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"Foreign bodies" : trauma, corporeality, and textuality in contemporary American culture /Di Prete, Laura, January 2006 (has links)
Tete remanié de: Thesis Ph. D.--University of South Carolina. / Bibliogr. p. 137-142.
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The long-term psychological adjustment of World War II survivors in the Netherlands /Bramsen, Inge, January 1995 (has links)
Proefschrift--Rijksuniversteit Leiden, 1995. / Bibliogr. p. 217-228.
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Les répercussions d'un événement traumatisant sur les liens sociauxCouture, Denise January 2009 (has links) (PDF)
Le but de cette recherche a été de comprendre les répercussions d'un événement traumatisant sur les liens sociaux impliquant un contact direct entre l'agresseur et l'agressé. Nous avons utilisé l'analyse qualitative comme méthode de recherche. Les données ont été recueillies à l'aide d'entrevues semi-dirigées. Les types de liens privilégiés dans l'étude ont été ceux avec les amis, les collègues de travail ou d'étude, les membres de différents groupes, les intervenants, le voisinage, la famille et le conjoint. Cinq personnes ayant vécu différentes expériences traumatisantes ont été interviewées. Deux étaient infirmières, lors de leur agression par un patient. Une troisième a été agressée à la sortie du métro pour un vol de sac à main. Une quatrième par son conjoint, alors qu'une cinquième a été violée et empoisonnée par son colocataire. Le récit de ces expériences traumatisantes a été décrit pour chaque personne. Par la suite, un portrait de leurs liens sociaux, tant avant l'événement qu'après, a été présenté. En tant que travailleuse sociale-chercheure, notre choix s'est arrêté sur deux périodes de temps en ce qui concerne les répercussions négatives et positives de l'événement: la première immédiatement après l'événement et s'étendant sur quelques mois; et la seconde, allant au-delà de ces quelques mois. Durant la première période, comme répercussions négatives, nous avons constaté une rupture dans les rapports avec les autres et avec la société en général, alors que les personnes de l'entourage s'avéraient plus démunies qu'aidantes. Dans la deuxième période, toutes les personnes traumatisées ont été suivies par des intervenants qui leur ont offert un soutien important dans la reconstruction de leurs liens sociaux. À cette même période, nous avons pu observer que les répercussions devenaient plus positives. Nous avons vu émerger un espace de solitude avec une capacité à mieux délimiter les liens avec les autres. Certains membres de l'entourage ont tenu un rôle protecteur ou facilitateur, permettant aux personnes traumatisées de reprendre leurs forces personnelles et sociales. Ces résultats éclairants viennent ajouter des pistes de réflexion à notre pratique en travail social. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Traumatisme, Liens sociaux, Répercussions, Personnes traumatisées.
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Plaidoyer pour une histoire clinique du traumaGuimaraes, Rosa Berger, Maurice January 2004 (has links)
Thèse doctorat : Lyon 2 : Psychologie. / Titre provenant de l'écran-titre. Bibliogr.
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Événements traumatiques chez les personnes souffrant d'un trouble des conduites alimentaires : prévalence, influence sur la symptomatologie et rôle des émotions et cognitions /Léonard, Stéphanie, January 2006 (has links)
Thèse (D. en psychologie)--Université du Québec à Montréal, 2006. / En tête du titre: Université du Québec à Montréal. Comprend des réf. bibliogr. Publié aussi en version électronique.
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Ontwikkeling van autonomie als basis van heling : onderzoek naar de betekenis van de ontmoeting tussen hulpverlener en hulpvrager in helingsprocessen van mensen met incest en andere geweldervaringen in de jeugd /Vries, Johanna de, January 1998 (has links)
Proefschrift--Utrecht--Universiteit voor Humanistiek, 1998. / Contient un résumé en néerlandais et en anglais. Bibliogr. p. 272-277.
