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Plaidoyer pour une histoire clinique du trauma

Guimaraes, Rosa Berger, Maurice January 2004 (has links)
Thèse doctorat : Lyon 2 : Psychologie. / Titre provenant de l'écran-titre. Bibliogr.
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La dépendance alimentaire comme une adaptation à un historique traumatique et un obstacle au traitement

Legendre, Maxime 09 November 2022 (has links)
La dépendance alimentaire s'observe par les mêmes symptômes que la dépendance aux substances (p. ex., tolérance, sevrage, perte de contrôle) et mène généralement à l'obésité. Les études portant sur la dépendance alimentaire ont utilisé la Yale Food Addiction Scale (YFAS), un questionnaire inspiré des critères diagnostiques de la dépendance à une substance du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5e édition (DSM-5). Jusqu'à présent, les études ont montré que la dépendance alimentaire était associée à un indice pondéral plus élevé, une forte comorbidité avec d'autres troubles des conduites alimentaires dont le trouble accès hyperphagiques et une détresse psychologique marquée. Ces associations amènent certain(e)s auteur(e)s à considérer la dépendance alimentaire comme une forme sévère de pathologie alimentaire. L'objectif général de la thèse était de poursuivre l'investigation de la dépendance alimentaire comme un marqueur de la sévérité psychopathologique (1) en s'intéressant à l'historique traumatique des personnes qui en souffrent et (2) en évaluant l'impact sur la réponse à un traitement. Afin d'avoir la représentation la plus juste possible de la sévérité psychopathologique, la dépendance alimentaire a été évaluée selon l'approche de sévérité (nombre de symptômes) et l'approche diagnostique de la YFAS de même qu'à l'aide du Addiction-like Eating Behavior Scale (AEBS), une mesure alternative de la dépendance alimentaire. Au total, 187 participant(e)s qui ont initié une demande d'aide au Centre d'Expertise Poids, Image et Alimentation (CEPIA) de l'Université Laval pour des problèmes liés au poids et à l'alimentation ont été recruté(e)s. Les participant(e)s ont complété une entrevue diagnostique des troubles des conduites alimentaires et une batterie de questionnaires sur LimeSurvey. Les questionnaires ont permis de récolter des informations sur l'évolution du poids ainsi que d'évaluer la sévérité de la dépendance alimentaire, des accès hyperphagiques, du grignotage, de la restriction alimentaire, de l'insatisfaction corporelle, des symptômes dépressifs et des traumatismes pendant l'enfance et l'adolescence (abus, négligence parentale et intimidation). Dans une première étude, le AEBS a été traduit et validé en français montrant une structure factorielle, une cohérence interne et une validité de construit adéquate. Comme il permettait une évaluation de la dépendance alimentaire similaire à la YFAS, il n'a pas été utilisé pour les études subséquentes. Dans une deuxième étude, la dépendance alimentaire a montré des corrélations positives faibles à modérées avec toutes les mesures de traumatismes, à l'exception de la négligence physique. Une régression hiérarchique incluant les accès hyperphagiques, le grignotage, les symptômes dépressifs, l'âge et les traumatismes a permis d'expliquer 55% de la variance de la dépendance alimentaire, avec 7% de la variance expliquée uniquement par les traumatismes. Dans une troisième étude, il a été démontré que les abus sexuels étaient la forme de traumatisme qui était associée au risque le plus élevé de dépendance alimentaire (rapports de cotes de 1,73 et 2,07). La sévérité de l'abus sexuel (relation avec l'agresseur, type d'abus sexuel et nombre d'abus) était également associée à un risque plus élevé de dépendance alimentaire (rapports de cotes de 1,26 à 1,50). Ces deux études confirment que la dépendance alimentaire est liée aux traumatismes vécus au cours de l'enfance et fournit une explication potentielle sur l'association entre la dépendance alimentaire et une plus grande sévérité psychopathologique. Dans une quatrième étude, l'efficacité d'un traitement psychologique de groupe de type thérapie cognitive-comportementale de 12 séances sur six mois a été évalué et l'effet modérateur de la dépendance alimentaire sur la réponse au traitement a été testé. Les participant(e)s (N=60) ont été divisé(e)s en deux groupes selon leur nombre de symptômes de dépendance alimentaire (dépendance alimentaire absente à légère ou modérée à sévère). Les effets du groupe et du traitement étaient significatifs pour les accès hyperphagiques et le