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Déterminants psychosociaux de l'ajustement psychologique chez les militaires souffrant d'un état de stress post-traumatiqueLavoie, Vicky 18 April 2018 (has links)
Le stress opérationnel militaire accru auquel les membres des forces canadiennes (FC) sont exposés depuis les deux dernières décennies engendre des conséquences importantes. Ainsi, l'État de stress post-traumatique (ÉSPT) s'avère une des pathologies les plus fréquemment observées dans cette population. Bien que des différences aient été relevées chez ceux qui présentent un ÉSPT en ce qui a trait à leur niveau d'adaptation psychologique, peu de données sont disponibles quant aux corrélats de cette variation. L'objectif général de cette thèse vise à combler des lacunes dans le domaine en s'intéressant aux déterminants psychosociaux de l'ajustement psychologique auprès d'une population de militaires canadiens souffrant d'un ÉSPT. À cette fin, deux études ont été mises sur pied. L'étude présentée dans le premier article évalue les relations entre diverses dimensions du soutien social et le niveau de satisfaction face à la vie et de détresse psychologique de militaires ayant répondu aux critères d'un ÉSPT dans la dernière année. Cette étude est réalisée à l'aide des données provenant d'une enquête populationnelle menée par Statistique Canada auprès de 8441 membres des FC. La deuxième étude, présentée dans le second article, vise à préciser les relations entre les divers types de comportements de soutien (positifs et négatifs) que les militaires perçoivent recevoir de leur entourage, les stratégies d'adaptation utilisées et les symptômes concomitants à l'ÉSPT (dépression, inquiétudes) chez une population clinique de militaires souffrant d'un ÉSPT. L'ensemble de ce travail permet de mettre en évidence les diverses dimensions du soutien social (positives et négatives) et des stratégies d'adaptation qui sont associées à l'ajustement psychologique des militaires qui présentent un ÉSPT, tout en dégageant des pistes d'intervention pour mieux aider cette population.
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« As-tu peur de moi ? » : trouble de stress post-traumatique et réintégration à la vie civile des militaires franco-canadiens au sein de la société québécoiseRoupnel, Servane 13 December 2023 (has links)
Une question traverse les siècles et ancre le questionnement de ma recherche doctorale : la guerre peut-elle rendre fou ? Car la guerre ne fait pas que des morts. Elle laisse derrière elle des hommes et des femmes blessés dans leur chair et dans leur esprit, un enjeu central dans nos sociétés contemporaines. Actuellement, le trouble de stress post-traumatique (TSPT) est un diagnostic reconnu et officiel qui vient médicaliser les conséquences de la violence dans le champ des maladies mentales. Le traumatisme de guerre devient alors un langage qui permet de rendre compte de la violence. Mais c'est aussi et surtout un jugement moral qui met en place des enjeux de reconnaissance sociale. Cette thèse examine la façon dont est appréhendée et expérimentée la réintégration à la vie civile des militaires post-traumatisés franco-canadiens, au sein de la société québécoise. Notamment, comment la médicalisation du trouble de stress post-traumatique telle qu'elle est mise en place actuellement rend cette réintégration illusoire. Travailler sur ces questions requiert de se pencher sur les multiples enjeux que sont les traumatismes et la violence de guerre, la médicalisation des comportements et les effets universalisant des régimes politiques, ou encore les enjeux moraux de la participation au fait militaire. Ayant pour cadre le Canada, le bilinguisme du pays a influencé la construction de mon objet de recherche en questionnant l'expérience des militaires franco-canadiens qui, au cours du terrain, se réduira d'elle-même à celle des Québécois. La langue n'influence donc pas uniquement l'expérience du trouble mental, mais également la réintégration à la vie civile dans les différences de représentation de la profession militaire entre le Québec et les autres provinces canadiennes. La recherche se base sur des entretiens de type récit de vie et semi-dirigés auprès de 13 militaires ou anciens combattants post-traumatisés, 5 conjointes/ex-conjointes de militaires post-traumatisés, 2 anciens combattants non post-traumatisés et 7 professionnels de la santé. Cette thèse démontre que, pour articuler une possible réintégration des militaires franco-canadiens au sein de la société québécoise, il est important de dépasser le seul spectre médical du TSPT. Pour cela, je m'attelle à explorer les tensions en présence entre les différents acteurs qui jouent un rôle et qui produisent un discours face au TSPT. Les enjeux de la médicalisation du TSPT sont ainsi interrogés dans leur articulation entre la prise en charge des anciens combattants, la construction d'un discours globalisant et la légitimation d'une expérience. J'ouvre alors la réflexion sur la possibilité de repenser l'expérience même de la guerre et de ses traumatismes en tenant compte de la spécificité