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Influence d'un trauma et de caractéristiques maternelles sur la manifestation de comportements maternels atypiques dans l’interaction mère-enfantRousseau, Marie-Ève 23 April 2018 (has links)
La désorganisation de l’attachement de l’enfant est associée à d’importantes difficultés psychosociales au long cours et à un risque accru de psychopathologies. Dans la population normale, environ 15% des enfants présenteraient un tel type d’attachement alors que dans les milieux socio-économiques plus faibles, la proportion grimperait à 25%. Plusieurs études ont concentré leurs efforts sur le rôle central joué par la mère dans la désorganisation de l’enfant et plus précisément, sur la manifestation de comportements maternels atypiques (CMA). Cependant, l’origine de ces manifestations demeure passablement peu explorée. L’objectif de cette thèse est donc de mieux comprendre les variables qui influencent l’apparition de comportements déconnectés et extrêmement insensibles manifestés par la mère dans des milieux à faible risque. Plus particulièrement, une attention particulière sera portée à la présence d’un trauma dans l’enfance de la mère avec une figure d’attachement et au fonctionnement réflexif maternel. Une troisième variable, les dimensions de l’organisation de la personnalité de la mère, fera également l’objet d’une analyse et représente une variable novatrice dans l’étude de la relation mère-enfant. Les données ont été recueillies auprès de 97 mères provenant de la communauté par l’entremise d’entrevues, de questionnaires et de situations d’interaction. Des analyses corrélationnelles, de différences de moyennes et de régressions logistiques ont été effectuées. Les résultats montrent que les mères ayant vécu un trauma interpersonnel dans un contexte d’attachement sont davantage à risque de présenter des CMA et ce, surtout lorsqu’elles ont de faibles capacités réflexives et qu’elles présentent des éléments d’organisation de la personnalité problématiques. Les résultats montrent également que les femmes qui deviennent mères pour une première fois sont plus susceptibles de déployer des CMA dans l’interaction avec leur enfant que les mères qui ont deux enfants ou plus. La présente thèse permet donc de mieux comprendre les mécanismes de transmission intergénérationnelle des séquelles du trauma et de l’attachement. Elle apporte de nouvelles connaissances d’un point de vue empirique en étudiant une variable novatrice et jette un éclairage nouveau sur les leviers d’intervention pour les cliniciens œuvrant auprès des mères présentant une histoire de trauma et une pathologie de la personnalité.
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Formation de souvenirs intrusifs et altération de la perception du temps lors d'un trauma analogueClaveau, Colombe 13 December 2023 (has links)
L'activation physiologique en réponse au stress a été reconnue comme étant fortement corrélée au développement des souvenirs intrusifs. Certains modèles théoriques proposent qu'un bris entre deux systèmes mnésiques soit à l'origine d'une décontextualisation du souvenir qui serait à l'origine des souvenirs intrusifs. Néanmoins, bien que l'apport du contexte temporel lors de l'encodage en mémoire d'un événement hautement émotif et son rôle dans le développement des souvenirs intrusifs y soit théoriquement suggéré, il n'a pas été étudié empiriquement. L'objectif de cette étude est d'explorer le rôle que joue la perception du temps dans la relation entre l'activation physiologique et les souvenirs intrusifs en mobilisant un paradigme de trauma analogue à l'aide de vidéos hautement émotives. Trente participants ont visionné des vidéos hautement émotives et des vidéos neutres. L'activation physiologique a été enregistrée durant le visionnement par le rythme et la variabilité cardiaques ainsi que par l'activité électrodermale. L'état émotionnel a été rapporté par des échelles visuelles analogues, et la perception du temps a été évaluée par des jugements temporels prospectifs et rétrospectifs. Les participants ont rapporté leurs souvenirs intrusifs à la suite du visionnement des vidéos. Des analyses de comparaisons de moyennes ont montré que le rythme cardiaque et l'état émotionnel ont été affectés par les vidéos émotives. Des analyses corrélationnelles ont relevé une association entre le nombre de souvenirs intrusifs rapportés et les jugements temporels prospectifs. Les résultats suggèrent qu'une possible relation existe entre la perception du temps et les souvenirs intrusifs, sans nécessairement que l'activation physiologique y soit impliquée.
