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De la querelle à l’agonie. Les enjeux épistémologiques des humanistes français face au schisme religieux (1524-1604) / From Quarrel to Agony. The Epistemological Challenges of French Humanists Towards the Religious Schism (1524-1604)

Peña, Santiago Francisco 16 March 2017 (has links)
Cette thèse de doctorat aspire à percevoir jusqu’à quel point la dynamique agonale du XVIe siècle déclenchée par la Réforme protestante provoqua des différences irréconciliables parmi les humanistes français. L’analyse prend comme point de départ la querelle sotériologique entre Érasme et Luther de 1524, considérée comme l’exemple le plus paradigmatique de l’impossibilité de trouver une compatibilité bien entendue entre les diverses manifestations de l’enthousiasme philologique, stylistique, éthique, religieux et épistémologique des humanistes. Ses oppositions fondamentales en ce qui concerne la liberté du chrétien démontrèrent que les humanistes étaient contraints d’envisager l’élan de réforme avec prudence afin d’éviter de mettre en danger leurs propres fondements épistémologiques. Par ailleurs, l’affrontement entre ces deux hommes tellement représentatifs de la Renaissance tardive peut bien inaugurer l’étude du cas français à cause de l’influence d’Érasme sur les humanistes vassaux du Roi Très-Chrétien, mais aussi à cause de l’échec de la collatio érasmienne. Le centre de gravité historique est l’événement le plus révoltant de la France du XVIe siècle, i.e., le massacre de la Saint-Barthélemy. Le choc provoqué par la tuerie fut si définitif qu’on peut, faisant attention aux participations directes des humanistes dans la polémique confessionnelle avant et après août 1572, reconstruire le socle commun de discours dont beaucoup d’eux partageaient. Nonobstant, ces dénominateurs communs encouragèrent paradoxalement des dynamiques agonales autant qu’ils permirent la survivance d’une courante irénique marquée par la tradition sceptique qui finira par être une des marques d’identification historiographique du discours humaniste. / This Ph.D. dissertation tries to measure how the violent dynamic of the 16th century, encouraged by the Reformation provoked dissention in between French Humanists. The analysis takes the debate between Erasmus and Luther of 1524 as a point of departure, considered as the paradigmatic example of the impossibility of finding some compatibility between the different versions of the philological, stylistic, ethic, religious and epistemological enthusiasm of the Humanists. Their fundamental oppositions concerning the free will showed that the Humanists were forced to take the will of reformation with caution to avoid the harm of their own epistemological fundaments. On the other hand, the clash between these men had a very large impact in France because Erasmus was one of the main influences of the French Humanism but also because of the failure of his collatio. The center of gravity of the research is the Saint-Bartholomew Night’s Massacre because it left an impression over the humanists’ consciences that the analysis of the discourses before and after the killing may allow to recover the common basis of their discourses. This common basis encouraged violent dynamics but let paradoxically survive an irenic trend marked by the skeptic tradition, which would be one of the most characteristic signs of the historiographical readings of the humanist discourse.
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Pensée, politique, totalitarisme : lire Platon avec Hannah Arendt

Lavallée, Marie-Josée 08 1900 (has links)
Cette étude, qui s'intéresse aux appropriations de l'Antiquité grecque au XXe siècle, se propose d'analyser les impacts de la lecture de Platon sur le développement de la pensée politique et éthique de Hannah Arendt. Notre approche du sujet est historique et philosophique. Premièrement, nous considérerons la toile de fond biographique, intellectuelle et historique de cette lecture. La relation intellectuelle entre Hannah Arendt et Martin Heidegger reçoit une attention particulière, puisque le Platon arendtien présente parfois des similarités avec celui de Heidegger. Nous considérerons également la réception de Platon en Allemagne entre la période de Weimar et l'après-guerre : les lectures idéologiques de l'époque nazie, et le débat autour du statut de Platon en tant qu'ancêtre du totalitarisme, clamé par Karl Popper, ont assombri la réputation philosophique de Platon jusqu'à la fin du XXe siècle. Nous trouvons des échos de ce climat intellectuel particulier dans le traitement de Platon chez Arendt. Dans un deuxième temps, nous examinerons les thèmes et les motifs de la lecture arendtienne en observant minutieusement une sélection d'ouvrages, d'essais, d'ébauches d'Arendt, en plus des notes du Journal de pensée (Denktagebuch) et des extraits de dialogues de Platon sur lesquels s'appuient sa lecture. Arendt déconstruit, transforme, altère et utilise ces textes afin de démontrer que notre tradition de pensée politique s'est édifiée sur un mépris de la politique qui trouve sa source dans la pensée platonicienne. Ce mépris culmine dans la pensée de Marx et le totalitarisme. Mais les réflexions d'Arendt sur la pensée, le jugement et la conscience, et son traitement du cas Eichmann suggère qu'elle s'approprie par moments la pensée de Platon. Des comparaisons avec d'autres penseurs émigrés allemands, qui s'inspirent aussi de Platon et des Grecs pour édifier leur pensée politique, Leo Strauss et Eric Voegelin, vont nous permettre d'affiner notre compréhension du Platon d'Arendt. / This study, which concerns the appropriations of Greek Antiquity in the 20th century, proposes to analyze the impacts of the reading of Plato on the development of Hannah Arendt's political and ethical thought. Our approach of this subject is historical and philosophical. First, we will consider the biographical, intellectual and historical background of this reading. The intellectual relationship between Hannah Arendt and Martin Heidegger receive a special attention, since Arendt's Plato is sometimes similar to the heiddeggerian one. We also consider Platonic reception in Germany between the Weimar period and the postwar era : the ideological readings of the Nazi era, and the debate surrounding Plato's status as the forebearer of totalitarianism, as claimed by Karl Popper, darkened Plato's philosophical reputation until the end of 20th century. We find some echoes of this particular intellectual climax in Arendt's treatment of Plato. Second, we will examine the themes and motives of arendtian reading by scrutinizing a selection of Arendt's books, essays, drafts, and notes from the Denktagebuch, and excerpts from the Platonic dialogues that informs her reading. Arendt deconstructs, transforms, distorts and uses these texts in order to show that our tradition of political thought was founded on a contempt for politics that finds its source in Platonic thought. This contempt culminates in Marx's thought and totalitarianism. But Arendt's reflections on thinking, judgment and conscience, and her treatment of Eichmann's case suggests that she sometimes appropriates Plato. Some comparisons with other German Émigrés thinkers who also reads Plato and the Greeks to inform their political thought, Leo Strauss and Eric Voegelin, will enhance our understanding of Arendt's Plato.

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