militaire afin d'articuler la démobilisation et la réintégration de ces soldats dans une approche ontologique du post-traumatisé de guerre. / A question crosses the centuries and anchors the questioning of my doctoral research: can war make one mad? Because war does not only kill people. It leaves behind men and women wounded in their flesh and in their minds, a central issue in our contemporary societies. Currently, post-traumatic stress disorder (PTSD) is a recognized and official diagnosis that medicalizes the consequences of violence in the field of mental illness. War trauma thus becomes a language that allows us to account for violence. But it is also, and above all, a moral judgment that sets up issues of social recognition. This thesis examines the way in which the reintegration of post-traumatized Franco-Canadian soldiers into civilian life is approached and experienced within Quebec society. In particular, how the medicalization of post-traumatic stress disorder, as it is currently implemented, makes this reintegration illusory. Working on these questions requires examining multiple issues such as war trauma and violence, the medicalization of behaviors and the universalizing effects of political regimes, as well as the moral issues of participation in the military. The bilingualism of Canada has influenced the construction of my research object by questioning the experience of Franco-Canadian soldiers, which, during the fieldwork, ended up Quebecers. Language therefore influences not only the experience of mental illness, but also the reintegration into civilian life in the differences in the representation of the military profession between Quebec and the other Canadian provinces. The research is based on life story and semi-structured interviews with 13 post-traumatized military personnel or veterans, 5 spouses/ex-spouses of post-traumatized military personnel, 2 non-post-traumatized veterans and 7 health professionals. This thesis demonstrates that, in order to articulate a possible reintegration of Franco-Canadian military personnel into Quebec society, it is important to go beyond the medical spectrum of PTSD. To this end, I explore the tensions between the different actors who play a role and produce a discourse on PTSD. The stakes of the medicalization of post-traumatic stress disorder are thus questioned in their articulation between the care of veterans, the construction of a globalizing discourse and the legitimization of an experience. I then open the reflection on the possibility of rethinking the experience of war and its traumas by considering the military specificity in order to articulate the demobilization and the reintegration of these soldiers in an ontological approach of the post-traumatized military personnel.
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Effets des psychothérapies chez les enfants et adolescents ayant vécu un évènement traumatique interpersonnel et modérateurs des effets : revue systématique et méta-analyseDemers-Tremblay, Mélissande 12 December 2024 (has links)
L’objectif poursuivi dans cette étude est de comparer les effets des psychothérapies sur les symptômes psychologiques des enfants et adolescents ayant vécu un évènement traumatique interpersonnel et d’identifier les modérateurs potentiels de ces effets. Une revue systématique des études avec groupe contrôle rapportant les effets d’une psychothérapie chez les jeunes âgés de moins de 18 ans ayant vécu un évènement traumatique interpersonnel a été menée. Les bases de données suivantes ont été consultées : PsychINFO, EMBASE, MEDLINE, Web of science, Social science full text, Proquest, OpenGrey et PILOTS. Les effets évalués étaient les symptômes du trouble de stress posttraumatique, des troubles anxieux, des troubles dépressifs et des troubles de comportement externalisés. Parmi les 11446 articles recensés, 14 ont été inclus dans l’étude, dont 12 dans la méta-analyse; pour un total de 1114 participants. Basés sur le modèle à effets aléatoires, les résultats indiquent que les psychothérapies sont efficaces pour réduire les symptômes associés au TSPT (g = -0.62, 95% IC, -0.94 à -0.29), aux troubles anxieux (g = -0.74, 95% IC, -1.29 à -0.19) et aux troubles dépressifs (g = -0.37, 95% IC, -0.53 à -0.20). Aucune preuve d’effet n’a été observée en lien avec les comportements externalisés. Des analyses de sous-groupes ont été menées sur les variables relatives aux participants, aux interventions et aux évènements traumatiques et ont permis d’identifier le milieu de vie de l’enfant, l’inclusion du parent, le type d’approche et l’intégration de la méthode par le jeu comme étant des modérateurs de l’effet de traitement. Alors que les interventions ne sont pas associées à une baisse significative des comportements externalisés, l’ajout de la méthode par le jeu apparaît efficace et semble ainsi être une avenue intéressante pour traiter les troubles de comportement externalisés. L’inclusion d’un parent dans le traitement devrait faire l’objet d’investigations plus poussées puisque les thérapies n’incluant pas de parent ressortent comme plus efficaces.
