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L'interprétation sémiographique des phonogrammes : les voyelles du français : ai, ain, au, eau, ei, ein / The phonogrammes’semiographical interpretation : the french vowels : ai, ain, au, eau, ei, ein

Heniqui, Fanny 26 September 2014 (has links)
Toute orthographe est mixte, elle fait coexister deux principes : le principe phonographique, qui consiste en la transcription des phonèmes, et le principe sémiographique, en vertu duquel une unité graphique renvoie à du sens. Les analyses actuelles des spécialistes de l’écriture tendent à réévaluer la dimension sémiographique de l’orthographe. L’objectif est de faire apparaitre l’importance de ce versant de l’orthographe. Il s’agit d’établir la sémiographie des graphèmes vocaliques eau, au, ein, ain, ai et ei du français, en dégageant leurs valeurs logogrammique, morphogrammique grammaticale et morphogrammique lexicale, cette dernière valeur comportant deux aspects, d’une part, la valeur sémantique des graphèmes, d’autre part, la régularité des séries lexicales dans lesquelles apparaissent les mots comportant le graphème étudié. Pour cela, nous constituons des inventaires aussi vastes que possible de leurs occurrences lexicales et grammaticales. / Every orthography is a dual object, it combines two principles : the phonographic principle, which consists of the transcription of the language’s sounds, and the semiographic principle, in accordance with which a graphic unit refers to sense. Writing specialists’ current analyses tend to reevaluate the orthography’s semiographical dimension. The aim of this essay is to make appear the importance of the semiography of the vocalic graphemes ei, ein, ai, ain, au, eau, seeking their logogrammic, grammatical morphogrammic and lexical morphogrammic part, the morphogrammic part making appear the graphemes’ semantic part and the lexical series of the studied graphemes. We form a corpus as wide as possible of their lexical and grammatical occurrences.
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« Diverse escriture d’un mesme nom » : translittérer les écritures orientales en alphabet latin dans la France de l’humanisme / “Diverse escriture d’un mesme nom” : transliteration of Oriental Scripts into Latin Alphabet in the France of Humanism

Torrens, Antoine 05 February 2018 (has links)
La translittération est la transcription, signe par signe, d’un système d’écriture vers un autre. Relevant à la fois de l’histoire, de la linguistique et de la science des écritures – ou grammatologie –, ce travail vise à dégager les enjeux de la notion récente de translittération, appliquée à une période où elle n’était pas encore formulée ainsi, la Renaissance française. Il délimite les domaines respectifs de la translittération, de la transcription, de la traduction et du saut de code. Cette thèse prend pour point de départ les découvertes récentes sur l’hébreu dans l’humanisme français et met à profit les avancées en archéologie et en sciences cognitives concernant l’histoire de l’alphabet latin et son appréhension par ses utilisateurs. Elle s’appuie sur un corpus d’alphabets, de grammaires et de bibles du XVIe siècle pour mettre en relation les dimensions diachronique et diatopique des systèmes d’écriture. Elle montre que la pratique de la conversion d’écriture s’appuie moins sur les caractéristiques de l’écriture d’origine que sur une extension considérable de l’écriture d’arrivée. / Transliteration is the transcription sign by sign from a writing system to another. Being a matter of history, linguistics and study of writing systems – or grammatology – this work aims at identifying the issues of the quite recent notion of transliteration, as applied to a period when it was not formulated in this way, the French Renaissance. It delineates the respective fields of transliteration, transcription, translation and code-switching. This thesis takes as a starting point the recent findings on Hebrew in the French humanism and makes use of the advances in archeology and in cognitive science regarding the history of the Latin alphabet and its understanding by its users. It relies on a corpus of alphabets, grammars and bibles of the 16th century to link the diachronic and diatopic dimensions of writing systems. It shows that conversion of scripts as a practice relies less on the specific features of the source script than on a considerable extension of the target script.
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Weneya´a – "quien habla con los cerros”. Memoria, mántica y paisaje sagrado en la Sierra Norte de Oaxaca

