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Spécification et réalisation d'un formalisme générique pour la segmentation multiple de documents textuels multilinguesQuint, Julien 18 November 2002 (has links) (PDF)
Le problème de la segmentation en mots, ou itémisation, est souvent considéré comme trivial grâce à la présence de séparateurs dans l'écriture. L'essor de l'Internet et surtout du Web a rendu disponibles des millions de documents dans une multitude de langues et généré un intérêt pour les applications multilingues, qui ont rapidement montré les limites des approches simplistes en vigueur jusqu'à présent. L'étude, d'une part, des systèmes d'analyse morphologiques (en particulier les formalismes fondés sur les états finis), et d'autre part, des applications spécialisées pour l'itémisation dans différentes langues réputées difficiles (japonais, chinois, thaï) mène à des observations contrastées. La notion même de mot, et donc le processus d'itémisation, varie grandement d'une langue à l'autre ; et s'il n'existe pas de méthode générique, surtout en l'absence de séparateurs entre les mots, des approches similaires sont employées par différents systèmes pour différentes langues. On propose de se placer au dessus de l'itémisation et de parler de segmentation de texte en général. On introduit un langage spécialisé pour la segmentation nommé Sumo (Segmentation Universelle Multiple par Ordinateur) dont la principale caractéristique est d'offrir une séparation claire entre le processus de segmentation et la ou les langues considérées. On a donc d'une part une structure de donnée dédiée, qui représente un document simultanément à différents niveaux de segmentation (en mots, en phrases, etc.) À chaque niveau correspond un graphe d'items, les unités de segmentation à ce niveau. Cette structure à étages est fondée sur les automates d'états finis pondérés. D'autre part, on définit une algèbre pour la manipulation de ces structures, comme il en existe une pour la manipulation d'automates d'états finis. En plus de cette algèbre, on dispose également d'un langage de contrôle permettant de construire des applications de segmentation sophistiquées. Un prototype expérimental de calcul à états finis pondéré réalisé en Perl est présenté, et la réalisation d'un système complet, efficace et robuste est discuté. Les applications actuelles et potentielles de Sumo sont présentées, ainsi que les perspectives de développements à venir.
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Méthodes et outils pour les problèmes faibles de traductionMalik, Muhammad Ghulam Abbas 09 July 2010 (has links) (PDF)
Étant données une langue source L1 et une langue cible L2, un segment (phrase ou titre) S de n mots écrit en L1 peut avoir un nombre exponentiel N=O(kn) de traductions valides T1...TN. Nous nous intéressons au cas où N est très faible en raison de la proximité des formes écrites de L1 et L2. Notre domaine d'investigation est la classe des paires de combinaisons de langue et de système d'écriture (Li-Wi, Lj-Wj) telles qu'il peut y avoir une seule traduction valide, ou un très petit nombre de traductions valides, pour tout segment S de Li écrit en Wi. Le problème de la traduction d'une phrase hindi/ourdou écrite en ourdou vers une phrase équivalente en devanagari tombe dans cette classe. Nous appelons le problème de la traduction pour une telle paire un problème faible de traduction. Nous avons conçu et expérimenté des méthodes de complexité croissante pour résoudre des instances de ce problème, depuis la transduction à états finis simple jusqu'à à la transformation de graphes de chaînes d'arbres syntaxiques partiels, avec ou sans l'inclusion de méthodes empiriques (essentiellement probabilistes). Cela conduit à l'identification de la difficulté de traduction d'une paire (Li-Wi, Lj-Wj) comme le degré de complexité des méthodes de traduction atteignant un objectif souhaité (par exemple, moins de 15% de taux d'erreur). Considérant la translittération ou la transcription comme un cas spécial de traduction, nous avons développé une méthode basée sur la définition d'une transcription intermédiaire universelle (UIT) pour des groupes donnés de couples Li-Wi, et avons utilisé UIT comme un pivot phonético-graphémique. Pour traiter la traduction interdialectale dans des langues à morphologie flexionnelle riche, nous proposons de faire une analyse de surface sur demande et limitée, produisant des arbres syntaxiques partiels, et de l'employer pour mettre à jour et propager des traits tels que le genre et le nombre, et pour traiter les phénomènes aux limites des mots. A côté d'expériences à grande échelle, ce travail a conduit à la production de ressources linguistiques telles que des corpus parallèles et annotés, et à des systèmes opérationnels, tous disponibles gratuitement sur le Web. Ils comprennent des corpus monolingues, des lexiques, des analyseurs morphologiques avec un vocabulaire limité, des grammaires syntagmatiques du hindi, du punjabi et de l'ourdou, des services Web en ligne pour la translittération entre hindi et ourdou, punjabi (shahmukhi) et punjabi (gurmukhi), etc. Une perspective intéressante est d'appliquer nos techniques à des paires distantes LW, pour lesquelles elles pourraient produire efficacement des présentations d'apprentissage actif, sous la forme de sorties pidgin multiples.
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