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Évaluation du groupe de traitement du sommeil de la base militaire de ValcartierPerreault, Mathieu January 2015 (has links)
Les militaires canadiens sont souvent confrontés à des situations stressantes et une partie de ceux-ci rapportent avoir des troubles du sommeil et faire des cauchemars. Depuis 2006, un traitement basé sur l’Imagery Rehearsal Therapy (IRT) nommé « groupe de traitement du sommeil » (GTS) est offert à la base de Valcartier pour traiter les troubles du sommeil et les cauchemars. Le GTS intégral inclut un volet psychoéducatif (une séance) et un volet traitement des cauchemars (deux séances). Les militaires aux prises avec un trouble du sommeil qui ne font pas de cauchemars sont dirigés vers le volet psychoéducatif du GTS donné seul (une séance). La présente étude a pour but d’évaluer l’efficacité du GTS auprès des militaires canadiens et poursuit quatre objectifs de recherche. Le premier est d’évaluer l’effet de la participation au GTS intégral sur le sommeil et les cauchemars. Le deuxième objectif est d’évaluer l’effet de la participation au volet psychoéducatif donné seul sur le sommeil. Le troisième objectif est d’évaluer l’effet de la participation au GTS intégral sur les symptômes associés à l’état de stress post-traumatique (ESPT), à l’anxiété et à la dépression. Enfin, le dernier objectif est d’évaluer l’effet de la participation au volet psychoéducatif donné seul sur les symptômes d’ESPT, d’anxiété et de dépression. L’échantillon de 37 militaires est réparti en quatre groupes. Deux groupes sont formés de participants liés au GTS intégral, soit un groupe expérimental (11 participants) et un groupe contrôle (trois participants), et deux groupes sont formés de participants liés à la psychoéducation donnée seule, soit un groupe expérimental (17 participants) et un groupe contrôle (six participants). Les groupes contrôle sont formés de participants sur la liste d’attente du GTS. Les mesures (prétest et post-test) incluent des agendas du sommeil (qualité du sommeil, nombre d’heures de sommeil, nombre et intensité des cauchemars) et trois questionnaires : PCL C (symptômes post-traumatiques), IDB-II (symptômes dépressifs) et IAB (symptômes d’anxiété). Les dossiers médicaux des participants ont aussi été consultés (données sociodémographiques et traitements psychothérapeutiques et pharmacologiques). Étant donné la taille limitée de l’échantillon, des tests non paramétriques (p. ex. test de Wilcoxon, etc.) ont été effectués afin de vérifier les changements entre le prétest et le post-test et pour comparer les groupes expérimentaux aux groupes contrôle. À la suite du GTS intégral, une amélioration significative de la qualité du sommeil et une diminution significative du nombre de cauchemars ont été rapportées, et ces améliorations sont significativement supérieures à ce qui est observé après le passage du temps. On observe aussi une augmentation significative du nombre d’heures de sommeil et une diminution significative de l’intensité des cauchemars à la suite du GTS intégral. Après la psychoéducation donnée seule, les résultats indiquent une augmentation significative du nombre d’heures de sommeil et une amélioration significative des symptômes dépressifs. Le GTS nécessite peu de temps et peu de ressources. Sachant que plusieurs militaires canadiens ont un problème de sommeil ou de cauchemars, les résultats de la présente étude indiquent que le GTS peut être une solution efficiente pour traiter les troubles du sommeil et les cauchemars.