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La dépendance alimentaire comme une adaptation à un historique traumatique et un obstacle au traitementLegendre, Maxime 09 November 2022 (has links)
La dépendance alimentaire s'observe par les mêmes symptômes que la dépendance aux substances (p. ex., tolérance, sevrage, perte de contrôle) et mène généralement à l'obésité. Les études portant sur la dépendance alimentaire ont utilisé la Yale Food Addiction Scale (YFAS), un questionnaire inspiré des critères diagnostiques de la dépendance à une substance du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5e édition (DSM-5). Jusqu'à présent, les études ont montré que la dépendance alimentaire était associée à un indice pondéral plus élevé, une forte comorbidité avec d'autres troubles des conduites alimentaires dont le trouble accès hyperphagiques et une détresse psychologique marquée. Ces associations amènent certain(e)s auteur(e)s à considérer la dépendance alimentaire comme une forme sévère de pathologie alimentaire. L'objectif général de la thèse était de poursuivre l'investigation de la dépendance alimentaire comme un marqueur de la sévérité psychopathologique (1) en s'intéressant à l'historique traumatique des personnes qui en souffrent et (2) en évaluant l'impact sur la réponse à un traitement. Afin d'avoir la représentation la plus juste possible de la sévérité psychopathologique, la dépendance alimentaire a été évaluée selon l'approche de sévérité (nombre de symptômes) et l'approche diagnostique de la YFAS de même qu'à l'aide du Addiction-like Eating Behavior Scale (AEBS), une mesure alternative de la dépendance alimentaire. Au total, 187 participant(e)s qui ont initié une demande d'aide au Centre d'Expertise Poids, Image et Alimentation (CEPIA) de l'Université Laval pour des problèmes liés au poids et à l'alimentation ont été recruté(e)s. Les participant(e)s ont complété une entrevue diagnostique des troubles des conduites alimentaires et une batterie de questionnaires sur LimeSurvey. Les questionnaires ont permis de récolter des informations sur l'évolution du poids ainsi que d'évaluer la sévérité de la dépendance alimentaire, des accès hyperphagiques, du grignotage, de la restriction alimentaire, de l'insatisfaction corporelle, des symptômes dépressifs et des traumatismes pendant l'enfance et l'adolescence (abus, négligence parentale et intimidation). Dans une première étude, le AEBS a été traduit et validé en français montrant une structure factorielle, une cohérence interne et une validité de construit adéquate. Comme il permettait une évaluation de la dépendance alimentaire similaire à la YFAS, il n'a pas été utilisé pour les études subséquentes. Dans une deuxième étude, la dépendance alimentaire a montré des corrélations positives faibles à modérées avec toutes les mesures de traumatismes, à l'exception de la négligence physique. Une régression hiérarchique incluant les accès hyperphagiques, le grignotage, les symptômes dépressifs, l'âge et les traumatismes a permis d'expliquer 55% de la variance de la dépendance alimentaire, avec 7% de la variance expliquée uniquement par les traumatismes. Dans une troisième étude, il a été démontré que les abus sexuels étaient la forme de traumatisme qui était associée au risque le plus élevé de dépendance alimentaire (rapports de cotes de 1,73 et 2,07). La sévérité de l'abus sexuel (relation avec l'agresseur, type d'abus sexuel et nombre d'abus) était également associée à un risque plus élevé de dépendance alimentaire (rapports de cotes de 1,26 à 1,50). Ces deux études confirment que la dépendance alimentaire est liée aux traumatismes vécus au cours de l'enfance et fournit une explication potentielle sur l'association entre la dépendance alimentaire et une plus grande sévérité psychopathologique. Dans une quatrième étude, l'efficacité d'un traitement psychologique de groupe de type thérapie cognitive-comportementale de 12 séances sur six mois a été évalué et l'effet modérateur de la dépendance alimentaire sur la réponse au traitement a été testé. Les participant(e)s (N=60) ont été divisé(e)s en deux groupes selon leur nombre de symptômes de dépendance alimentaire (dépendance alimentaire absente à légère ou modérée à sévère). Les effets du groupe et du traitement étaient significatifs pour les accès hyperphagiques et le grignotage, mais pas pour les symptômes dépressifs. Les effets d'interaction n'étaient pas significatifs indiquant une absence