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Entre clinique et politique : l'intervention professionnelle en santé mentale auprès de personnes ayant vécu la violence organiséeJohnson-Lafleur, Janique January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Remédier à la violence structurelle vécue par le personnel infirmier dans le système de santé au Québec : une éthique organisationnelle basée sur le care pour des conditions de travail plus justesSamih, Chaimae 05 1900 (has links)
La pandémie de COVID-19 a porté à notre attention de nombreux problèmes dans notre système de santé, dont les mauvaises conditions de travail des infirmières. Ce problème persiste pourtant depuis des dizaines d’années. Le but de ce travail est d'examiner la nature et la persistance des mauvaises conditions de travail du personnel infirmier à travers une analyse éthique critique de la violence. Il met en lumière la violence structurelle qui chapeaute les mauvaises conditions de travail du personnel infirmier et les redéfinit comme le produit d’injustices sociales plus profondes. Le concept de violence structurelle et l’éthique du care nous amènent à adopter différentes perspectives pour expliquer l’origine des injustices et proposer des pistes de solutions durables à ce problème qui persiste. Ces perspectives soulèvent des enjeux éthiques d’inégalités sociales, de responsabilité et de justice qui affectent le quotidien des infirmières dans un contexte organisationnel particulier.
Notre analyse sur la violence structurelle révèle de nombreuses injustices construites sur l’histoire des infirmières. Nous retraçons trois événements majeurs qui ont transformé les pratiques soignantes et contribué à réduire les infirmières à de multiples hiérarchies sociales et inégalités. Les rôles de l’institutionnalisation des soins par l’Église, de la médicalisation et de l’étatisation sont soulevés. Les injustices liées au genre féminin, au travail du soin et à l’instrumentalisation des soignantes sont d’abord abordées. Également, dans notre analyse de la violence organisationnelle dans les institutions de soin actuelles, ce sont des injustices liées aux nouvelles normes de soins et pratiques de gestion qui émergent pour expliquer les contraintes et la déshumanisation des soins chez le personnel infirmier.
Tout au long du travail, les enjeux d’inégalités de pouvoir et de responsabilité sont soulignés. Ainsi, nous proposons que les organisations de santé actuelles entament une transition vers un système de santé apprenant axé sur la responsabilité partagée et la justice sociale. Nous proposons cinq recommandations inspirées du cadre éthique pour un système de santé apprenant qui permettraient de transformer des milieux de soin violents en milieux davantage sains et justes. Nous concluons ce travail avec une discussion ouverte sur la responsabilité partagée à l’égard d’autres enjeux en santé. / The COVID-19 pandemic has brought to our attention many problems in our healthcare system including nurse’s poor working conditions. Perhaps, this problem has persisted for decades. The purpose of this work is to investigate the nature and persistence of nurse’s poor working conditions through a critical ethical analysis of violence. It highlights the structural violence that underlies nurse’s poor working conditions and redefines them as the product of deeper social injustices. The concept of structural violence and the ethics of care lead us to adopt different perspectives to explain the origin of injustices and to propose sustainable solutions to this persistent problem. These perspectives raise ethical issues of social inequities, accountability and justice that affect the daily lives of nurses in a particular organizational context.
Our analysis of structural violence reveals many injustices built on nurse’s history. We trace three major events that transformed nursing practices and contributed to the reduction of nurses to multiple social hierarchies and inequalities. The roles of the institutionalization of care by the Church, medicalization and the power of the state are raised. The injustices related to female gender, care work and the instrumentalization of caregivers are first discussed. Also, in our analysis of organizational violence in today's health care institutions, injustices related to new standards of care and management practices are highlighted to explain the constraints and dehumanization of care in nurse’s practice.
Throughout the analysis, issues of power and responsibility inequalities are highlighted. Thus, we propose that current healthcare organizations initiate a transition toward a learning healthcare system focused on shared responsibility and social justice. We propose five recommendations inspired by the ethical framework for a learning health system that would transform violent health care environments into more healthy and just ones. We conclude this work with an open discussion of shared responsibility for other health issues.