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Description de l’implantation et mesure des effets d’une intervention de soutien afin de diminuer les symptômes d’état de stress post-traumatique (ÉSPT) auprès d’infirmières d’urgenceLavoie, Stéphane January 2014 (has links)
Les infirmières d’urgence sont exposées à des évènements traumatiques (ÉT) au travail. Ces ÉT peuvent avoir comme conséquence des symptômes d’état de stress post-traumatique (ÉSPT). Peu de soutien est disponible dans les urgences. Une intervention de soutien a été développée mais non-testée. Cette étude vise à 1) décrire l’implantation de l’intervention et 2) évaluer les effets de l’intervention sur les symptômes d’ÉSPT. Le premier objectif général se décline en deux objectifs spécifiques : a) décrire les facteurs pré-traumatiques et post-traumatiques associés à des symptômes d’ÉSPT avant l’implantation puis b) décrire l’implantation de l’intervention, à proprement dit. La recherche évaluative a été menée auprès de 35 infirmières d’une urgence sur une période d’un an. Des questionnaires auto-administrés ont permis la collecte de données à deux temps de mesure (avant-après). Des rencontres de comité de pilotage, des entrevues individuelles et des questionnaires de satisfaction ont permis de colliger des données qualitatives durant l’implantation. Les ÉT où il y a présence de « deuil-chagrin » (ex. : blessures intentionnelles portées à un enfant menant ou non à son décès, la mort par suicide d’un patient) sont associés positivement à de la détresse péritraumatique (DPT), présente dans les premiers jours suivant l’évènement. La DPT est, à son tour, associée positivement aux symptômes d’ÉSPT. Deux traits de personnalité (névrotisme, extraversion) sont à considérer. Le névrotisme est associé positivement à de la DPT alors que l’extraversion est associée négativement à des symptômes de DPT et d’ÉSPT. Au niveau de la mesure des effets, le niveau de stress post-traumatique a diminué entre T1 et T2. L’engagement du milieu de travail et la satisfaction des participants représentent les facteurs ayant eu un impact positif sur l’implantation. Le nombre élevé de changements organisationnels et une tension au travail perçue représentent les facteurs négatifs. Les résultats sont congruents avec la littérature mais certains sont nouveaux pour les infirmières. Ils suggèrent que certains ÉT représentent la levée de « drapeaux rouges » lorsqu’ils se produisent en salle d’urgence. Le type d’ÉT, la DPT et des traits de personnalité sont également des facteurs importants à considérer. Sans établir de relation de cause à effet, les résultats suggèrent un effet bénéfique de l’intervention sur les symptômes d’ÉSPT. Des recommandations quant au soutien organisationnel à déployer découlent de cette recherche.
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Etude évolutive de la dissociation péri-traumatique chez des victimes confrontées au Réel de la mort dans le cadre d'actes terroristes / An evolutionary study of peritraumatic dissociation among victims confronted with the real of death during terrorist attacksCedile, Elisabeth 12 June 2019 (has links)
Cette recherche a étudié l’évolution psychique de neuf victimes directes des attentats qui ont touché Paris durant l’année 2015 et dont les symptômes étaient atypiques, voire, inexistants, a priori. Si les symptomatologies d’états de stress post traumatiques caractéristiques sont communément admises, tant par les soignants, que par les acteurs juridiques de la réparation en dommage corporel, les états de dissociation péri et post traumatiques, lorsqu’ils sont identifiés, ne sont, en revanche, jamais envisagés autrement que comme des temps de latences augurant de futurs états de stress post traumatiques sévères. A l’aide des contenus d’entretiens cliniques réalisés à trois mois puis dix-huit mois des attentats, accompagnés de deux passations d’une échelle d’évaluation des états de stress post traumatiques (PCL/S), l’évolution psychologique de neuf victimes directes, sans symptômes caractéristiques apparents, a ainsi été effectuée. Cette étude a permis de démontrer que chez certains sujets, la confrontation au Réel de la mort se fait dans une telle violence qu’elle engendre la mise en marche de mécanismes de défense archaïques tel le déni de l’effroi décrit par Lebigot (2005) puis le clivage, et non des tableaux caractéristiques d’état de stress post traumatiques. Chez deux tiers des sujets, il a été démontré que la réassociation par le langage et le retour aux processus de symbolisation étaient néanmoins possibles, sans effondrement pathologique, mais en respectant une progression lente vers l’élaboration du traumatisme, dans le cadre d’alliances thérapeutiques étayantes et ininterrompues. Chez un tiers des sujets, en revanche, la permanence de tels tableaux cliniques, c’est-à-dire asymptomatiques pour deux d’entre eux, ou caractérisé par une amnésie dissociative pour l’un d’entre eux, n’a pas permis de déterminer le caractère adaptatif et non pathologique de tels mécanismes dissociatifs. L’ensemble des résultats démontre néanmoins la nécessité d’accroître les connaissances sur le sens, le repérage et la fonction de tels mécanismes, qui ne sont pas toujours identifiés, du fait même de leur origine qui exclue toute capacité de verbalisation de la part des victimes, mais qui nécessitent cependant des proposition soins appropriées. / This research studied the psychological evolution of nine direct victims of the terrorist attacks that struck Paris in 2015 and whose symptoms were, at first glance, atypical, or even non-existent. While the symptomatologies of post-traumatic stress disorder are commonly recognised, both by carers and legal bodies involved in physical injury compensation, peri and post-traumatic dissociative disorders, when they are identified, are never perceived as anything other than periods of latency, predicting future severe post-traumatic stress disorder.The psychological evolution of the nine direct victims lacking apparent typical symptoms was thus studied based on the content of clinical interviews carried out three months and eighteen months after the attacks, backed by two assessments using the PCLS rating scale for post-traumatic stress disorder. This study has enabled us to show that with some subjects the confrontation with the real of death occurred in such violence that it triggered archaic defence mechanisms, such as denial of the dread as described by Lebigot (2005) then splitting, and not the typical presentations of post-traumatic stress disorder. With two-thirds of the subjects, it was shown that reassociation through language and a return to the process of symbolisation were still possible, without a pathologic breakdown, by respecting a slow progression towards the formulation of the trauma as part of continuous and substantiated therapeutic relationships. However, with one third of subjects the permanence of such clinical presentations, i.e. asymptomatic for two of them or characterised by dissociative amnesia for one of them, made it impossible to determine the adaptive and non-pathological character of such dissociative mechanisms. Nevertheless, the combined results show there is a need to learn more about the meaning, identification and function of these mechanisms which are not always identified, precisely because of their cause which excludes all ability on the part of victims to express themselves, but which nonetheless require that appropriate treatment be offered.