grignotage, mais pas pour les symptômes dépressifs. Les effets d'interaction n'étaient pas significatifs indiquant une absence d'effet modérateur de la dépendance alimentaire sur l'efficacité du traitement. Globalement, les deux groupes ont bénéficié du traitement avec une amélioration similaire, mais le groupe avec de la dépendance alimentaire modérée à sévère a terminé à un niveau de sévérité encore près du seuil clinique. En somme, la thèse appuie une sévérité accrue associée à la dépendance alimentaire potentiellement expliquée par un historique traumatique et demandant un traitement plus long ou plus intensif. / Food addiction is characterized by symptoms similar to substance use dependence (e.g., tolerance, withdrawal, loss of control) and usually leads to obesity. Studies that have investigated food addiction have used the Yale Food Addiction Scale (YFAS), a questionnaire based on the diagnostic criteria for substance use dependence in the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, 5th edition (DSM-5). To date, studies have shown that food addiction is associated with a higher body mass index, high comorbidity with other eating disorders, including binge eating disorder and higher psychological distress. These associations lead some authors to consider food addiction as a severe form of eating pathology that underlies a traumatic history and is likely to interfere with the effectiveness of a psychological treatment. The general objective of the project was to further investigate food addiction as a marker of psychopathological severity by (1) examining the traumatic history and (2) assessing the impact on treatment response. To have the most accurate representation of the psychopathological severity, food addiction was assessed according to the severity approach (number of symptoms) and the diagnostic approach of the YFAS and using the Addiction-like Eating Behavior Scale (AEBS), an alternative measure of food addiction. A total of 187 participants presenting to the Centre d'Expertise Poids, Image et Alimentation (CEPIA) at Université Laval for weight and eating-related problems were recruited. They completed a diagnostic interview for eating disorders and answered a battery of questionnaires on LimeSurvey. The questionnaires collected information on the evolution of weight and assessed the severity of food addiction, binge eating, grazing, dietary restraint, body dissatisfaction, depressive symptoms and childhood trauma (abuse, neglect, and victimization). In the first study, the AEBS was translated and validated in French, showing adequate factor structure, internal consistency and construct validity. Because it provided an assessment of food addiction similar to the YFAS, it was not used in subsequent studies. In a second study, food addiction showed small to moderate positive correlations with all measures of childhood trauma except for physical neglect. A hierarchical regression including binge eating, grazing, depressive symptoms, age, and childhood trauma explained 55% of food addiction variance, with 7% of the variance explained by childhood trauma alone. In a third study, sexual abuse was shown to be the form of childhood trauma that was associated with the highest risk of food addiction (odds ratios of 1.73 and 2.07). The severity of sexual abuse (relationship with the abuser, type of sexual abuse, and number of abuses) was also associated with a higher risk of food addiction (odds ratios of 1.26 to 1.50). These two studies confirm that food addiction is related to childhood trauma and provide a potential explanation for the association between food addiction and greater psychopathological severity. In a fourth study, the effectiveness of a 12-session cognitive-behavioral group therapy over the course of 6 months was evaluated, and the moderating effect of food addiction on treatment response was tested. Participants(N=60) were divided into two groups based on their number of food addiction symptoms. Group and treatment effects were significant for binge eating and grazing but not for depressive symptoms. The interaction effects were not significant, indicating an absence of a moderating effect of food addiction on treatment response. Overall, both groups benefited from the treatment with similar improvement, but the group with moderate to severe food addiction ended up at a level of severity still close to the clinical threshold. In sum, the thesis supports a marked severity associated with food addiction potentially explained by a traumatic history and requiring longer or more intensive treatment.