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Habiter des espaces investis et des espaces gris : une géographie de la constellation agropolitique à l’œuvre au Nord du Mozambique / Inhabiting spaces targeted by investments and grey spaces : a geography of the agropolitical constellation shaping northern MozambiqueLeblond, Nelly 08 December 2017 (has links)
Cette thèse analyse la circulation et la matérialisation du discours qui promeut l’augmentation de la production agricole et l’investissement privé en Afrique afin d’assurer la sécurité alimentaire et le Développement. Elle est fondée sur l’étude de la constellation agropolitique à l’œuvre au Nord du Mozambique, ensemble d’acteurs en interaction autour des enjeux de production agricole. Cette thèse explore à la fois la transformation d’espaces investis et d’espaces gris, laissés pour compte par la politique agricole et les projets de Développement et d’investissement. Cette thèse mobilise la géographie, la political agronomy, et l’étude des sciences et sociétés afin d’étudier les mécanismes de savoir, de pouvoir, d’ignorance, de violence, et de ruse, à plusieurs échelles et dans différents espaces. Ce travail repose sur l’hypothèse selon laquelle les objectifs productifs de sécurité alimentaire et de Développement s’accompagnent de stratégies de gouvernement de populations, de conquêtes de territoires ou encore de capture de ressources portées par une diversité d’acteurs. Cette recherche explore alors la façon dont les représentations de l’agriculture sont articulées pour servir divers enjeux, comment elles participent à des asymétries de pouvoir et de savoir, ainsi que la manière dont elles contribuent à reconfigurer les espaces ruraux. Cette thèse se penche sur la circulation des représentations de l’agriculture au sein de la politique agricole et de projets de développement et d’investissement ciblant le corridor de Nacala. Elle explore l’écart entre ces représentations et celles des sociétés Makhuwa qui l’habitent, ainsi que les mécanismes permettant aux représentations de coexister et de se matérialiser. L’analyse ancrée d’espaces investis et gris montre que les interactions entre les discours sur l’agriculture, leur matérialisation, et le contexte économique et politique Nord mozambicain, alimente des mécanismes de violence structurelle et une politisation des habitants. Cette recherche inductive se fonde sur des méthodes de recherche qualitative : observations, entretiens semi-structurés, immersions dans les sociétés Makhuwa et étude de la littérature grise. Elle est le fruit d'un travail de terrain totalisant un an au Nord du Mozambique. / This thesis analyzes the circulation and the materialization of the discourse promoting the intensification of agricultural production and private investments in Africa to achieve food security and Development. It is based on the study of the agropolitical constellation, i.e. the set of actors interacting around the issue of agricultural production, in northern Mozambique. This thesis explores the transformation of spaces targeted by investments and of grey spaces, neglected by the agricultural policy, Development, as well as investment projects. Theoretical concepts from Geography, Political Agronomy, and Science and Technology Studies, are arrayed to analyze the knowledge and power relations, the ignorance, the manipulations, and the mechanisms of violence interacting over multiple scales and across different spaces. This work relies on the assumption that the productive logic of food security and Development is accompanied with various strategies aiming at the government of populations, the conquest of territories or the capture of resources. This thesis explores the manner in which the representations of agriculture are articulated to serve multiple stakes, the manner they contribute to power and knowledge asymmetries, as well as the processes by which they reshape rural spaces. This thesis investigates the circulation of agricultural representations in the agricultural policy and in several Development and investment projects targeting the Nacala corridor. It documents the gap separating these representations from those of the Makhuwa societies inhabiting the corridor. It sheds light on the mechanisms enabling their coexistence and their materialization. The grounded analysis of grey spaces and spaces targeted by investments reveals the manner the interactions between the discourse on agriculture, its materialization, and the economic and political context of northern Mozambique generate mechanisms of structural violence and a politicization of inhabitants. This inductive research is based on qualitative research methods: observations, semi-structured interviews, immersions in Makhuwa societies, and analysis of grey literature. It is based on field work totaling one year in northern Mozambique.