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Effets de l'exercice sur la composition corporelle et les symptômes somatiques de vétérans victimes d'une blessure de stress opérationnelDeschênes, Shana 16 November 2023 (has links)
Maîtrise en sciences cliniques et biomédicales - avec mémoire de l'Université Laval offert en extension à l'Université du Québec à Chicoutimi / Les blessures de stress opérationnel (BSO) regroupent diverses problématiques découlant d'une surexposition traumatique subie dans le cadre d'une fonction. Parmi celles-ci se retrouvent entre autres le trouble de stress post-traumatique (TSPT) et la dépression. Il a été rapporté que les BSO favorisaient le développement de conditions métaboliques qui contribuent au développement prématuré de maladies cardiovasculaires (MCV). Il est également connu que l'activité physique permet de réduire les comorbidités et symptômes somatiques des BSO, en plus d'atténuer le risque cardiovasculaire global. Il a aussi été suggéré qu'elle optimisait le traitement des BSO. L'objectif de la présente étude était d'évaluer la faisabilité et les retombées de l'activité physique sur certains facteurs de risque de la MCV, le bien-être psychologique, la qualité du sommeil, la perception de santé, les activités physiques de loisirs, la présence de symptômes comorbides (douleurs et dépression) et le TSPT de vétérans victimes de BSO. Douze vétérans avec BSO ont pu participer au programme de 24 semaines où un suivi avec un kinésiologue leur était offert en parallèle à leur psychothérapie. Les participants recevaient un programme d'activité adaptée. Une évaluation initiale, à mi-parcours et à la fin de l'intervention ont été réalisées afin de mesurer leurs valeurs anthropométriques, leur niveau d'activité physique, leurs symptômes de TSPT et de dépression, ainsi que leur qualité de vie et de sommeil. Les résultats indiquent qu'une telle intervention est faisable. Une augmentation significative du niveau d'activité physique a été observée durant le programme. Une baisse significative des symptômes de stress post-traumatique ainsi qu'une amélioration des scores relatifs à la douleur, à la vitalité et au fonctionnement social ont été observées. L'étude montre qu'une telle intervention peut avoir des retombées positives sur le niveau d'activité physique, sur les symptômes de TSPT et certaines sphères de la qualité de vie des vétérans avec BSO. / Operational stress injuries (OSI) include a group of problematics resulting from a traumatic or multiple exposures suffered in a task context. Among these, we can found post-traumatic stress disorder (PTSD) and depression. It has been reported that OSI can lead to the development of metabolic conditions development which contribute to premature development of cardiovascular diseases. It is also known that physical activity can reduce comorbidities and somatic symptoms of OSI, in addition to decrease global cardiovascular risk. It has also been suggested that it optimized OSI treatment. The aim of this study was to analyze feasibility and impact of physical activity on some cardiovascular disease risk factors, psychological well-being, sleep quality, health perception, leisure, comorbid symptoms (pain and depression) and PTSD of veterans with OSI. Twelve veterans with OSI participated to a 24-week program and received a follow-up, in addition to their psychotherapy. Participants received a physical activity program adapted to their condition. An initial, mid-term and terminal assessment was occurred to measure anthropometric values, physical activity level, post-traumatic stress and depression symptoms, in addition to sleep and life quality. Results showed that the intervention is feasible. Furthermore, a significative increase of physical activity level has been observed during program. A significative decrease of PTSD symptoms, as well as better pain management, vitality and social functioning scores have been shown. This study shows that the intervention can have positive impacts on physical activity level, on PTSD symptoms and on some quality of life spheres in veterans with a OSI.