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La dépendance alimentaire comme une adaptation à un historique traumatique et un obstacle au traitement

Legendre, Maxime 09 November 2022 (has links)
La dépendance alimentaire s'observe par les mêmes symptômes que la dépendance aux substances (p. ex., tolérance, sevrage, perte de contrôle) et mène généralement à l'obésité. Les études portant sur la dépendance alimentaire ont utilisé la Yale Food Addiction Scale (YFAS), un questionnaire inspiré des critères diagnostiques de la dépendance à une substance du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5e édition (DSM-5). Jusqu'à présent, les études ont montré que la dépendance alimentaire était associée à un indice pondéral plus élevé, une forte comorbidité avec d'autres troubles des conduites alimentaires dont le trouble accès hyperphagiques et une détresse psychologique marquée. Ces associations amènent certain(e)s auteur(e)s à considérer la dépendance alimentaire comme une forme sévère de pathologie alimentaire. L'objectif général de la thèse était de poursuivre l'investigation de la dépendance alimentaire comme un marqueur de la sévérité psychopathologique (1) en s'intéressant à l'historique traumatique des personnes qui en souffrent et (2) en évaluant l'impact sur la réponse à un traitement. Afin d'avoir la représentation la plus juste possible de la sévérité psychopathologique, la dépendance alimentaire a été évaluée selon l'approche de sévérité (nombre de symptômes) et l'approche diagnostique de la YFAS de même qu'à l'aide du Addiction-like Eating Behavior Scale (AEBS), une mesure alternative de la dépendance alimentaire. Au total, 187 participant(e)s qui ont initié une demande d'aide au Centre d'Expertise Poids, Image et Alimentation (CEPIA) de l'Université Laval pour des problèmes liés au poids et à l'alimentation ont été recruté(e)s. Les participant(e)s ont complété une entrevue diagnostique des troubles des conduites alimentaires et une batterie de questionnaires sur LimeSurvey. Les questionnaires ont permis de récolter des informations sur l'évolution du poids ainsi que d'évaluer la sévérité de la dépendance alimentaire, des accès hyperphagiques, du grignotage, de la restriction alimentaire, de l'insatisfaction corporelle, des symptômes dépressifs et des traumatismes pendant l'enfance et l'adolescence (abus, négligence parentale et intimidation). Dans une première étude, le AEBS a été traduit et validé en français montrant une structure factorielle, une cohérence interne et une validité de construit adéquate. Comme il permettait une évaluation de la dépendance alimentaire similaire à la YFAS, il n'a pas été utilisé pour les études subséquentes. Dans une deuxième étude, la dépendance alimentaire a montré des corrélations positives faibles à modérées avec toutes les mesures de traumatismes, à l'exception de la négligence physique. Une régression hiérarchique incluant les accès hyperphagiques, le grignotage, les symptômes dépressifs, l'âge et les traumatismes a permis d'expliquer 55% de la variance de la dépendance alimentaire, avec 7% de la variance expliquée uniquement par les traumatismes. Dans une troisième étude, il a été démontré que les abus sexuels étaient la forme de traumatisme qui était associée au risque le plus élevé de dépendance alimentaire (rapports de cotes de 1,73 et 2,07). La sévérité de l'abus sexuel (relation avec l'agresseur, type d'abus sexuel et nombre d'abus) était également associée à un risque plus élevé de dépendance alimentaire (rapports de cotes de 1,26 à 1,50). Ces deux études confirment que la dépendance alimentaire est liée aux traumatismes vécus au cours de l'enfance et fournit une explication potentielle sur l'association entre la dépendance alimentaire et une plus grande sévérité psychopathologique. Dans une quatrième étude, l'efficacité d'un traitement psychologique de groupe de type thérapie cognitive-comportementale de 12 séances sur six mois a été évalué et l'effet modérateur de la dépendance alimentaire sur la réponse au traitement a été testé. Les participant(e)s (N=60) ont été divisé(e)s en deux groupes selon leur nombre de symptômes de dépendance alimentaire (dépendance alimentaire absente à légère ou modérée à sévère). Les effets du groupe et du traitement étaient significatifs pour les accès hyperphagiques et le grignotage, mais pas pour les symptômes dépressifs. Les effets d'interaction n'étaient pas significatifs indiquant une absence