d'effet modérateur de la dépendance alimentaire sur l'efficacité du traitement. Globalement, les deux groupes ont bénéficié du traitement avec une amélioration similaire, mais le groupe avec de la dépendance alimentaire modérée à sévère a terminé à un niveau de sévérité encore près du seuil clinique. En somme, la thèse appuie une sévérité accrue associée à la dépendance alimentaire potentiellement expliquée par un historique traumatique et demandant un traitement plus long ou plus intensif. / Food addiction is characterized by symptoms similar to substance use dependence (e.g., tolerance, withdrawal, loss of control) and usually leads to obesity. Studies that have investigated food addiction have used the Yale Food Addiction Scale (YFAS), a questionnaire based on the diagnostic criteria for substance use dependence in the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, 5th edition (DSM-5). To date, studies have shown that food addiction is associated with a higher body mass index, high comorbidity with other eating disorders, including binge eating disorder and higher psychological distress. These associations lead some authors to consider food addiction as a severe form of eating pathology that underlies a traumatic history and is likely to interfere with the effectiveness of a psychological treatment. The general objective of the project was to further investigate food addiction as a marker of psychopathological severity by (1) examining the traumatic history and (2) assessing the impact on treatment response. To have the most accurate representation of the psychopathological severity, food addiction was assessed according to the severity approach (number of symptoms) and the diagnostic approach of the YFAS and using the Addiction-like Eating Behavior Scale (AEBS), an alternative measure of food addiction. A total of 187 participants presenting to the Centre d'Expertise Poids, Image et Alimentation (CEPIA) at Université Laval for weight and eating-related problems were recruited. They completed a diagnostic interview for eating disorders and answered a battery of questionnaires on LimeSurvey. The questionnaires collected information on the evolution of weight and assessed the severity of food addiction, binge eating, grazing, dietary restraint, body dissatisfaction, depressive symptoms and childhood trauma (abuse, neglect, and victimization). In the first study, the AEBS was translated and validated in French, showing adequate factor structure, internal consistency and construct validity. Because it provided an assessment of food addiction similar to the YFAS, it was not used in subsequent studies. In a second study, food addiction showed small to moderate positive correlations with all measures of childhood trauma except for physical neglect. A hierarchical regression including binge eating, grazing, depressive symptoms, age, and childhood trauma explained 55% of food addiction variance, with 7% of the variance explained by childhood trauma alone. In a third study, sexual abuse was shown to be the form of childhood trauma that was associated with the highest risk of food addiction (odds ratios of 1.73 and 2.07). The severity of sexual abuse (relationship with the abuser, type of sexual abuse, and number of abuses) was also associated with a higher risk of food addiction (odds ratios of 1.26 to 1.50). These two studies confirm that food addiction is related to childhood trauma and provide a potential explanation for the association between food addiction and greater psychopathological severity. In a fourth study, the effectiveness of a 12-session cognitive-behavioral group therapy over the course of 6 months was evaluated, and the moderating effect of food addiction on treatment response was tested. Participants(N=60) were divided into two groups based on their number of food addiction symptoms. Group and treatment effects were significant for binge eating and grazing but not for depressive symptoms. The interaction effects were not significant, indicating an absence of a moderating effect of food addiction on treatment response. Overall, both groups benefited from the treatment with similar improvement, but the group with moderate to severe food addiction ended up at a level of severity still close to the clinical threshold. In sum, the thesis supports a marked severity associated with food addiction potentially explained by a traumatic history and requiring longer or more intensive treatment.