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Santé mentale des camionneurs québécois ayant vécu un accident de la route impliquant une tentative de suicide devant leur camionBlouin, Camille 10 February 2024 (has links)
En 2019, les accidents de la route ont fait 35 000 victimes au Québec. Leurs effets sur la santé mentale des survivants sont peu documentés statistiquement. La prévalence du trouble stress post-traumatique (TSPT) et de sa comorbidité avec l'insomnie, la dépression et la phobie des transports a été notée chez certaines victimes. Quant aux victimes d'accidents impliquant un véhicule lourd, elles sont surreprésentées. Dans la majorité de ces cas, le camionneur n'est pas la personne responsable. Dans ces situations, il est possible qu'une personne ait utilisé le véhicule lourd pour tenter de s'enlever la vie. L'impact des suicides devant les véhicules lourds sur la santé mentale est décrié par des associations de camionneurs, mais la nature et l'importance de ces conséquences sont peu connues. Le but de cette étude est d'établir un portrait de la santé mentale chez un échantillon de camionneurs québécois ayant vécu ou non un accident de la route, impliquant ou non une tentative de suicide. Quatre-vingt-cinq camionneurs québécois (64,7 % hommes, âge moyen = 42,8 ans) ont rempli une batterie de questionnaires maison et validés mesurant la sévérité des symptômes du TSPT, de l'insomnie, de la dépression, du fonctionnement quotidien et les habitudes de consommation de substances. Une différence significative a été observée entre ceux n'ayant pas vécu d'accident et ceux ayant vécu un accident n'étant pas une tentative de suicide sur la sévérité des symptômes intrusifs liés au TSPT (F (2,82) = 4,017, p = 0.022). Aucune différence significative n'a été observée entre les personnes rapportant des accidents impliquant une tentative de suicide et celles des autres groupes. L'échantillon de cette étude n'a pas permis d'observer d'impact spécifique sur la santé mentale des camionneurs ayant vécu des accidents de la route impliquant une tentative de suicide. De ce fait, les résultats obtenus indiquent que, pour cet échantillon de camionneurs, le contexte de l'accident n'est pas ce qui semble avoir la plus grande influence sur la santé mentale. Dans les recherches futures, la prise en compte du temps depuis l'accident ou du nombre d'accidents vécus, entre autres, permettrait d'obtenir un portrait plus fidèle de cette population. / In 2019, across the province of Quebec, 35,000 people were injured in road accidents. The effect of these accidents on the mental health of survivors are poorly documented statistically. The prevalence of post-traumatic stress disorder (PTSD) and its comorbidity with insomnia, depression and transportation phobia has been noted in some victims. Victims of accidents involving a heavy vehicle are over-represented and, in most cases, the truck driver is not at fault. In these situations, it is possible that a person may have used the heavy vehicle to take their own life (suicide-by-truck). The impact of suicides-by-truck on mental health is decried by trucker associations, but the nature and magnitude of these consequences are not well known. The aim of this study is to define a portrait of a sample of Quebec truck drivers' mental health, who have or have not experienced a road accident, whether involving a suicide attempt or not, to clarify the situation. Eighty-five truck drivers (64.7% male, average age = 42.8 years) completed a battery of validated and homemade questionnaires measuring the severity of PTSD symptoms, insomnia, depression, daily functioning, and substance use. A significant difference was observed between those who had not experienced an accident and those who had experienced an accident that was not a suicide attempt on the severity of intrusive symptoms related to PTSD (F (2.82) = 4.017, p = 0.022). No significant difference was observed between those reporting accidents involving a suicide attempt and those in other groups. The sample of this study did not reveal any specific impact on the mental health of truck drivers who had experienced road accidents involving a suicide attempt. Therefore, the results obtained indicate that, for this sample of truck drivers, the context of the accident is not what seems to have the greatest influence on mental health. In future research, considering some factors such as the time passed since the accident or the number of accidents experienced by each truck driver would provide a more accurate picture of this population.