d'effet modérateur de la dépendance alimentaire sur l'efficacité du traitement. Globalement, les deux groupes ont bénéficié du traitement avec une amélioration similaire, mais le groupe avec de la dépendance alimentaire modérée à sévère a terminé à un niveau de sévérité encore près du seuil clinique. En somme, la thèse appuie une sévérité accrue associée à la dépendance alimentaire potentiellement expliquée par un historique traumatique et demandant un traitement plus long ou plus intensif. / Food addiction is characterized by symptoms similar to substance use dependence (e.g., tolerance, withdrawal, loss of control) and usually leads to obesity. Studies that have investigated food addiction have used the Yale Food Addiction Scale (YFAS), a questionnaire based on the diagnostic criteria for substance use dependence in the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, 5th edition (DSM-5). To date, studies have shown that food addiction is associated with a higher body mass index, high comorbidity with other eating disorders, including binge eating disorder and higher psychological distress. These associations lead some authors to consider food addiction as a severe form of eating pathology that underlies a traumatic history and is likely to interfere with the effectiveness of a psychological treatment. The general objective of the project was to further investigate food addiction as a marker of psychopathological severity by (1) examining the traumatic history and (2) assessing the impact on treatment response. To have the most accurate representation of the psychopathological severity, food addiction was assessed according to the severity approach (number of symptoms) and the diagnostic approach of the YFAS and using the Addiction-like Eating Behavior Scale (AEBS), an alternative measure of food addiction. A total of 187 participants presenting to the Centre d'Expertise Poids, Image et Alimentation (CEPIA) at Université Laval for weight and eating-related problems were recruited. They completed a diagnostic interview for eating disorders and answered a battery of questionnaires on LimeSurvey. The questionnaires collected information on the evolution of weight and assessed the severity of food addiction, binge eating, grazing, dietary restraint, body dissatisfaction, depressive symptoms and childhood trauma (abuse, neglect, and victimization). In the first study, the AEBS was translated and validated in French, showing adequate factor structure, internal consistency and construct validity. Because it provided an assessment of food addiction similar to the YFAS, it was not used in subsequent studies. In a second study, food addiction showed small to moderate positive correlations with all measures of childhood trauma except for physical neglect. A hierarchical regression including binge eating, grazing, depressive symptoms, age, and childhood trauma explained 55% of food addiction variance, with 7% of the variance explained by childhood trauma alone. In a third study, sexual abuse was shown to be the form of childhood trauma that was associated with the highest risk of food addiction (odds ratios of 1.73 and 2.07). The severity of sexual abuse (relationship with the abuser, type of sexual abuse, and number of abuses) was also associated with a higher risk of food addiction (odds ratios of 1.26 to 1.50). These two studies confirm that food addiction is related to childhood trauma and provide a potential explanation for the association between food addiction and greater psychopathological severity. In a fourth study, the effectiveness of a 12-session cognitive-behavioral group therapy over the course of 6 months was evaluated, and the moderating effect of food addiction on treatment response was tested. Participants(N=60) were divided into two groups based on their number of food addiction symptoms. Group and treatment effects were significant for binge eating and grazing but not for depressive symptoms. The interaction effects were not significant, indicating an absence of a moderating effect of food addiction on treatment response. Overall, both groups benefited from the treatment with similar improvement, but the group with moderate to severe food addiction ended up at a level of severity still close to the clinical threshold. In sum, the thesis supports a marked severity associated with food addiction potentially explained by a traumatic history and requiring longer or more intensive treatment.