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La dépendance alimentaire comme une adaptation à un historique traumatique et un obstacle au traitementLegendre, Maxime 13 December 2023 (has links)
La dépendance alimentaire s'observe par les mêmes symptômes que la dépendance aux substances (p. ex., tolérance, sevrage, perte de contrôle) et mène généralement à l'obésité. Les études portant sur la dépendance alimentaire ont utilisé la Yale Food Addiction Scale (YFAS), un questionnaire inspiré des critères diagnostiques de la dépendance à une substance du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5e édition (DSM-5). Jusqu'à présent, les études ont montré que la dépendance alimentaire était associée à un indice pondéral plus élevé, une forte comorbidité avec d'autres troubles des conduites alimentaires dont le trouble accès hyperphagiques et une détresse psychologique marquée. Ces associations amènent certain(e)s auteur(e)s à considérer la dépendance alimentaire comme une forme sévère de pathologie alimentaire. L'objectif général de la thèse était de poursuivre l'investigation de la dépendance alimentaire comme un marqueur de la sévérité psychopathologique (1) en s'intéressant à l'historique traumatique des personnes qui en souffrent et (2) en évaluant l'impact sur la réponse à un traitement. Afin d'avoir la représentation la plus juste possible de la sévérité psychopathologique, la dépendance alimentaire a été évaluée selon l'approche de sévérité (nombre de symptômes) et l'approche diagnostique de la YFAS de même qu'à l'aide du Addiction-like Eating Behavior Scale (AEBS), une mesure alternative de la dépendance alimentaire. Au total, 187 participant(e)s qui ont initié une demande d'aide au Centre d'Expertise Poids, Image et Alimentation (CEPIA) de l'Université Laval pour des problèmes liés au poids et à l'alimentation ont été recruté(e)s. Les participant(e)s ont complété une entrevue diagnostique des troubles des conduites alimentaires et une batterie de questionnaires sur LimeSurvey. Les questionnaires ont permis de récolter des informations sur l'évolution du poids ainsi que d'évaluer la sévérité de la dépendance alimentaire, des accès hyperphagiques, du grignotage, de la restriction alimentaire, de l'insatisfaction corporelle, des symptômes dépressifs et des traumatismes pendant l'enfance et l'adolescence (abus, négligence parentale et intimidation). Dans une première étude, le AEBS a été traduit et validé en français montrant une structure factorielle, une cohérence interne et une validité de construit adéquate. Comme il permettait une évaluation de la dépendance alimentaire similaire à la YFAS, il n'a pas été utilisé pour les études subséquentes. Dans une deuxième étude, la dépendance alimentaire a montré des corrélations positives faibles à modérées avec toutes les mesures de traumatismes, à l'exception de la négligence physique. Une régression hiérarchique incluant les accès hyperphagiques, le grignotage, les symptômes dépressifs, l'âge et les traumatismes a permis d'expliquer 55% de la variance de la dépendance alimentaire, avec 7% de la variance expliquée uniquement par les traumatismes. Dans une troisième étude, il a été démontré que les abus sexuels étaient la forme de traumatisme qui était associée au risque le plus élevé de dépendance alimentaire (rapports de cotes de 1,73 et 2,07). La sévérité de l'abus sexuel (relation avec l'agresseur, type d'abus sexuel et nombre d'abus) était également associée à un risque plus élevé de dépendance alimentaire (rapports de cotes de 1,26 à 1,50). Ces deux études confirment que la dépendance alimentaire est liée aux traumatismes vécus au cours de l'enfance et fournit une explication potentielle sur l'association entre la dépendance alimentaire et une plus grande sévérité psychopathologique. Dans une quatrième étude, l'efficacité d'un traitement psychologique de groupe de type thérapie cognitive-comportementale de 12 séances sur six mois a été évalué et l'effet modérateur de la dépendance alimentaire sur la réponse au traitement a été testé. Les participant(e)s (N=60) ont été divisé(e)s en deux groupes selon leur nombre de symptômes de dépendance alimentaire (dépendance alimentaire absente à légère ou modérée à sévère). Les effets du groupe et du traitement étaient significatifs pour les accès hyperphagiques et le grignotage, mais pas pour les symptômes dépressifs. Les effets d'interaction n'étaient pas significatifs indiquant une absence d'effet modérateur de la