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Le soutien social et le trouble de stress post-traumatique chez les anciens combattants canadiensSanterre, Marie-Ève 12 December 2024 (has links)
Au cours des dernières années, les membres des Forces Armées Canadiennes (FAC) ont participé à des missions dangereuses, de longues durées avec de courtes périodes de récupération, ce qui constitue un terrain fertile pour le développement d'un Trouble de Stress Post-Traumatique (TSPT). Bien que ce trouble entraine des répercussions néfastes sur les relations interpersonnelles, il n'existe pas, à ce jour, de consensus quant à la direction de la relation entre la sévérité de la symptomatologie du TSPT et les comportements de soutien positifs ainsi que négatifs, particulièrement chez les Anciens Combattants Canadiens (ACC). Pour y pallier, une étude empirique longitudinale, avec deux temps de mesure, ayant pour objectif d'évaluer la bidirectionnalité de la relation entre la sévérité des symptômes du TSPT et le soutien social a été réalisée auprès de 64 ACC présentant un diagnostic probable de TSPT chronique. Sur le plan transversal, des symptômes sévères du TSPT sont significativement associés à la perception de la fréquence élevée des interactions sociales négatives reçues. Sur le plan longitudinal, les hypothèses ont été infirmées. Bien qu'il existe une corrélation positive entre les interactions sociales négatives et la sévérité des symptômes du TSPT, les comportements de soutien (positifs et négatifs) ne permettent pas de prédire la sévérité des symptômes de ce trouble trois mois plus tard, ces derniers étant mieux expliqués par la sévérité des symptômes au temps 1. De plus, la sévérité des symptômes du TSPT ne permet pas de prédire les comportements de soutien (positifs et négatifs) trois mois plus tard, ceux-ci étant mieux expliqués par les comportements de soutien au temps 1. La cristallisation probable des symptômes du TSPT et des comportements de soutien dans les deux premières années suivant la survenue du trouble, documentée dans les écrits scientifiques de même que la modification possible du sens de la relation à travers le temps peuvent expliquer l'absence d'une relation bidirectionnelle dans cet échantillon.
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L'utilisation de la stimulation cérébrale non-invasive pour réduire les symptômes de stress-post traumatique chez les militairesLevasseur-Moreau, Jean 13 June 2024 (has links)
Introduction. Le trouble de stress post-traumatique (PTSD) est une condition psychiatrique sévère pouvant atteindre 8% de la population générale et 30% de la population militaire. Malgré l'existence de plusieurs traitements tels que la psychothérapie et la pharmacothérapie, les taux de rémission demeurent sous les 50%. Il est donc crucial de développer de nouveaux traitements. Desétudes de validation de concept utilisant la stimulation magnétique transcrânienne répétée (rTMS) ont rapporté des résultats prometteurs chez des patients avec PTSD. La stimulation dite intermittent theta burst (iTBS) est un nouveau paradigme de rTMS qui pourrait s’avérer plus efficace que la rTMS conventionnelle entres autres en raison de ses effets plus durables. Objectifs et hypothèses. Notre objectif était d’approfondir les connaissances sur les effets de la iTBS chez des patients avec PTSD. Pour ce faire, nous avons testé les effets de la iTBS sur des variables cliniques, cognitives et neurobiologiques chez des militaires avec PTSD. Notre hypothèse était que la iTBS active, comparativement à la iTBS placébo, en modulant des aspects neurobiologiques pertinents au PTSD, entraînerait également une diminution des symptômes associés à cette pathologie ainsi qu’une amélioration au niveau cognitif. Méthodologie Nous avons mené une étude randomisée en double aveugle et contrôlée par condition placébo, testant les effets de 5 jours consécutifs de iTBS, à raison d’une session par jour, administrée au même moment de la journée (entre 7h00 et 10h00) active ou placébo au niveau du cortex préfrontal dorsolatéral droit chez 28 patients militaires avec PTSD. Les mesures cliniques consistaient en des échelles standardisées auto-rapportées mesurant 1- les symptômes de PTSD ; 2- les symptômes d’anxiété ; 3- les symptômes de dépression ; et 4- la qualité de vie. Les mesures cognitives consistaient en deux tâches attentionnelles (Dot probe et Rapid serial visual presentation) évaluant le biais attentionnel envers des stimuli exprimant de la colère. Les mesures neurobiologiques consistaient en 1- la connectivité fonctionnelle telle que mesurée par imagerie par résonance magnétique fonctionnelle ; 2- les métabolites (NAA et GABA) tels que mesurés via spectroscopie par résonance magnétique ; et 3- le cortisol tel que mesuré à partir d’échantillons salivaires. Toutes ces mesures étaient prises avant et après la iTBS. Les mesures cliniques et de cortisol salivaire étaient également prises en suivi, soit 1 mois après la dernière session de la iTBS. Résultats La iTBS s’est avérée sécuritaire et bien tolérée par les patients avec PTSD. Nous n’avons rapporté aucune différence statistiquement significative quant aux symptômes de PTSD, de dépression et d’anxiété entre le groupe ayant reçu la iTBS active et le groupe ayant reçu la iTBS placébo. Nous