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Répercussions à long terme de traumas subis durant l'enfance au sein de la relation conjugale

Godbout, Natacha 16 April 2018 (has links)
L'objectif de la présente thèse est d'évaluer la relation entre divers traumas interpersonnels subis durant l'enfance et la satisfaction conjugale adulte, à l'aide d'un modèle théorique intégrant l'attachement et la détresse psychologique. La première étude examine les relations entre l'agression sexuelle en enfance et l'ajustement dyadique chez l'homme en relation de couple. Les résultats révèlent que l'agression sexuelle se répercute indirectement sur l'ajustement dyadique par le biais de l'anxiété abandonnique et de la détresse psychologique des hommes. La seconde étude examine la variabilité inter-genres des caractéristiques psychosociales des survivants d'abus en enfance (agression sexuelle violence parentale, témoin de violence conjugale et traumas cumulatifs). Les résultats indiquent que l'agression sexuelle est liée à l'ajustement dyadique via l'anxiété d'abandon et la détresse psychologique, tant chez les hommes que chez les femmes. Des différences inter-genres sont toutefois observées concernant les répercussions de la violence parentale. Chez les hommes, les antécédents de violence physique et psychologique en enfance sont associés à l'ajustement conjugal via le développement de détresse psychologique. Chez les femmes, c'est plutôt l'exposition à la violence conjugale des parents durant l'enfance qui est liée à l'ajustement dyadique, via le développement d'anxiété abandonnique. La troisième étude compare la valeur prédictive d'une mesure dichotomique (présence ou absence d'agression sexuelle) et d'une mesure avec de multiples indicateurs d'agression sexuelle (violence, relation avec l'agresseur, fréquence et nature de l'agression) au sein de notre modèle. Des modèles d'équations structurelles menées auprès de 1092 participants en relation conjugale révèlent des résultats similaires pour les deux types d'évaluation. Les résultats confirment .. l'association négative entre l'agression sexuelle et l'adaptation conjugale, via le développement de représentations d'attachement insécurisant et de détresse psychologique. Les résultats de cette thèse suggèrent que les traumas interpersonnels précoces constituent d'importants facteurs de risque dans le développelnent de difficultés personnelles et relationnelles ultérieures, tant chez les hommes que chez les femmes. Ces résultats offrent un éclairage intéressant pour l'instauration de protocoles d'évaluation et de traitement respectant les caractéristiques singulières des survivants d'agression sexuelle, psychologique ou physique en enfance.
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La mentalisation à l'adolescence et les traits de personnalité limite et narcissique

Duval, Josée 24 April 2018 (has links)
De par ses apports au niveau de la compréhension de la psychopathologie et du traitement psychologique des enfants, des adolescents et des adultes, la mentalisation est un construit pour lequel un intérêt grandissant est observé dans la littérature. Selon la théorie de la mentalisation, les expériences traumatiques à l'enfance, en venant fragiliser le développement des capacités de mentalisation, pourraient mener plus tard à des difficultés au niveau de la personnalité. Toutefois, ce modèle n'a pas encore été testé auprès d'une population adolescente. De plus, à ce moment-ci, la recherche dans le domaine demeure limitée en raison du peu d'outils disponibles afin d'évaluer spécifiquement le fonctionnement réflexif (FR) à l'adolescence. Afin de combler ces lacunes, la présente thèse a pour objectif de documenter davantage la mentalisation à l'adolescence et ses liens avec la psychopathologie, plus particulièrement avec les traits de personnalité à l'adolescence. Cette thèse comprend deux articles empiriques. La première étude a pour objectif principal d'examiner les qualités psychométriques et la validité de la version francophone d'une récente mesure auto-rapportée du FR auprès d'un échantillon d'adolescents et de jeunes adultes de la communauté âgés de 12 à 21 ans. Les résultats appuient la validité du questionnaire et font ressortir, suite à des analyses factorielles exploratoires, la présence de trois facteurs représentant respectivement trois types distincts de mentalisation qui semblent associés de façon divergente à la psychopathologie. La deuxième étude, effectuée auprès du même échantillon, a pour objectif d'évaluer le rôle de médiation du FR dans la relation entre les expériences traumatiques à l'enfance (maltraitance émotionnelle, agression sexuelle/ violence physique et inversion des rôles) et le développement de traits de personnalité limite et narcissique à l'adolescence. Les résultats révèlent que la maltraitrance émotionnelle, par son impact négatif sur le FR de l'adolescent, serait associée aux traits de personnalité limite et au narcissisme pathologique. L'inversion des rôles dans la relation parent-enfant, par son impact négatif sur le FR de l'adolescent, serait spécifiquement associée au narcissisme grandiose. Les résultats de la présente thèse mettent de l'avant l'importance de considérer les difficultés de mentalisation, les expériences traumatiques à l'enfance et les traits de personnalité afin d'optimiser les interventions avec cette clientèle.