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Vulnerabilising the trafficked child: Structural violence of governance practices in the EU and ASEANNarminio, Elisa 17 December 2020 (has links) (PDF)
The internationalisation of society over the last century has promoted the idea of a global community aspiring to common human rights and values. It is in this context of evolution of human rights that "child trafficking" was consolidated as an international legal category through the United Nations Palermo Protocol (2000). The majority of countries in the world have adapted this definition in their national law, and regional regimes have emerged, with the aim of harmonising legislation and fostering cooperation between states. However, 20 years after this effervescence in favour of anti-trafficking policies, we are largely faced with a failure: while many laws and public policies have been created, few children have been "rescued" from trafficking. Even less in a sustainable way. This raises the question of what is at work for these "victimized" children, as they become subjects of governance and objects of control. What effects does the legal norm of child trafficking, and the policies and institutions that flow from it, have on the children they are supposed to protect?Drawing on research conducted in the European Union and the Association of South-East Asian Nations, the results of this research suggest that child traffickees are caught in cycles of increasing vulnerability, with little hope of escaping from them in the current state of affairs. Indeed, the economic, political and social structures on which our institutions are based produce structural violence against these children, even though they are targeted by protective measures. Paradoxically, the governments and international bodies that are most active in eliminating child trafficking are also the most powerful drivers of the system that produces the machinery of structural violence and child trafficking. Part 1 of the thesis examines the construction of the child trafficking norm. How do governance structures at the international, regional and national levels constitute, support and disseminate the norm of child trafficking (Section 1)? We will analyse the construction of an international prohibition system based on multiple legal categories and old and disparate moral, political and social norms (Chapter 1). While “child trafficking” is generally read as a norm with fixed content with minimal variations related to the legal context, we argue here that the complexities and subtleties of the norm and the policies that flow from it can only be understood when child trafficking is seen as a cluster of norms. This cluster is subject to adaptations by international, transnational, regional and local actors, who make it an object of negotiation and cooperation, constantly transforming the boundaries of the concept as they use it (Chapter 2).As such, discourses, institutions, and the performances of stakeholders have a determining importance in the constitution of the child trafficking apparatus. Part 2 therefore seeks to examine what happens to trafficked children when, in the name of their protection, they become subjects of governance. Through an analysis of specific the two apparatus that govern anti-trafficking - migration and protection - we will demonstrate the mechanisms of structural violence at work and the inherent contradictions that block effective protection of trafficked children (Section 2). Drawing on Foucaultian analyses of biopower, Chapter 3 will show the functioning of mechanisms that ”let die” child victims of trafficking within the protection system. Despite the existence of elaborate protection systems to protect minors from all forms of exploitation and abuse, in the case of child victims of human trafficking, it must be noted that the system is often powerless to lift them out of these situations, even often unwittingly increasing their vulnerability (Chapter 4). Section 3 examines the role of the private sector in the dynamics of child trafficking, whether as a trafficking actor or as a partner of public authorities through the delegation of anti-trafficking powers. These migrant children are caught up in global migration flows, largely orchestrated according to North-South distributive logics, which are partly linked to production models. Some trafficked children are caught up in these market logics, and at the same time are confronted with a criminalisation of migration, which places them in a doubly victimizing position (chapter 5). In order to be effective in combating child trafficking, an increasing number of countries are moving from incentive systems (e.g. the UN Global Compact) to legal frameworks that require companies to take part in anti-trafficking policies in their production chains. Some initiatives are promising, and progress is to be welcomed at the level of " Tier 1 " providers in some MNEs (Chapter 5). However, further down the supply chains, there is evidence of a levelling down or even a risk of accelerated operations due to "blue washing" practices and increased pressure being transferred to suppliers (Chapter 6).The thesis concludes that there is structural violence against exploited children in the EU and ASEAN by the very institutions dedicated to their protection. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Projet Dauphine : laisser la parole aux jeunes femmes de la rue et agir ensemble pour lutter contre la violence structurelle par le biais de la recherche-action participativeFlynn, Catherine 12 1900 (has links)
Cette recherche-action participative s’inscrit dans un paradigme féministe intersectionnelle. Elle présente la façon dont sept jeunes femmes de la rue (18-23 ans) de Québec ont fait l’expérience de la violence structurelle et ont déployé des stratégies pour y faire face. Elle s’articule autour d’une définition de la violence structurelle inspirée de celle proposée par Farmer, Bourgois, Scheper-Hugues et al. (2004) qui la présentent comme étant le processus à la racine des inégalités sociales et de l’oppression vécue par différents groupes sociaux. Ce processus s’opère dans trois dimensions complémentaires soit : 1) la domination symbolique, 2) la violence institutionnelle et 3) la violence quotidienne.