dépendance alimentaire sur l'efficacité du traitement. Globalement, les deux groupes ont bénéficié du traitement avec une amélioration similaire, mais le groupe avec de la dépendance alimentaire modérée à sévère a terminé à un niveau de sévérité encore près du seuil clinique. En somme, la thèse appuie une sévérité accrue associée à la dépendance alimentaire potentiellement expliquée par un historique traumatique et demandant un traitement plus long ou plus intensif. / Food addiction is characterized by symptoms similar to substance use dependence (e.g., tolerance, withdrawal, loss of control) and usually leads to obesity. Studies that have investigated food addiction have used the Yale Food Addiction Scale (YFAS), a questionnaire based on the diagnostic criteria for substance use dependence in the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, 5th edition (DSM-5). To date, studies have shown that food addiction is associated with a higher body mass index, high comorbidity with other eating disorders, including binge eating disorder and higher psychological distress. These associations lead some authors to consider food addiction as a severe form of eating pathology that underlies a traumatic history and is likely to interfere with the effectiveness of a psychological treatment. The general objective of the project was to further investigate food addiction as a marker of psychopathological severity by (1) examining the traumatic history and (2) assessing the impact on treatment response. To have the most accurate representation of the psychopathological severity, food addiction was assessed according to the severity approach (number of symptoms) and the diagnostic approach of the YFAS and using the Addiction-like Eating Behavior Scale (AEBS), an alternative measure of food addiction. A total of 187 participants presenting to the Centre d'Expertise Poids, Image et Alimentation (CEPIA) at Université Laval for weight and eating-related problems were recruited. They completed a diagnostic interview for eating disorders and answered a battery of questionnaires on LimeSurvey. The questionnaires collected information on the evolution of weight and assessed the severity of food addiction, binge eating, grazing, dietary restraint, body dissatisfaction, depressive symptoms and childhood trauma (abuse, neglect, and victimization). In the first study, the AEBS was translated and validated in French, showing adequate factor structure, internal consistency and construct validity. Because it provided an assessment of food addiction similar to the YFAS, it was not used in subsequent studies. In a second study, food addiction showed small to moderate positive correlations with all measures of childhood trauma except for physical neglect. A hierarchical regression including binge eating, grazing, depressive symptoms, age, and childhood trauma explained 55% of food addiction variance, with 7% of the variance explained by childhood trauma alone. In a third study, sexual abuse was shown to be the form of childhood trauma that was associated with the highest risk of food addiction (odds ratios of 1.73 and 2.07). The severity of sexual abuse (relationship with the abuser, type of sexual abuse, and number of abuses) was also associated with a higher risk of food addiction (odds ratios of 1.26 to 1.50). These two studies confirm that food addiction is related to childhood trauma and provide a potential explanation for the association between food addiction and greater psychopathological severity. In a fourth study, the effectiveness of a 12-session cognitive-behavioral group therapy over the course of 6 months was evaluated, and the moderating effect of food addiction on treatment response was tested. Participants(N=60) were divided into two groups based on their number of food addiction symptoms. Group and treatment effects were significant for binge eating and grazing but not for depressive symptoms. The interaction effects were not significant, indicating an absence of a moderating effect of food addiction on treatment response. Overall, both groups benefited from the treatment with similar improvement, but the group with moderate to severe food addiction ended up at a level of severity still close to the clinical threshold. In sum, the thesis supports a marked severity associated with food addiction potentially explained by a traumatic history and requiring longer or more intensive treatment.
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