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Surviving childhood : trauma and maturation in J.D. Salinger's "The catcher in the Rye", S.E. Hinton's "The outsiders", and Stephen Chbosky's "The perks of being a wallflower"

Roy, Aurélie 24 April 2018 (has links)
Ce mémoire de maîtrise propose une étude détaillée des répercussions sociales et psychologiques des évènements traumatiques sur le développement de l’enfant en utilisant trois Bildungsromane importants, The Catcher in the Rye de J.D. Salinger, The Outsiders de S.E. Hinton et The Perks of Being a Wallflower de Stephen Chbosky. En me basant sur les études de Cathy Caruth, Shoshana Felman, Ronald Granofsky, Dominick LaCapra, Dori Laub et Judith Lewis Herman, je démontre que les expériences traumatiques ont des effets contradictoires, mais indissociables sur l’évolution psychologique de l’enfant, à savoir de ralentir et d’accélérer le passage de l’enfance au monde adulte. J’explique que Holden Caulfield, Ponyboy Curtis et Charlie font preuve de comportements qui dévoilent la paralysie que peuvent entraîner les traumatismes psychologiques et qui peut forcer l’enfant à demeurer immature et innocent. Ensuite, j’illustre que ces mêmes expériences traumatiques, et l’acceptation de celles-ci peuvent finir par pousser l’enfant à brusquement atteindre la maturité. Ce mémoire souligne également l’importance du témoignage dans la guérison et dans l’éventuel passage de l’enfance à l’âge adulte. Considérant son omniprésence dans les romans pour jeunes adultes, le témoignage et ses ramifications seront analysés dans chaque chapitre. Au fil des trois chapitres, j’analyse chaque roman de façon indépendante, j’évalue la réaction de chaque personnage face aux expériences traumatiques et j’établis la nomenclature et les liens qui permettent une conversation entre les trois romans. Bien que les trois œuvres étudiées proposent différents modèles de réponses psychologiques aux traumatismes, chaque roman entre en dialogue avec l’autre. L’objectif de ce mémoire est donc d’offrir de nouvelles perspectives sur les trois histoires, tout en démontrant les corrélations qui les unissent et qui contribuent à la compréhension de chaque œuvre. Ainsi, ce mémoire se veut un outil pour établir une conception globale du rôle des expériences traumatiques dans la littérature pour jeunes lecteurs. / This thesis examines the psychological and social repercussions of trauma on a child’s maturation process using three landmark novels of the Bildungsroman genre, J.D. Salinger’s The Catcher in the Rye, S.E. Hinton’s The Outsiders, and Stephen Chbosky’s The Perks of Being a Wallflower. Grounding my analysis on the findings of trauma theorists Cathy Caruth, Shoshana Felman, Ronald Granofsky, and Dominick LaCapra, and psychiatrists Dori Laub and Judith Lewis Herman, I demonstrate that trauma can occupy two contradictory but inextricably linked functions in the maturation process, that of both hindering and catalyzing a child’s coming-of-age. I demonstrate that Holden Caulfield, Ponyboy Curtis, and Charlie all display behaviours that suggest the paralyzing nature of trauma and its initial ability to prevent the child from growing up. I then argue that trauma, or the acceptance of one’s traumatic past, has the potential to accelerate the maturation process. My study also highlights the importance of the testimonial process in the recovery from trauma and the character's ensuing maturity. Because of the omnipresence of testimony in young people’s literature, its ramifications and implications are explored in each chapter of this thesis. Through the use of close reading, I study each work independently, evaluate each character’s individual response to trauma, and establish the thematic vocabulary and the interlinks that allow a conversation between the three novels. Although the studied works propose different types of traumatic negotiation and response, each novel is dialogically linked with the other. This thesis offers new readings of each novel, while establishing insightful comparisons between the three works. The intent of this thesis is therefore to contribute to the assessment of each narrative and to a general understanding of the role of trauma in young people’s literature.

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