cet objectif, sept de ses textes, échelonnés sur plus de cinquante ans, sont étudiés dans leur ordre chronologique. Le document fondamental intitulé « La certitude chrétienne et le Jésus historique» date de 1911 et son analyse constitue la première partie de cette recherche. Les autres textes analysés, dans la seconde partie, sont la Dogmatique (1925), « La signification du Jésus historique pour la foi chrétienne» (1938), la Théologie systématique (1957), la Dynamique de la foi (1957), « Le Jésus historique et le Christ de la foi» (1961), Dialogues avec des étudiants (1963) et en dernier, la« Réplique» de Tillich à D. Moody Smith (1966). L'essentiel de la conception tillichienne sur le Jésus historique se trouve déjà dans le document de 1911. Pour Tillich, l'objet propre de la foi est l'image biblique du Christ, à travers laquelle le croyant expérimente la puissance divine.

La question de la communication du langage religieux est devenue urgente, car il ne communique plus aux hommes et aux femmes d'aujourd'hui la profondeur religieuse initiale. Cette question concerne les rapports de la religion et de la culture. Tillich nous invite à retrouver la profondeur véritablement symbolique du langage religieux. Par une étude précise de quelques termes religieux fondamentaux, nous indiquons comment la méthode de corrélation de Tillich est au service d'un projet apologétique. La théologie de la culture n'est pas sans rapport avec la théologie d'Église. Dans sa période allemande (socialiste) comme dans sa période américaine (existentialiste), Tillich cherche à rendre possible le dialogue entre les personnes sécularisées et les croyants. Cette entreprise permet pour aujourd'hui d'entrevoir concrètement un dialogue fructueux entre ces deux publics.

La recherche effectuée pour cette thèse a pour but d’établir que c’est en développant, dans la Dogmatique de 1925, une interprétation christologique de l’histoire, interprétation dont l’objectif était de résoudre théologiquement, mais autrement que Barth, le problème posé par Troeltsch à partir de la critique, par l’histoire des religions, de la prétention du christia-nisme à l’absoluité, que Tillich a posé les fondements de sa réflexion future sur la rencontre du christianisme avec les religions. Dès lors, la réflexion élaborée dans les années soixante, loin de représenter un tournant dans la pensée de Tillich, comme on l’a trop souvent laissé entendre, suite aux déclarations de Mircea Eliade, en constitue plutôt l’un des fruits les plus mûrs, susceptible d’apporter une contribution à la fois originale et non encore entrevue, à la recherche contemporaine en théologie des religions