Davila, Caroll isabelle 07 March 2019 (has links) (PDF)
Cette recherche a eu pour but de documenter et interpréter le patrimoine culturel saa (zapotèque) des Bene Ya’a/En’ne I’ya, les habitants zapotèques de la Sierra Norte de Oaxaca, à partir des symboles transmis par les savoirs des weneya’a, les personnes “qui parlent avec les montagnes” et qui sont chargées des activités rituelles de leurs communautés.Les weneya’a donnent une signification à leur patrimoine culturel, à leurs lieux sacrés, à leur temps liturgique, à la vie et à la mort. En ce sens ils sont indispensables pour la transmission des valeurs culturelles et identitaires fondamentales à leurs communautés. Leurs savoirs, ainsi que leur langue dilla ya’a/tíza i’ya sont vecteurs de symboles qui s’inscrivent au sein d’une continuité culturelle du peuple saa.Ces symboles ont été étudiés à partir de deux volets: le premier est centré sur les sessions mantiques réalisées par les weneya’a et les discours rituels qu’ils prononcent en ces occasions en dilla ya’a/tíza i’ya, le second concerne le paysage sacré et sa représentation au sein de la mémoire culturelle. Les deux volets de la recherche sont considérés à partir d’une perspective historique et se présentent, en parallèle, avec l’analyse de documents mantiques datant du XVIIème siècle ainsi qu’avec la prospection archéologique du paysage sacré. L’ensemble du travail, la documentation, tout comme l’interprétation, est le fruit d’une collaboration étroite avec les habitants des communautés où ont été effectuées les recherches.Les activités mantiques sont étudiées à partir d’entretiens et de sessions divinatoires avec les weneya’a provenant des régions Xhon (Cajonos) et Le’ya (Ixtlán). Les entretiens ont permis aux weneyaa de décrire et d’expliquer le sens qu’ils donnent à leurs activités ainsi qu’à l’environnement qui les entoure. Les sessions documentées ont été réalisées dans la communauté d’Exhu’ni (Abejones) et portent une attention particulière sur les symboles représentés lors des lectures ainsi que les prières prononcées durant les sessions en tíza Exhu’ni (zapotèque d’Abejones). Les documents mantiques datant du XVIIème siècle ont été analysés dans le cadre d’un séminaire organisé avec des enseignants de la région, pour qui le dilla ya’a/tíza i’ya est la langue maternelle.Il a été observé que les activités des weneya’a ne se limitent pas à l’activité mantique, mais concernent également les pratiques rituelles dans les lieux sacrés de la communauté. L’histoire de ces lieux a été interprétée de manière pluridisciplinaire, en créant un point de jonction entre les prospections archéologiques et les savoirs des habitants. Pour y parvenir, la signification de ces lieux dans la mémoire culturelle a été étudiée grâce aux explications des weneya’a, les narrations, les rituels qui y sont effectués ainsi que les discours liturgiques qui les accompagnent.Les recherches qui y sont réalisées permettent de contextualiser historiquement les savoirs des weneya’a, les inscrivant dans une continuité culturelle avec les témoignages historiques et archéologiques des Bene Saa, le peuple zapotèque. De plus, elles présentent de manière manifeste leur rôle comme protecteurs de leur patrimoine. Les weneyaa portent et préservent en leur mémoire la signification des symboles de leur culture, de leur paysage sacré, de leur patrimoine matériel et immatériel. Ils sont donc indispensables pour la revitalisation culturelle et identitaire de leurs communautés. Enfin, la méthodologie appliquée pour ce travail présente une approche centrée sur les citoyens et axée sur leur engagement communautaire pour la reconstruction de leur histoire. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Méthodes et outils pour les problèmes faibles de traduction

Malik, Muhammad Ghulam Abbas 09 July 2010 (has links) (PDF)
Étant données une langue source L1 et une langue cible L2, un segment (phrase ou titre) S de n mots écrit en L1 peut avoir un nombre exponentiel N=O(kn) de traductions valides T1...TN. Nous nous intéressons au cas où N est très faible en raison de la proximité des formes écrites de L1 et L2. Notre domaine d'investigation est la classe des paires de combinaisons de langue et de système d'écriture (Li-Wi, Lj-Wj) telles qu'il peut y avoir une seule traduction valide, ou un très petit nombre de traductions valides, pour tout segment S de Li écrit en Wi. Le problème de la traduction d'une phrase hindi/ourdou écrite en ourdou vers une phrase équivalente en devanagari tombe dans cette classe. Nous appelons le problème de la traduction pour une telle paire un problème faible de traduction. Nous avons conçu et expérimenté des méthodes de complexité croissante pour résoudre des instances de ce problème, depuis la transduction à états finis simple jusqu'à à la transformation de graphes de chaînes d'arbres syntaxiques partiels, avec ou sans l'inclusion de méthodes empiriques (essentiellement probabilistes). Cela conduit à l'identification de la difficulté de traduction d'une paire (Li-Wi, Lj-Wj) comme le degré de complexité des méthodes de traduction atteignant un objectif souhaité (par exemple, moins de 15% de taux d'erreur). Considérant la translittération ou la transcription comme un cas spécial de traduction, nous avons développé une méthode basée sur la définition d'une transcription intermédiaire universelle (UIT) pour des groupes donnés de couples Li-Wi, et avons utilisé UIT comme un pivot phonético-graphémique. Pour traiter la traduction interdialectale dans des langues à morphologie flexionnelle riche, nous proposons de faire une analyse de surface sur demande et limitée, produisant des arbres syntaxiques partiels, et de l'employer pour mettre à jour et propager des traits tels que le genre et le nombre, et pour traiter les phénomènes aux limites des mots. A côté d'expériences à grande échelle, ce travail a conduit à la production de ressources linguistiques telles que des corpus parallèles et annotés, et à des systèmes opérationnels, tous disponibles gratuitement sur le Web. Ils comprennent des corpus monolingues, des lexiques, des analyseurs morphologiques avec un vocabulaire limité, des grammaires syntagmatiques du hindi, du punjabi et de l'ourdou, des services Web en ligne pour la translittération entre hindi et ourdou, punjabi (shahmukhi) et punjabi (gurmukhi), etc. Une perspective intéressante est d'appliquer nos techniques à des paires distantes LW, pour lesquelles elles pourraient produire efficacement des présentations d'apprentissage actif, sous la forme de sorties pidgin multiples.

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