Une analyse de contenu thématique a permis de dégager l’expérience des participantes dans chacune de ces dimensions. L’analyse de la domination symbolique a montré que les participantes ont été perçues à travers le prisme de quatre visions ou préjugés : 1) l’image de la jeune délinquante (Bad girl), 2) le discours haineux envers les personnes assistées sociales, 3) la culture du viol et 4) l’hétéronormativité. Les différentes expériences de violence quotidienne et institutionnelle vécues par les participantes peuvent être mises en lien avec ces manifestations de la domination symbolique. Les participantes ont expérimenté la violence institutionnelle à travers leurs trajectoires au sein des services de protection de l’enfance, durant leurs démarches pour obtenir un emploi, un logement ou du soutien financier de la part des programmes offerts par l’État et pendant leurs demandes d’aide auprès d’organismes communautaires ou d’établissements du réseau de la santé et des services sociaux. L’analyse de l’expérience des participantes a permis de révéler deux processus imbriqués de façon cyclique de violence structurelle : l’exclusion et le contrôle social. La plupart des stratégies
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expérimentées par les participantes pour combler leurs besoins fondamentaux les ont exposées au contrôle social. Le contrôle social a exacerbé les difficultés financières des participantes et a accru leur crainte de subir de l’exclusion.
Bien que la violence structurelle expérimentée par les participantes se situe à la croisée des rapports de pouvoir liée au genre, à la classe sociale, à l’âge et à l’orientation sexuelle, il se dégage que la domination masculine s’est traduite dans le quotidien des participantes, car l’exclusion et le contrôle social ont créé des contextes où elles ont été susceptibles de subir une agression sexuelle ou de vivre de la violence de la part d’un partenaire intime. L’analyse de la dimension intersubjective de la grille d’analyse de Yuval-Davis (2006) montre la présence de certains rapports de pouvoir liés à la classe sociale au sein même de la population des jeunes de la rue. Cette analyse souligne également la difficulté des participantes à définir les contours de la violence et d’adopter des rapports égalitaires avec les hommes.
Enfin, le processus de recherche-action participative expérimenté dans le cadre de cette thèse a été analysé à partir des critères de scientificité présentés par Reason et Bradbury (2001). L’élaboration de deux projets photos, choisis par le groupe en guise de stratégie de lutte contre la violence structurelle, a contribué à ouvrir le dialogue avec différents acteurs concernés par la violence structurelle envers les jeunes femmes de la rue et s’est inscrit dans une perspective émancipatoire. / This participatory action-research shows how seven street involved young women (18-23 years) in Quebec have experienced structural violence and how they deployed strategies to overcome. It is based on a definition of structural violence inspired by Farmer, Bourgois Scheper-Hughes et al., (2004) who presents this as the root of social inequality and oppression experienced by several social groups. This process operates in three complementary dimensions: 1) the symbolic domination, 2) institutional violence, and 3) the daily violence.
A content analysis has identified the participants experience in each of these dimensions. The analysis of symbolic domination revealed that participants were seen through four prejudices: 1) the bad girl, 2) prejudices against welfare recipients, 3) rape culture and 4) heteronormativity. The violence of everyday life and institutional violence experienced by participants may be connected with symbolic domination. Participants experienced institutional violence during their paths within the child protective system, through their efforts to get a job, housing or financial support from government programs, and during their requests for help from community organizations or establishments of the health and social services. It reveals two patterns of structural violence that mutually reinforce each other in a cycle: Social exclusion and social control. Most of participant’s strategies to overcome social exclusion and to fulfill their needs make them vulnerable to social control. Social control helps increase their financial difficulties and their fear of exclusion. These two patterns of structural violence had created context for sexual victimization and intimate partner violence. While structural violence experiences by participants is at the crossroads of power relationship related to gender, social class, age and sexual orientation, it emerges that male domiiv
nance is reflected in participants daily life. The analysis of the intersubjective dimension of Yuval-Davis grid (2006) identifies power relationship within the population of street youth, participants struggle to defining violence and to adopt egalitarian relationships with men.
Finally, an analysis of the participatory action-research process experienced in this thesis was conducted from Reason and Bradbury (2001)’s criteria of validity. The development of two photo projects, selected by the group as a strategy against structural violence, helped open a dialogue with various stakeholders involved in structural violence against street-involved young women.
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