Thesis (DTh)--Stellenbosch University, 2002 / ENGLISH ABSTRACT: This dissertation examines the relationship of ontology and soteriology - the classic problem of nature and grace. Paul Tillich and Arnold van Ruler have been chosen as the best representatives of the classical tradition of the reformation. It is seen that although there is a significant formal difference between the theologies of these two theologians, there is a material identity. The combination of these two perspectives, Tillich's philosophical theology with Van Ruler's more traditional Calvinistic theology, helps to shed more light on the subject. The first subject to be considered is the ontological background for understanding reality as a whole. This is discussed as the trinitarian-predestinarian-eschatological framework of ontology. Everything finds its possibility in the trinitarian being of God, its reality in the eternal decrees and its purpose in the eschatological will of God. Creation has become (morally, not ontologically) separated from God in the fall and therefore salvation is needed. Christology is a function of soteriology and is to be understood in terms of substitution. This salvation, gained in Christ, is expressed in us by the outpoured Holy Spirit according to the eschatological will of God. Pneumatology is to be related to, and distinguished from christology. We are not replaced by the Spirit, but taken into a relationship with God. This is to be understood in terms of the struggle of the Spirit with the flesh. The presence of the Spirit is kerygmatic, paradoxical, anticipatory and miraculous. There is an ambiguous and fragmentary realization of salvation in the Spirit. Proto logically and eschatologically there is an identity between culture (i.e. creation and history) and the kingdom of God. But in time and space there is a duality (not a dualism). This finds expression in the duality of church and state. The state is the kernel of culture and the church is the representative of the kingdom. The state is essentially the servant of God, and insofar as it orders life it is serving God. But it is separated from God and needs the church to call it back to its proper function. Where there is the duality of church and state in a nation, there is a theocratic situation. This leads to the Bible. That is a state where the Word is proclaimed and the state, because of its essential relationship to God, can understand this proclamation. In a theocracy there is a partial union of creation and salvation. Theocracy is a Spiritual reality. It is kerygmatic and paradoxical. It is not an ideal or an ethical system imposed on life. It has a conservative character as it stands in opposition to the demonic. As the document of God's struggle with the religious nationalism oflsrael, the Old Testament provides the paradigm for a theocracy. In this sense a christianized state is an incidental repetition - mutatis mutandis - of the nation ofIsrael. Eschatologically, the particularity of salvation is completely done away with. The incarnation and the outpouring are undone. Then there is only the triune God and the naked existence of creation. / AFRIKAANSE OPSOMMING: In hierdie proefskrif word ondersoek ingestel na die relasie tussen ontologie en soteriologie (respektiewelik: natuur en genade) met behulp van Paul Tillich en Arnold van Ruler as verteenwoordigers van die klassieke Reformatoriese tradisie. Dit blyk dat ten spyte van fonnele verskille tussen die teologiee van hierdie twee teolce, daar materieel groot ooreenstemming bestaan. 'n Kombinasie van Tillich se filosofiese teologie met Van Ruler se meer tradisioneel Calvinistiese benadering, werk verhelderend ten opsigte van die betrokke problematiek. Eers word die ontologiese agtergrond van die werklikheid as sodanig ondersoek. Dit word bestempel as die trinitaries-predestiaans-eskatologiese raamwerk van die ontologie. Die moontlikheid van alle bestaan rus in die trinitariese wese, die werklikheid daarvan in die ewige raad, en die doel daarvan in die eskatologiese wil van God. Die skepping het as gevolg van die val (moreel, nie ontologies nie) verwyder geraak van God en gevolglik is redding noodsaaklik. Christologie is 'n funksie van soteriologie en moet verstaan word in terme van plaasbekleding. Hierdie heil wat Christus bewerk het, kom tot gestalte in ons deur die uitstorting van die Heilige Gees in ooreenstemming met die eskatologiese wil van God. Pneumatologie staan in relasie tot christologie, maar moet terselfdertyd onderskei word van laasgenoemde. Ons word nie deur die Gees vervang nie, maar opgeneem in 'n verhouding met God. Dit moet verstaan word in terme van die stryd van die Gees teen die vlees. Die teenwoordigheid van die Gees is kerugmaties, paradoksaal, antisiperend en wonderbaar. Daar is 'n dubbelsinnige en fragmentariese realisering van die heil in die Gees. Hoewel protologies en eskatologies 'n identiteit bestaan tussen kultuur (d w s skepping en geskiedenis) en die koninkryk van God, vorm dit binne ruimte en tyd 'n dualiteit (nie dualisme nie). Dit kom tot uitdrukking in die dualiteit van kerk en staat. Die staat is die kern van die kultuur en die kerk die verteenwoordiger van die koninkryk. In wese is die staat die dienskneg van God en in soverre dit die lewe orden, staan dit in diens van God. Dit is egter vervreem van God en het die kerk nodig om dit terug te roep tot sy eintlike funksie. Waar daar 'n dualiteit bestaan van kerk en staat in 'n nasie, vind ons 'n teokratiese situasie. Dit is 'n staat met die Bybel, waar die Woord verkondig word en die staat a g v sy wesenlike verbouding tot God, die verkondiging kan verstaan. 'n Teokrasie is 'n Geestelike realiteit waarin daar reeds 'n gedeeltelike vereniging van skepping en heil plaasvind. Dit is kerugmaties en paradoksaal. Dit is nie 'n ideaal of 'n etiese sisteem wat die lewe opgele word nie. Dit het 'n konserverende karakter wat staan in opposisie tot die demoniese. Synde die dokument van God se worsteling met die religieuse nasionalisme van Israel, bied die Ou Testament die paradigma vir 'n teokrasie. In hierdie sin is die gekerstende staat 'n insidentele herhaling - mutatis mutandis - van Israel as nasie. Eskatologies verdwyn die besonderheid van die verlossing. Die inkamasie en die uitstorting van die Gees word ongedaan gemaak. Dan is daar aileen maar die drie-enige God en die naakte eksistensie.

Le constat de la crise sociale en Afrique subsaharienne, en Afrique centrale surtout et au Congo-Zaïre en particulier, ne fait plus l’ombre d’un doute. Cette situation difficile exige la saisie des causes et des enjeux permettant, par une nouvelle conception de la gestion sociale, la jugulation de la crise. Parmi les efforts qui se déploient en ce sens, nous avons voulu montrer la contribution socio-historique de la théologie africaine. Face à une crise toujours plus profonde à laquelle se trouve confrontée la théologie africaine de reconstruction sociale, l’œuvre de Paul Tillich (philosophe et théologien germano-américain) nous a semblé un apport précieux venant renforcer la contribution de la théologie africaine à l’effort commun de solution. Deux pôles théoriques, philosophique et théologique, de son œuvre constituent principalement cet apport : d’une part, la théorie socio-critique, d’autre part, le critère de la révélation parfaite. Ces deux théories présentent une bipolarité séculière et religieuse dialectiquement articulée, sur la base de laquelle peut s’amorcer une reconstruction sociale en Afrique subsaharienne et au Congo-Zaïre en particulier.