avons toutefois rapporté une diminution significative de la sévérité des symptômes au fil du temps pour ces trois échelles cliniques chez nos deux groupes de iTBS. Nous avons rapporté une différence significative au niveau de la qualité de vie entre les deux groupes à différents moments pour chacun des groupes par rapport au temps de mesure. Nous n’avons rapporté aucun effet de la iTBS sur le biais attentionnel. Une augmentation significative de la connectivité entre le DLPFC droit et le mPFC ainsi que le noyau caudé a été observée chez les patients ayant reçu la iTBS active comparativement à ceux ayant reçu la iTBS placébo. En raison de la mauvaise qualité des données de spectroscopie, nous n’avons pas procédé aux analyses statistiques. Les patients ayant reçu la iTBS active présentaient une augmentation du niveau de cortisol salivaire comparativement aux patients ayant reçu la iTBS placébo. Conclusion Une diminution (non statistiquement significative) de la sévérité des symptômes de PTSD, d’anxiété et de dépression ainsi qu’une augmentation (statistiquement significative) de la qualité de vie a été observée chez les patients avec PTSD ayant reçu la iTBS active et placébo. La iTBS active semble moduler certains substrats neurobiologiques pertinents au PTSD tel que la connectivité fonctionnelle entre des régions clés de cette pathologie ainsi que la concentration de cortisol salivaire. D’autres études utilisant la iTBS avec des protocoles de stimulation sur une plus longue période de temps seront nécessaires afin de mieux déterminer le potentiel clinique de la iTBS comme traitement chez des patients avec PTSD / Introduction. Posttraumatic stress disorder (PTSD) is a psychiatric condition that occurs in 8% of the general population and up to 30% of the military population. Despite several existing treatments, such as psychotherapy and pharmacotherapy, responsiveness rates in PTSD remain below 50%. There is thus a need to develop novel therapeutic approaches. Randomized controlled trial studies have reported promising results using repetitive transcranial magnetic stimulation (rTMS) to alleviate PTSD symptom severity. An analogue technique to rTMS, intermittent theta burst stimulation (iTBS), is believed to produce longer lasting effects through long-term potentiation. Objectives and hypotheses Our general objective was to develop a greater understanding of the effects of iTBS in patients with PTSD. Therefore, we aimed at testing the safety, as well as the effects of active iTBS on clinical, cognitive and neurobiological variables in military personnel diagnosed with PTSD, compared to sham iTBS. Our hypothesis was that active iTBS, by modulating neurobiological aspects relevant in PTSD, would decrease symptom severity associated with PTSD, and induce cognitive improvements, compared to sham iTBS. Method This study was a two-arm, 1-month prospective, double blind, randomized, sham-controlled study. Twenty-eight military patients with PTSD received daily iTBS session applied over the right dorsolateral prefrontal cortex (DLPFC) for 5 consecutive days, at the same time of the day (between 7:00 and 10:00 am). We measured clinical symptoms using standardized questionnaires assessing 1- PTSD symptoms; 2- anxiety symptoms; 3- depression symptoms; and 4- quality of life. Cognitive measures consisted of 2 attentional tasks (Dot Probe and Rapid serial visual presentation) assessing attentional bias for stimuli expressing anger. Neurobiological measurements included resting state functional connectivity using magnetic resonance imaging and metabolites concentration (NAA et GABA), as well as cortisol levels using salivary samples, before and after the iTBS regimen. All these measures were taken before and after iTBS. Clinical and cortisol assessments were also taken at follow-up, one month after the last iTBS session. Results The iTBS was safe and well tolerated. There was no significant difference between active and sham iTBS on PTSD, anxiety and depression outcomes. However, symptom severity significantly decreased over time for patients from both iTBS conditions. There was a significant difference between iTBS groups on quality of life that varied across time points assessments. We did not report any effect on attentional bias. Statistical analyses were not performed on metabolites concentrations due to poor data quality. There was a significant increase in cortisol levels for patients who received active iTBS as compared to those who received sham iTBS. There was also a significant increase in functional connectivity between the right DLPFC, the mPFC and the right caudate nucleus in patients who received iTBS compared to those who received sham iTBS. Conclusion We reported a decrease (not statistically significant) in symptoms of PTSD, anxiety and depression, as well as an improvement (statistically significant) in quality of life for the group who received the active iTBS. Active iTBS also modulated neurobiological substrates relevant in PTSD, such as the functional connectivity between key regions involved in this pathology, as well as salivary cortisol concentration. Other iTBS studies with longer lasting protocol could help shed some light on its clinical efficacy in treating PTSD
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